Des magiciens en colère, au chevet d'un gnome.

Des magiciens en colère, au chevet d'un gnome.

Post by Lenne Vespari, CP - July 20, 2009 at 12:14 PM

Alors que sur la ville le voile de l'obscurité s'étendait et ferait oublier aux esprits peu concernés la barbarie sanglante survenue au cœur même de la cité, plus tôt, ce jour-là, une étrange perturbation se sentait à travers la ville, une lourdeur peu commune dans l'air. Pour les initiés qui avaient les talents suffisants à le percevoir, c'était l'agitement de l'éther qui répondait à l'appel de la colère et à l'esprit vengeur des magiciens de Systéria.

Tard, cette nuit-là, l'Académie qui surplombait le quartier des pourpres resta illuminée de mille feux. Les érudits les plus âgés et les novices les plus jeunes avaient été réunis pour une assemblée particulière. Leur réunion, à la fois mystérieusement spectaculaire, mais issue de sentiments lourds dura jusqu'à ce que la lune surplombe la cité depuis longtemps déjà.

Lorsque finalement les grandes torches du Grand Hall laissèrent la nuit envelopper le vieux bâtiment de pierre, alors que certains rentrèrent chercher les conseils de la nuit, d'autres se dirigèrent directement au travail, motivés par des sentiments personnels ou simplement par l'habitude des travaux nocturnes. Certains pourpres étaient des esprits innovateurs, mais... différents.

Une procession fit son chemin dans un bâtiment hautement gardé du quartier, là même où reposait à présent l'un des leurs, leur magistère. À travers eux, l'autre magistère était présente. Habilités à la pratique de la médecine, - certains pratiquant à St-Élisa et d'autres non, mais tous pourpres - ils se présentèrent à la chambre du gnome blessé après avoir été scruté par l'oeil attentif des légionnaires de confiance assigné à la protection de l'endroit.

Unissant sortilèges de guérison de toutes les écoles de magie aux connaissances anatomiques et médicales les plus avancées et les plus mystérieuses, le cortège vint s'appliquer à soigner celui qui avait échapper à la mort.

À l'aube viendrait ensuite la vengeance.*


Post by Durnik Eclatfer, Adc - July 20, 2009 at 11:59 PM

Se réunissant tous dans le bâtiment de la légion, les légionnaires plus aguerri discutait sur les différentes façons à lui faire payer cette sournoise attaque envers leur magistères.

Après plusieurs minutes de conversation les ordres fut transmissent.

On put voir deux groupes bien distinct. L'un séparer en plusieurs petits groupes de deux, était envoyé dans les quatre coins du continent fréquenter, où ils devraient monter la garde et pouvoir en cas de repérage du fugitif faire directement un rapport au plus haut grader.

Quant à l'autre groupe il fut demandé de patrouiller à travers tout le continent pour rechercher le demi-orc.


Post by Thomas Bolton, Emp - July 21, 2009 at 8:19 PM

Dans son bureau, le Surintendant discutait avec son premier secrétaire. Le sujet était rigoureusement d’actualité : on évoquait le cas Glâneduc. Après l’agression de la baronne Balgor, c’était au tour du comte de subir les affres de la violence. Et à peu près comme l’émissaire de l’Ordre, l’émissaire de la Confrérie subirait le même traitement de la part du chef du Collège des Guildes.

« Le demi-orc a été interpellé ? Bien. C’est étonnant, Cressen. J’avais rencontré cet individu auparavant, il aurait pu être utile et me semblait doté d’une petite once d’astuce. Je pensais qu’il saurait faire la différence entre un acte inconsidéré et un autre. »

« J’ai peine à croire que monseigneur se trompait, monseigneur. »

Sa Seigneurie haussa les épaules. Ca lui importait peu désormais. Ce qui était fait était fait, il ne servait à rien de revenir sur cet événement fâcheux.

