Ambiance festive et festivité imbibée en Basse-ville

Ambiance festive et festivité imbibée en Basse-ville

Post by Lysandre, ind - July 29, 2009 at 10:22 PM

Dans une petite taverne de la Basse-ville, accordant son instrument au plus grave possible, un jeune barde aux allures peu chatoyantes, bien au contraire, posa sur un luth quelques notes, comme une complainte bruyante, bien qu'au fur et à mesure de la mélodie, l'air devenait plus entraînant, plus passionné. Ainsi le jeune musicien entama sa dernière chanson de la soirée, sous les acclamation du public déjà bien imbibé.

"Sa mère lui a donné naissance
dans la parfaite indifférence
d'un coin sombre de recouvrance

le premier jour de son enfance
c'est la l'comble de la malchance
son père s'est fait coupé la pense

Toute sa jeunesse s'est passée
dans les ruelles du quartier
que jamais elle n'allait quitter

c'est dans les tavernes les troquets
qu'elle a été scolarisée
c'est les crevards et les paumés
qui l'ont élevé!

Des qu'elle eut age de raison
pour respecter la tradition
elle est tombée dans la boisson

depuis elle s'arrache au bourbon
avec toute la bande à pochtrons
tout les zonards et les soulons
de la région!

Car elle n'a jamais eut le choix
et c'est rive droite qu'elle finira!
Car elle n'a jamais eu le choix!
Et c'est rive droite qu'elle finira !"

Entraînés par le musicien, les bourrés du fond de taverne hurlèrent à l'unisson une série de La La La plus gutturaux les uns que les autres, guidés par un mouvement du bras chancelant de notre garçon de la basse.

"Des histoires glauques j'en ai des tas
rajoutez la pluie à tout ça...
voyez l'ambiance!

Pourtant la plupart d'ceux d'chez moi
si z'avaient l'choix n' partiraient pas
ça parait idiot mais ils z'y croient

la Basse! C'est Byzance!!!"

Et tous en cœur, les ivrognes de la petite taverne qu'est chez Khaz'burn chantèrent, ou plutôt crachèrent une farandole de La La La guidée par un jeune barde natif de cette partie de la ville et fier de ses origines tout au long de la soirée. Remercié de ses services par le tenancier, il empocha sa petite solde et n'en dilapida qu'une petite partie, trop occupé à accepter les nombreuses tournées offerte par ses compagnons de beuverie. Ainsi le jeune Tristan fit sa première apparition sur la scène musicale de la Basse-ville


Post by Lysandre, ind - July 30, 2009 at 8:22 PM

Le crépuscule pointait déjà son nez et la basse-ville était en pleine effervescence. Assit sur la muraille délimitant Basse et Quartier de l'ordre, les jambes ballantes dans le vide, son instrument à la main, le musicien laissait glisser ses fins doigts sur les cordes de son luth. Le regard plongé dans le lointain du Dieu Lumière, il ne put que sourire quelques instants en entendant les cris venant de son quartier à lui, bien plus rudes et gutturaux. Tant cette harmonie échappant des rues dorées perdait toute sa valeur lorsque l'on prêtait une oreille attentive à la cacophonie émanant des rebuts, ivrognes et margoulins présents dans les rues de la rive ouest, les bas quartiers comme certains appelaient ce qui pour Tristan était source d'inspiration. Il se redressa alors et fit face au Temple visible depuis la muraille et se mit à chantonner une douce chansonnette, ses doigts pinçant les cordes de ce qu'il appelait son arme à lui dans une mélodie pour le moins guillerette et entraînante.

Loin d'être des anges ou des dévots
Ceux d'où je viens sont de braves gens
Leur réputation n'est point d'héros
Mais bien d'assassins et de brigands

Et pourtant depuis bien longtemps
Ils dansent et chantent tout le temps
Nul n'est victime de la pauvreté
S'il se sait compagnon de liberté

Point de manoirs, point de châteaux
Au mieux des masures à échafauds
Mais ils vivent au jour le jour
La basse montre ses atours

Il n'y a plus animé que mon quartier
Pas même les fêtes de sa majesté
Il n'y a plus beau que mes racines
De la Basse je tire mes origines...

Tant qu'il nous restera des lèvres pour sourire
Nous pourrons fou rire à la vie
Nul besoin d'un tonneau d'eau-de-vie
C'est dans le meilleur que nous sommes les pires

Je ne suis pas un révolutionnaire
Simplement un ménestrel fière
Ni voyou, ni casse-cou
Je suis le rat-moureux de mon trou

Qu'ils nous accablent de belles promesses
Qu'ils nous amènent à la messe
Ils ne prendront pas notre allégresse
Jamais nous ne serons chiens en laisse

Il n'y a plus animé que mon quartier
Pas même les fêtes de sa majesté
Il n'y a plus beau que mes racines
De la Basse je tire mes origines...

Il sourit faiblement aux quelques petits qui l'écoutaient, perchés eux aussi sur la muraille. Tristan était un garçon des faux-bourgs, ni un vandale, ni un criminel, simplement un enfant de là-bas, un fanfaron prêt à tout pour préserver son territoire et sa culture. Il reposa son instrument sur ses genoux en s'assoyant à nouveau sur l'un des créneaux de la palissade de pierre et bu une petite rasade de lait, reprenant sa contemplation silencieuse de la ville.


Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - July 31, 2009 at 11:29 AM

Le crépuscule avait déjà pointé son nez et la Basse-Ville était en pleine effervescence. Il était assis sur sa muraille à contempler les pavés ouvragés du quartier de l’Ordre du Soleil, chantant dignement sa misérable vie. Fait surprenant, celui-là n’avait pas la profondeur des malheureux, ce lyrisme larmoyant propre aux gamins des rues. Peut-être est-ce ce petit détail qui avait attiré inconsciemment Demoiselle jusqu’à lui.

