Sans vraiment y croire.
Post by Anteïa Meserole, Adm - August 27, 2009 at 4:57 AM
-J'aimerais tant avoir autant la foi que vous. J'aimerais beaucoup croire en votre Dieu... croire en un quelquonque dieu.
Mais comment faites vous pour y croire alors qu'encore il y a une heure on ramassait le corps d'un enfant battu à mort?
Les dieux sombres sont-ils la seule explication que les gens comme vous puissent me donner?
*La jeune femme semblait totallement désillusionner. Et pourtant, on pouvait voir qu'elle avait une force de caractère hors du commun, juste par cette seule conversation avec l'inquisiteur de l'Ordre du Soleil. Mais le ton qu'elle utilisait n'était pas provocateur. Elle semblait vraiment vouloir comprendre. Savoir. *
-J'ai pourtant essayer vous savez? J'ai passé presque trois ans dans un couvent Brégunien. Mais je mentais à Thaar, je mentais aux religieux, je mentais à mes consoeurs et surtout, je mentais à moi-même. Ce n'est pas correcte de faire semblant. Je ne voulais plus faire semblant.
-Un jour vous aurez pourtant un choix à faire.
-Pouvons nous seulement faire le choix de la pluralité? Il y a des pays ou il n'y a pas réellement de Dieu. Ou le peuple choisis, tout le monde vote, le gagnant est celui que la populace à choisi.
J'ai décider de croire en l'homme. C'est beaucoup plus tangeible. Plus facile.
Anteïa se surprenait elle-même. Pourquoi s'ouvrait-elle ainsi à cet inconnu. Elle n'était pas idiote pourtant. Elles les avaient lus les codex. Elle savait ce qui l'attendait à Systéria. Briganne n'était pas différente après tout. Thaar était leur centre. Tout tournait autour de lui. Elle aurait mieux fait de mentir. Pour elle. Pour lui. C'était idiot.
Mais elle ne sait pas pourquoi. Cet homme tout habillé de blanc l'avait attiré. La couleur sans doute. Mais les yeux qui l'avait percé. Ses yeux qui semblait si... si mélancolique. Elle voulait savoir. C'était plus fort qu'elle, elle avait cette mauvaise habitude de vouloir en apprendre plus sur ses gens qui était inataignable.
Et comme si quelqu'un d'autre parlait à sa place, juste avant que tous deux partent elle ajouta cette ultime phrase.
-Je suis peut-être une femme triste de ne pas croire en un Dieu, mais au moins, je ne suis pas une femme triste d'être prisonnière de moi-même.
Post by Brehan de Nogar, OdS - August 27, 2009 at 9:25 PM
C'est surprenant à quel point une rencontre avec une inconnue peut prendre une tournure étrange. Je me trouvais dans une profonde réflexion, quand elle est arrivée. Pourquoi est-elle venue vers moi? N'est-t-elle pas craintive de m'approcher ainsi? On ne l'a pas fait depuis quelques mois déjà... Ou est-ce moi qui fut trop occupé. C'est lorsqu'elle pose sa première question que je réalise que j'ai soulevé sa curiosité, ou qu'elle tente de recevoir de l'aide, indirectement. Le fil du temps se déroule, pendant que nous parlons ainsi.
Je vois en elle une femme de caractère, mais qui cherche à s'accomplir. Elle marche, mais sans le regard d'un dieu. Ce qu'elle doit être triste. Elle me fait quelques confidences, des mots qui auraient pu être retenu contre elle, mais elle continu. Le genre de choses que nombres de citoyens cherchent à cacher, surtout face à l'homme que je suis. Par contre, je ne lui en tient pas rigueur. Elle est sincère.
Je suis épuisé. Mais cette rencontre me change les idées et repousse à plus tard mes réflexions. Je suis las de me battre.
Nous avons parlé du bien et du mal, alors qu'elle cherchait des réponses. Bien que ses croyances ne soient rivées vers aucune divinité, elle semble croire avec ardeur dans la cause de l'humanité.
-Tôt ou tard, vous aurez à déterminer une façon ou une autre, de laquelle vous la servirez.
Nous continuons à converser et elle m'apprend qu'elle rejoindra sûrement l'armée des mercenaires. Je sombre dans les songes, pendant que mes traits sont indéchiffrables. Elle semble vouloir connaître le fond de ma pensée. Mon regard ne l'a pas quitté, mais elle sait que mon attention est ailleurs. Je lui répond finalement:
-Alors vous verrez de quelle façon vous servirez votre cause. Vous nous verrez peut-être comme des rivaux, ou des alliés. Tout dépendant de votre perception des choses.
Par sa réaction et ses paroles, elle attire mon attention. Sans comprendre pourquoi, à mon tour, je lui fais une confidence. Peut-être est-ce l'ardeur qui brûle en elle, qui me rappel mes premiers pas en Systéria.