« Vous allez prendre contact avec l’ambassade des Landes Unies. Ils ont quelques excellents médecins pour leurs officiels sur notre sol, je veux qu’ils en détachent quelques uns pour le magistère. Je suis persuadé qu’ils accepteront. »

« Bien, monseigneur, je m’en occupe, monseigneur. »

« Je me doute bien que ses collègues sauront le remettre sur pied, néanmoins je préfère un nouvel appui de la part de médecins expérimentés. »

« Cela va de soi, monseigneur. Autre chose ? »

Le duc prit quelques secondes pour réfléchir et délivra ses dernières instructions :

« Que l’identité de chaque médecin soit rigoureusement contrôlée. Ensuite, délivrez leur une autorisation d’exercer pour l’intendance de la guilde des mages. »

Et toutes ces instructions prirent en formes en peu de temps. Rapidement, un petit groupe de gnomes et de petites-personnes, originaires des Landes-Unies, se présenta aux portes de l’Académie afin de se rendre au chevet du petit mais puissant personnage…


Post by Koenzell Pandora, Cp - July 22, 2009 at 3:10 AM

L'Initié Pandora ce trouvait au chevet du gnome lui offrant ses tallents de médecin et d'alchimiste. Il passa le clair de son temps a concevoir des toniques et des sérums pour avantager le rétablissement du Magistère. Rien n'était laisé au hasard et même la magie était de mise dans la cicatrisation des blessurs.

« Il est plus que temps de déffair cette organisation. Avec les récentes arrestations, leur fin doit ètre bien proche. »

Koenzell intérimpa sa discution suis a quelques bruit sourd venant de la porte. Les médecins des Landes Unies attendaient de l'autre côté. C'est a savoir la Vespari le lessera entrer pour voir son colègue... ?


Post by Lenne Vespari, CP - July 26, 2009 at 11:32 AM

*Dans une pièce, un gnome, possesseur de l'un des deux bâtons ancestraux offerts aux magistères de la Confrérie Pourpre dont toute la puissance n'avait d'égal que l'importance du titre qu'il accompagnait, était alité. La pièce avait été assombrie pour lui permettre un sommeil plus réparateur, et seule la magistère et un ou deux médecins de la Confrérie venaient en personne à son chevet.

La majorité du temps, dans la pièce gardée par tout un bataillon de magiciens légionnaires en alerte, régnait une obscure tranquillité, résultat d'un bain de sang impromptu, et une solitude pesante accompagnant souvent les malades importants.

À peine deux pièces plus loin, un brouhaha intense se mélangeait aux bruits des fioles qui s'entrechoquent et des pages qui tournent. Nombreux furent les érudits à travailler jours et nuits à la confection de potions, d'onguents, de sortilèges et de traitements le tout dans un dosage calculé pour assurer la meilleure guérison à leur connaissance. Rapidement le tout aurait porté fruit.

Lorsque les gnomes des Landes Unies se présentèrent à la porte, on vint quérir la seconde magistère pour régler ce cas. Elle leur offrit l'accueil le plus hospitalier que sa voix vide doublée d'un regard absent et hagard pouvaient fournir.*

« Gens des Landes Unies, vous avez été dépêchés - et avez répondus positivement à l'appel - par des instances bureaucratiques. Vous avez respecté le protocole auquel votre fonction sur ces terres vous oblige, et à cet égard vous avez su faire votre travail en remplissant les obligations de l'étiquette.

Derrière ces murs, des dizaines des plus grands érudits de tous les domaines de la guérison, de magique à médical en passant par alchimique, travaillent activement dans la collaboration qui marque la Confrérie Pourpre à restaurer l'un de leur pair. Ils tirent de leurs sentiments à son égard une motivation particulière qui les aide à aller au bout de leurs capacités - déjà grandes -, le tout dans l'harmonie des règles de travail qui unissent de façon usuelle les pourpres.

Ceux d'entre vous croyant pouvoir apporter davantage, et qui croyez connaître ce blessé et agir au-delà du protocole, ceux d'entre vous qui pensez pouvoir être utile et ne pas nuire par votre méthodologie différente, ceux d'entre-vous prêts à joindre la Confrérie Pourpre, avancez et présentez-vous. »

Elle n'attendrait bien entendu pas que l'un d'eux s'avance. Une telle chose était implicite à ses propos et n'importe quel médecin-ambassadeur l'aurait rapidement compris.

« Pour tous les autres, rentrez, et offrez vos respects à l'administration de cette cité, parce que vous avez terminé et réussi votre tâche. Nous nous chargeons du reste. »

Et la porte vint effacer la silhouette maladive alors qu'elle s'y engouffra.