Une malheureuse moisson

Une malheureuse moisson

Post by Échiquier - June 16, 2009 at 2:34 AM

Willy, est un immigrant arrivé depuis 3 ans à Systéria. Un homme qui commence sa vie d’adulte et qui, comme tout les jeunes hommes, chercher à s’établir. La raison qui l’a poussé a quitté les plaines de Brégunia est fort simple. Le dernier d’une famille de 14 enfants, il se voyait sans terre alors que le grand pâturage familial avait déjà été divisé en 8 portions pour les enfants aînés. De plus, dans un environnement aussi compacte et compétitif que sont les plaines de Brégunia, les chances de débuter son « entreprise familiale » sont très risquées et la réussite était une chose qui appartenait à la Providence. Poussé à l’exode dans la ville, il rencontra quelques personnes qui semblait visiblement se préparer à un voyage alors que Willy cherchait un travail. En discutant avec eux, il se rendit compte qu’ils avaient le problème similaire. Leurs solution étaient de migrer à Systéria alors que les terres sont jeunes et abondantes. Avec les pauvres économies que leur avaient légées sa famille, le jeune cultivateur s’embarqua pour le prochain bateau à destination de l’archipel.

Après quelques mois d’errance et de travail partiel pour subvenir à ses besoins, Willy, enfin, décrocha une terre que leur octroyait la Fraternité du Chêne. C’était le départ d’une vie remplie! Le départ de sa vie d’adulte. Dans la tradition familiale, le fait d’être propriétaire d’un lopin était signe de réussite et cela passait par le travail. La réussite était donc le résultat d’un effort constant. Willy n’était absolument pas découragé devant l’énorme charge de travail que présentait sa terre encore vierge.

La première année toute entière, il commençait par défricher et couper les arbres. Avec le surplus de bois vendus, il pu s’acheter de l’équipement, quelques bêtes et des semences pour la prochaine plantation. L’année suivante, il laboura la terre et arracha les troncs d’arbres tenaces à l’aide du bœuf qu’il venait de s’acheter. Au début des troisièmes années, il était très fier de planter les graines qui pousseront sur la partie de sa terre défrichée. Cette année là, était le départ de son plan de vie. Entre-temps, alors qu’il allait au marché vendre ses surplus, il avait fait la rencontre une femme non pas des plus belles, mais gentille et compréhensive. Un mariage était en vue alors qu’il l’invitait régulièrement dans sa maison en bois. Décidément, Systéria était une terre généreuse et pleine de gratitude…

En ce début de temps de moisson, la majorité ou presque la totalité des fermiers et cultivateurs de Systéria salivaient y compris le travaillant Willy. Les conditions climatiques, durant le printemps et l’été en plus de l’automne qui approchait, avaient été de meilleures pour les cultures. Jamais on n’avait vue des épis de maïs aussi fournie, des pommes aussi juteuses en plus de grandes laitues bien fraîches. Parions que quelques commerçants avaient investies sur cette possible rentré d'argent

À quelques jours des prometteuses récoltes, Willy, se leva au crie des coqs alors que le ciel noir s’éclaircissait graduellement. Le persévérant Willy, alors que sa douce dormait encore dans le lit, s’habillait et sortie afin de s’afférer aux travaux quotidiens. Avant de commencer, avec un sourire fier et satisfait, il contemplait l’étendu de son travail. Le petit champ qui fournira les économies nécessaires pour passer l’hiver. Prenant sa fourche et sa faux, il allait commencer à couper le foin.

Le soleil allait maintenait percer l’obscurité et notre bienheureux cultivateur avait déjà fait un bon travail. Alors que les rayons du soleil frappaient la terre pour fournir encore une troisième journée consécutive sans pluie à Systéria, ce qui était exceptionnel en soit, une étrange lueur blanche émergeait spontanément des champs de ses voisins. Puis, elle disparaissait alors qu’un nuage de fumé prenait forme rapidement jusqu’à ce qu'il jaillisse des flammes. Avant qu’il puisse comprendre que les champs voisins prenaient feu, le même sort était lui était réservé. Les rayons du soleil étaient maintenant à son champ, plusieurs foyers d’incendies se déclarèrent sur sa terre et l’un vient même presque le brûler vivant! C’est avec horreur et effroi qu’il constatait que son dur labeur partait rapidement en fumé. Avait-il réellement le temps de le réalisé? Telun réflexe, il se retourna vivement. À la course, le cœur coincé, il criait son désespoir à sa future fiancée.

