Une fin inévitable.

Une fin inévitable.

Post by Morvan Hérembourg, près de Thaar - August 13, 2009 at 4:56 AM

Morvan sentait le sang couler à flots, dégoulinant le long de son torse et de ses bras alors qu’il tentait vainement de faire obstruction avec ses mains à la large ouverture sanglante le long de sa gorge. Mais en un instant déjà une grande quantité de son sang avait quitté son corps frêle, jadis caché sous de belles parures vestimentaires plus chers que ne peuvent sans payer la plupart. Le Pourpre s’effondra au sol, une grande marre de sang entourant son corps comme un halo sanglant dédié aux Dieux Sombres.

Quelques heures auparavant…

C’était un jour ordinaire. Une journée comme une autre. Une matinée au coin chaud, à une table rempli de personnes plus ou moins intimes à qui parler, à qui sourire, à qui sortir des banalités sans réelles importances. Sieur Hérembourg s’avait il ce qui allait lui arriver quelques instants plus tard ? Ne se doutait il pas qu’il allait mourir un jour ou un autre ? Et pourtant il était là, tantôt à parler de ses dossiers de la Confrérie Pourpre tantôt à écouter une des belles demoiselles attablés raconter une histoire quelconque.

Quelques instants plus tard le Pourpre entrait dans la demeure qu’il partageait avec sa bien-aimée, et qui en fait appartenait entièrement à cette dernière, en compagnie de sa consoeur Leila Milinar. Quelques instants après le pourpre étaient en la possession de l’armure qu’il cherchait pour pouvoir s’entraîner avec l’aide de sa collègue à résister aux attaques magiques.

« Pensez vous que ce lieu conviendrait pour s’entraîner ? Je ne souhaite pas vraiment allez à l’arène de la moyenne ville… »

Leila observa la pièce, mal à l’aise.

« Je ne souhaiterais pas abîmer votre demeure… vous savez un sort mal dirigé… »

Le Pourpre acquiesça d’un air compréhensif : ils iraient donc ailleurs pour s’entraîner… Mais même une fois dans la salle d’entraînement de la Légion, dans le quartier de la Confrérie Pourpre, leur dessein ne put se réaliser.

« Il semblerait que le Dôme Magique empêche que nous nous attaquions mutuellement Sieur Hérembourg… »

Décidément tout cela prenait une allure fâcheuse... Il allait bien falloir allez s’entraîner quelque part, et maintenant il n'y avait plus d'issues pour Morvan. La chose était inévitable. La Légionnaire Leila Milinar tourna son regard vers Hérembourg, une lueur triste au fond de ses yeux lui demandant si c’était vraiment ce qu’il voulait ?

« Il n’y a plus d’autres choix désormais. »

Les deux membres de la Confrérie partirent en direction de la moyenne-ville, leurs pas les menant inexorablement vers l’Arène.

[...]

Le sort bardique de la Légionnaire atteint Morvan dans toute sa puissance, et ce malgré son armure de cottes de mailles en sylveron. L’homme recula de quelques pas sous l’effet de la force cinétique qui l’atteint. Mais, une fois la perception brutale et surprenante de la douleur passée, il ne put s’empêcher d’avoir un mince sourire sous son casque en constatant que l’entraînement commençait à faire effet, et qu’il se sentait lentement plus résistant à la magie.

Puis tout ce passa très vite. Le moment d’un instant, l’Initié de la Confrérie senti le contact froid d’une lame en métal contre sa gorge, et le moment d’après cette lame taillait un passage au travers de sa gorge, tranchant la chair et ouvrant un large passage dans la trachée. Avant que Morvan Hérembourg ne comprenne quoique ce soit de ce qu’il se passait, une gerbe de sang gicla littéralement de l’ouverture meurtrière faite au travers de son cou. L’homme s’écroula, alors que la Légionnaire demeurait désorienté face à ce qui pouvait sembler à première vue à une blessure d’entraînement ? Mais bientôt Leila compris, se précipitant sur l’homme blessé.

Morvan s’entait le sang couler à flots, dégoulinant le long de son torse et de ses bras alors qu’il tentait vainement de faire obstruction avec ses mains à la large ouverture sanglante le long de sa gorge. Mais en un instant déjà une grande quantité de son sang avait quitté son corps frêle, jadis caché sous de belles parures vestimentaires plus chers que ne peuvent sans payer la plupart. Le Pourpre s’effondra au sol, une grande marre de sang entourant son corps comme un halo sanglant dédié aux Dieux Sombres.

