La basse en quarantaine
Post by Sinriia Mel'Viir - September 14, 2009 at 1:19 AM
- Tac! Tac! Tac! Tac!! -
Perçants aux oreilles encore somnolentes, tels étaient les tintements consécutifs des marteaux qui percutait la brique et le bois dès les premières lueurs du jour.
Suite à une nuit d'épouvante, alors qu'une nécromancienne avait semé la frayeur dans les rues de la basse de par son escapade, les citadins du quartier défavorisé se levèrent avec encore un goût amère à la bouche. Même si une victoire avait été remportée la veille, quelques sueurs froides suintaient toujours le long de leur échine à la seule idée de voir leurs filles se retrouver damnées, tels les créatures aberrantes sans lucidité qui circulaient librement dans les ruelles.
Les premiers qui se rendaient à leur lieu de travail eurent tôt fait de constater que l'accès au pont conduisant à la moyenne était à présent restreinte. Une grille avait été érigée à son entré alors que des protecteurs de l'Ordre refusaient l'accès au quartier à tout individu qui n'avait point affaire dans le second secteur. Pratiquement seul les membres des guildes ayant certaines autorisations pouvaient circuler mais de manière contrôlée.
Ceux étant renvoyés, étaient priés de se présenter à la chapelle du quartier ou des prêtres et servants du culte Thaarien offraient des vivres et du soutient moral pour accompagner ces pauvres citoyens dans cette nouvelle et dure épreuve...
Petit à petit, le mot "quarantaine" se propageait d'une oreille à l'autre dans un murmure d'angoisse. Mais qu'est-ce qui arrivaient?
Hrp : post ouvert à tous
Post by Armahel Maelwen,Ind - September 14, 2009 at 1:52 AM
Armahel venait d'arriver au quartier de l'Ordre, une main à son épaule ensanglantée. Il avait été mordu tout prèes de l'épaule, un peu plus loin que le cou. Si la fillette avait réussi à atteindre la gorge, c'en était fini du moine.
Il s'installa quelque part dans le Temple et pronnonça quelques mots.
-Obsu Vulni
Une lumière bleutée apparu de sa main et enveloppa la blessure dans une chaleur bienfaisante. Cela ne suffit pourtant pas à guérir la blessure complètement. Armahel soupira puis décida de ne pas utiliser sa magie davantage et appliqua des bandages.
Il repensa longtemps à ces enfants meurtriers. Il n'arrivait pas à savoir s'ils étaient des morts-vivants ou simplement possédés. S'ils avaient été transformés en morts-vivants, rien ne pourrait alors les sauver.
C'est avec cette histoire sur la conscience qu'il aida ses confrères et consoeurs à s'occuper des réfugiés de la basse-ville, qui étaient apeurés et confus.
Post by Lamalia Lunavae, AD - September 14, 2009 at 8:33 AM
Lamalia, étant une membre de la Meute, restait près de l'entrée de la Fraternité à surveiller l'entrée de celle-ci comme demander. Elle se contenta de rester à repousser toute menace qui s'approchait à l'aide de son arc. Malgré son air calme, on pouvait déceler une certaine inquiétude dans son regard, elle ne cessait de jeter plusieurs regards en direction de sa maison et des personnes qu'elle aimait. Chose sûre, elle ne quitterait pas son poste tant et aussi longtemps qu'elle pourrait tenir ou que cette menace serait repoussée. Même si elle était reconnue comme une personne douce, les entrées et sorties du quartier seraient contrôlées avec sévérité, les directives de Garibald avaient été clairs. La demi-elfe avait déjà vu les horreurs que pouvaient faire ces fillettes en attaquant quiconque les approchait. Elle tenta de garder son oreille attentive à tout bruit de pas qui pourrait venir dans la direction du Quartier.
Post by Lamagouille, FdC - September 14, 2009 at 10:06 AM
Jo quant a lui était assis sur la terrasse du Havre, les ordres de l'alpha était clair,deux groupes 50 membres feraient des roulements pour surveiller en permanence les issues de la fraternité .
La nuit commençait a tombé, Jo, a contre cœur visiblement se leva et alla se mettre en position . Il n'avait pas pour habitude de s'immiscer dans des affaires qui ne le regarde pas, mais cette fois ci, sa maison était menacé .