Chatlaine!, Réveillez toi! Vite! Et apporte les chaudières, il y’a le feu! Vite!

Dans une panique flagrante, le cultivateur allait remplir des chaudières avec l’eau de pluie restante qu’il avait récoltée durant la dernière semaine. Mais les deux derniers jours sans pluie avait particulièrement avait asséché la majorité des combustibles de ce vilain feu et la journée s’annonçait encore sans nuage menaçant. Les dérisoires tentatives de Willy d’éteindre le feu étaient vaines alors que les flammes prenaientt de l’ampleur en brûlant petit à petit son labeur.

Au matin, les citoyens de Systéria pouvaient clairement voir les abondantes colonnes de fumées qui trônaient dans le ciel du sud de la ville. Le soleil à peine levé, les nombreux incendies, à une vitesse folle, mangeaient égoïstement les récoltes de la moisson prochaine…
J'ai fais une petite édition question de corriger les fautes d'orthographe restante


Post by Échiquier - June 25, 2009 at 1:27 AM

Les marchands des l’association des commerçants ont du révisé leurs chiffres, cette année, à la baisse à cause du malheur rural. En temps normal, à cette date-ci, le monde agricole était en fête. Les fermiers remerciaient Dame Nature pour sa bonté et sa générosité en organisant une soirée festive. C’est à ce moment que l’Association était heureuse de louer ses nombreuses tables et évidement d’en tirer un peu de profit. Néanmoins, chacun des deux partis avaient son compte.

Durant la festivité, on y organisait toutes sortes de concours. Celui qui avait le plus gros légume, la plus belle carotte sans compter des dégustations et, bien entendu, la vente des récoltes. Une fête qui attirait sans aucun doute une compagnie de barde, des membres de la Fraternité du Chêne et toute la population rurale de Systéria. C’était le rendez-vous de l’année pour ces gens.

Malheureusement, le cœur des cultivateurs était de la même couleur que les récoltes calcinées. La fête n’a pas eux lieu et la place publique était déserte. Chaque famille était plutôt préoccupée par le manque d’argent causé par l’absence de moisson cette année. Comment allaient-elles passer les temps morts et froids? Comment feront-elles pour nourrir leurs animaux? Comment allaient-elles trouver l’argent pour les semences de l’année prochaine?

Certains amputaient encore plus leur revenu en abattent leur vache ou bien leur poulet pour nourrir leur famille alors que les semaines passèrent. Ils n’avaient pas le choix, sinon c’était la mort par la faim. Les mercenaires rapportaient sans aucun doute une hausse de la petite criminalité en basse ville. Cela devaient les placer dans une situation difficile alors que les gens volaient de la nourriture afin de subvenir au besoin de la famille tandis que de l’autre côté, les marchands criaient aux voleurs et demandaient justice. L'Ordre du Soleil serait-elle en mesure de répondre à ce dilême avec le respectes des vertus si les mercnaires allait leur demander? D’autres, quant à eux, se lançaient dans le commerce illégale afin de trouver les sous pour se payer du pain. Mais les bonne âmes, elles, souffraient le plus de ce malheur. Leur morale interdisait de subvenir à leur besoin avec des « procédés » mal honnête. Ils rationnaient la nourriture et leurs pauvres économies obtenues en vendant du mobilier. Mais le désespoir fini par les prendre et tôt ou tard eux aussi se lancèrent dans le crime.

On avait rapporté qu'un jeune homme avait bousculé une vieille dame afin de prendre sa nourriture. Pendant l'altercation, les victuailles tombèrent sur le sol boueux de la basse ville. C'est à ce moment que l'homme, sans attendre, mangea à même le sol de terre comme des chiens la nourriture tellement la faim les tiraient l'estomac.

