Une ville parfaite !

Une ville parfaite !

Post by La Souris - May 23, 2009 at 11:06 PM

Que de joyeuses aventures s'étaient déroulées depuis l'arrivée de Nathalian. Déjà, lorsqu'il mit le pied à Systéria, son destin était scellé...

Depuis sa naissance, Nathalian avait démontré quelques... difficultés à comprendre les gens... Chaque fois que quelqu'un lui disait un truc, il le croyait... il était ce qu'on pouvait appelé... un super-naïf... Sa mère lui avait pourtant dit de se méfier des gens, mais à chaque fois, il oubliait ce conseil. Son vrai nom était Nathalian Kretos, cependant, les jeunes de son quartier lui avait fait croire que ça se prononçait "Crétin" et depuis ce temps, il s'est toujours présenté sous le nom de Nathalian Crétin... Tout ce cirque dura durant toute sa jeunesse... Nathalian apprit des mots qui n'exista pas... Ses "amis" disant que c'était un langage longtemps oublié... Ainsi, il apprit des mots comme : Chê-Ze (Chaise) qui signifiait : Ciel rouge. et d'autre...

Suite au décès de sa mère, lors d'un couché de soleil particulièrement rouge, Nathalian décida de quitter les lieux de son village natale (Sous les conseils d'un de ses "amis"). Effectivement, l'un de ses camarades lui avait dit que s'il allait à Systéria, sa mère pourrait revenir à la vie ! Et il est alors partis, ainsi, un soir, en direction du port.

Il vécu un an sur un bateau, avec un équipage qui l'utilisait comme homme à tout faire. À chaque fois que quelqu'un lui demandait quelque chose, Nathalian le faisait avec le sourire.

Il vécut alors sur ce navire marchand. Effectuant les mêmes travaux qui le rendait toujours plus "puissant". Suite aux dire de ses nouveaux amis, Nathalian s'était rasé les cheveux. Paraîtrait-il que grâce à cela, il pourra mieux entrer en contact avec l'au-delà et il pourrait faire revenir sa mère avec plus de facilité... Le soir, Nathalian priait pour sa mère... Quel Dieu priait-il ? Il ne savait même pas ce qu'était un Dieu... Il ne faisait que demander à quelqu'un quelque part de faire en sorte que sa mère aille mieux...

C'est à bord de ce bateau que Nathalian se fit son seul réel ami... son rat Chaise...

Le bateau accosta enfin à Systéria, et Nathalian décida de quitter ses amis pour rejoindre la ville aux merveilles. C'est en route vers la moyenne-ville qu'il rencontra un gentil marchand qui possédait des merveilles venant des Dieux. Émerveillé, il acheta une robe de magicien lui conférant les pouvoirs suprêmes. (Qui était vraisemblablement une robe rose de femme). Bien-sûr, Nathalian ne possédait pas assez d'or pour se procurer une telle robe, il dût donc donner ses bottes...

Il continua à courir un peu partout dans la ville... C'était la première fois qu'il voyait une telle cité (Les seuls endroits qu'il avait vu était son village natal... et la mer...). Il entra alors dans une bâtisse au hasard, où il fit la rencontre de deux gens sympathique. Un homme habillé de brun et un autre en armure d'or et à la cape verte. Ces gens étaient très gentils et lui posaient plein de question sur sa vie. Nathalian était bien-sûr heureux de faire la connaissance de gens si amicaux.

Il alla à la taverne avec eux. Il discuta longuement avec ses nouveaux amis. Ceux-ci lui apprirent quelques mots du jargon local. Ainsi, il apprit que pour commander une coupe de vin, il fallait dire :

« Mais c'est extraordinaire ! ».

Il accourut à la taverne, voir ses amis, pour leur expliquer son aventure. Eux aussi riait, et Nathalian était fier de son nouveau pouvoir. Leur soirée était joyeuse et géniale, jusqu'à ce que le tavernier propose de sortir. Nathalian sortit donc avec ses amis. C'est là qu'il fit la rencontre d'un autre homme à la cape verte. Ils voulaient tous faire une marche. L'homme à la cape brune, qui était à moitié Guel, lui proposa de le suivre en courant, Ce qu'il fit. Cependant, son ami à la cape verte le convainquit de marcher jusqu'à un endroit magique.

Là, ils lui donnèrent des vêtements soyeux et une maison. Il avait un lit, de la nourriture et même des peintures pour décorer le tout ! Il était aussi à l'abrit des voleurs, car une immense cloture de fer le protégeait. Là, il serait en sécurité...