Trop joliment parée pour défiler seule en Basse-Ville, décidément. Demoiselle portait fièrement une cape aux couleurs de l’Ordre, sous une posture élégante. Tintement de bracelet et parfum capiteux de lys l’accompagnaient dans ses mouvements. Un petit quelque chose d’avenant, peut-être, et de fière, émanait de ses sourires affables et de ses papillonnements de cils coquets. Lorsqu’elle croisa son regard, Demoiselle resserra l’épais grimoire aux reliures de cuir contre elle afin de mieux lui faire la révérence... Oui, oui, la révérence.

« Jeune Sieur... Vous avez là une vision très noble du peuple, je ne puis que vous en féliciter. Saviez-vous que, selon un écrivain très sage et réputé, le rôle premier du poète est d’éclairer ce peuple ? »

Demoiselle prit un petit silence, le temps de lui offrir un autre de ses sourires.

« Je crois posséder quelques instruments de musique qui vous seront profitables, pour développer votre talent, Sieur... ? »

La jeune humaine devait être bien inconsciente... Ou alors bien certaine d’elle, pour se pavaner ainsi la nuit tombée. Quoi qu’il en soit, Sieur Tristan aurait tout le loisir de la suivre jusqu’au temple, à sa convenance, l’invitation était lancée.


Post by Feu Zaō Minh Yu, AdM. - July 31, 2009 at 8:41 PM

La basse ville, un endroit ou le peuple grouillait, un endroit ou il avait perdu des proches, la gouvernante tiki Minh et le petit Oni Minh Yu, fils d'une relation infecte entre Yuri Minh Yu et d'Arachal avaient ici perdu la vie, on avait retrouvé leur corps dans la boue de l'arrière cour de la maison des trois pattes appellée maintenant la rose cendrée, le reste du corps du petit avait fait la joie de l'appétit des porcs trainants en basse ville.

Cet endroit lui rappellait son arrivée, la rose cendrée lui était toujours un endroit ou il était connu même si depuis quelques années il ne prenait plus le chemin caché des chambres pour se donner un peu de joie et de plaisir contre plusieurs pièces d'or. Non pour cela le docteur avait bien changé. Que faisait t'il en basse ville à ce moment ? Certains disaient qu'il suivait une demoiselle dans le but de lui parler, d'autres disaient qu'il errait sans but comme une ombre en peine, d'autres encore disaient qu'il cherchait l'un ou l'autre enfant bien portant pour lui prélever une partie de son corps qu'il irait placer dans un noble vieillissant. Qui peut dire la vérité ? qui peut savoir mis à part le docteur Minh Yu lui même.

Toujours est t'il qu'il était assis à la table d'autres personnes, une table ou les rires gras qui s'étaient éteints à son arrivée avaient repris quand ils avaient oubliés qui il était. Le vin et la bière, opium du peuple, qui avait placé un jour cette phrase dans l'oreille du demi elfe ?

" Du pain, du vin et des jeux."
Avec le pain vous les gardez sous votre coupe, avec le vin ils cessent de chercher à comprendre puisqu'un monde rêvé s'ouvre à leurs yeux cernés et fatigués, les jeux.. Abrutissons les, ils ne penseront plus qu'a cela et nous permettrons de mener le royaume à notre guise. Il en était la dans ses pensées quand il remarqua le jeune poete au doux visage qui discutait avec la demoiselle, son regard vert se fixa sur eux et instinctivement son poing se serra sur la chope qu'il tenait en main et qu'il n'avait pas touché.


Post by Anonymous - August 2, 2009 at 9:39 PM

Florence était de la foule qui écoutait le barde.Bien à jeun contrairement à la foule qui l'entourait.

Elle écoutait le barde chanter la pauvreté, lui donnant une beauté si particulière. Puisque seul un barde peut transformée la plus horrible des situations, au point de la faire envier à ceux qui vivent dans leur grande maison de pierre.

À la fin de son numéro, elle l'applaudit chaudement et lui donna quelques écus.

Je dois reconnaître que vous avez le don des rîmes quoi que votre vision de notre Église souffrent de nombreux stéréotypes.


Post by Lysandre, ind - August 6, 2009 at 4:33 AM

Le jeune homme ne put que sourire aux diverses critiques bien que constructives et félicitations des quelques personnes présente lors de sa petite balade musicale. Entament sa phase de réponses avec la jeune femme de l'Ordre aux cheveux noirs, il débuta par une petite mélodie guillerette et joyeuse sur laquelle il répondit ceci;

Il ne serait présent plus beau
Que vos instruments en cadeau
Quel lieu sera ma scène?
Qui donc est mon mécène?

J'accepte avec joie donc,
Mais certes pour ne pas être quiconque
Je suis Tristan le Ménestrel
Celui qui chante la vie belle.

Lorsqu'il se tourna vers la jeune femme blonde, il ne put cacher son petit air malicieux et taquin, son regard pétillant d'amusement.

Je m'efforce de rendre à l'Ordre ce qui appartient à l'Ordre, vous excuserez mon manque de savoir et mes idées arrêtées, j'viens d'un petit quartier, je me fie donc à ce que vous appelez préjugés. Merci des compliments sur mes rimes, mais je ne me déclare pas virtuose et mon talent est infime.

Il salua alors la foule en relevant son chapeau de bien médiocre qualité cachant son bandana blanc et se contenta alors de jouer une simple mélodie sans grande qualité, quelque chose de joyeux sans être trop bruyant, offrant ainsi au peuple de la Basse un air agréable lorsqu'il passerait dans les environs de son périmètre musical.