Le choc culturelle... et la mise en garde
Post by Otomo Maeda, AdM - August 19, 2009 at 4:39 AM
Attablé au fond de la taverne en compagnie de la ravissante demi-elfe dénommée Mystique Nazgaroth, Otomo Maeda semblait être un des rares clients du Coin Chaud en cette chaude après midi. A l’exception de sa dangereuse voisine de table et de lui même Marcos ne pouvait compter parmi ses clients que deux hommes à son comptoir.
Le premier était un homme aux cheveux châtains en veste noir semblant doté d’une forte carrure -typique d’un forgeron- alors que l’autre arborait une cape verte de la milice et affichait une mine amusé. Ils abordaient une conversation portant sur le mariage et sur l’Ordre, conversation facilement audible pour le Tsen et sa délicieuse et néanmoins dangereuse compagne, tout deux silencieux.
Tout ce passa bien, jusqu’au moment où, échappant aux règles de politesse qui semblait les plus élémentaires aux yeux d’Otomo Maeda, l’un des deux hommes au comptoir déclara à clair et audible voix dans la taverne presque vide, que la compagne du Tsen était une voleuse. Ne pouvant tolérer l’insulte faite à la demi-elfe à sa table, véritable provocation grossière digne d’un ivrogne à ses yeux, Otomo s’apprêta à se lever lorsqu’il fut retenu par celle ci. Le doute s’installa dans l’esprit du guerrier qui se rassis un instant pour demander à la concernée :
« Est ce vrai ce qu’il dise ou bien dois je pourfendre ces impudents Mystique Chan ? »
Son regard féroce se porta en direction des deux hommes concernés qui ne semblait pas avoir remarqué qu’on les avait entendus. Chuchotant, Mystique répondit à son compagnon :
« Laissez les faire.»
Otomo repris sa place et sa contenance, bien qu’outragé qu’un tel comportement émane de ces deux hommes au comptoir, dont un était milicien. Mais ce dernier, alors que le Tsen semblait avoir laissé de coté l’idée de le corriger, jugea opportunt de déclarer à ce moment là :
« Tiens, il semblerait qu’elle est trouvé un laquais. »
Ne pouvant supporter cette offense grave à son égard, qui en terre Iori aurait coûté la vie à quiconque aurait osé s’adresser à lui de cette manière, Otomo se leva brusquement et d’un pas ferme et rapide alla trouver le milicien. En face de lui il le dévisagea rapidement, l’examina de la tête aux pieds d’un air dédaigneux, réfléchissant très vite à ces possibilités.
Deux choix se dressaient face à Maeda. Soit protéger son honneur et tuer l’homme immédiatement de son katana soit l’épargner. Le choix semblait tout fait, mais une autre donnée rentrait en compte : la loyauté. En effet en choisissant de tuer ce milicien Otomo Maeda provoquerait de graves problèmes à son cousin, Shigeru Maeda, qui était également dans l’Armée, en le discreditant et en nuisant à son ambition de faire carrière dans cette guilde. L’Honneur était une raison valable pour sacrifier sa vie aux yeux d’Otomo, mais cette raison ne pouvait être accepté dans le cas présent puisque son acte devait irait à l’encontre de l’indéfectible Loyauté qu’il devait à Shigeru Maeda Sama. Le noble guerrier Tsen décida donc d’épargner l’homme, de le remettre à sa place et de lui faire comprendre qui était Otomo Maeda, le tout sans dégainer son katana.
Otomo Maeda aborda donc l’homme en le jugeant de la tête aux pieds, puis lui manifestant son sentiment à son égard :
« Vous osez vous prétendez milicien ? Qu’est ce qui vous permet d’insulter mon amie puis ma propre personne ?!»
Un rictus de dégoût apparut sur le visage du Tsen, colérique, qui continua de défier du regard l’homme à cape verte.
« Un guerrier Tsen ne permet pas qu’on salisse son honneur ainsi. »
Le milicien, bien que ne se rendant pas compte de sa chance d’être encore en vie à cet instant, expliqua rapidement la raison de ses dires tout en ne perdant pas sa contenance.