Il ne faisait vraiment pas bon de trainer en basse ville, mais la nuit c'est encore pire ... les lueurs des torches délimitait leur champ de surveillance, alors que quelques mètres plus loin, on pouvait sentir dans cette obscurité des ombres rodés dans la nuit .
Post by Sid d'Orcastel, OdS - September 14, 2009 at 12:32 PM
Les évènements de la première nuit choqua quelque peu Sid, ou tant d'activités maléfique eurent lieu. Voilà longtemps qu'il n'eut face à ce genre d'activité nécromane. Cette mésaventure en Basse-Ville ne pouvait que s'aggraver d'ici là, il prit le temps de bien vérifier toutes les sangles de sa vieille armure ainsi que prendre plus de précaution vis-à-vis de ses ballades durant la nuit. Comme la plupart des Néophytes, il se mit en service d'assurer de son mieux la surveillance de l'entrée de la Basse-Ville. Il était maintenant pour lui de se remettre aux armes et de pouvoir utiliser toutes ses capacités nécéssaires.
Post by Filuna Vlosisto, CP - September 14, 2009 at 4:01 PM
Le soleil se couchait à peine sur la basse-ville qu'une ombre chancelante y fit son apparition.
Depuis quelques jours, début de la quarantaine, la Navarque patrouillait chaque nuit afin de s'assurer que les dangers étaient écartés de la Basse. Des ordres fusaient à droite et à gauche, a chaque pourpre croisés, afin que le déployment se fasse de façon efficace. Aucun recoin n'était oublié et aucun légionnaire ne se retirerait dans l'oisivité.
Son bras gauche en écharpe, constament contre elle, on pouvait la voir régulièrement s'envoyer un nouveau tonic alors qu'elle semblait sur le point de tomber à bout de force.
Ce n'est qu'avec les premiers rayons du soleil qu'elle se permettait de se retirer, on ne sait où, afin de prendre un peu de sommeil. Un repos très court, visiblement, puisqu'elle passait ensuite une partie de la journée à intérogé les résidents du pauvre cartier ainsi que les légionnaires en service afin de receuillir tout témoignage en lien avec l'étrange affaire.
Un peu avant que l'astre solaire ne retourne dans sa tanière elle passait à Zon'Jiru. On lui refaisait ses bandages et lui remettaient quelques tonics, avant qu'elle ne se permettent une heure ou deux de sommeil... Puis s'en était repartit d'une autre nuit de patrouille.
Gageons qu'elle ne s'alouerais pas de repos avant que le cas soit régler ou, du moins, qu'elle soit tombée sur une piste solide...
Post by Armika Recaedre, CP - September 14, 2009 at 4:44 PM
Étrangement elle s'y mouillait
Tout était sans dessus dessous. Bien sûr, le cartier de la haute ville était toujours aussi bien protéger, voir la protection avait même doubler. Les nobles l'avaient exiger. Chacun prenaient bien soin de se cloîtrer dans leurs luxueuses demeures, allant même à enfermer leurs enfants dans leurs chambres respectives. Dans les fenêtres au lourds rideaux fermer, on pouvait parfois voir un oeil, un nez, une couette de cheveux. Ils étaient inquiets et voulaient savoir ce qui se passait derrières leurs murs, est-ce que ce fléau cesserait bientôt?
Bientôt, plusieurs visage s'agglutinèrent aux fenêtres. Ils avaient ouïes un carrosse attelé de plusieurs chevaux passé devant leurs fenêtres. Et qu'elles n'a pas été leurs surprises de voir ce même attelage se diriger vers le manoir Recaedre, voir même, s'arrêter devant. L'ancienne Duchesse sortait réellement de chez elle? Durant ce temps de crise? Elle ne sortait même pas lorsqu'il mouillassait, qu'est-ce qui pouvait bien là poussé alors même que le cartier de la basse ville avait été mis en quarantaine? Ce qui est sûr, c'est que plusieurs auraient bien payés cher pour le savoir, mais personne ne souhaitait vraiment sortir pour s'en informer, leur courage s'arrêtait dans leur tête.
Qui sait ce qui se passait réellement dans la tête de cette femme qui fût jadis une femme de tête qui aimait à se montrer dans ses plus belles parures?
