La voie du Samurai, le clan Maeda

La voie du Samurai, le clan Maeda

Post by Shigeru Maeda, Adm - August 29, 2009 at 4:10 PM

Endormi dans sa cabine, allongé sur le dos, son katana étreint aux creux de ses bras de guerriers, les mains jointes, l'une d'elle enroulée autour de son anneau; le visage impassible, neutre, comme si rien n'allait se passer.

« Terre! »

Dans un sursaut, dégainant son katana, le souffle court, Shigeru ouvrit les yeux, son regard se posant sur la porte encore close de sa chambre. Enfilant à la hâte son kimono, rengainant son arme brulante encore du feu purificateur magique qui l'animait, il se dirigea vers le pont, pour poser son regard sur cette terre qu'il avait quitté depuis deux ans déjà...

Un sourire se dessina alors sur ses lèvres, comme en de rare occasion, et il croisa lentement les bras. Un signe de tête vers le capitaine pour le saluer, puis un second pour que dans une injonction discrète et respectueuse, celui-ci s'approche.

Le capitaine hoche simplement, donnant les quelques ordres nécessaires à ce que les trois hommes pré-cités aillent préparer leur affaires. Quand à lui, Shigeru se dirigea à nouveau vers sa cabine et enfila une armure légère, entre le cuir et la céramique, posée par-dessus une tenue de guerre aux manches courtes, des guêtres en cuir et ses sandales; laissant flotter dans la fraicheur matinale son Hakama-sita.

Une fois le bateau amarré, le jeune Seigneur et ses trois mercenaires sautèrent du pont pour arriver sur son le ponton. Scène fantomatique, empreinte de mélancolie, les quatre hommes, disposés en triangle, observèrent autour d'eux, comme pour se laisser posséder par la douceur de ce paysage qui leur eut tellement manqué.

De hautes montagnes, les pics d'Hajira; à droite, une grande plaine où quelques cerisiers valsaient avec le vent, laissant couler un flot modéré de petites feuilles rosée par l'automne; tout à l'est, un lac qui certainement comptaient plus de légendes féériques qu'une forêt Systérienne; et Daïjo, la ville de ses cousins, qui s'offrait aux quatre guerriers comme un sanctuaire.

La petite troupe prit donc le route de cette ville, peut-être un village maintenant dû aux nombreuses maisons en ruines que Shigeru pu observer en se dirigeant vers cette Machiya, la demeure de ses cousins encore loyaux au vrai clan Maeda, Funji Riko et Shun.

En arrivant en vue du foyer où se tiendrait la réunion d'état-major, à l'exception de Maeda Otomo, Shigeru laissa ses trois mercenaires à l'entrée du domaine, puis salua simplement les gardes à l'entrée, retira avec lenteur ses geta qu'il laissa sur le porche de bois et entra, très lentement, une main glissée sur le manche de son katana.

Voguant au gré de couloirs décorés de quelques tapisseries, baguenaudant dans les dédales d'une pareille maison, il arriva finalement devant un grand écran peint, représentant l'âge d'or des Maeda, les effigies de ses ancêtres peinte avec respect, presque trop imparfaite pour représenter au mieux ceux qui veillaient sur le Tsen.

L'écran s'ouvrit sur le salon, un serviteur en arme sur sa droite, devant lui, debout autour d'une table, Funji Riko, Funji Shun, Uuji Shinden, le clan Fujiwara au complet et Obo Rikki; les huit hommes observant avec intérêt une carte, se tournèrent à l'arrivée de Shigeru et s'inclinèrent, les deux genoux au sol, le front à mi-chemin du parquet.

« **Maeda-sama **»

Dirent-ils à l'unisson, avant que Maeda Shigeru ne s'incline à son tour à leur attention, puis il les invita à se redresser en les saluant avec déférence. Il s'avança dans la pièce, observant chacune des expressions de ses vassaux, autant pouvait-il lire de l'inquiétude mais également de la joie à l'idée de le retrouver. Il jeta un coup d'oeil sur la carte puis sourit simplement. C'est Funji Riko qui prit la parole alors avec tout les respect que méritait l'héritier Maeda.

« Tous avons pu répondre à votre invitation, mis à part Buden Yamaki, qui s'occupe actuellement de l'installation de nos troupes dans le berceau de l'homme-singe, la pleine de Maeda Saramaki, votre ancêtre. Comment vous portez-vous? Nous nous sommes beaucoup inquiétez depuis votre disparrition soudaine, nous avions peur qu'il ne vous soit arrivé quelque chose. Où se trouve Maeda Otomo? Ne devait-il pas vous avoir rejoins? »

« **Mon état importe peu, nous aurons tout le loisir d'en discuter plus tard, ce soir ou lorsque nous serons victorieux. Nous rejoindrons Buden Yamaki dans quelques heures. Pour ce qui est de Maeda Otomo, mon cousin, il est occupé ailleurs. **» répondit Shigeru

« Quelle est votre stratégie Maeda Shigeru? Car le temps presse, votre oncle a eut vent, comme vous nous l'aviez demandé, de votre arrivée. Il prépare ses troupes selon nos éclaireurs et ne tardera pas à venir nous défier. »

« Je connais sa manière d'agir, n'ayez crainte. Pour ce qui est de notre tactique, elle est très simple à vrai dire... Nous adopterons la formation du Scorpion. Uuji shinde, vous prendrez le commandemant des archers, placé à l'arrière, des salves en éventails pour toucher un maximum de leur... »

« Pardonnez-moi de vous interrompre Maeda Sama, mais je me dois de vous rappeller que nous serons en sous nombre et que le scorpion est générallement une formation utilisée pour retenir l'ennemi en vue de recevoir des renforts ensuite. »

« Je n'ai pas quitté suffisamment mes terres pour en oublier à quoi servent nos formations de combat Funji Riko. Laissez-moi terminer, je vous cache certaine chose pour le bien de cette opération, mais vous êtes sur la bonne piste. »

Son commandant acquiesça alors simplement, visiblement songeur, il fît néanmoins preuve d'humilité et reprit une position d'écoute.