C’est bien sûr les pauvres de la ville, à leur tour, qui était touché par les misères des cultivateurs. Les mécanismes naturels de l’économie étaient mis en branle. On vit, en peu de temps, les prix augmenter du à la rareté des la nourritures disponibles. Les personnes plus aisé et les plus riches n'avaient aucune difficulté à se procurer de la nourriture. Dépourvue de moyen et de réserve d’argent, les pauvres urbains se tournaient vers les mêmes solutions que les agriculteurs. Les mercenaires allaient donc fort à faire devant cette hausse flagrante de la criminalité.

Pour empirer les choses, les rumeurs annonçaient une grogne grandissante chez les fermiers…


Post by Ex-Bolero - June 25, 2009 at 1:40 AM

Et tout ça était bien réel, si bien qu'on commençait à en jaser jusque dans les quartiers huppés.


Post by Ex-Lumina - June 25, 2009 at 5:44 AM

Certains paysans ne se cachaient d'ailleurs pas de leur hargne face à l'Empire et à ses guildes, desquelles absolument aucune n'avait décidé de les aider contre cet incendie.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - June 25, 2009 at 10:11 AM

L'Ordre du Soleil débarque...
Un discours encourageant?

Plusieurs semaines étaient passées maintenant depuis la tragédie des champs. Personne n'y avait pu quelque chose, le brasier trop important avait tôt fait de détruire la majeure partie des récoltes de plusieurs fermiers dévoués. C'était pour eux et pour d'autres familles, un tragique drame. Le coût des aliments avait augmenté et par le fait même le goût aussi avait changé. C'était un goût amère que cette nourriture difficile d'accès laissait dans la bouche à présent. Pourquoi les guildes n'étaient pas encore venues en aide? Pourquoi se faisaient-elles attendre? Peut-être par manque d'informations, par manque d'envie ou encore en ne sachant trop quoi faire mais...

C'est l'Ordre du Soleil qui ouvrirait le bal de générosité à Systéria.

Comment les rater avec leurs capes flamboyantes? Alors que la délégation de la Sainte-Guilde approchait, les fermiers se regroupaient autour d'eux. Un air solennel couvrait le visages des fervents de Thaar qui venaient à la rencontre de ceux qui avaient tout perdu. On reconnaissait aisément la figure de sévérité qu'imposait l'inquisiteur Brehan de Nogar par sa prestance, suivait de près dans une posture dignement elfique, la Légat, Sarälondë Taur'Amandil Balgor et son époux, le Templier Balgor ainsi que plusieurs visages connus parmi la guilde comme entre autres l'immanquable noiraude! Sinriia Mel'viir. La plupart des confrères et consœurs transportaient des paniers de vivre ou encore des outils servants à la culture des champs. Le tout fut déposé au sol.

Après un regard entendu, ce n'est pas l'inquisiteur qui prit parole.. Mais bien la demi-elfe de cinq pieds à la mèche blanche atypique. Comme toujours elle s'exprimait clairement et avec une certaine éloquence. Elle restait cependant simple et sincère dans ses propos. Son jeune visage elfique se couvrait d'une expression laissant voir de la désolation.

« Citoyens de Systéria, artisans des champs, laboureurs et fermiers,

En ce jour l'Ordre du Soleil témoigne de sa peine envers ce qui vous est arrivé au court des dernières semaines. Malheureusement le brasier n'a pu être éteint et vos récoltes furent perdues. Ce sont des instant sombre dans vos vies mais la lumière est toujours là derrière cette couche de nuages obscures.

Nous arrivons comme une douce brise en espérant pouvoir écarter un tant soit peu cette noirceur par nos dons. Nous vous offrons aujourd'hui les vivres que nous avons pu récolter au cour des dernières semaines ainsi que des outils neufs qui serviront à replanter ce qui a été perdus.

Comme chaque chose dans ce monde à un prix, nous vous offrons la somme de trente milles pièces d'or à l'ensemble d'entre-vous pour que.. ensemble vous puissiez acheter les graines nécessaires à la reprise des récoltes. L'Ordre offre également sa main d'œuvre à travers les initiés et fidèle du temple qui sauront se rendre utile. Dans les temps à venir, l'or offert en don lors des offices religieux vous parviendront, assurant ainsi un avenir plus clair et encourageant que la situation actuelle.

Notre guilde est là pour vous. »

Sarälondë tourna lentement la tête vers le reste de l'Ordre du Soleil, tout le monde était invité à ajouter sa touche de sincérité à cet instant...