A quoi pensait il à ce moment là ?
A tout ce qu’il aurait dut faire avant de mourir.
La déception fut le dernier sentiment de cet homme qui avait lutté, avec ses méthodes, au nom de Thaar et qui désormais agonisait dans un lieu publique de la moyenne ville, dénudé de toute grandeur et de toute audace, à jamais.


Post by Leila Milinar - August 13, 2009 at 5:06 AM

Un entrainement pas comme les autres!

Comme tous les matins leila sortais du manoir D'arachal, un sourire au lèves elle venait de passer une autre belle nuit dans le salon prêt du feu. Elle n'avait pas eux le temps de voir félix se matin la qui devait être bien eux chaud dans ces couverture en haut dans l'ancienne chambre du petit noa. Elle prit ces effet dans l'armoire qui lui était destiné, enfila lentement sa cape et ces bottes toujours souriante comme si Thaar veillais a son bonheurs. Elle alla flatter "lechat" avant de prend une miche de pain qu'elle grignota lentement. Elle sortis du manoir doucement pour ne pas réveiller sont futur époux qui dormais a l'étage. Elle salua la mercenaire qui gardais pas loin de la porte du manoir d'un bref signe de tête pour ensuite aller chercher son Lilas, un ostard doré qu'elle avait reçu en cadeau. Comme a sont habitude elle se dirigea ver la concorde a son bureau remplir la paperasse habituelle, voir si les mercenaires avait du nouveau pour elle ou encore si ils avaient fournis une date pour la prochaine expédition qui se ferrai entre les deux guildes. Rien de nouveau pour la légionnaire de la concorde seulement quelque rappel pour certain dossiers. Elle alla au bâtiment voisin, la légion arcanique pour voir si les prisonnier ne se plaignais pas trop, pour prendre des nouvelles de hoshi et pour voir si le magistère lui avait répondu a quelque une de ces demandes, qui étais quand même relativement importante. Elle fini sa cours habituelle avec l'académie ou elle alla chercher son salaire hebdomadaire et chercher quelque petite chose dans sont coffre de banque. La nouvelle de sont mariage la rendais très heureuse et cela était très visible, la bague au doigt et un jolie sourire bien étirer en tous temps.

Après avoir été chasser avec son apprentie elle alla faire un tours au coin chaud ou elle rencontra plusieurs connaissance et même quelque amis. Après avoir bu sont thé offert par son confrère Morvan, les gens de la table commença un nouveau sujet de conversation, un sujet que leila connaissait bien. Sieur Hérembourg voulais augmenter sa résistance a la magie. Une des entrainement les plus rude qui pouvais être donner d'un mage. Leila pratiquais déjà se type d'entrainement avec le soldat De Baudouin, qui lui aussi désirai augmenter sa résistance face a la magie. Après avoir longuement discuté sur les risques et le fonctionnement de cette entrainement, suivis de quelque discutions hors sujet, les deux personne quitta l'endroit pour ensuite se rejoindre un peu plus tard au quartier portuaire. Les deux pourpres se rendit a une demeure qui devait appartenir a un ou une amie de l'intier pourpre. Pour la première fois, leila pouvait voir l'initier a la recherche sans sa toge et surtout avec une cote de maille, se qui la laissa légèrement amusé. L'homme en armure s'arreta devant la légionnaire.

« Pensez vous que ce lieu conviendrait pour s’entraîner ? Je ne souhaite pas vraiment allez à l’arène de la moyenne ville… »

Leila regarda la piece d'un bref regard circulaire un peu mal a l'aise

« Je ne souhaiterais pas abîmer votre demeure… vous savez un sort mal dirigé… »

Les deux individu se rendit a la légion pour commencer l'entrainement. A cause du dome-anti magie qui recouvrai la légion, l'entrainement n'étais pas possible dans cette endroit. Leila un peu choquer qu'on ne puisse s'entrainner dans une sale d'entrainement organisé pour le combat.