« ** Pour toucher un maximum de leur force disais-je. Obo Rikki, votre rôle sera de guider la cavelerie légère, enfoncez le flanc gauche, puis revenez directement, votre rôle est éssentiellement de retenir leur cavalerie lourde. Fujiwara Akamaru, Fujiwara Sadamaru, Fujiwara Tatsuke,Fujiwara Takeshi, vous serez à mes côtés dans la cavalerie lourde, nous chargerons en derniers. Funji Riko, les fantassins de la première cohorte, Funji Shun, les fantassins de la seconde.** »

Tous acquiescèrent, alors que Shigeru plaça sur la carte divers petits bâtonnets de bois pour marquer les positions des groupes militaires sur la carte. Puis il posa son regard sur Obo Rikki.

« De combien d'hommes disposons nous? De combien d'hommes dispose mon Oncle? »

« Nous en avons 650 à dispositions... Votre oncle en a plus du double... »

« Je vois... »

Un étrange sourire vint se figer sur les lèvres de Maeda Shigeru alors qu'il finit de placer sur l'échiquier ses pions. Puis tous ensembles, ils s'assayèrent autour d'une table pour discuter de certains détails, des nouvelles de Systéria, de la culture de cette étrange archipel et bien entendu, des clans rencontrés là-bas. Shigeru resta impassible, comme absorbé dans ses pensées pendant que les autres joutaient verbalement sur ce qu'ils savaient de cette nation, débattant des règles d'honneur et des coutumes. Ses doigts glissant sur son anneau, le jeune Tsen quand à lui ne pensait qu'à une seule chose, elle...


Post by Shigeru Maeda, Adm - August 29, 2009 at 5:10 PM

Le soleil déclinait à l'horizon lorsque qu'une troupe de 20 Cavaliers, dont Maeda Shigeru, Ryu et les deux mercenaires quitta la maison Funji pour se diriger en toute hâte vers le berceau de l'homme-singe en toute hâte. Un groupe réduit d'une cinquantaine de fantassins armés de lances les suivirent de peu, pour s'assurer d'une arrière garde valable.

Le chemin tortueux, obligeant le groupe à louvoyer de temps à autre pour faciliter l'ascension ne semblait en rien gêner Maeda Shigeru, le visage toujours aussi serein, entouré par les deux mercenaires en tenue légère.

L'arrivée dans la plaine se fit au hourra des derniers guerriers Maeda restés loyaux à la famille de Shigeru. L'escorte passe au creux d'une haie formée par des adeptes du bushi, katanas sortis, le visage satisfait de revoir leur Daïmyo encore en vie.

Le groupe s'arrêta au pied d'une bannière brodée d'un Etalon d'Iori ayant le dessus sur un héron. Shigeru ne put que sourire face à cette symbolique, œuvre certainement choisie par ses généraux.
Descendant de sa monture, il salua d'une inclinaison le dernier de ses officiers qui ne fût présent à la réunion. L'homme s'inclina bien avant et lorsqu'il en eut l'autorisation, vint lui serrer les avant-bras chaleureusement, comme le ferait un père ou un frère; un sourire aux lèvres. Après avoir échangé les quelques familiarités nécessaires quand à l'évolution physique du jeune homme depuis tant d'années, il déclara :

« Les hommes sont en place Maeda sama, votre tente a également été montée. Pouvons-nous faire quelque chose pour vous? »

« Je vous remercie Buden Yamaki, ami de feu mon père, j'ai simplement besoin de méditer... »

« Votre oncle a envoyé des éclaireurs Maeda Sama, nous les avons occis, mais je crains ne pouvoir tous les garder à l'oeil... »

« Laissez-les faire... Plus ils nous penseront vulnérable, mieux ce sera. »

Le vieil homme acquiesça avant de s'incliner et de retourner à sa gestion du campement et des hommes. Quant à Shigeru, il prit lentement la route de ses appartements après s'être incliné à l'attention de son État-major.

Poussant lentement l'épais tissu à l'entrée de sa tente, il pénétra dans celle-ci, attentif à la moindre présence.
Devant lui, deux geishas aux atours pour le moins charmants et féminins patientaient, mais le jeune Tsen ne put que les renvoyer, d'un simple signe de main; pour venir prendre place, à genoux, devant l'armure de son père, elle-même posée sur tréteau de bois.

Durant une bonne partie de la nuit, il alluma baguettes d'encens et mit à titre d'offrandes, riz, épices, alcool de riz et viandes pour que les esprits soient apaisés, qu'ils veillent sur lui et sur ses hommes et bien entend, qu'à l'autre bout de l'océan, celle qu'il chérissait bénéficie de leur protection. Les longues complaintes et litanies chantées à mi-voix par le Tsen avaient quelque chose de mélancolique mais à la fois de rassurant, autant pour lui que pour les deux gardes et les trois mercenaires laissés prêt de l'entrée de la tente. Puis il prit soin de laver et de bénir l'armure et l'arme de son père qu'il enfila ensuite.

