Le silence d’une bibliothèque

Le silence d’une bibliothèque

Post by Claire Ornatelle, ods - April 6, 2009 at 10:01 AM

Le silence d’une bibliothèque
et poétique clair-obscur...

Le crépuscule était tombé… Il était cette heure du soir où il ne fait pas totalement noir, mais pas totalement clair également. Un instant de la journée qui poétiquement la décrivait avec une précise perfection Avec son lunatique regard noir et une posture remplit d’une douce désinvolture, Claire se tenait sur le balcon de la bibliothèque de l’Ordre, seule et silencieuse, pensive et concentrée. La scribe aux petits côtés étranges frôlant les frontières du bizarre s’adonnait fréquemment à ses instants solitaires avec elle-même où une après l’autres les pensées défilaient. Des secrets qu’elle rédigeait dans son esprit…

« Assise dans la bibliothèque de l’Ordre du Soleil je côtois alors le silence, ce calme et paisible silence qui rende mes jours meilleurs alors que ceux des gens du reste de la ville sont baignés dans une oppression inexplicable et étouffante d’un mal difficilement descriptible. Je n’ose plus depuis franchir le pont qui sépare le quartier saint avec le reste de la ville, j’ai bien trop peur… Bien trop peur de laisser voir qui je suis réellement sous l’emprise de ce qui semble provoquée une colère incontrôlable par instant. Sous le couvert de la douceur je peux vivre paisiblement… Tellement paisiblement. Je m’y plais, il me plait même si je ne devrais pas.

Je ne sais pas ce qui lui est arrivé, mais ces marques lui donnent un côté monstrueux et sinistre qui apaise sans doute ma propre personne tout en venant inévitablement touché mon cœur et mon âme. Il ne m’effraie pas, je sais que je devrais mais je ne me sens pas capable d’acter la peur ou le dégout ou encore même de rejeter sa personne. Cette homme est d’une bonté et d’une lumière qui m’attire mais me repousse à la fois. Je me fais à la fois distante et tendre… Peu présente mais là pour lui. Je crois qu’il s’attache à l’enveloppe que je suis.

Il m’a demandé un travail de scribe et je lui ai vaguement offert un sourire S’il savait combien il m’ennuie de rédiger ce volume, d’ailleurs c’est bien ma troisième pause depuis. Mais il le faut, après tout n’est-ce pas ma tâche de servante dans l’Ordre? Demain matin il recevra un nouvel exemplaire et l’autre sera glisser dans les archives tout simplement… Si cela peut lui être utile alors j’en suis heureuse… Mais si mon regard hagard trahira mon désintéressement ou encore ajoutera à la tendresse de mon visage lunetté.

D’ailleurs je regrette un peu le choix de ses lunettes. »

Des heures durant la douce et calme resterait sans doute perchée sur son balcon au lieu de transcrire… Ho le travail serait fait éventuellement, durant la nuit sans doute pour l’instant elle profiterait de cet instant magique avec le silence du crépuscule.


Post by Acturus Polymaro, Mort - April 22, 2009 at 9:40 PM

Il ne l’avait pas revue depuis un bon moment déjà. Le temps s’était écoulé et il avait presque oublié comment sa présence était apaisante pour lui.

Alors qu’il terminait une discussion avec une consoeur, elle surgie de l’ombre. Peut-être surpris au départ, très vite, il se sentait calme, posé et bien dans sa peau devant cette charmante dame. Il ne l’arrivait pas à se l’expliquer, mais elle avait une telle attitude qui lui plaisait bien, à laquelle il était familier. C’est un peu comme s’il l’avait toujours connu.

Lorsqu’il discutait avec elle, il y’avait une tel aise, sans barrière ou bien perplexité, tout coulait comme le ferait un calme ruisseau dans la forêt. Ils s’échangèrent plusieurs sourit franc et sincère durant leur petit moment. À tel pointe qu’il oubliait un moment qu’il portait les marques des dieux sombres sur son visage qui avait tôt fait de faire reculer plusieurs personnes.

Sa voix était comme une douce mélodie. Lorsqu’elle prononçait son nom, elle le faisait couler lui aussi dans cette légère musique. Elle avait ce don d’apaiser ce paladin qui était si tourmenté depuis les derniers temps.

Cette femme avait une place spéciale dans le cœur du Paladin. Le plus adorable, c’est que ses émotions étaient intenses et douces à la fois. Rien n’était brusqué ou bien aigu. Une histoire tout en courbe et agréablement sinueuse, rien de cassant ou en angle. C’est d’ailleurs cela qui le charmait le plus.

Une douce histoire qui débutait?