Post by Thomas Bolton, Emp - June 25, 2009 at 10:13 AM

Et cette grogne grandissante chez les fermiers dépassa les barrières sociales de la cité pour se rendre tout droit au palais de Systeria, aux plus hautes sphères de l’Etat. Naturellement, le secrétaire particulier du Surintendant avait eu vent de cette crise en devenir. Il avait été convoqué par son supérieur dans son bureau toutes affaires cessantes. Le duc Bolton avait été informé plus tôt que lui. C’est ainsi qu’il se retrouva dans l’austère pièce où se trouvait le premier ministre.

« Avez-vous entendu parler du manque de vivre, Cressen ? »

« Oui monseigneur, ce matin à peine. »

« La crise paysanne va devenir rapidement un problème si nous ne faisons rien. Ce qui m’inquiète, néanmoins, c’est que la Fraternité n’a strictement rien fait. Tous les travailleurs de la terre et les éleveurs sont sous leur juridiction depuis la réforme sur la paysannerie. »

« Incompréhensible monseigneur. Je n’ai trouvé aucune trace de lettre dans les registres des archives. Ils n’ont même pas tenté de nous contacter pour nous informer du problème. On dirait ces animaux de Nguelundi monseigneur. Ceux qui se mettent la tête dans le sol pour éviter les problèmes. »

Le Surintendant haussa les épaules. Que la Fraternité n’accomplisse pas ce qu’on attendait d’elle n’était pas exceptionnel. C’était un phénomène qui se réitérait de plus en plus souvent.

« Faites ouvrir le grenier ouest. Il contient suffisamment de vivres pour permettre d’apaiser la situation. Ne donnez pas tout à tour de bras sous peine de vider ces réserves en quelques jours. Établissez une répartition juste et équitable étalée sur tout le mois. »

« Bien monseigneur, je vais donner les consignes nécessaires. Désirez-vous autre chose, monseigneur ? »

« Oui, prenez 50.000 pièces dans la trésorerie et étudiez le cas de chaque paysan et des plus nécessiteux de la ville basse. Cet or servira à compenser le préjudice causé. Disposez. »

Et ce fut fait. Cressen alla relayer les ordres du premier ministre. Dans l’heure, le grenier ouest fut ouvert, les quelques maigres effectifs de fonctionnaires qui assuraient les opérations basiques du palais furent réquisitionnés et affectés à la distribution de la nourriture. D’autres eurent à composer avec le budget qui était alloués aux citoyens qui se retrouvaient le plus dans le besoin suite à cette crise. Et partout, des crieurs publics furent dépêchés dans la cité pour livrer le même message :

« Oyez, oyez,

Avis à la population !

Pour faire face à la crise paysanne Monsieur le Surintendant a ouvert le grenier ouest afin de déverser dans la capitale la nourriture nécessaire au bien-être des citoyens !

Tout individu dans le besoin est prié de se présenter le plus rapidement possible au bureau du trésor afin que son cas soit étudié et qu’une bourse lui soit allouée afin de compenser le préjudice causé !

Sa Majesté Cybelle Ière et son Surintendant le duc Bolton feront tout leur possible pour alléger le malheur des citoyens. N’oubliez pas : le grenier ouest a été ouvert ! Les vivres sont déjà disponibles ! »

Et le discours était répété inlassablement... L'Empire prenait les choses en main. Comme toujours.


Post by Koenzell Pandora, Cp - June 25, 2009 at 10:41 PM

Peu de temps après les discourts de l'Empire et l'Orde du Soleil, plusieurs portails s'ouvrirent un peu partout dans les fermes. De ceux ci plusieurs Pourpre en sortirent et ce dirigèrent vers les regroupement de fermiers. De par leurs acoutrement, ont pouvit en déduir qu'ils étaient des chercheurs de la branche Archive et Recherche de la Confrérie Pourpre, mais que faisaient des chercheurs ici... ?

-In Mani Ylem! Ce fit entendre a de nombreuse repise.

Visiblement ce petit groupe de Pourpre s'étaient donné comme mission de faire apparaître nourritures pour les fermiers qui avaient perdu leurs récoltes. Cette action, espéront le, pourra surment éviter d'utiliser les récoltes entreposé dans les grenniers pour l'hivers. L'Alchimiste Pandora était parmie eux. Celon plusieurs, il serrai responsable de l'arrivé des chercheurs.