Puis il ressortis de ses appartements, enfilant son casque, s'avançant en direction de Ryu.

Après avoir tendu l'arme au mercenaire, il fit volte face, toujours sous le regard attentif de deux soldats en charge de sa protection, posant une de ses mains sur son anneau, grimpant lentement le petit chemin menant sur une plate-forme dessinée à même la falaise où il s'assit en tailleur et observa la lune, nous sans une pointe d'appréhension pour le jour qui viendrait, alors que déjà au loin, l'on voyait se dessiner en une colonne, tel un dragon Tsen serpentant le long d'une route, les armées ennemies portant des torches... Comme les signes peuvent être malicieux parfois, ce qui ne manqua pas de faire sourire Maeda san.

« Tel un Hiryuu, Maeda Shikawa et son armée glisse le long de mes terres, mais demain, ils devront s'y confronter... S'ils savaient... »


Post by Ryu Hattori, Adm. - August 29, 2009 at 5:59 PM

La nuit était tombée sur le clan des Maeda, les groupes de soldats s'amusaient ensemble, se rendant compte que l'heure de leur mort pouvait être celle du lever du soleil le lendemain. Ryu assis en tailleur appuyé contre une roche dévorait le bol de riz qui lui avait été tendu, le poisson fumé était un régal pour son palais et il s'en félicitait, peut être la mort viendrait t'elle le faucher dans la grandeur de ses jeunes années mais n'avait t'elle pas emporté sa mère alors qu'elle pouvait encore vivre au moins un demi siècle.

Le bol de riz terminé, il porta son regad sur les colonnes de flammes qui indiquaient la position d'une partie de l'armée qu'ils auraient à affronter le lendemain, l'armure qu'on lui avait apportée portait encore les traces des coups qui avaient occis son précédent propriétaire. C'était cela aussi être un samourai sans maitre, un ronin, c'était se glisser dans des vêtements encore poisseux de sang, chauds de son précédent propriétaire. Demain, un combat commencerais, la plaine serait remplies d'hommes et cette fois, ce ne serait pas des animaux qu'il trancherait maiss ses frères de race, des humains qui avaient choisi de défendre leur clan...

Se recroquevillant autour de sa lame, il sombra dans un sommeil sans rêve, attendant une boule dans le ventre la journée de demain qui verrait les premiers braves s'écrouler au sol.


Post by Shigeru Maeda, Adm - August 29, 2009 at 7:35 PM

Assit sur son rocher, Maeda Shigeru leva les yeux au ciel et posant une main sur son arme devant lui, il exprima à l'adresse de son père, maintenant décédé, cette brève prière.

La main sur le Katana, comme jadis mon ancêtre,
Le sang de mes ennemis, comme le fit couler mon ancêtre,
La victoire sur mon adversaire, comme jadis mon ancêtre.

Au milieu des abysses, dans l'oeil du chaos des batailles,
Mon oeil se voudra vigilant, ma volonté sans failles.
Mon bras tendu vers l'éternité, un doigts dans l'immortalité,
Je me ferai champion de la justice, muraille des opprimés.

Voici venu l'âge bénis où le guerrier se doit courageux
Evoluant au milieu des ronins, prêt à mourir en samurai
Je partirai en membre du clan, même si la peur m'assaille
Que mon bras soit fort comme la roche, pour périr en valeureux.

La main sur mon katana, comme jadis mes anciens.
Faire couler le sang de mes ennemis, abattre ce chien,
Même vaincu, je me jetterai dans la bataille
Je partirai comme un samurai...

Impossible de dormir pour le jeune Seigneur, la matinée serait rude, et si proche de l'affrontement, impossible de se laisser bercer par la fatigue.


Post by Shigeru Maeda, Adm - September 1, 2009 at 3:46 AM

Un corbeau vint se poser sur l'épaule de Shigeru, les yeux clos, la tête baissée. Autour de lui un bourdonnement, le bruit de l'acier entrechoquant l'acier, les pas de centaines d'hommes prêt à en découdre, des cris de ralliement pour les armées, son oncle entre sur le champ de bataille...

Impassible, il redresse le tête, posant un regard sur le corbeau, signe de mort prochaine, mais pour qui? Empoignant son katana, replaçant son casque sur sa tête, dans le bas de la falaise, les hommes quittent leur tentes, en armes, trottinant en formation de combat.

Les différents officiers se dirigeant vers leur monture pour une partie, le reste rejoignant Maeda Shigeru à l'écurie. Les bannières du clan loyaliste peu à peu commençant peu à peu à s'élever, l'étalon majestueux aux prises avec un héron.
En face, une armée au double d'effectifs, dans un bruit assourdissant prend position dans cet enclos de montagne, le seul chemin guidant à ce lieu crachant peu à peu des flots de fantassins, cavaliers et archers.

Grimpant sur sa monture, un jeune étalon du nom de Guri, rapide et robuste, propre à l'élevage des Maeda, Shigeru pose un regard attentif sur les Fujiwara, tous en armures rouges, le regard posé sur ce monstre qu'est leur ennemi, toujours plus nombreux.