Ce soir là, il pria comme à l'habitude pour sa mère, mais aussi pour tous ces gens de Systéria qui étaient si amicaux et chaleureux. Il leur souhaitait une bonne vie et une santé irréprochable...

«Mais quelle ville parfaite !, se disait-il... »

Post by Thomas Bolton, Emp - May 24, 2009 at 1:37 PM

Un comportement particulièrement bizarre en ville, ça se remarque. Les excentriques, les délurés, les fous, ça ne passe pas inaperçu. Les naïfs non plus d’ailleurs. Pas n’importe lesquels, cependant, ceux qui le sont incroyablement ! A un point où l’on pourrait même ériger la naïveté en pathologie mentale.

Aussi, quant un individu arrivait en faisant l’apologie de la poitrine féminine et réclamait une coupe d’urine, les ragots récupéraient l’information et la répandait comme une traînée de poudre dans toute la cité. Et là, en l’espace de deux ou trois jours, tout le monde avait appris la nouvelle : il y avait un grand naïf en ville. Systéria était une grande métropole, mais en ce qui concerne les rumeurs, elle ressemblait à un petit village de province !

Ca faisait le bonheur des escrocs, des gens malintentionnés mais aussi des sadiques en tout genre qui s’amuseraient à n’en point douter des tours qu’ils réussiraient à faire exécuter à ce nouveau venu. Néanmoins, avant que l’individu en question ne rejoigne sa jolie maisonnette aux barreaux d’aciers…

Un carrosse noir traversait une grande avenue de la capitale à une allure soutenue. A son bord, le Surintendant et duc Thomas Bolton en compagnie de son secrétaire particulier. Ils revenaient d’une réunion au manoir d’Orbrillant. Soudain, le cocher freina brusquement. Cressen manqua de plonger sur son maître, mais réussit à temps à se raccrocher à son banc.

« Veuillez me pardonner, monseigneur, je ne m’y attendais pas. »

Le premier ministre haussa les épaules, preuve qu’il n’y accordait que peu d’importance et ouvrit un interstice qui lui permettait de voir son cocher.

« Que se passe-t-il, Albert ? »

L’homme tremblotait. Avec un freinage comme ça, le Surintendant allait sûrement le renvoyer. Ou même pire !

« Oh heu. Rien, rien, heu, monseigneur. »

« Et c’est ce rien qui vous oblige à immobiliser brutalement le carrosse, Albert ? »

« Oh heu non, non, monseigneur. C’est juste que… et bien, j’ai vu quelqu’un, un homme je crois, vêtu d’une robe rose et les pieds nus courir en travers de l’avenue. C'est ça, oui. »

Devant l’expression sceptique du duc, le cocher enchaîna.

« Je vous assure, monseigneur ! C’est heu.. ah regardez là-bas, il parle à un marchand ! »

Le petit interstice fut refermé. Thomas se dirigea vers une des portières de l’habitacle et ouvrit légèrement un rideau. Il constata lui-même de l’existence de l’individu. Toutefois, il ne réagit pas.

« Continuez, Albert. »

Et la vie du Surintendant et de son entourage reprit un cours normal, alors que le véhicule se lançait en direction du palais. Décidément, il y avait de tout à Systéria !

Post by La Souris - June 2, 2009 at 12:25 AM

Nathalian avait été relâché par les militaires. Tant cette ville était joyeuse et chaleureuse, il prit l'initiative de commencer un journal, qu'il partagerait par la suite avec ses amis à son village d'origine lorsqu'il rentrerait...
Comment sait-il lire, me dîtes vous, moi-même ne saurais-je répondre à cette question... Il faut croire que sa mère à eut beaucoup... beaucoup de temps libre quand il était jeune....

Cher journal,
Aujourd'hui, ce fut une journée merveilleuse ! Je me suis fait plein de nouveau amis ! J'étais un peu triste que le monsieur à la cape verte reprenne ma maison, mais je comprends qu'elle est à lui au départ, c'est donc son droit ! J'ai retrouvé Chaise, j'étais inquiet ! Il est en vie, ça me rassure. Je n'ai jamais eu un aussi grand ami que lui !

