Un seul jour à Sainte-Élisa?
Post by Acturus Polymaro, Mort - May 21, 2009 at 9:54 AM
Cela faisait près d’une saison que l’ex-Templier et le pas encore aspirant de la Confrérie Pourpre tuait son temps du mieux qu’il le pouvait. Marcos ne devait pas trop s’en plaindre alors que Galius lui achetait sans cesse des tasses de thé comme un fumeur fume ses cigarettes…
Toute cette passivité l’ennuyait considérablement. Peut-être commençait-il a regretter d’avoir quitter l’Institution religieuse? Plus capable de rester assis à la taverne, il prit un marche jusqu’au Manoir Balgor. Un peu de bénévolat allait sans doute tuer le temps d’avantage que de boire des tasses de thé à répétition. Évidement, des tâches à Sainte-Élisa il en avait surtout les tâches ingrates…
Quoi qu’il en soit, dès 7h et UNE du matin, il était devant les portes de l’édifice médical. L’activité, en plein début de journée avait un bon roulement. L’ex-Templier se frotta le front se demandant ce que cela allait être en plein milieu de la journée.
Il débuta son ascension dans les marches et une infirmière l’interpella déjà. Avant même d’être assigné à une tâche par la directrice adjointe, elle lui donna un sac de linge en lui demandant gentiment d’aller le porté dans la pièce à côté alors qu’elle traînait un petit enfant visiblement malade à cause de son teint pâle.
Une fois ce petit service fait, il se rendu au deuxième étage afin de retrouver la porte du bureau de la demi-efle pas à demi anxieuse et réservée pour connaître son horaire de la journée. Peut-être allait-elle abusé de son laquais spontané pour se venger des choses méchantes que l’ex-Templier lui avait dit lors de l’affaire Rolfein?
Quoi qu’il en soit, sans doute cette marque de bonne volonté de Galius sera très apprécier du personnelle.
Bon… allons-y se disait-il en sachant très bien qu’une grosse journée l’attendait
toc toc toc
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - May 21, 2009 at 10:52 AM
Bénévolat à Sainte-Élisa
Les esclaves n'étaient pas affranchis pourtant à Systéria?
« Toc toc toc »
L'ancien templier cognait à la porte du bureau de l'adjointe totalement en vain puisque personne ne venait lui ouvrir. Discrètement une infirmière vient lui murmurer qu'elle n'était tout simplement pas encore arrivée. Comme il devait s'en réjouir intérieurement! Il s'était présenté avant Sarälondë alors que celle-ci lui avait bien dit de ne pas arriver en retard! Alors qu'il se retournait pour s'appuyer sur le mur en attente de l'arrivée de l'adjointe, il l'aperçu justement. Sans s'excuser pour ce que Galius pensait un retard, elle entra dans son bureau et lui fit signe de s'assoir. Alors que de manière impertinente il allait lui faire remarquer l'horloge et donc l'heure qu'il était... Il réalisa que sur la pendule de Sarä, il était tout simplement sept heure. Qui avait l'heure juste? Allez savoir! Il devenait du coup inutile d'argumenter avec la demi elfe qui se toute manière serait convaincue d'avoir raison.
La journée commençait bien...
Donc assis devant elle, Galius attendait de recevoir ses directives, ce qui ne tarda pas à venir car... Sarälondë Taur'amandil Balgor avait tout simplement rédigée une liste. Non! Elle avait osé prendre le temps de rédiger une liste la veille? C'était la meilleure et ça devait un peu déconcerter le jeune homme qui ne s'attendait pas à cela nécessairement. Alors que les yeux limpides de la dame elfique parcouraient ses illisibles écrits, elle dit quelques mots. Le timbre de sa voix était celui habituel, clair et sérieux.
« Vous tenterez d'en faire le plus possible... Mais le Soldat Floran Bizlok lui parvenait à tout faire en une journée. Naturellement vous croiserez d'autres membres du personnel dans certaines tâches, mais vous serez utile pour la plupart.»
Ensuite elle lui sourit calmement en lui remettant l'odieuse liste. On remarquait que Sarälondë était une maniaque des détails et surtout des procédures à suivre. C'était quelque chose qu'on lui reprochait en silence. Tournait-elle les coins plus ronds à l'ambassade? Ses expériences désastreuses avec deux aide-diplomates vengeur nous avait prouvé que oui. Mais restait qu'à Sainte-Élisa... On obtempérait à ses directives précises.
Liste de tâches
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Nettoyer les fenêtres, à l'intérieur et à l'extérieur.
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Nettoyer les planchers, au sous-sol, rez-de-chaussé et à l'étage, passer le balai avant la vadrouille.