Peu à peu, des hurlements glorieux, des hourra et un tollé en l'honneur de celui qui fût jadis le jeune « Généreux » Maeda; alors qu'en face l'on ordonne, hurle et guide les hommes pour installer au mieux les hommes. Les bataillons, les régiments, tous se coordonnent, aussi bien du côté de Shikawa que de chez Shigeru.

Un émissaire arrive au galop, portant certainement un message de l'oncle; désarmé, il s'approche d'un diplomate qui transmettra à Shigeru. Abdiquer? Jamais! L'émissaire est reconduit respectueusement sur le chemin de son armée.

Une heure d'attente, les deux armées se font face, alors que le soleil peu à peu pointe au zénith. Dans les rangs, les hommes discutent, entretienne leur armes ou prie pour leur vies.

« Quelle belle journée pour vaincre... ou pour mourir... »

Le regard de Shigeru se pose sur son vieil ami, souvent camarade de jeu, Fujiwara Tatsuke, un sourire au coin des lèvres. Ne pouvant qu'acquiescer, Fujiwara renvoie également un sourire.

A l'Ouest de la plaine, les armées de Shigeru, à l'Est, Shikawa et son écrasant châtiment qu'est son armée. Alors que déjà les arcs se tendent, les deux armées se regardent, s'observe, alors que plus de trois-cents mètres les séparent, trois-cents interminables mètres avant d'arriver au contact d'un membre de son clan contre lequel l'on devra lutter, se battre, abattre... Et dans un élégant siège de bataille, Shikawa, entouré de ses soldats, un sourire confiant, observe son neveu, celui qui aurait dû mourir bien avant.

Puis le Soleil se dresse tel un arbitre, observateur, atteignant son zénith, un gong retentis puis les premiers ordres.

«** Tokkan' !!!** »

Et l'infanterie se met en route, petit à petit, trottinant dans un brouhaha d'enfer, la poussière se dressant entre les deux armées, et peu à peu ils chargent, les lances vers l'avant, les katanas dégainés pour certains, une bannière accrochée dans le dos pour la plupart, et les flèches sifflent, fauchant durant leur course plusieurs soldats de chaque camp.
Mais déjà, du côté de l'entrée, de la faille, un vrombissement, plus que sonore, les archers de Shikawa ne le voient pas d'un très bon oeil...

Au centre de la plaine, les hommes se rentre dedans, hurle, agonisent déjà, se plantent sur les armes les uns des autres; un crissement chaotique, un charnier, une boucherie...

Ainsi débute la bataille...


Post by Shigeru Maeda, Adm - September 1, 2009 at 10:05 AM

Les yeux de Shigeru se plissèrent lorsqu'il aperçu un détachement d'archer positionné sur les montagnes, alors que diverses informations lui arrivaient de ses divers généraux, il ordonna une saturation de la zone de ces hommes en hauteur, et ainsi les archers cessèrent leur tir groupés sur les fantassins pour se concentrer sur cette zone.

Les divers élémentaux d'air mit en action pour dévier les flèches, ceux-ci se trouvèrent rapidement submergés et criblés de flèches. De sa droite, Fujiwara Sadamaru lui glissait des informations de le plus haute importance.

«** Nos éclaireurs ont observés des cavaliers armés de fioles à l'entrée de la faille. J'ai ordonné de les faire abattre pour faciliter une retraite... Un trentaine tout au plus. Ils ont avalés des potions et son devenus invisibles, mais nous connaissons leur positions...** »

« Il est nécéssaire que cette faille soit ouverte, faites ce que vous avez à faire, vos hommes en tirailleur, je veux une embuscade digne de ce nom. Ils seront certainement aidés par un second groupe de soldats. »

« Bien Maeda Sama! »

Le regard à nouveau posé sur le champ de bataille, le jeune Seigneur observa d'un oeil attentif la position des archers ennemis se faire pilonner. Un regard interrogatif sur son voisin il osa.

« Pourquoi mon oncle isole-t-il ses troupes? »
« Peut-être a-t-il une stratégie, mais je ne vois pas laquelle... »
« J'imagine qu'il s'agit d'une... mais ce sont des... des élémentaires! »

Le visage de Shigeru resta interdit par l'étonnement, irrité également, son regard se posa sur ses fantassins, combattant vaillamment, avec honneur, guidés par la volonté de vaincre l'usurpateur.

D'un signe de main, levés de drapeau et transmission d'ordre, la cavalerie légère se mit en route vers les archers, dans le but de faire bouger la cavalerie lourde ennemie, mais rien ne se passa, les archers semblaient attendre l'arrivée de cette troupe avec beaucoup d'impatience, alors que de l'autre coté de la faille, des explosions retentissaient.

« Mon oncle se serait-il payé des alchimistes... ça ne lui ressemble pas... Il y a quelque chose qui cloche... »

Un ordre contraire fût donné à la cavalerie légère, celle-ci détournant sa course pour venir enfoncer en un brutal assaut les flancs de l'armée de Shikawa; écrasant, découpant, tailladant ses hommes, elle se replia ensuite, évitant de trop prolonger l'assaut rapide. Les archers continuant à frapper de leur flèches les positions des tireurs embusqués et des archers protégé encore un peu par les élémentaires, répondant par salves rapidement déjouée par un ingénieux système de protection par des planches de bois, les quelques archers touchés s'écroulèrent dans un râle lugubre. Empêchant tout de même les archers sur les hauteurs de faire feu, Shigeru sorti un cor de guerre Systérien dans lequel il souffla par deux fois, à l'étonnement général de ceux l'entourant. Puis d'un geste du bras, il désigna les archers positionné sur les hauteurs laissant mère nature faire son travail, continuant de pilonner la zone.

