Ode funèbre à Gallius

Ode funèbre à Gallius

Post by Anonymous - August 2, 2009 at 6:20 AM

La sentence était tombé pour Gallius. Florence une... amie?, ancienne amoureuse?, connaissance? Était venu lui rendre visite.

Avant qu'il ne puisse poser ses yeux sur elle, elle lui offrit une chanson. Une ode funèbre, son dernier présent avant qu'il ne parte pour un autre endroit. Paradis ou enfer? Elle lui espérait le paradis mais anticipait le pire.

L'ode était joué à la harpe et Florence usait de deux ton de voix, un plus masculin et un définitivement féminin, définissant deux personnage dans cette ode.

C'est une nuit noire et le sommeil ne vient pas.
Ma cellule est si froide, ma respiration coupée
J'ai perdu la totalité de mon esprit
Pour trouver le péché et la solitude

J'ai toujours été la.
Tout près de toi
Ton corps brûlant
Maintenant m'indiffère

Je suis seul responsable de mes malheurs pour trop de temps
Il n'y a plus de temps pour faire une erreur
Mon cœur est brisé, l'amour me fuit.
J'ai atteint la fin de ma vie
Qu'ais-je fais de bien?

J'ai toujours été la
Tout près de toi.
Je te regarde
Mon cœur espère

Je veux... Je veux.
un endroit pour me cacher
Je veux... je veux..
Un endroit pour m'oublier

J'aurais aimé, j'aurais aimé
Que tu puisse ouvrir les yeux.
J'aurais aimé, J'aurais aimé.
Que tu puisse trouver la rédemption

La lumière de Thaar vient me juger.
Vais-je me montrer digne ou m'enfoncer.
Tout se que j'ai fais et tout se que je tente de fuir.
Je ne peux maintenant que le regretter.
Puisque je n'ai plus aucun espoir.
Aucune prise pour m'accrocher.
Dans ma descente éternelle.

J'ai toujours été la.
Tout près de toi.
Ta dualité, ton contraire.
Celle qui a appris et qui vivra.

Puis elle s'approcha de sa cellule et jeta un regard sur Gallius. Elle s'attendait à voir un homme détruit.


Post by Acturus Polymaro, Mort - August 2, 2009 at 10:39 AM

Alors qu'elle temina sa chanson, aucun geste, aucun bruit aucune shilouette était apparente dans la noirceur, comme si elle avait jouer pour rien. Puis un moment, signe qu'il y'avait quelqu'un dans la pièce, un bruit d'un ressort cassé du lit dans lequel Galius était.

Si elle s'avait. Si elle savait à qu'elle point Galius n'était qu'une parcelle de lui même. Si Thaar, dans son infinie sagesse aurait pu lui offrir un peu de lumière dans cette sombre cellule de l'Ordre, elle aurait pu voir qu'il ne restait plus rien de Galius mis à part son enveloppe charnel. Il ne lui restait même son esprit...

Comme si elle avait jouer pour rien...


Post by Miguel, fdc - August 2, 2009 at 11:27 AM

Miguel se trouvant dans la cellule voisine, s’approcha de la grille entendant Florence chanter. Toute en applaudissant doucement.

-Franchement je crois que c’est vraiment tout ce qu’il lui fallait, une chanson.

Lança-t-il sur un ton plutôt ironique.


Post by Anonymous - August 2, 2009 at 8:36 PM

Elle dépose sa harpe au sol, cachant mal sa moue déçue d'avoir un public aussi ...mauvais. Non non le mot est trop faible et trop peu recherché. Exécrable conviendrait beaucoup mieux

Elle prit une lanterne qui traina au sol et l'approcha de celle de Gallius.

Une pâle copie de la lumière du jour, qu'il n'avait pas vu depuis trop longtemps, envahit la cellule de Gallius, tentant de le révéler à Florence.

Gallius, je daigne vous faire une visite, faite moi donc au moins le plaisir de vous réveiller. Et j'aimerais sincèrement vous parler avant le bûcher.

Une pause, une longue respiration alors qu'elle rassemblait son courage. On remarquait qu'elle le vouvoyais, pour se détacher de lui.

J'aimerais m'excuser Gallius... de vous avoir enseigné le péché... Vous semblez y avoir pris goût et je m'en sens coupable. Je vous demande le pardon. J'aimerais l'obtenir. Avant que vous ne partiez pour de bon.


Post by Brehan de Nogar, OdS - August 2, 2009 at 9:00 PM

Ah toute cette agitation au sein des chaleureuses geôles de l'Ordre..! Cela ne manqua pas de parvenir jusqu'à l'Inquisiteur alors qu'on cogna à nouveau à sa porte. Mais cette fois, on entendit son pas, lourd et ferme, que les prisonniers avaient bien l'habitude d'entendre. Un très lourd silence se fit pendant quelques secondes... avant qu'un prisonnier se lance dans la grille tel un animal en criant:

-De Nogar! Je vais te faire la peau!