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Nettoyer le dessus des étagères de l'établissement, surtout dans la salle des archives, prendre un linge mouillé et du savon, pas uniquement un plumeau, ça ne fait que déplacer la poussière.
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Nettoyer les flacons de médicaments vides, les assécher avec un linge sinon il reste des traces.
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Nettoyer les serviettes et draps souillés et les étendre correctement pour qu'ils sèchent. Bien frotter les tâches s'il y a.
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Nettoyer les vaisselles, ustensiles et verres, encore une fois il faut les assécher.
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Déplacer des caisses ou autres objets lourds à la demande du personnel. Les soulever si possible, les trainer au sol éraflera le sol inutilement.
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Huiler les pentures des portes. Faire attention de ne rien salir avec l'huile.
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Faire pareil pour les roues des chariots qui servent à transporter les médicaments et autres accessoire.
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Enlever les mauvaises herbes autour de l'établissement, il y a quelques herbes de ginseng autour du bâtiment, ils ne faut pas les confondre et plutôt les récolter. Déposer le tout dans la salle de préparation des doses, dans la caisse appropriée.
Une chose était certaine... Il allait nettoyer! Liste en main, il ne lui resterait plus qu'à débuter ce dans quoi il s'était embarqué.
L'adjointe avait-elle dit journée? Quel lapsus s'était plutôt semaine mais ça c'était un détail...! Qu'elle ne rectifia pas, déjà plongée dans les dossiers dont elle devait faire la vérification. Pauvre monsieur Thormir.
Post by Acturus Polymaro, Mort - May 21, 2009 at 11:35 AM
Galius sorti du bureau de la directrice adjointe avec LE défi en main. Alors que la porte s’était refermé, il regardant la liste qui le narguait déjà
« Naaah aaahh.. tu ne seras pas capable de me finir »
Il fronça les sourcils devant cette arrogante feuille de papier de la demi-elfe. Il chiffonna la feuille avant de la mettre dans sa poche question de la faire taire. L’infirmière en chef allait devenir sans aucune doute sa meilleures amis pour la journée alors qu’il ignorait ou se trouvait les instruments de ménage. Galius Thormir allait démentir le mythe que les hommes ne se savent pas faire le ménage!
Chaudières d’eau savonneuse en main et chiffon de l’autre, il commença par nettoyer les fenêtres. Alors que la matinée était bien amorcée, l’aspirant de la Confrérie s’attaquait aux fenêtres exétieures. Alors qu’il avait nettoyé la moitié, le soleil commençait déjà à taper dure et l’homme avait chaud. C’est donc à torse nu qu’il allait terminer le reste des fenêtres. Effrayée ou bien voyeuse était les infirmières? Difficile à dire, alors que le corps quand même bien sculpté de l’homme était couvert d’une multitude de cicatrices de différentes longueurs en plus des deux marques aux fers rouges sur les pectoraux. Néanmoins, le travail était plus facile et donc plus efficace. Ce n’était pas pour impressionner la gens féminine dans l’esprit de l’homme.
Le matin tirait à sa fin alors que Galius réalisait qu’il avait simplement fait UNE des nombreuses tâches. C’est donc avec empresse et un stress bien apparent qu’il passait à la deuxième alors qu’il avait remis sa chemise au désarroi des infirmières. Il accoura prendre la prendre le balais et commença la seconde tâche. Il n’était pas rare qu’il bouscule légèrement du personnelle lorsqu’il passait. C’était visible de comprendre que Galius faisait son travail et qu’il ne désirait personne dans ses pattes. L’heure du midi avait sonné. Pas question de prendre une pause, c’était le meilleur moment pour nettoyer tous les planchers alors que la circulation était moins dense.
Alors que tout le monde était revenu de manger, les planchés étaient encore humide mais propre, sauf pour celui de la sœur de Cybelle. Avec tout les insultes qu’elle lui avait lancées, il avait tôt fait de la laisser dans sa crasse… Bien fait pour elle saleté de folle…
Pendant quelques secondes, l’aspirant sentait la fatigue le prendre alors qu’il fut prit d’un coup de fatigue. Se ressaisissant d’un hochement de tête et d’un ferme soupir, il continua sa tâche avec une rapidité d’exécution vraiment surprenante. Alors que le trière de l’après-midi s’était écoulé, le laquais de cette demi-chose stressé et anxieuse passa à la tâche suivante.
Comme une véritable machine des temps modernes Galius nettoyait les pots de médicament un à un en les essuyant par la suite. Ironiquement, il trouvait agaçant que les infirmières n’arrivaient pas à récupéré fur et à mesure les pots propres. Cela lui faisait perdre du temps!