Dans l'oeil de la tempête d'acier, de nombreux combattants se faisaient la guerre avec ardeur, poussant au maximum leur capacités face à des soldats pour les uns, chevronnés et hardis, pour les autres, dopés jusqu'aux oreilles.

Dans la cacophonie que fût cette bataille, Shigeru resta impassible, caressant de sa main droite l'anneau à sa main gauche. Bien qu'au centre, ses hommes en sous-nombre se faisaient abattre un à un, il fallait encore tenir un peu...


Post by Shigeru Maeda, Adm - September 4, 2009 at 12:49 AM

Le regard encore posé sur ses fantassins, Shigeru plissa un court instant les yeux, voyant au loin, les armées de son oncle décimer avec beaucoup trop d'aisance ses soldats. Serrant les rennes de sa monture, il donna un ordre simple à la cavalerie lourde, alors que celle de son oncle se mit en branle également. Sa cavalerie légère fonçant toujours sur les archers pour enfoncer leur ligne, il donna l'ordre à celle-ci de passer en soutien infanterie. Ses archers divisés en deux groupes, l'un tourné vers les montagnes, l'autre saturant les diverses zones de mouvements pour la cavalerie ennemie.

Lentement, le grondement des chevaux résonna dans la plaine, les cavaliers l'arme tendue vers l'avant, le regard posé sur leur cible, les montures haletantes. Les deux armées ennemies se fonçant dessus au grand galop, persuadée de s'écraser sur l'autre dans un grand choc sonore, chaque guerrier se savait potentielle victime d'un grand carnage...

Puis le contact, au bruit des armures écrasée l'une sur l'autre, le choc des armes dans un bruit métallique, des chevaux écroulés par de nombreuses estafilades; Shigeru quant à lui trancha dans la mêlée allègrement, dans des coups circulaires sur la droite, transversaux sur la gauche, coupant bras, torse, tête, écrasant sous le poids de son cheval un ou deux fantassins égarés. Son objectif était simple, son cousin, Maeda Shuu, certainement la plus horrible des fripouilles après son propre père. L'homme légèrement en retrait continuait d' hurler ses ordres, frappant avec puissance les quelques loyalistes dans son chemin.

« Maeda Shigeru! Ta fin est proche! » dit l'homme en pointant son katana ensanglanté vers Shigeru.

« Si je dois mourir, ce ne sera certainement pas de ta main! »

Profitant d'un couloir, les deux hommes se ruèrent l'un sur l'autre, les deux montures lancées à pleine vitesse. Shigeru leva son bras haut dans le ciel, s'apprêtant certainement à une feinte pour toucher le torse, son adversaire quant à lui tenait sa lame verticalement, ne laissant aucun doute sur son centre de visée. Brutalement, le jeune Seigneur dévia son coup, comme prévu, pour toucher son cousin, mais son ennemi para le coup avec aisance, et dans un violant coup de katana, désarçonna Maeda Shigeru.
D'abord étonné, choqué d'autant de puissance, il observa les bras de son cousin, préparant sa seconde charge sur l'homme au sol, il vit cette force en lui qui lui était jusqu'à présent inconnue. L'homme drogué aux potions, les pupilles dilatées croqua un affreux sourire malsain, comme démoniaque à l'attention du jeune Tsen puis sorti de sa sacoche une potion mauve qu'il jeta vers Shigeru. Le Daïmyo eut à peine le temps de reculer qu'une explosion vint le faire voltiger en arrière, retombant lourdement sur le sol, les yeux lui piquant affreusement.

« Meurs Etalon d'Iori! »

« La peste soit sur ton foyer! »

Shigeru se releva tant bien que mal, alors qu'autour de lui, le paysage prit soudain une teinte plus écarlate. Son cousin chargea vers lui, son sourire ne le quittant plus, au contraire; Shigeru prit une position plus défensive, le katana tendu vers le sol. Esquivant d'un pas de côté le coup de son cousin, Shigeru senti une mèche de cheveux quitter sa chevelure alors qu'il asséna un coup montant vers le flanc de Shuu, celui-ci lancé à pleine vitesse ne put qu'être touché. Pliant sous le coup qui lui entailla le bas du dos, l'homme entama son mouvement pour faire demi-tour. Les deux hommes se fixèrent alors, le regard dur des samuraïs, exemple de volonté, ils serrèrent tous deux leur arme, dans un craquement de cuir par la pression. Shigeru, le katana à l'horizontale entama alors une course vers son ennemi, Shuu d'un coup de talon lance sa monture, la katana levé. Puis les deux hommes se rencontrèrent, l'un en plein vol, l'autre en pleine cavalcade, longeant le katana de l'autre dans une myriade d'étincelles, croisant ainsi le fer, les deux hommes se heurtèrent à la fougue et la détermination l'un de l'autre dans un éveil du shi impressionnant. Deux grondements, Shigeru retombant au sol, son cousin terminant sa course.

Shigeru laissa pendre son bras endoloris, se tournant, le katana à moitie tenu d'une main, observant Shuu couché sur sa monture vers l'arrière, sa tête roulant lentement au sol dans une gerbe de sang. Quelques pas maladroits, le sangs coulant de son bras et Shigeru reprit place sur sa monture dans une grimace douloureuse.