Post by Claire Ornatelle, ods - May 2, 2009 at 3:51 PM

Malade et mortelle
Lunatique et égarée

Attablée à une petite table dans la bibliothèque de l’Ordre du Soleil, la scribe rédigeait une copie d’un intéressant volume traitant de personnages historiques dans l’Ordre du Soleil. Des histoires de Paladin échouant pour ensuite regagner la Sainte Lumière de Thaar ou encore celles des servantes trop dévouées qui donnèrent leur vie entière à la cause Thaarienne.

Lunatique et perdue, c’est ce qu’elle avait l’air en rédigeant. Cette capacité à écrire aussi vite avec aussi peu de concentration, c’était parfois consternant. Mais mise à part ce petit détail, Claire n’attirait jamais l’attention là-bas, elle passait transparente à travers les autres dans le quartier de l’Ordre… Sauf pour une personne.

Durant ces instants d’égarement alors qu’elle semblait travailler, Claire pensait plutôt, rédigeant une fois de plus un espèce de journal mental car comme toujours, écrire lui était d’un ennuie profond.

« Galius Thomir…Ô comme vous m’inondez de lettres… Comme déjà ma présence vous êtes plus que nécessaire, c’est comme si tout chez moi avait été conçue pour vous plaire et tristement peut-être est-ce le cas. Vous tombez dans le panneau sans le moindre doute et je l’admets une partie de moi en profite même si ma conscience me supplie d’être honnête envers vous car je ne vous mérite pas. Vous m’aimez, je vous aime également Galius mais sans doute moins que vous envers moi… Vous m’avez charmez mais je reste lucide quant à notre impossible destinée. Je suis vouée à mourir et vous à vivre. Souvenez-vous mon malaise Galius et vous comprendrez que ce dont je suis atteints, la maladie qui vie dans mon corps… Est incurable et mortelle.

Je me sens tellement en dilemme mais je ne vous le laisse pas paraitre. Pardonner moi d’être une menteuse mais les instants que nous passons sont plus agréables ainsi. Appuyée sur ce balcon je tente de comprendre comment vous avez pu tomber aussi rapidement sous le peu de charme que je tente d’avoir en portant ses épaisses lunettes. Vous ne savez rien de moi, je ne m’ouvre pas à vous de manière tellement personnelle. Je philosophe car c’est une bonne échappatoire, vous faites pareil mais pour me plaire. En vous, vous êtes la fougue et l’impulsivité, vous me croyez votre contraire et c’est ce qui vous attire. Vous êtes persuadez que je suis votre lumière mais j’ai du mal à me percevoir ainsi pour vous. Cependant ces mots me touchent et je ne m’en retrouve que plus charmée, c’est un cercle vicieux, une roue tournante dans laquelle je me suis embarquée sans trop de précaution. Un jour où l’autre vous serez triste de mon sort.

Comme j’aimerais vous faire lire le fond de mes pensées sans que cela ne soit de conséquence… Il vous serait difficile de vivre avec quelqu'un qui va mourir, je ne veux pas que vous soyez incomber de cette tristesse. Mais parfois oui, c'est sans doute ce qui me fait rester près de vous. »


Post by Acturus Polymaro, Mort - May 4, 2009 at 12:38 AM

Dans les rapports de reconnaissance de l’Ordre, on avait rapporté que des pèlerins ont été victimes d’un raide sur le chemin entre le monastère et la ville. Le Templier Thormir avait pour ordre de régler la situation. Avec l’aide de deux vigiles et un acolyte, ils se mirent en route dès l’aube

Quelques heures plus tard, furtivement, les quatre hommes de la Lumière avaient localisés le groupuscule de Troll sur le point de se lever.

Templier Thormir, que faisons nous demandant l’un des vigiles.

Le Templier resta sans réponse pris dans ses soucies. Le vigile lui secoua donc légèrement l’épaule en espérant le sortir de ses songes en pleine situation de combat.

Templier Thormir? Que faisons nous, répéta-t-il avec une pointe d’inquiétude pour le chef de la petite expédition.

Dans une présence d’esprit relative, le Templier élabora une tactique.

Un stratégie simple, mais il n’en fallait pas plus pour berner ces créatures sans trop d’intelligence. Une fois la victoire facilement remporter les quatre hommes retournèrent à la caserne afin de faire leur rapport.

Sur le chemin, le Templier Thormir resta silencieux et songeur. Quelques choses perturbaient son esprit. Ce n’était pas réellement quelque chose mais plutôt quelqu’un. Son amour qui avait quitté le coin chaud, où étaient réunis quelques connaissances, n’était pas rentré de la nuit.

Ce n’est pas le Templier, mais le vigile qui décrivait la situation au supérieur. Quant à lui, Galius restaient silencieux, encore plongé dans ses soucis…

Sur le chemin du retour, il se dirigea directement vers les quartiers de l’ordre afin de savoir si sa bien aimée était de retour. Alors qu’il parcourait le chemin principale, il aperçu une silhouette familière à quelques dizaines de mettre devant lui.