-Pourquoi nous somme ici? Bien l'apprenti Pandora c'est soudainnement levé avec une idée en tête et celle ci nous a semblé très bonne alors nous l'avons suivi. Dit un autre appretie ce faisant questionner par quelques citoyens currieux du pourquoi de la présence Pourpre.

Pendant ce temps deux autres chercheurs ce rendirent au grennier ouest pour ouvrir des portails vers les fermes affin de facilliter le transport des vivres. Les paysants ne devrais plus menquer de rien après celà, enfin espéront le.

Au courrant de la journée, quelques chercheurs arriva affin de les aider eux aussi. Visiblement on avait trouvé la note dans le laboratoir.


Post by Phydias Shaytan, CP - June 26, 2009 at 1:19 AM

L'Association se contenta de rester spectatrice pour le moment. Après tout, on avait confié le commerce de bouche à la Fraternité, l'Association n'avait donc pas à s'en mêler. Par tact, l'on s'arrangea quand même à cacher les orgies alimentaire de la Duchesse d'Orbrillant à son insue.

Quelques messagers furent envoyés par delà les mers. Des résultats efficaces et discrets apparaitraient sans doute au port d'ici une semaine pour les navires les plus rapides.


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - June 26, 2009 at 1:31 AM

De même, l'Armée des Mercenaires, déjà très occupé sur plusieurs fronts au renforcement de la défense de Systéria se faisait plus discrète sur l'actuel cas de la famine. Toutefois, l'ordre avait été donné de venir en aide aux gens par de petits gestes et de faire preuve d'une grande tolérance et compréhension à leur endroit lors des rondes, particulièrement en basse-ville.

Une petite équipe de mercenaires avait été chargé d'étudier de quelle manière les compétences et la polyvalence de l'Armée pouvait venir en aide à la population souffrante.


Post by Yuri Minh Yu, AdC - June 26, 2009 at 4:33 PM

Pendant ce temps, au laboratoire Yu...

La directrice prenait un de ses rares moment libre sur le toit de l'édifice pour se reposer. Grappes de raisins, pommes et autres fruits bien juteux et bien mûrs posés dans un plat près d'elle. Elle sirotait un thé froid aux baies et se faisait bronzer sous l'ombre d'un petit palmier. Palmier situé dans un jardin qui venait d'être fraîchement remis sur pieds. Un engrais spécialement conçu pour les plantes en difficultées fut utilisé. Oh! Quel malheur... rien de cette formule ne fut envoyée aux fermiers.

Méchanceté volontaire... ou oubli distrait?


Post by Domilixia Segal, AdC - June 26, 2009 at 6:07 PM

Contrairement à la croyance populaire selon laquelle la Fraternité ne faisait rien, des druides avaient été déployés sur ledit terrain afin de guérir les terres. Tous faisaient des pieds et des mains pour mouiller les terres sèches, ajouter du fertilisant sur les terrains. Alors que certains membres regroupaient des réserves de viande, d'autres allaient ramasser les fruits pour nourrir la population en famine.

La Fraternité faisait de son mieux. Elle n'ignorait pas qu'elle avait beaucoup de pression causé par un certain manque d'organisation. Néanmoins, cela changeait, petit peu par petit peu.


Post by Astria, AD - June 26, 2009 at 6:25 PM

Dans le secteur des fermes, on pût voir Astria, poing sur les hanches, droite comme un poteau de fer. Elle regardait fièrement les fermes alors que soudain elle perdit pied.

-Tatsu ! Arrête de bouger !

La jeune femme était posée sur la tête de son dragon, alors qu’elle gérait les druides qui s’affairaient à arracher les plants mort et à replanter. Alors qu'elle était assise sur la tête de son grand dragon de feu, un druide vain verre elle, le dragon baissa la tête.

-Sœur Astria. J’ai de bonnes et mauvaises nouvelles pour vous.

-J’écoute.

-La bonne nouvelle est que, grâce au feu, les nouveaux plants auront une superbe terre pour pousser, comme vous savez, on brûle souvent les terres avant de semer. Tout ira bien de ce coter.