Il entendit le grondement lointain d'un père en colère d'avoir perdu son fils. Un sourire malsain aux lèvres, Shigeru, porté par l'adrénaline se fixa sur ce grondement, sans prêter trop d'attention à ce voile rouge devant ses yeux. Il fut bousculé par son cheval et regrimpa dessus. Un rapide coup d'oeil sur ses forces suffit pour qu'il se rende compte du combat inégal auquel était assujettis ses hommes. Reprenant sa charge, il dû à nouveau se lancer dans la mêlée, quitte à mourir dans l'honneur, il ne serait plus un assassin. Fauchant le flanc des lignes de fantassins ennemies avec quelques uns de ses cavaliers, sa monture écrasant de par son poids, son armure, les corps humains si fragiles, son cavalier donnant des coups précis dans les articulations des soldats, il traversa une bonne partie des rangs ennemis.
Prolongeant sa charge, il fût arrêté net par une rafale de vent, presque un coup de poing qu'il le fît à nouveau chuter de sa monture.

Sonné et au sol, il roula sur lui-même pour éviter le coup de cet élémentaire de vent gigantesque, crépitant d'électricité.

Les yeux ronds, le samuraï ne put que faucher l'air en direction de la créature et le trancher net d'un feu émanant de son katana. Son armure abimée par la bataille hurlant sous le mouvement. L'élémentaire disparu en une explosion de vent qui souffla Maeda dans un amas de corps.

Le guerrier encore sous le joug de ce spectre sanglant devant ses yeux eut du mal à retrouver sa monture, le bras d'autant plus douloureux. Son anneau solidement accroché à son doigt, le regard sur la tempête d'acier, ses pensées destinées à une seule personne, loin d'ici.

Plongé au coeur de la bataille, le clan Maeda se faisait la guerre; seul les dieux savaient comment cela se terminerait...


Post by Ryu Hattori, Adm. - September 5, 2009 at 1:24 PM

http://www.youtube.com/watch?v=m73IUBEH ... re=related

Cris, acier, larmes, cuir, sang et rage...
Quand les Maeda s'affrontent...

Les sons des lames s'entrechoquant le faisaient frémir depuis quelques minutes, ses mains tremblaient sur la garde de son katana, avait t'il fait le bon choix ? était t'il l'homme qui avait posé le pied dans le quartier contaminé de la ville de systéria, était t'il encore celui la ? Un cri commun lui fit l'effet d'une secousse, il courut, aussi vite que son armure de cuir lui permettait, encadré par des centaines de soldats, fourmis contre la masse énorme du clan adverse..

" Flllllèèèèècheeees !"
Le cri fut reporté par toutes les bouches mais aucun ne pris le soin de se protéger comme le fit Ryu, cela aurait pu paraitre malsain pour un samourai mais ils comprirent qu'il n'était qu'un ronin et que la vie de leur seigneur n'était qu'un principe pour gagner de l'or. Alors lorsque le cri parvint à ses oreilles, Ryu se jetta sous un corps tombé au combat qui fut criblé de flèches. Le ciel était parfois noir de ces traits qui partaient en direction de l'astre lumineux avant de rejoindre le sol de leurs pointes acérées.

Puis ce fut l'impact, des chairs dans les chairs, des lames contre le cuir, l'acier, la chair, le sang, les cris, les hurlements de ceux qui voyaient la guerre se terminer dans le sablier qui suivrait, au milieu de ces corps vivants animés de la volonté farouche de tapisser la plaine de ce clan Maeda qui voulait prendre son envol, il était la, debout, courant, volant presque au milieu de ceux qui voulaient le percer d'une lame, d'une lance ou encore d'une flèche. Comment trouver la haine nécessaire pour abattre ces combattants qui ne menaçaient en rien la famille dont il était issu, la famille qui l'avait repris sous son aile à la mort de son père, il se souvenait de tous ces moments, repassant le fil de sa vie au fur et à mesure que sa lame ôtait elle aussi la vie à d'autres. D'un geste ample, il fut presque d'un bon sur un archer du clan Maeda, ayant passé une ligne de défense sans avoir récolté autre chose que des estafilades sur le corps, semant son fluide vitale par petites doses qui s'éparpillaient au gré de ces mouvements de combat que l'on n'apprends qu'en un seul lieu, un lieu dont l'ancêtre à fondé une école de combat reconnue dans tout l'archipel. Tournoyant comme le font parfois ces moulins de papiers que l'on met deux jours à plier et à placer au bout d'un bout de bois pour le voir s'agiter au gré des vents du large, il semait autour de lui mort et désolation, parvenu au sein d'un groupe d'archer, il ne vit un moment plus que des couleurs vives qu'il s'empressait de trancher de sa lame dont le taillant n'était plus celui du premier combat, chargée de graisse et de sang qui avaient amoindris ses capacités.

Une flèche vint mettre un terme à son combat, se plantant dans son épaule, il tomba à genoux, la lame serrée dans son poing, la tête penchée vers le sol mais le regard couvrant l'endroit ou il se trouvait et ou il devrait attendre la fin du combat en simple spectateur.