Déjà, lorsque je suis sortis de ma maison, j'ai fait la rencontre de gens plus que sympathique ! Je suis entré dans une bâtisse au hasard. Il y avait beaucoup de table et de gens. Là, j'ai fais la rencontre d'un grand homme à l'armure verte et aux cheveux noir. Il se nommait Alex Thérieur, alias le Surpuissant. Son cousin, celui à l'armure d'or de la dernière fois, était aussi présent. Alain Thérieur qu'il s'appelait. Tous ont de si jolie nom dans Systéria ! Il y avait un nain aussi, portant un si jolie nom ! Ils sont tous tellement amicale.

Ainsi, Alex Thérieur m'apprit nombre de normalité de politesse dans la ville de Systéria. Ainsi, en entrant dans un endroit, il était bien vu de crier : J'AIME LES MEMBRES D'HOMMES BIEN VIRILES ! et ensuite, d'aller à une table et crier : JE SUIS HOMME-HAUT Ces phrases, m'a dit Alex, démontrait l'amour, la paix et le désir d'une ambiance chaleureuse dans Systéria. J'ai appris aussi qu'en rencontrant un nain, il était recommandé de dire : " VIVE LES NAINS ! LES PASTÈQUES MOI JE LES MET DANS LES FESSES ! "

Aujourd'hui, j'ai aussi rencontrer des confrères magicien ! J'ai fais la rencontre d'un petit gnome barbu qui pouvait se téléporter ! Mais il ne doit pas être un si bon magicien, car il affirmait que ma robe n'était pas magique. Il disait que toutes ces formules de politesses n'étaient qu'humiliante et non polie. Mais il semblait si nerveux que je n'ai pus croire autre chose que ce qu'Alex et Alain me disait : Il n'est qu'un menteur.

Ô Journal, je me suis concentré aujourd'hui... J'ai tenté à mainte reprise de comprendre pourquoi quelqu'un ne m'aurait pas dit la vérité... Je n'y comprends aucune logique... Qu'est-ce que ça apporte que de dire quelque chose qui n'est pas vrais ?

Aujourd'hui était un jour merveilleux, espérons que demain en sera de même !
Je dois cependant trouver quelque part où dormir. On m'a conseillé la demeure des Seins, Seins Et Lisa, je ne sais pas s'il serait correcte de leur demander refuge ? Je verrai...

Alex m'a recommandé de trouver le Co-mendiant Venance et de lui crier les formules de politesses... Je tacherai de trouver cet apprenti mendiant pour lui les dires... Je me demande pourquoi ils veulent que je parle à cet homme ? Peut-être est-ce quelqu'un encore plus amical que les autres ?

Je tacherai de t'écrire souvent,
Amicalement,
Nathalian

Post by La Souris - July 5, 2009 at 1:57 AM

Nathalian marchait dans la rue, découvrant à chaque pas de nouvelles personnes et de nouvelles choses. Il avait fait la rencontre de plusieurs gens sympathiques. Plusieurs lui en avaient appris beaucoup sur la ville. C'est après avoir rencontré un homme lui disant qu'il devait lui remettre ses nouvelles bottes car il venait de perdre (perdre à quoi... demandez lui...) que Nathalian se promenait pieds-nues dans l'immense cité. Les gens qui le rencontraient pouvaient aussi admirer sa magnifique perruque blanche qu'il avait collé à sa tête suite aux dires d'un passant...

Après être entré au coin chaud, cette journée là, il fit la rencontre de deux nouvelles personnes. En tout, cinq personnes étaient présentes :

Il parla un bout avec ces gens quand enfin Victor le surpuissant entra. Il alla le voir pour prendre de ses nouvelles quand il lui donna la quête de trouver "L'épine de résine de beaupré" dans le parc. Après avoir chercher quelques minutes, Nathalian ramena ce qu'il croyait être cette fameuse épine (une poignée de gazon). Il le fourra dans la main de Victor qui laissa le tout tomber alors qu'il accourait voir la femme à béquille qui venait de régurgiter son repas (Comme quoi cette taverne n'est qu'un trou à chaise (certains comprendront le jeu de mots...)) Nathalian prit les épines sur le sol et les donna à l'homme vert qui, dans un geste moyennement brusque, l'emmena de force dans le sous-sol de la taverne. Là, il le déposa dans une salle remplie de coffre, lui donnant le travail de trier chaque graines qu'il trouvait dans les pots de fleurs dans un coffre différent, dépendemment de leur couleur et de leur forme. Il lui donna 92 pièces d'or et un délais de 6 semaines pour terminer le travail... Croyant qu'il avait enfin trouver un emploie, Nathalian se mit à l'oeuvre... triant patiemment chaque graines dans chaque coffre... effectuant un travail de moine... le sourire au lèvre, et fier de lui...