« Je me contente de vous mettre en garde… »
Le milicien observa l’homme et comprit aisément que le Tsen contenait sa rage et ne cherchait pas l’affrontement sans raison. Saisissant qui il avait en face de lui, il tenta d'alléger la situation en tentant des présentations.
« Et vous êtes ? »
Répliquant avec la fierté et le dédain que lui permettait son glorieux nom, le Tsen déclara :
« Je suis Otomo Maeda, noble guerrier du Clan Maeda. »
Semblant faire un rapprochement avec un de ses collègues de l’Armée, le milicien répondit :
« Oh vous êtes le frère de Shigeru ? »
« Shigeru Maeda Sama est mon cousin mais je suis également son vassal... »
L’aspect d’Otomo s’assombrit brutalement alors qu’il ajouta lentement et avec une assurance impitoyable :
« … manquez lui de respect ne serait ce qu’un instant… »
Les mots sortirent de la bouche du guerrier avec une ponctuation lente et morbide :
« … et je vous tranche la langue. »
Au delà de tout ce que ce milicien considérait comme allant de soit, quelque chose se passait en ville. Désormais le ton avait été donné, tel un couperet tranchant sans la moindre once de pitié : une mise en garde venait d’être formulée. Et cette mise en garde transcendait cette conversation, dépassait l’idée d’être adressé en particulier à cet homme, mais s’étendait à tout un chacun en cette ville. Le Clan Maeda, guidé par l’honorable Shigeru Maeda, pouvait prétendre avoir en son sein un guerrier ayant un sens si aigu de la dévotion qu’il était inconcevable de l’imaginer pour la plupart des gens de cette cité.
« Oohoh… » * s’exclama l’homme à gauche du milicien, stupéfait.*
**« Menacer un membre de l’Armée ! Ca vous coûtera cher » **signifia un milicien qui venait d’entrer, ne connaissant visiblement rien à la situation mais appliquant à la lettre la consigne qu’on lui avait donné.
Le milicien quand à lui, jugea Otomo Maeda du regard avec considération un long moment, songeur. Mais derrière lui son collègue tout fraîchement arrivé continuait à le harceler en lui conseillant de donner une amende au Tsen, ce que finalement le milicien consentit de faire. Mais déjà Otomo Maeda quittait dignement ce lieu en compagnie de la gracieuse et dangereuse Mystique Nazgaroth, laissant derrière lui ce qu’il considérait ni plus, ni moins, comme des scélérats irrespectueux issus de cette société dégénéré qu’était Systéria.
Ouvert à ceux qui étaient présents durant la scène, s’ils désirent ajouter leur point de vue.
Post by Venoss M. Nazgaroth, AdC - August 19, 2009 at 4:49 AM
La jeune Demi-Illytril resta a sa table habituelle au fond de la taverne gardant un silence des plus macabres restant attentive a la discution qui avait lieux, malgré la provocation fait par le mercenaire, elle garda calme et sérénité.
Post by Artemis Kal, Ind - August 19, 2009 at 5:18 AM
Artemis n'avait pas suivi la conversation. Mais à peine assis à son tabouret de choix, il entendu Otomo.
-Manquez lui de respect ne serait ce qu’un instant…et je vous tranche la langue.
-Fais gaffes, les menaces seront pas tolérées!
L'avertissement avait été donnée mais ça ne s'arrêta pas. Comme pour appuyer les mots d'Artemis, Félix d'Arachal ajouta:
-Et si on lui mettait cinq cents pièces d'amendes pour menaces?
Le Tsen fixa les miliciens avec un regard venimeux, allant chercher sa compagne, lâchant un mot Tsen qui était sans doute une insulte.
"J'lui aurait volontier fendu une gencive à c'merdeux.", pensa-t-il.
Il se promit de garder un oeil sur Otomo, s'il menaçait des miliciens en public, comme ça, aucun doute qu'il risquait de faire une bêtise pour préserver son "honneur"