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - September 14, 2009 at 6:40 PM
La basse en quarantaine
La présence silencieuse
Et où était la Grande légat de l'Ordre durant ce temps? En plein là où l'on avait exactement besoins d'elle et de ses connaissances. Tantôt à la Chapelle de la Basse, tantôt et surtout au dispensaire médical qu'elle avait si bien connu jadis. On revient toujours aux sources apparemment, que ce soit volontaire ou non. La situation en était une difficile. Un vent d'oppression pesait dans le cœur de tous devant cette étrange et désastreuse situation. Des fillettes mourraient, des familles déjà déchirées se déchiraient et d'autres étaient blessés. C'était le chaos dans l'esprit de ces personnes déjà favorisés par la vie. Ce monde n'est pas juste, et il ne le sera jamais complètement... Pessimiste pensée pour certains, mais qui avait au moins le mérite de s'approcher de la vérité.
Malgré que Sarälondë n'était pas des plus bavardes et qu'elle semblait avoir l'esprit divaguant loin dans de sérieuses réflexions par instants, la Directrice adjointe de Sainte-Élisa s'assurait du bon fonctionnement de l'hôpital de la basse ville. D'ailleurs, quelques membres du personnel du réputé établissement du fin fond des bois étaient venus porter mains fortes. Ordre du Soleil, Confrérie pourpre et même la Fraternité du chêne. C'est toujours dans ses instants de désespoir que l'on se rappel que nous avons tous en sommes, les mêmes buts.
Quelques heures de répits, c'est à peine ce qu'elle pouvait s'offrir. Que faisait Sarälondë durant ces instants où elle gagnait le droit de fermer l'œil? La demi elfe s'assurait que ses propres enfants, ses trois filles, ne souffraient pas du maléfice qui s'était emparé de la basse. Le cœur de mère de Sarä était profondément inquiet ce qui expliquait surement son attitude plutôt silencieuse. Quelle était la crainte? Que ce mal dépasse le pont ou les murailles de la basse ville et qu'il s'étendent partout dans la citée. Fort heureusement, les enfants Balgor n'avaient rien, si ce n'est une mèche blanche mais ça, apparemment, c'était normal.
Post by Noür/S. Eringyas, mortes - September 14, 2009 at 7:22 PM
Ces derniers jours, la damoiselle Eringyas faisait navette entre Zon'Jiru et le dispensaire, envoyait milles et un pli ici ou là. Elle ne trouvait le sommeil, toujours à ses recherches dédiées à la fin de ces affres, pleinement dédiée au bien de l'Empire et à la finalité de la malédiction qui rongeait la Basse.
On voyait de plus en plus de monde à Zon'Jiru, qui devenait point névralgique d'intervention, lieu de recherche, et recours pour ceux souffrant du mal qui étendait son emprise.
Post by Armahel Maelwen,Ind - September 14, 2009 at 7:23 PM
L'elfe passait des heures à observer au-delà de la grille de la basse-ville. Il tenait à savoir ce qu'étaient devenues ces fillettes maudites. Morte-vivantes ou possédées? C'est la question à laquelle il essayait de trouver une réponse. Comment faire?
Il n'y avait, à sa connaissance, aucun sort n'affectant que les morts-vivants, il ne pouvait donc pas se fier sur sa magie pour avoir des réponses. Essayer d'en assommer une? Il pourrait savoir si elles sont vivantes et éviterait ainsi de les tuer si tel était le cas. Mais....s'il se trompait, les fillettes auraient tôt fait de le dévorer vivant.
Il resta devant la grille, pensif. Ses observations seraient peut-être utiles...ou pas.....Pendant ce temps, sa blessure, bien que pansée, continuait à lui faire mal, étrangement.
Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - September 15, 2009 at 5:31 AM
Déplacé
Mais comment faisait-elle ? Offrant un sourire radieux à ces pauvres gens, Demoiselle portait le masque de l’insouciance et de la gentillesse avenante. Tous eurent droit à ses petites mimiques d’une coquetterie incontrôlable, à ses papillonnements de cils. Ses blessures encore visibles, désormais une cicatrice nacrée, ne semblaient pas la faire souffrir, du moins, en aucun cas elle ne se permit de donner la moindre impression d’une douleur. Non, son petit sourire s’acharnait à demeurer malgré les regards hostiles de certains, malgré l’air grave de ses supérieurs. L’adversité ne lui retirerait certainement pas ça, sa promptitude et son enthousiasme à vouloir aider son prochain. Pour le meilleur, et pour le pire. Peut-être la vue d’une nécromancienne azimutée tuant des bébés humains aurait pu lui retirer ce sourire, par contre...