-Oh je suis contente !

-Seulement… L’incendie… Nous pensons que le tout est causé par la main de l’homme. Celui qui à causer ce fléau à mal calculer son coup, le feu fut trop parfait, comparer à un feu naturel qui aurait été chaotique. Nous pensons donc que c’est criminel.

Le dragon passa sa langue fourchue sur son nez. Astria hocha la tête.

-Je pense comme vous. Je vais en informer Bolton quand vous aurez plus d’indice.

Le druide salua la jeune dresseuse et son dragon, pour retourner au travail, le dragon releva la tête.

-Et bien Tatsu, je pense que l’on va devoir revenir ici plus souvent, comme ça, ceux qui sont responsables tomberont nez à nez avec un dragon ! L’envie d’y remettre le feu leur passera, je te le dis.

Le dragon hocha la tête comme s’il approuvait sa dresseuse.

-Tatsu ne bouge pas la tête je vais tomber !


Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - June 26, 2009 at 7:15 PM

Une question comme une autre

Alors que Demoiselle quittait le luxueux quartier de l'Ordre du Soleil pour renouer avec la nature du quartier de la Fraternité, en compagnie d'un elfe charmant - mais comment faisait-elle pour n'être accompagnée que de gens charmants et charismatiques? -, une question se fit entendre, d'entre ses lèvres charnues.

«Sieur Taur'Amandil, ne trouvez-vous pas cela étrange, qu'une région aussi pluvieuse et humide que Systéria puisse engendrer un feu naturel sur les champs?»

*Elle faisait simplement la conversation courtoise au frère de la si appréciée Dame Balgor. Un papillonnement de cils et un déhanchement gracieux plus loin, tous deux avaient déjà oublié la question pourtant intelligente de Demoiselle. *


Post by Garibald Adalard, Ad - June 28, 2009 at 6:01 PM

La meute se mis en marche

L’évènement n’était pas passer sans en être inaperçu. Après tout l’un des travail de la Fraternité du Chêne était d’observer et se tenir au courant des faites de se qu’il se passait dans la nature qui s’offrait tant loin et près des murailles de la ville.

L’on voyait si et là des hommes de la Meute, se dégager dans les alentours des fermes. Épiant et cherchant des traces du commencement de l’incendie. Une tâche ardue qui ne serait guère simple. Une torche ou encore une lanterne brisé, possible d’y trouver des traces de brûler d’avantage noircis preuve que des graisses animales furent disposées dans les foins. Encore, n’étais-ce que le fruit du hasard. Il en revenait à eux d’y faire le point.

D’autres encore, discutaient avec les familles des fermiers environnants. Cherchant à savoir là où il fut vu le feu la première fois de leurs yeux, s’ils possédaient aussi d’autres indications.

L’Alpha de la Meute tant qu’à lui, se devait de réagir autrement. Se genre de fonction lui était encore peu familier. Il se devait de répondre de ce gâchis qui vint ternir les récoltes. La lettre qui jonchait sur sa table, les indications était fort simple en provenance de la Guide Domilixia.

Dressant deux cartes devant lui, situant le quartier de la Fraternité du Chêne ainsi que le secteur des fermes. Il vint disposer plusieurs pointiller aux endroits du quartier, ainsi que quelques bâtiments sélecte. Tel la geôle, l’intendance, la banque, l’havre mélodieux, la réserve. D’autres endroits stratégiques furent aussi inscrits sur cette carte, parmi les chemins parcourant le quartier de la Fraternité du Chêne, sans oublier les trois entrés du secteur.

Il fit à la demande de sa Guide, poster deux vigiles sur le mur sud. Pouvant observer aisément avec une bonne portée le déroulement des activités parmi les fermes. De se coté de la muraille de la citée. Il vint désigner quelques pointiller d’ailleurs, bordant le chemin principale.

Sous ses ordres, des effectifs de la Meute furent disposé aux endroits stratégiques établis sur les cartes. Espérons que se tour de force, saura dissuader les futurs criminels.


Post by Koenzell Pandora, Cp - June 30, 2009 at 9:49 PM

Suite a l'arrivée de la Meute de la Fraternitée du Chène, les chercheurs présent disposèrent pour leurs aisser place. Leurs intervention fu brève mais surment utile. Ils regagnèrent leurs laboratoire et continuèrent leurs recherches et leurs études.