« Il semblerait que le Dôme Magique empêche que nous nous attaquions mutuellement Sieur Hérembourg… »

« Il n’y a plus d’autres choix désormais. »

Elle prit c'est chose et se dirigea ver l'arène ou qu'il pouvait a coup sur commencer le dure entrainement qui attendais morvan. L'arène était vide, cela dût faire plaisir a morvan, lui qui ne voulait pas que personne le voix avec une armure... une question d'apparence surement. L'entrainement commença brutalement. Une chant pour l'aider a la résistance et tout pouvais commencer. Leila lui envoya un onde de choc qui le mit au sol d'un seul coup. D'un autre chant elle l'aida a soigner c'est blessure. Il fini par se relever , ce qui la surpris légèrement mais pas asser pour le laisser paraitre. Il voulait continuer... elle ne se laissa pas prier, rien ne lui faisait plus plaisir que de lancer des sorts. Un autre onde de choc partis, ce qui mit morvan au sol une autre fois. Elle se dépêcha de soigner ces blessure par peur de ne pas le voir se relever. Une fois encore il se releva ... il en demandait encore, déterminé a progresser malgré les dangers d'un entrainement comme celui-ci. Encore une , mais cette fois l'homme ne tomba pas au sol il recula simplement de quelque pas. Un mince sourire au visage elle soigna ces blessure et renouvela sont chant du feu. L'entrainement porterai ces fruits et elle en était certaine. Les seuls mot qui se disait dans l'arène étais

«Prêt ? »

Suivis d'un bref hochement de tête. Une quatrième onde de choc partis en direction de de l'initier se qui le fit reculer encore de quelque pas. Contente des léger progrès de l'homme elle entama son chant de guérison. Concentré dans ces paroles elle ne vit que l'homme s'écrouler au sol. Une dague venait de glisser sous la gorge de Morvan dans un rapidement mouvement, avant même que l'homme tombe au sol, l'assassin avait disparu. Ne comprenant pas trop se qui venait de se passer, l'homme gisant sur le sol elle se pencha pour voir l'état de ces blessures. Elle enleva le haume en sylveron de celui-ci pour en constaté l'état de la blessure. Elle essaya a plusieurs reprise de la soigner avec peu de succès. Le sang coulait et elle n'étais pas capable de le faire arrêter. Morvan murmurai des mots incompréhensible qui ne faisait qu'aggraver sont état. Elle n'était pas asser forte pour le lever et l'emporter a st-elisa surtout que l'homme portait une lourde cote de maille. Pendant plusieurs minute elle répétais les même mots

«Paeonus »
ou encore
«In mani »

Rien ne réussissais a guérir la blessure de morvan le sang continuait de couler malgré les efforts acharné de leila. Après quelque minute a répéter les même mot les larmes commença a couler sur sont visage, son confrère venait de mourir dans c'est bras et c'étais a cause d'une décision qu'elle avait prise. Elle pleura quelque instant la mort de l'initier, elle traina le corps dans l'arène avec un regard vide et les larmes au yeux. Elle alla chercher Lilas qu'elle avait laisser a l'écurie non loin de l'arène. Après plusieurs essais elle réussis finalement a mettre le corps mort sur le dos de l'ostard et l'amena a st-elisa. Les paladins, un peu surpris lui donna un coup de main a rentrer de corps a l'intérieur ou les médecins constatère le décès de l'homme. Les larme coulais toujours sur son visage ... des larme remplis de colère et de mépris.

Elle attraperai la personne qui avait fais sa, et elle ne le livrerai pas a la justice ... non c'est ça propre justice qui condamnerai cette assassin. La justice de l'empire n'étais pas asser dure, elle devrai faire sa par elle même et personne ne l'empêcherai de venger la mort d'un confrère et surtout ...

D'un ami


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - August 13, 2009 at 5:52 AM

L'autopsie de Morvan Hérembourg
Tous les détails...

Tandis que Sarälondë était en train de débattre sur l'importance de se laver les mains avant une intervention avec un infirmier qui n'en serait sans doute plus un bientôt, cette tergiversation prit brutalement fin alors que des paladins amenaient à l'intérieur de l'établissement de santé un corps ensanglanté qui d'ailleurs ne manqua pas de salir le carrelage jadis d'un blanc immaculé. Les traces de sang donnaient un petit aspect glauque à l'hôpital à ce moment, ajoutant inévitablement une touche encore plus dramatique à ce qui était déjà un drame. Le visage de la jeune Leila était évocateur du malheur qui venait de se produire tant sa tristesse et sa peine se lisaient aisément... En un coup d'œil Sarä reconnu le visage de son ancien rival à l'ambassade, soit Morvan Hérembourg qui gisait visiblement mort, soutenu par la poigne des paladins un peu déconcertés. La petite dame elfique hausse les sourcils dans un geste qui sembla être de la surprise. C'était plutôt inattendue comme événement. Son regard gris clair et limpide avait un petit quelque chose de troublé.