C’est donc avec un sourire agaçant peut-être les esprits les plus faibles qu’elle présenta son chapelet et déclina son identité aux gardes. Rapidement, Demoiselle eut tout le loisir de déambuler dans le quartier en quarantaine. Elle s’assura que son établissement scolaire n’était aucunement endommagé par le chaos régnant dans la Basse-Ville. Ensuite, ce fut au tour de la Chapelle de bénéficier de sa présence ; Demoiselle prit soin d’écouter ce que les pauvres gens paniqués avaient à lui dire, mille et une versions de ce même événement. Il ne lui restait plus qu’à démêler le vrai du faux... Et de survivre le temps de la longue promenade la séparant de ses appartements.
Post by Nathaniel de Sorgrad,ADM - September 15, 2009 at 7:39 AM
Nath avait décidé de mettre la main a la patte. Durant la nuit, il prit poste dans l'entré de la fraternité. Certain membre de la fraternité le questionnais sur ce qui se passais. Malheureusement, le jeune Guide n'avait pas de réponse clair, il ne pouvait que les rassurer.
Dans la même optique qu'un prêtre de Thaar, Nath rassurait ses frères et sœurs en récitant quelques phrases rassurantes. Un tel déséquilibre dans la vie ne pouvais être permanant. La nature aurait tôt fait de régularisé le tout.
-Mes frères, mes sœurs, ne perdez pas espoir, la quaternité ne laissera pas la Basse-Ville dans un tel état. La nature elle même nous guidera vers le flux vital mal utilisé. Concentrez vous, nous nous devons d'aider la nature a chassé ce tourment, le cycle est brisé et nous devons le réparer.
Puis il reprit sa position. Un discourt court, mais dit d'une voix rassurante et calme. Un calme qu'il propageait a ceux près de lui
Post by Lamalia Lunavae, AD - September 15, 2009 at 8:30 AM
Maintenant que Garibald l'avait mise en charge de l'opération de défense, Lamalia passait encore plus de temps près des palissades. Son inquiétude envers ses proches avait été amoindrie en les sachant maintenant à la Fraternité. Elle pouvait à présent se concentrer pleinement sur sa tâche. On pouvait la voir régulièrement discuter avec la Dame Filuna afin de tirer certains indices ou questionnement au clair. La demi-elfe s'offrait que peu d'heures de repos entre ses tours de garde, préférant remplir divers rapports sur le sujet. Pour l'instant rien d'inquiétant ne s'était encore approché de la frontière, mais sa vigilance ne baissait pas pour autant.
Post by Thomas Bolton, Emp - September 15, 2009 at 11:40 AM
La mise en quarantaine de la ville basse n’avait strictement rien changé au quotidien de Sa Seigneurie. Il continuait à alterner son temps entre ses appartements du palais et son bureau de fonction pour régler les affaires courantes. Des entités étranges avaient beau gérer en ville, il n’était pas pour autant question de geler totalement toutes les activités du pays, encore moins celles qui concernaient les affaires d’Etat. L’économie, la diplomatie, les finances du Trésor, les bilans prévisionnels, il ne laissait rien enrayer un des nombreux rouages de la mécanique systérienne.
Bien évidemment, il aurait été totalement absurde de penser que le Surintendant ne se tenait pas informé sur la situation de la ville basse et sur les guildes qui devaient contenir le problème. Ses réflexions furent interrompues quand monsieur Cressen, son secrétaire particulier, pénétra dans la pièce. Il avait une expression étrange sur le visage, un mélange d’étonnement et d’incompréhension. Il se garda bien d’en parler tout de suite à son maître.
« Je m’interroge sur l’origine de ce phénomène. Des fillettes innocentes transformées en êtres dépourvus de conscience, obnubilés par la violence et la brutalité… »
« C’est une question qui reste à ce jour sans réponse, monseigneur. »
« Vraiment, Cressen ? », interrogea le Surintendant d’un ton tranchant en arquant un sourcil.
Le fonctionnaire ne répondit pas, il n’aurait ni su infirmer, ni su confirmer.