Un autre cri plus loin se fit entendre:

-De Nogar! Toi et moi, seuls dans ma cellule!

Le regard clair de l'Inquisiteur se porta sur eux avec une certaine intensité, mais visiblement il en avait l'habitude.

Il se rendit jusqu'à la troubadour qui faisait son petit numéro, et vint se placer droit devant elle en citant d'une voix grave et sévère à la fois:

-Florence Berger. Quel droit vous prenez-vous, afin qu'une Initiée telle que vous vienne en ce lieu de la sorte? Retournez au sein de vos fonctions au temple, et je vous conseil de vous faire discrète dans les prochains temps.

Il la détailla avec un expression de glace alors qu'il n'avait visiblement pas oublié ses fautes par le passé. Il rajouta plus sèchement:

-Disposez.


Post by Anonymous - August 2, 2009 at 9:22 PM

La surprise et la peur fût telle, que la lanterne qu'elle tenait en main s'écrasa au sol. Heureusement pour tous, la flamme avait été éteinte par la chute, l'huile elle, se répandant en une longue et paresseuse flaque.

Elle répondit à l'homme d'une voix intimidée mais sûre d'elle.

Sire de Nogar.

Je me sens en partie.... responsable de se qu'il est devenu. Cette honte pèse lourd sur mon âme et j'aimerais m'en libérer. Ne croyez pas Sire de Nogar que je viens ici lui arracher un dernier baiser telle une dépravée.

Je viens ici le réconforter face au destin qui l'attend, ainsi que de demandé pardon à un homme que j'ai aimé, d'avoir dévié et corrompu son amour. Je crois qu'il a déjà été bon Sire. Et corrompre le bien en mal est un acte ignoble et innommable. Je ne l'aurais jamais cru si faible... Sire.

Je vous implore d'au moins me laissé faire cela maintenant. Puisque le jour du bûcher se serait un moment plutôt mal choisi.

Ses yeux étaient maintenant rougies et mouillées, par une peur profonde de l'Inquisiteur et sa honte d'être humiliée ainsi devant ses pairs et deux anciens amour.

Jamais durant toute sa conversation ses yeux n'avaient croisé ceux de Brehan


Post by Brehan de Nogar, OdS - August 3, 2009 at 3:26 AM

Le fervent de Thaar porta un très court regard vers l'huile de la lanterne qui se repend contre le sol avant de revenir braquer son regard sur elle alors qu'elle tentait de se justifier. L'expression faciale de l'Inquisiteur sembla devenir encore plus dure. C'est d'un ton presque glacial qu'il cita:

-Je croyais que j'avais été assez clair. Allez à la rencontre de la Grande Légat Balgor, et dites-lui que vous avez discuté un de mes ordres.

Le bruit dans les cellules se faisaient encore vives, alors que celle de Thormir demeurait toujours d'un calme parfait. Brehan rajouta froidement:

-Faites en sorte que je ne me répète pas.

Visiblement la conversation se fermerait là. Regard plissé sur ta personne, alors qu'il semblait irrité et de mauvaise humeur, il attendait que tu passes en premier pour fermer la marche, qu'un autre cri se fit entendre:

-De Nogar! Je vais fendre en deux ta belle petite gueule!


Post by Acturus Polymaro, Mort - August 3, 2009 at 6:54 AM

-De Nogar! Je vais fendre en deux ta belle petite gueule!

Peut-être l'Inquisiteur appréciait le calme et la docilité de son ancien élève qui ne criait pas, bougeait pas et n'insultait pas contrairement aux autres prisonniers.

Un peu plus tôt, alors qu'elle avait levé la lanterne pour jeter un peu de lumière sur le sujet, cela allait sans doute mettre encore plus d'horreur que l'Inquisiteur qui approchait avec son air dur. Le temps de ces quelques secondes, elle pu voir Galius couché sur le côté dans son lit de prisonnier bien calme et immobile.

Néanmoins, son regard ne bougeait pas non plus. Il fixait continuellement un point quelconque sans y déroger alors que la lumière était sur lui. Quelques secondes après les derniers instant avant l'intervention de l'inquisiteur, le regard de Galius se posa enfin sur celui de Florence.

Néanmoins, elle pu constater que bien qu'il la regardait, il n'était pas là. Comme si ce n'était que de vulgaires réflexes physiques qui l'avaient tournés dans cette direction, alors que le côté droit de sa bouche et sa joue étaient reluisantes du à la salive qui y coulait.

Galius était décidément mort avant son heure. Comme si on lui avait détruit l'esprit d'une quelconque manière...


Post by Anonymous - August 3, 2009 at 1:40 PM

Une dernière pointe fût lancer avant que Florence ne coure vers la sortie en cachant de ses mains ses yeux qui menaçait de déverser des torrents de larmes.

Cessez de me considérer comme une ennemie Sire de Nogar!

Elle monta les marches deux par deux, de peur que l'Inquisiteur ne la punisse pour sa dernière phrase.Elle ne se rendit pas au temple mais rentra chez elle, le temps de se calmer un peu.