Un autre meurtre à Systéria. Cette mort déchirerait le cœur de ceux qui l'appréciaient et réjouiraient sans doute celui de ces bonnes femmes qui craignaient l'homme télépathe depuis les disgracieuses rumeurs à son égard. Comment différencier le vrai du faux à Systéria? C'était impossible.

Après une vérification rapide de l'évident décès, le corps de l'ancien diplomate fut transporté dans la froide salle d'autopsie. C'était une ironie totale que celle qui lui avait raflé le titre de Grande ambassadrice par le passé soit maintenant seule avec lui prêtre à procéder à l'autopsie sur son cadavre. Jamais, elle ou encore la victime n'aurait pu prédire une fin pareille. Était-il nécessaire de procéder à une autopsie dans les moindres détails? À la nature de cet égorgement... La réponse était naturellement non. La demi elfe inspecta le corps tout au plus en restant des plus respectueuses. Sa dépouille ne serait pas inutilement plus abimé qu'elle l'était déjà.


Après un peu moins d'une heure, la médecin de renom était déjà prête à quitter la pièce un peu morbide. Lentement elle déplia un drap blanc qui servirait à couvrir le corps de Morvan le temps qu'il soit mise en terre. Durant toute l'intervention médicale, le visage de la baronne était un énigmatique mélange de désolation et de sérieux. Ce qui se passait dans son esprit à propos de ce meurtre était et resterait sans doute un mystère. Juste avant de recouvrir le facial de jadis monsieur Hérembourg madame Balgor murmura lentement à l'intention de cette personne qui n'entendrait pas ces quelques mots...

« Je vous ai pourtant mis en garde... »

Il fallait maintenant en avertir le clergé de l'Ordre du Soleil. Ce Thaarien aurait les funérailles se rattachant au culte pour qu'ainsi son âme trouve sa place auprès de Thaar.


Post by Noür/S. Eringyas, mortes - August 13, 2009 at 7:16 AM

Comme la noble directrice n'eut laissé aucune trace tangible de son travail ni sur le corps, ni dans les dossiers dans l'instant, ignorant les faits et la teneur de la chose, Surumë se mit au travail ce jour là, comme les autres jours.

Soulevant lentement le drap blanc. Découvrant le corps pâle de son collègue. Sa mâchoire se crispa, ses lèvres se pincèrent. Qu'était-ce en son regard, qui luisait ainsi? Était-ce donc le chagrin, qui se manifestait ainsi chez la demi-T'sen aux allures si souvent austères, dédiée pleine et entière au travail et au savoir?

Elle suivit le protocole strict qui suivait ses jours, veillant à repérer sur le corps tous les détails le moindrement suspects, traçant sur parchemin l'hypothétique parcours du mort, raconté par le corps laissé là, sans vie.

Puis, la mine aussi sinistre que celle du Docteur Mihn Yu -qui sait, au vu de son départ pour l'Archipel, peut-être le remplacerait-elle au niveau de l'ambiance à l'hôpital-, elle sortit de la salle d'autopsie, rédigeant immédiatement un courrier à l'association des commerçants, commandant un kimono immaculé, couleur du deuil.


Post by Lenne Vespari, CP - August 13, 2009 at 9:35 AM

*La femme drapée de violet apprit la nouvelle sans que son visage ne montre la moindre expression. Certes, c'est de cette manière que la vaporeuse magistère de la Confrérie Pourpre réagissait toujours, mais dans sa tête, les mots et les images du passé lui revenaient. Des révélations près d'un oasis, au milieu du désert, des mises en garde au Mémorial des pourpres et enfin quelques prédictions faites à d'autres pourpres, qui s'avérèrent, à la suite du décès inévitable, particulièrement clairvoyantes.

Dans un souffle, elle adressa quelques derniers mots au pourpre qui s'était éteint, en les murmurant à la pièce vide qui l'entourait.*

« Nul ne peut fuir la fatalité qu'il poursuit, messire Herembourg, je vous l'aurai tout au moins dit ; vos choix furent libres et éclairés. Chacun de vos pas vers la lumière aura assombri l'ombre sous vos propres pieds. »

*Elle ne pu ressentir aucun désir de vengeance, aucune haine, aucune désolation. Il lui semblait que c'était la seule issue possible de la voie dans laquelle l'Initié s'était dirigé. Dans la courte longévité que son humanité lui offrait, elle avait pu observer ce schéma se répéter bien souvent, et il se concluait toujours de la même manière.