Post by Shigeru Maeda, Adm - September 5, 2009 at 6:46 PM

http://www.youtube.com/watch?v=cJrDFKaM-Mk

Alors que le décor se faisait petit à petit chaos, agonies, colère, hurlements, violence et dévastation sur une plaine souillée par le sang d'une même famille.
Les anges de la mort purent s'en donner à cœur joie dans cet environnement ou seule la guerre régnait en maître.
Un rapide regard sur ses forces, les dragons de Félix déjà mit en fuite, il ne lui restait qu'une dernière solution face à la catastrophe qui faisait office de présage. De sa main libre, le katana contre sa hanche, il attrapa une potion de force qu'il déboucha à grand coup de dents, puis une potion orangée d'agilité qu'il avala d'un trait. Alors que sa masse musculaire décuplait, il entama une course des plus prodigieuse à travers le champ de bataille, remontant en bousculant, décapitant, handicapant les divers adversaires mit sur sa route, il se présenta à quelques mètres de la colline sur laquelle s'était installé l'état-major de son oncle, le sang empourprant son armure jadis si prestigieuse et pimpante, les nouvelles blessures de son combat contre l'infanterie le faisant presque boitiller, le bras ballant et inutilisable.

Fort d'une vingtaine de combattants ayant suivit son ascension, Shigeru intima à l'un de ses hommes d'annoncer la retraite, signe que ses hommes durent briser la ligne et se replier dans leur campement; mais rapidement, il se rendit compte que le fait qu'il se soit rendu jusque devant son oncle avait depuis quelques instants mit fin aux affrontements, glissant sur lui l'entièreté des regards, autant alliés qu' ennemis. Alors que son oncle souriait, le jeune Tsen posa un regard sur l'assemblée des généraux de son oncle. Son regard croisa celui du petit-fils de son oncle, un garçon d'à peu prêt son âge, vêtus d'une armure rouge écarlate, une posture fière et un regard plus qu' inamicale sur son grand-père. Shigeru s'inclina sans trop de manière, laissant à son oncle la certitude qu'il adoptait la même hauteur de salut qu'un homme égal à son rang, si pas plus.

« Nous avons suffisamment sacrifié la vie de nos hommes, autant régler cela dans en suivant le code d'honneur du Bushido. Nous combattrons pour savoir qui de nous deux mérite ce trône qui n'a pas été acquis de manière légitime. »

« Je ne te laisserai pas cet honneur chien! Cette bataille est terminée, tu as perdu... Faites le pendre. »

Puis Maeda Shikawa fit dos à Shigeru et prit le chemin de sa tente. Son petit-fils, Maeda Ruki fit un signe de tête vers Itachi Muto, l'un des commandant de Shikawa.
Celui-ci fit un pas de côté, la main sur son katana, le tirant d'un geste assuré, sans faille, il trancha net les ligaments des genoux de son Seigneur, le laissant ainsi s'écrouler, sur les rotules, dans un cri de souffrance.

« ** Maeda Shigeru, Je vous laisse l'honneur de venger vos frères et d'offrir à cet homme la mort qui lui fût légitime. Je n'ai aucune haine à votre égard, vous avez tué mon père, qui fût en cet instant votre adversaire. Permettez-moi simplement de lui offrir une sépulture digne de sa valeur au combat.** »

En proie à l'étonnement, Shigeru observait avec attention son petit cousin, à qui il avait arraché un père. Le respect qu'il eut pour ce jeune homme à cet instant n'avait de limite que le coeur d'un homme...


Post by Shigeru Maeda, Adm - September 7, 2009 at 3:47 AM

Le regard posé sur le vieillard écroulé, Shigeru acquiesça simplement, puis d'un geste rapide vint retirer les résidus de sang présents sur sa lame.
Il prit quelques pas d'élans, murmurant tout en avançant, les yeux clos, encore sous l'éffet de ce spectre rouge, le visage serrein.

« Pour mes frères, pour mes pères, pour mon clan »

*Dans un léger saut, face à son oncle, Il asséna un coup rapide et puissant, ouvrant le torse en une profonde blessure, il envoya d'un geste martial son katana trancher ensuite la gorge de Maeda Shikawa. *

Il réouvrit ensuite les yeux, et se tourna vers son petit cousin, élégant et noble dans sa posture. Il s'inclina alors à son adresse, son katana entre ses deux mains ouvertes, la tête presque contre le sol, les bras levés.
Son armure presque en lambeau, son kimono de guerre voletant par une ouverture, son bras gauche qu'il retenait avec douleur saignant abondamment et tout l'humilité d'un Samuraï donnait à Shigeru un certain charisme de par sa volonté de combattre.

« Par ce geste, j'offre mes hommes, mes bras et mes titres à Maeda Ruki, éclairé par la sagesse et la raison. Qu'il puisse par ce geste unifier nos armées et garantir la paix dans le clan Maeda. »

« J'accepte avec tout l'honneur auquel je suis l'obligé cette unification et ce serment de loyauté. Relevez-vous Maeda Shigeru car votre courage égal le respect que nous vous devons, à vous et à vos hommes pour avoir défendus leur terres et leur droits. »

Shigeru se redressa alors que dans un tollé, l'armée s'unifia, dans de très humbles retrouvailles entre ceux qui furent jadis cousins, amis, frères d'armes ou compagnon de campagne. Les morts et blessés furent évacués, pour certains guidés jusqu'à des infirmeries sommaires ou leur tentes, quant aux morts, on les plaça sur des brancards afin qu'ils soient ramenés jusqu'à leur familles, leur terres, pour y être enterrés avec dignité.
Bien qu'un festin fût organisé pour fêter cette nouvelle union, l'humeur n'était pas à la fête mais bien à la réflexion dans la tente de Maeda Ruki, où installé sur un fauteuil en bois à ras le sol, Shigeru discutait avec les divers commandant et bien entendu, le nouveau Seigneur des Maeda.