« Je pense au contraire qu’il y a quelques individus qui savent parfaitement à quoi est dû ce fâcheux événement. Reste à savoir qui. Et en ce domaine, je dois dire que les choix qui s’offrent à moi sont relativement minces. »
Le subalterne hocha la tête, préférant ne pas faire écho aux réflexions de son maître. Il préféra changer de sujet et aborder celui qui motivait sa visite.
« Madame votre épouse est sortie du manoir, à l’annonce de la mise en quarantaine. », lui confia le petit homme désabusé.
« Oui, je le sais. »
« Il paraît qu’elle contacte les différents laboratoires pour offrir son aide, monseigneur. », insista-t-il comme si la phrase n’était pas suffisamment déroutante.
« Je le sais aussi. »
Le Surintendant semblait ne pas en faire grand cas. Après tout, c’était son épouse, maintenant. Il fallait croire qu’il se connaissait plus qu’on ne pouvait le penser.
« Faites ouvrir un des greniers impériaux et envoyez quatre charrettes aux insignes du blason de l’Impératrice remplies de vivre à la frontière de la Basse. Qu’elles traversent et qu’elles nourrissent les citoyens jusqu'à épuisement. »
Cressen acquiesça et partit transmettre les instructions du premier ministre, qui s’en retourna à ses affaires courantes…
Post by Sinriia Mel'Viir - September 15, 2009 at 7:46 PM
Lorsque les charrettes de vivres arrivèrent sur le pont servant d'intermède en la moyenne et la basse, l'on vit plusieurs citoyens affamés se ruer vers les grilles. Bien que les combattants de l'Ordre se virent dépassés en nombre, il ne fallut que très peu temps avant que d'autres arrivent afin de disperser et calmer la foule dans le plus grand respect possible. Ce second groupe dirigé par la Gardienne elfe noire du culte escortèrent le convoi jusqu'à la chapelle de la basse où se déroulait déjà une messe extérieure sur la place publique.
Ce n'est qu'après la fin des célébrations du culte que la nourriture fut distribuée dans le calme et l'égalité afin que tous puissent avoir quelque chose à rapporter à se sustenter provisoirement. Quelques servantes de l'Ordre ouvrirent également quelques caisses contenant des vêtements chauds provenant des restes de la dernière remiser de don. Ce n'est qu'après que tous eurent leur tour que la foule se dissipa pour rentrer chez-eux sous les bénédictions des prêtres de l'Ordre.
Post by Venoss M. Nazgaroth, AdC - September 15, 2009 at 8:11 PM
*On pouvrait voir la jeune Hybride circulé entre sa demeure et Zon'Jiru, son état semblait de plus en plus critique de jours en jour malgré les soins prescrit par Surumë.*i
Post by Filuna Vlosisto, CP - September 16, 2009 at 4:28 PM
- Assassin ! Meurtrière ! Vous l'avez tuée !
Les cris rétentissaient près du laboratoire de Zon'Jiru, en basse-ville.
- Du calme madame... du calme.
Tel fut la réplique blasée de la Navarque alors que la femme la martelais de ses points nus. Cette dernière finit par se calmer, relevant son regard vers l'elfe noire, un regard glacial, accusateur.
- C'est vous... c'est vous qui avez fait ça !!! Pourriture d'elfes noirs ! Ça vous manquait d'abattre de pauvres petits enfants sans défense ! Amanda !!!
La Pourpre pris une longue inspiration, c'était la troisième fois qu'on lui faisait la remarque, seulement aujourd'hui. Elle avait été une maratre, un bourreau d'innocent et maintenant, une meurtrière. Quelle belle journée. D'un ton neutre elle répéta simplement ce qu'elle avait déja dit aux autres.
- Les fillettes possèdés attaquent à vue tout les passants. Sachez que la confrérie pourpre fait tout en son pouvoir pour élucider ce mystère dans les délais les plus brefs. Pour la sécurité de la population elles doivent être neutralisés à vue et en évitant tout contact physique. En attendant, rentrer chez vous, les rues sont trop risqués.
La femme fit quelques pas de recul puis vint chercher, cacher sous son chandail, un large couteau de cuisine, le levant en direction de la Navarque sur laquelle elle chargea. Cette dernière fronça les sourcils puis, d'un mouvement rapide de la main, envoya la femme dans les limbes.