Les songes de la magistère en observeraient bien d'autres, et toujours elle resterait aussi immobile devant le caractère incontournable de la fatalité que les uns affrontent, au sein des murs de la grande ville de Systéria, citée des cataclysmes et des intrigues.*


Post by Kenichi Eringyas, AdC. - August 13, 2009 at 9:38 AM

"Je t'assure que je l'ai vu ! il est mort en pleine moyenne ville ! la ou on croyait que rien ne pouvais arriver. "
Cette phrase presque hurlée à son amie, la grosse commerçante l'avait répétée plusieurs fois, elle qui arborait des bijoux qui semblaient de bonne valeur ne devait pas être très à l'aise sous ses jupes de toile couteuse. Elle semblait énervée, rouge et pouffant à la fois, comme sortie d'une partie de plaisir nocturne, les yeux rougis et la main souvent portée au décolleté afin d'aider peut être son coeur à ne pas défaillir. Kenichi était à ses cotés, parmi la foule qui s'était regroupée près de l'arène.

" Il peut toujours arriver quelque chose à quelqu'un, même en ses propres murs, personne ne devrait se sentir à l'abri ou baisser sa garde. Mais il est par contre impossible de vivre une vie entière de cette manière."
Les mots dépassèrent la frontière de sa bouche, comme un murmure qui prends de l'ampleur emporté par le vent, ses cheveux blancs le long de son visage flottaient avec le vent tandis que la commercante le détaillait. Elle hocha la tête à plusieurs reprises, impossible de savoir si c'était pour cautionner les paroles du demi elfe ou pour se confirmer qu'en effet avec tant de demi elfes dans la cité il ne pouvait y avoir que des choses pareilles. Après tout l'on n'était pas mieux entre humains ? Si on se tuait c'était pour de l'or ou encore pour un noble cause. Ils regardèrent tous passer la dépouille de celui qui avait rendu l'âme à son dieu.


Post by Thomas Bolton, Emp - August 13, 2009 at 11:51 AM

Sa Seigneurie était attablée à son bureau lorsque la nouvelle lui parvint. Ce ne fut pas sous forme de rumeurs ou de ragots, ce ne fut pas non plus un rapport d’un de ses informateurs au sein de la cité. Non, c’était Cressen qui lui apportait un document cacheté du sceau de l’hôpital Sainte-Elisa. Le secrétaire toussota une fois pour que le Surintendant le remarque et daigne lui accorde une certaine attention.

« Monseigneur, quelqu’un est mort. », annonça-t-il tout de go.

C’est le ton froid du duc qui lui répondit, le visage toujours aussi stoïque.

« Des gens meurent tous les jours, Cressen. Je suis au courant. »

« Je veux dire que quelqu’un a été assassiné. Pas n’importe qui, d’ailleurs. C’est l’ancien dip… », allait-il dire alors qu’il fut interrompu par le premier ministre.

« Morvan Herembourg. Donnez-moi ça. », lança-t-il à l’attention de son subalterne, tendant sa main droite et agitant légèrement les doigts.

La lecture du rapport de l’infirmière Eringyas lui apprit tout ce qu’il voulait savoir sur ce qui était exactement arrivé à l’initié de la Confrérie Pourpre. Chacune de ses blessures avait été détaillée avec une extrême précision. Surumë avait fait preuve d’une grande rigueur.

« En plus de lui trancher la gorge, ils ont imbibé la lame de poison. Un comportement très professionnel si je puis dire. »

« Certes, monseigneur. Il semble que la coupe ait été parfaite et puissante. Jusqu’au larynx. »

« Faites préparer mon carrosse, je vais me rendre à la morgue pour examiner le corps. Disposez. »

Une demi-heure plus tard, le sombre véhicule se dirigeait au galop vers la sortie de la ville pour se rendre directement à l’hôpital. D’ordinaire, l’environnement était particulièrement calme. Néanmoins, cette fois-ci, une foule de badauds étaient rassemblés devant la petite cour. Ca papotait, ça piaillait.

« Paraît que la Pourpre avec qui il s’entraînait n’a rien vu ! »

« Mouais, attend, c’est une légionnaire en même temps, sont pas sensés voir ce genre de choses les mages ? Voir c’qui peut pas êt’ vu ? L’est dans le coup m’est avis ! »

« Et bien en tout cas tant mieux, il m’espionnera plus quand je serai dans mon bain, ce goujat ! », brailla une boulangère bien dodue et bien rougeaude.