« **Vous comprendrez que j'ai fait appel à des mercenaires et qu'il me faudra les payer. Certains, dont Messire D'arachale ont eut la promesse d'une propriété sur nos terres, d'autres ont eut la promesse d'une place dans nos armées malgré leur passé. Le reste sera payé avec ce qu'il reste des fonds familiaux... **»

« C'est entendu, ils auront ce qui leur est dû... Quand à vous, personnellement, quels sont vos griefs? »

« Je ne demande qu'à pouvoir retourné à Systéria y retrouver celle que j'aime. Je pourrais éventuellement servir de pont entre les clans présents là-bas et le clan Maeda. Dans l'immédiat, il me faudra prendre du repos et préparer la reconstruction de ma maison. Je partirai, si vous y consentez, dans deux jours. »

« Je m'attriste de ne pouvoir vous compter plus longtemps parmis nous, mais si vos choix sont ceux-ci, je ne peux m'y opposer. »

« Maeda Sama, pardonnez-moi si je puis vous parraître impersonnel ou trop curieux, j'aurais aimé simplement savoir ce qui vous a tant éloigné de Maeda Shikawa et pourquoi cette décision? »

« Je trouvais mon grand-père peu réfléchis dans ses actes et trop impulsif. Dans un second temps, il a de nombreuses fois manqué aux codes du Bushi. Pour moi, un clan comme le nôtre se devait d'être unis et de se voir guidé par une personne plus sage. Je n'avais simplement pas réellement encore établis qui le serait. Nos hommes partageaient mon avis mais n'osaient se rebeller, j'ai donc choisis le moment opportun... Votre apparition fût cette opportunité... »

Shigeru acquiesça alors à nouveau sur ces mots et la conversation dévia sur des stratégies de reconstruction et sur les territoires attribués à chaque noble présent. Shigeru ne fût pas très bavard, assit dans son siège, le regard posé sans aggressivité sur le nouveau souverain du clan. La petite discussion dura tard dans la nuit et Shigeru retrouva avec plaisir un lit dans lequel il s'écroula, trouvant avec difficulté le sommeil suite à ses blessures.

Le lendemain, aux petites heures, un bateau parti en direction d'une île... Et Shigeru n'était plus présent dans le camp, laissant à ses commandants et soldats, le soin de rentrer chez eux.


Post by Esmeral, Adc - September 8, 2009 at 2:37 PM

Edit : Oups dsl je croyais l'avoir envoyé par PM

Ca m'apprendra à poster avant de partir en vitesse


Post by Shigeru Maeda, Adm - September 8, 2009 at 9:19 PM

J'ai un msn et une boite à pm... Je vois réellement pas ce que ça change.


Post by Ryu Hattori, Adm. - October 7, 2009 at 11:17 PM

Quand tout ce qui est promis est noyé dans le sang.
Et que même la mort ne veut pas de vous...

Douleur, haine, nausée.. Tant de sentiments qui traversaient son esprit. Il avait vu l'œil fureteur le pousser de coté, avec le peu de force qu'un enfant de 8 ans peut posséder, il avait vu la lame s'approcher sa gorge pour se poser sur les lanières de cuir qui tenait l'armure qu'il possédait. Ils étaient comme cela des centaines, souvent des jeunes enfants, a marcher dans les débris de la bataille, récupérant armures et lames, ouvrant la gorge de ceux qui tentaient de s'accrocher à leurs maigres biens, tentant de les garder à leur portée jusqu'à ce que la mort les sépare pour du bon.

*Les forgerons avaient besoin de métal et les mineurs étaient parfois trop chers. Epuisé par l'effort du regard qu'il avait lancé à l'enfant et par sa blessure non soignée il perdit connaissance.**Son réveil se fit dans un village à proximité, on semblait en avoir pris soin pour l'une ou l'autre obscure raison que lui même ignorait, peut être avait t'ont reconnu en lui un protégé du domaine, peut être avait t'il montré que sa bourse était remplie et qu'il pourrait avoir un peu plus a donner en cas de remise sur pied ? *

Toujours est t'il que six mois plus tard il était debout, coupant des buches pour son soigneur qui lui indiqua un jour au matin qu'il avait payé sa dette et qu'il pouvait reprendre la route. Ryu s'adressa alors au vieil homme qui l'avait hébergé dans sa petite masure en bordure de foret, sa voix était sourde, sombre et comme enfouie dans un profond chagrin.

" Vieil homme, ou pourrait aller un homme qui a perdu sa mère et sa douce ? La mort n'était t'elle pas une compagne toute désignée pour lui ?"
Le vieil homme le détailla un instant de ses yeux délavés, plaçant ses mains sur les épaules du jeune guerrier, il prit la parole.

" La mort n'est pas une bonne compagne et pour te le prouver, elle t'a quitté elle aussi."
Ainsi, Ryu repris la route du port, un baluchon posé sur l'épaule avec ses maigres affaires et une lame à nouveau à ses cotés. Ronin, sans honneur, sans gloire, sans peur de la mort... N'étais ce pas une voie parfaite pour un homme pour lui ?