Maintenant le trois quart de l’après midi était passé et voilà qu’il lui reste un peu plus de la moitié de la liste. Il se frotta le front l’air de plus en plus épuisé alors que son énergie lui était manquante. De l’autre côté, il crispait et stressait d’avantage voyant qu’il serait impossible pour lui de terminer les tâches. Puis, tout se relâcha alors qu’il baissa la tête dans un fort soupir. Il venait de faire un lien…
Cette liste était conçue pour qu’il ne la finisse pas! Il venait de réalisé qu’ironiquement, il avait fait un Saralonde Taur’Amandil de lui en voulant absolument terminer le travail qu’il avait à faire alors que cela était impossible. Il venait de se faire berné. C’est en fin de journée de travail qu’il venait de la réaliser…
Aussi bien en rire?... est-ce que Galius était du genre à rire?
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - May 21, 2009 at 6:42 PM
Les dessous du bénévolat de Galius
Tout ce qu'il n'a pas vu
Après que le bénévole eut refermé la porte du bureau de l'adjointe, celle-ci ne put qu'étirer un sourire pour elle-même. Se moquait-elle un peu de lui ou saluait-elle plutôt sa grande initiative? Sans doute un mélange des deux. Monsieur Thormir voulait travailler? Et bien il travaillerait! Il aurait de quoi s'occuper toute la journée sans être dans les pattes de Sarälondë, c'était parfait.... A une chose prêt. Sans s'en rendre compte, Galius avait réussit à faire en sorte d'être remarqué et peut-être pas d'une manière qu'il désirait. Le premier cas de la journée fut pendant qu'il nettoyait les fenêtres.
« Reste bien droite pendant que j'observe tes yeux Sophia. »
« Oui Docteur Tonamandille Balgor »
La petite de quatre ans était adorable! C'était Sophia de Turrier, jeune fille de baron qui était accompagnée de sa mère. La pauvre avait les yeux irrités, il était donc logique qu'elle soit à Sainte-Élisa pour cette consultation qui n'était que de routine pour l'adjointe. Généralement elle s'occupait des cas plus grave, mais Sarä avait mis au monde Sophia et un certain lien de confiance s'était créé avec la famille. L'ascension au ministre de la demi elfe ne fut que resserrer ses liens, il fallait le dire.
« Alors Madame Balgor, votre petite famille pourra venir à se souper que nous donne... »
« HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIiiiii! »
La charmante invitation de madame du Turrier ne se termina jamais après qu'elle fut interrompue par le hurlement de la jeune fillette. Les yeux de Sarälondë était bien grand ouvert quand elle réalisa pourquoi. Galius Thormir, torse nu et marqué au fer chaud sur les omoplates et dans le visage s'adonnait à nettoyer cette fenêtre à l'extérieur. Rapidement Sarä empoigna le rideau pour le glisser devant cette scène traumatisante et tenta de rassurer la petite qui était maintenant un peu apeuré. La consultation se termina étrangement, très rapidement. Au moins l'enfant avait ses petits gouttes pour les yeux et la médecin de renom pour sa part, un bon coup de honte dont elle se souviendrait longtemps.
Le second événement se produisit un peu au début de l'après-midi, alors que Galius s'adonnait a nettoyer le plancher en bousculant le personnel qui se faisait parfois encombrant à ses yeux. Sans trop s'en rendre compte, il avait bousculer un infirmier qui tenait une petite fiole de rien du tout. L'ancien templier ne réalisa même pas qu'il n'en fallu pas plus pour que le jeune Gabriel renverser le tout au sol... Ironiquement au même c'était au même endroit où une tache de corrosion avait abimé quelques dalles. Le médicament, très pigmenté, vient comme s'incruster et a présent ça semblait impossible à nettoyer. Comme s'était d'un chic... L'infirmier Gabriel eut beau essayé de frotter et frotter rien à faire! C'était destiné à rester comme cela. On rapporte que l'adjointe se serait pincer l'arête du nez en voyant ce nouveau gâchis.
Heureusement pour Sainte-Élisa, les premières taches de la liste était tellement longues à accomplir que les dégâts se limitèrent ainsi. Sarälondë n'osait même pas imaginer ce qu'il aurait été capable de faire en huilant une simple porte ou encore pire, en cueillant de l'herbe à poux au lieu du ginseng autour du bâtiment. Mais il fallait dire que la dame aux origines elfiques était un peu difficile et qu'en somme, ce que Galius avait accomplit ce jour là à l'hôpital était du bon travail.
Vers les quatre heures de l'après-midi, l'adjointe fit ses remerciements à son esclave du jour. Cette journée de bénévolat prenait fin.
En aurait-il une autre?