À la course, il vint la rattraper prononçant le nom de son amour à haute voix. La l’humaine de son cœur se retourna lunatiquement. L’âme de l’amoureux était bien sûr soulagé de la voir ici, mais son essence se serra une fois de plus alors qu’il la détaillait avec stupeur et inquiétude encore prenante.

Les passants dévisageaient la scène, car ils y voyaient un homme défiguré aux marques des Dieux sombres et une femme aux vêtements salie de terre et de boue et aux cheveux ébouriffés de toute part!

Mon amour, Claire, j’étais si inquiet dit-il en venant la serre contre lui avec douceur et soulagement de la revoir sain et sauve.

Puis, il vint observer son allure générale maintenant avec une lueur bien visible d’inquiétude dans le regard.

Où étiez-vous? Que vous est-il arrivée mon amour? Dit moi que tout vas bien?...

Parions que ce n’est pas les seules questions qu’il avait envie de lui poser sur le chemin du retour…


Post by Claire Ornatelle, ods - May 6, 2009 at 12:20 AM

Retour d'on ne sait où...
Dans une allure franchement surprenante

Pauvre... Pauvre Galius Thormir qui ne reçu pas grande réponse ce jour là. Sa douce Claire lumière ne répondit pas à ses interrogations. C'était cruel sans doute de sa part mais la jeune femme en avait préférée ainsi. Le templier l'avait reconduite dans ses appartements tout simplement. Elle voulait être seule et dormir. C'était selon elle la meilleure façon d'assurer ce qu'elle appelait, sa santé.
Seul assise au bout du lit cependant la scribe avait les yeux bien rond. Noir comme les abysses, on aurait dit qu'elle n'avait qu'une énorme pupille se promenant dans le blanc immaculé de ses yeux. Elle réfléchissait, rédigeant encore une sorte de journal mental...

«Ha..Galius.... Je devrais m'éloignez de vous et vous de moi, tellement de souffrance vous attends quand vous éluciderez la maladie qui se trouve en moi. Vous tenterez en vain de trouver milles et une solutions à se mal incurable alors qu'il n'y en a pas. Pardonnez moi mon silence mais si je me tais c'est pour ne pas vous blessez. Connaitre mon mal est a mon avis plus douloureux que de vous gardez dans un mystère aussi inquiétant. Demain j'irai déjà un peu mieux... Je vous sourirai de manière affable et nous pourrons ainsi reprendre le cour de nos intéressantes discussions...
Je tacherai de vous rassurez... Même si au fond je moi je sais que je devrais vous laissez en paix.»


Post by Claire Ornatelle, ods - May 18, 2009 at 5:27 AM

Absente de son balcon
*Les lunettes oubliées... *

Depuis quelques temps la scribe allait rarement se percher sur son balcon le soir venu. Tentait-elle de fuir quelqu'un dans cette discrétion maladive? On ne l'apercevait que rarement hors de la bibliothèque et quand elle était dans celle-ci... Elle semblait se cacher dans les plus fins fonds recoins du bâtiment. Mais que ce passait-il donc? Qu'était-il arrivé dans son esprit pour qu'elle se referme ainsi comme une coquille, même le templier Thormir n'avait que très peu de nouvelles ce qui ne devaient pas aider son humeur vacillante...

Un matin il trouva simplement une note sous sa porte, l'écriture était sans personnalité, une écriture de scribe très formelle, cependant il reconnaitrait l'expéditrice malgré tout.

Cher Galius,

Je suis peinée d'écrire cette lettre en ce jour mais je dois le faire. Notre histoire se termine ici pour un temps... Un long temps indéterminé. Vous dire pourquoi vous blesserai encore plus que mon simple départ qui j'en conçois est d'une cruauté difficile à comprendre, mais je le fais pour votre bien. Je vous ai connu doux, je vous perçois maintenant de loin comme quelqu'un qu'il m'est trop difficile de saisir. Vous me voyez comme votre lumière, mais je ne le suis pas... J'ai déjà trop de mal à être ma propre lumière pour être la votre. Votre imprévisibilité m'est dangereuse autant qu'à vous et nous savons tous les deux qu'on ne change pas aussi facilement... Pour votre bien je disparais, je ne peux vous dire où... Inutile de me chercher.

Vous pourrez annoncer à l'Ordre du Soleil mon départ et la remercier de ce chaleureux accueil qui m'aura dépanner durant mon cour passage à Systéria.