Post by Échiquier - June 30, 2009 at 10:57 PM

Une lettre avait été placée pieds de la porte de l’édifice du Collège des Guildes. Elle était anormalement bombée. On pouvait clairement savoir qu’il y’avait quelques choses de plus qu’une lettre de papier à l’intérieur. Le style d’écriture était assez particulier. Ce n’était pas une lettre à la main mais aux étampes. Chacune des lettres avaient été soigneusement étampées d’une case pour imprimerie. L’auteur avait du mettre un temps considérable sur « l’écriture » de cette missive étant donner la longueur de celle-ci.

Membres, Collège des Guildes, mes salutations.

Avec cette missive, je vous confirme que le feu qui a touché les récoltes cette année est bel et bien criminel. J’attends de voir si la Fraternité du Chêne, de son insuffisance cette affaire, sera en mesure de trouver comment le feu a été planifié. D’ailleurs, je suis terriblement désappointé de l’efficacité du Collège de Guilde. Il a fallu un temps intolérable avant que ceux-ci agissent pour venir en aide aux fermiers. Je ne me fais aucunement le défenseur de ces pauvres imbéciles soit dis en passant.

Tout me laisse à croire que l’Administration Impériale était plus efficace à l’époque. Je mets donc en doute l’efficacité de ce collègue. Le monde agricole de Systéria, bien qu’il s’exprime dans un pauvre langage et de façon grotesque, a perdu considérablement de confiance en l’institution et particulièrement en la Fraternité du Chêne. Comment allez vous donc remédier à ce problème?

Dans cette partie de la lettre, je m’adresserai uniquement à Monsieur le Surintendant Bolton. J’estime que vous êtes une personne intelligente et que vous apporterez, évidement, les corrections nécessaire. J’espère que vous allez, dans les prochains jours, discipliner les guildes en conséquence, sinon peut-être un autre malheur aux citoyens de Systéria saura vous convaincre?

D’ailleurs, laissez les cultivateurs dans l’ignorance en ne leur expliquant pas les raisons de votre intervention tardives est un autre facteur qui contribue à votre pertes d’influence au sein des campagnes systériennes.

Mes pièces avances… et les vôtres?

La lettre se terminait abruptement de cette manière. Peut-être que l’auteur manquait d’encre ou bien l’une de ses lettres s’étaient brisées? De plus, la présente missive ne comportait pas de signature. Néanmoins, dans l’enveloppe, en plus de la feuille de papier, se trouvait un pion d’un jeu d’échec.

Édit: On vient de m'informer que la FdC à agit tout de même sans en informé le collège des guildes. De ce fait, il n'y a pas eux un délai de plusieurs semaines avant leur action. Prenez donc un peu plus à la légère les critiques. J'ai légèrement modifié le texte pour diminuer au maximum cet aspect de la lettre. La critique sur le collège des guildes qui n'a pas agit directement. Enfin, je suis désolé pour cela, mais c'était la confusion. Bon jeu à tous


Post by Domilixia Segal, AdC - July 1, 2009 at 12:22 AM

*Évidemment, Domilixia n'avait pas reçu la lettre puisqu'elle était adressée au Surintendant. Néanmoins, la Fraternité avait agi à temps, mais n'avait pas informé les autres dudit problème pour prouver son efficacité, chose qui aurait du être faite. Tout avait été pris en main, les récoltes recommençaient à pousser. L'investigation était d'ailleurs en cours. *


Post by Phydias Shaytan, CP - July 1, 2009 at 12:39 AM

Perché sur le toit du Manoir d'Orbrillant, un sourire carnassier aux lèvres, l'Huissier contemplait le soleil se lever sur la ville à ses pieds. La lumière s'infiltrait entre les ruelles, dévoilant le travail nocturne des hommes de l'Association. A travers toute la cité, une nouvelle liste de prix circulait.

La famine avait fait monter les prix de l'alimentaire, bien sur l'Association n'y était pas étrangère et avait tiré son épingle du jeu. N'était-il pas à présent de son rôle de rétablir cette économie explosive ? Les récent jours avaient un cortège de bateaux et de charettes menant des marchandises soigneusement emballées aux entrepôt de Lucrèce.