« Oh, faut pas dire ça, il était quand même gentil le monsieur. M’a souvent donné des petites pièces quand j’avais plus rien à manger. »

L’arrivée de Sa Seigneurie coupa court aux élucubrations les plus diverses. Un silence de mort s’établit devant la bâtisse alors que les citoyens se dispersaient lentement, très lentement, craignant la réaction de l’austère directeur de Sainte-Elisa. Ce dernier s’adressa d’ailleurs aux gardes de l’Ordre.

« Ne laissez pas des attroupements se former devant la porte, ils pourraient gêner les brancardiers et les allées et venues de l’ambulance. De plus, les patients ont besoin de calme. Est-ce bien clair ? »

Puis il franchit le seuil et s’engouffra dans la morgue où le corps était recouvert d’un drap. Il le souleva pour examiner le visage blafard et sans vie de l’ancien télépathe. C’est alors qu’il murmura pour le défunt, seul dans la pièce :

« Votre route s’arrête là, Herembourg. Vous auriez dû faire preuve de beaucoup plus de prudence et de moins d’arrogance. »

Puis il se tut, fermant les yeux. Etait-il en train de prier pour l’âme de son ancien subalterne ? Voulait-il saluer une dernière fois ce jeune homme qu’il avait lui-même sortit de la rue pour l’élever jusqu’aux plus hautes sphères de l’état ? Ou encore, éprouvait-il du chagrin vers un jeune vagabond qui aurait pu être son fils ? Personne n’aurait pu le dire.

Sa Seigneurie quitta les lieux et retourna au palais. Une nouvelle page se tournait.


Post by Ascyla Syre, CP - August 19, 2009 at 3:45 AM

Le soir même, un jeune apprentie se rendais vers la résidence du jeune couple pour apprendre la nouvelle à la fiancée du jeune Morvan.

Ascyla, près du foyer, observais les flammes se débattre pendant ce temps, lorsqu'un bruit sourd lui rendit la vue impossible, à ce moment plus rien n'allait, elle s'écroula contre le plancher pendant quelques minutes, puis après quelques instant l'apprentie qui frappa à la porte la sortie de son sommeil qui l'avait frapper quelques instant auparavant. Elle se releva d'un bond, puis elle vint ouvrir la porte, une marque était visible sur son cou, une large ligne bien rouge s'y était dessiné.

Le message du jeune pourpre était bref et très direct.

-Madame la légionnaire Ascyla Syre? J'ai une très mauvaise nouvelle pour votre personne, vous me voyez très désoler de devoir vous apprendre que l'Initié Morvan est malheureusement décèdé lors d'une entraînement qui as mal tourner, vous aurez plus amples détails très bientôt, sur ce je dois vous laisser à vos réflections, je souhaite vous faire bénificier de mes condoléances.
Passez malgré tout une agréable soirée.

Ascyla observa longuement l'apprentie, il venais de commettre une erreur en disant cela.
Il en était visiblement conscient puisqu'il s'empressa de quitter les lieux en fesant de brefs salue au gardes près de l'entrée qui protèges toujours la grande résidences en moyenne-ville.

Ascyla resta, elle, figé devant sa porte à observer, ou plutôt complètement plongée dans ses pensées, elle ne savait vraiment plus comment réagir, elle était totalement en état de choque.
Aucun des trois gardes qu'elle avait engager n'osa la défier du regard, ils restaient bien droit à regarder les ouvertures possibles pour éviter la mort de cette dernière.

Puis après quelques minutes, elle sentit un froid l'envahir puis elle décida de refermer la porte dans un claquement de colère, encore une fois laissée à elle même, elle ne pu s'empêcher de pleurer, elle ne doutais plus à présent, personne sur cette terre était véritablement fais pour elle, elle avais beau esperer, c'était carrément impossible. À partir de ce jour, elle resterais seule à tout jamais, après de longues réflexions elle croyait vraiment qu'une malédiction la méprennait. Jamais elle pourrais donc s'en débarasser. Toute en continuant de pleurer, elle défonça quelques meubles de sa résidences par la fenêtre afin de la consoler, puisque c'était la seule chose qui lui restait, la richesse.

C'était fini pour elle, plus jamais elle n'aurait espoir en quiconque.