Avec toute mon affection,

Claire

Si le templier tentait de la chercher... Partout il se ferait répondre qu'elle n'àvait pas été apercu. Au temple sa chambre était vide, à la bibliothèque elle ne semblait qu'un vague souvenir. Tout ce qui restait d'elle s'était son épaisse paire de lunettes. Visiblement Claire était partie sans celles-ci, y avait-il un message à comprendre?

Pauvre Galius.... Se remettrait-il de tout ceci?


Percher on ne sait où cette fois... L'ancienne scribe de l'Ordre du Soleil scrutait l'horizon. Une fois de plus ses pensées s'entremêlait pour la rédaction d'un journal mental...

«  Ha Galius.. j'aimerais vous le dire mais c'est mieux ainsi. À présent je deviens une autre personne, une personne sans vous. Votre caractère compromet le mien... Voilà encore un échec à ma vie... Ne m'en voulez pas de ne pas être celle que vous attendiez... N'était-ce pas justement trop beau Galius? J'étais exactement celle que vous désiriez, les femmes sont votre vice et je ne veux pas vous y entrainez... Hum..Où ai-je mis mes lunettes? Ha non....! »


Post by Acturus Polymaro, Mort - May 18, 2009 at 6:06 AM

Des journées comme celle-ci, Galius s’en passerait. Sa « légendaire » patience avait été mise à rude épreuve. D’abord la rumeur qu’il était un être démoniaque, ensuite une petite personne complètement folle qui dérangeait l’ordre dans le temple et finalement une expédition qui lui à coûté des centaines de gouttes de sang.

Pour ne pas provoquer d’autre conflit déjà nombreux avec ses autres confrères, il décida d’aller directement à sa chambre et ne pas participer au souper communautaire organisé par les Vestales et les Servantes. Du calme, c’est ce qu’il avait besoin.

Lorsqu’il ferma la porte, un petit sifflement de papier sur le plancher attira son attention alors qu’il accrocha la courte missive de son pied. Dans un petit grimacement de douleur, alors que ses blessures étaient encore vives, il se pencha et tâcha la lettre d’un empreinte digitale ensanglanté lorsqu’il pris la lettre avant de se redresser.

Une écriture bien typique des scribes. À la premier vue, il pensait qu’il s’agissait d’un ordre quelconque des supérieurs. Il le pensait ainsi jusqu’à ce que l’odeur de son amour par l’intermédiaire de sa lettre fraîchement écrit vienne jusqu'à ses narines. Pour la première fois de la journée, un sourire s’esquissa sur son visage. Un sourire franc et sincère montrant une pointe d’apaisement. Cette odeur lui rappelait tellement de bon souvenir...

« Je suis peinée d'écrire cette lettre en ce jour mais je dois le faire. Notre histoire se termine ici pour un temps... »

La première phrase était une lame tranchante qui avait tôt fait de passer à travers toutes les mailles de sa cotte. Ses muscles se crispèrent, ses yeux s’arrondissent et sa respiration hausse d’un rythme. Un peu comme une personne en panique, il s’affolait dans sa lecture en espérant y trouver une sortie? une phrase rassurante? Était-ce une mauvaise blague? Non, Claire ne faisait pas de mauvaise blague. Pour l’une des rares fois, Galius faisait deux choses à la fois! Il lisait la lettre avec une attention de mort et cherchait une façon de contourné ce problème en emétant une panoplie d’hypothèse… ou était-ce pour refusé la vérité?

À la fin de la lecture, il tremblait… son air sérieux et pointé de colère avait tout fait de changé en panique pointé d’une émotion grandissante. Elle allait l’envahir en entier comme le ferait un excellent tacticien. C’est à la course qu’il sorti de sa chambre, les yeux déjà humide pour partir à la recherche de Claire évidement. Comme si sa vie en dépendait, il couru jusqu’à la bibliothèque cherchant son amour disparue. Sa chaise et sa table étaient les témoins silencieux de sa détresse alors qu’il réalisait une fois de plus qu’elle l’avait laissé. Seule ses lourdes lunettes étaient sur cette table…

Le cœur terriblement serre, sa respiration difficile et la main tremblotante lorsqu’il prit les lunettes et alla questionner visiblement troublé les gens.

À l’un
Avez-vous Claire? Tout en faisant une description sommaire de son amoureuse disparue
À une autre personne
Est-ce que vous avez vue Claire dans le journée? Je dois la voir, c’est urgent!

Toutes les réponses négatives ne faisaient que le rapprocher du point critique. Ce point ou l’on ne peut plus contenir ses émotions alors que la puissance du fleau détruit toutes les barrières que l’on tente de mettre en urgence…

Sanctum Vitias

C’était les dernières paroles qu’il prononcera dans la soirée et la nuit, car ses pleures, son chagrin, la peine et la douleur allait être les seules choses qui émaneront de l’homme brisé…