Les listes placardées dans les endroits les plus visibles de la cité faisaient état de prix quasi équivalent à avant la famine. Bien sur, seuls les commerces rattachés à l'Association en avait été averti et pouvaient dès le levé du soleil afficher ces prix. Et bien entendu, par le plus grand des hasards, l'Association menait justement en cette journée une vaste campagne de contrôle des prix.

Les caisses de l'Association se rempliraient des amendes ainsi que des bénéfices engendré par la vente de la nourriture importée. La famine était belle et bien finie pour ceux à qui il restait encore quelques pièces d'or.


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - July 1, 2009 at 1:58 AM

On racontait que les membres de l'Armée des Mercenaires organisait des sorties de chasse et de pêche de sorte à compenser au mieux de leurs compétences. Une équipe de mercenaires, menés par le Soldat Salbakra était spécialement chargé de ces opérations. Les gestes modestes étaient, pour le moment, tout ce que les militaires de l'Armée était en mesure de faire, vu leur spécialisation.


Post by Thomas Bolton, Emp - July 1, 2009 at 9:34 PM

Et la lettre parvint donc au duc Thomas Halvadius Bolton, Surintendant et Seigneur de l'Empire Systerien. C'était monsieur Cressen qui la lui apporta, sans pour autant l'avoir ouverte au préalable. Le secrétaire avait une sorte de sixième sens pour déterminer ce qui devait être ouvert et ce qui ne le devait pas. A croire que ces années passées auprès de son maître lui avaient permis de s'adapter à un tel point que ça en paraissait surnaturel.

« Une lettre pour monseigneur, monseigneur. »

Le premier ministre tendit la main, déchira l'enveloppe et entreprit la lecture de cet étrange document. Tout le long, il ne cilla pas, restant parfaitement immobile hormis ses yeux qui parcouraient rapidement les lignes. Lorsqu'il eut fini, il ne se prononça pas et confia simplement le papier à Cressen qui en fit à son tour la lecture. Le petit fonctionnaire ne pouvait, quant à lui, s'empêcher de laisser paraître quelques mimiques.

Une fois le texte terminé, il le redonna à Thomas.

« Qu'allez-vous faire, monseigneur ? Encore un déséquilibré. Il semble qu'il va recommencer à faire des dégâts. »

Le Surintendant le fixa et haussa les épaules.

« Rien, Cressen. Absolument rien. »

D'un geste désinvolte, il froissa le document qu'il envoya tout droit dans la cheminée. Le papier se consuma presque instantanément. Le secrétaire hoqueta de surprise.

« C'est un dossier pour les guildes, pas pour moi. Quant à cet égocentrique qui se veut l'arbitre redresseur de tort, je le laisserais mariner dans sa bêtise crasse. »

« Soit, monseigneur. »

Et ce fut tout, la conversation s'orienta rapidement vers d'autres sujets. Le Surintendant ne prit pas de sanctions concernant certaines guildes, du moins c'est ce qu'il semblait pour les observateurs extérieurs. Aussi futiles qu'ils étaient, les mots s'étaient envolés...


Post by Alice La Pêcheuse - July 6, 2009 at 5:21 PM

L'étrange accroissement du nombre de pêcheurs sur les eaux entourant Systéria ne manqua d'attirer l'attention de la jeune pêcheuse qui, seule dans sa barque, observait ces nouveaux venus. Ils n'avaient pas tous l'expérience pour se faire, ça se voyait, et leur technique manquait d'entrainement, mais ils se débrouillaient bien...

Pour sa part, les Pêcheurs, la famille d'Alice, avaient été touchés par l'incendie, comme tout le monde: les rares arbres fruitiers qu'ils avaient et leur maigre jardin avaient été affectés par les récents incendies, aussi Alice devait-elle mettre les bouchées doubles pour nourrir la famille, et prêcher plus longtemps, commencer encore plus tôt le matin...

Elle qui était généralement entièrement attentive aux mouvements de sa ligne à pêche regardait maintenant ces prêcheurs à en devenir... Ils n'étaient pas tous mauvais, mais... mais s'ils avaient besoin d'aide pour améliorer leurs chances, alors elle attendrait un signe de leur part.