- Légionnaire, Amener la à la Caserne... Qu'elle y cuve son vin. Notez une aggression a arme blanche à son dossier, si il leurs faut une raison de la garder.
- Vous aller porter plainte Navarque Vlosisto ?
- Aucunement, je veux simplement qu'elle ai le temps de reprendre ses esprits.
L'homme hocha, venant désarmer la femme affaissé au sol avant de la soulever pour la mener jusqu'à la caserne qui se trouvait non-loin.
D'un pas décidé, elle entra au bation pourpre. Il fallait des réponses, rapidement.
Décidément... ce cas fait des ravages, pensa l'elfe noire tout en massant son bras endoloris...
Post by Brehan de Nogar, OdS - September 17, 2009 at 12:06 AM
La Lumière perce toujours les ombres,
Mais partout où la Lumière se trouve, l'ombre n'est jamais loin...
Ce matin là, un regroupement de fervents de la Lumière avait été mené au sein de la Basse. Sous leur foulée, certains malheureux purent retrouver une bribe d'espoir, alors que visiblement l'Ordre du Soleil s'en mêlait personnellement. Les paladins faisaient contraste avec le temps sombre de la basse avec leur attirail étincelant. Par leur postures droites et solides, ils semblaient inébranlables.
Un paladin portait une impressionnante armure de plaques d'aciers gravés de symboles Thaariens, ouvragée avec un talent de renom. Certains crurent au retour du Loup Blanc, alors qu'ils reconnurent l'armure de Feu Kalidor Majère. Celui-ci sembla ordonner par quelques signes à ses confrères de se séparer en groupe de deux afin de couvrir plus de terrain, et s'approcha par la suite par un regroupement de citoyens de la basse. C'est lorsqu'il retira son heaume que les mèches rebelles ainsi que son visage se dévoila. Il ne s'agissait de nul autre que Brehan de Nogar. Le paladin s'adressa à eux avec conviction suite à un geste ferme de la tête, en les toisant de son regard d'acier:
-Mes salutations à vous. Que le mot se fasse passer: Tous ceux ayant des informations sur le phénomène, est prié de venir témoigner au sein de la caserne du Saint Ordre. Si vous connaissez une famille qui en est atteinte, qu'elle vienne à notre rencontre. C'est en découvrant les premières réactions que nous saurons trouver la source, ainsi nous pourrons étendre la Lumière afin de percer et de chasser ces ténèbres.
Que le Divin veille sur vous et vos proches.
Il décrocha un sac à son ceinturon et le jeta au sol devant eux. Des pièces d'or et des chapelets Thaariens s'y trouvaient. Il pivota afin d'aller à la rencontre d'un autre regroupement un peu plus loin...
Comme une trainée de poudre, l'information se propagea. Le Saint Ordre serait porteur de Lumière dans ces moments sombres. Ils étaient de retour en basse. L'Ombre avait-il fait un bon coup, en attirant ainsi l'attention de la Lumière sur leur territoire?
Post by Xul'zaer Maeldrim, Ind - September 17, 2009 at 10:20 PM
Un fâcheux contretemps commercial. Voilà de quoi il en retournait...
Le forgeron était adossé contre un mur de briques de l'une de demeures de l'allée principale menant de la moyenne-ville à la basse-ville. Il soupira longuement. Des chariots de provisions passaient à nouveau en direction de la basse-ville. Si l'on aurait pu saisir l'espace d'un instant la nature des pensées du commerçant en ce moment précis, n'importe quelle pauvre femme censée de la cité dévisagerait ce dernier d'un profond dégoût. "Cet homme est un monstre, comme toute sa race de démons ! Rejetez-les tous à la mer, Impératrice ! Nous vous supplions ! " crierait-elle alors en le pointant du doigts sans vergogne. L'elfe noir s'en doutait; plus encore, il le savait pertinemment.
Des cargaisons retardées, des matériaux volés, des projets retardés, du pillage. Voilà ce qu'entraînait la présente crise dans la basse-ville. Et on ne me laisse même pas entrer constater les dégâts... Il jura en silence. Pour ma sécurité ? Quelle idiotie ! En ces temps de crise, on semblait prodiguer en priorité les soins immédiats aux blessés; mais l'on oubliait que retarder ainsi l'économie entraînerait des problèmes potentiellement encore plus graves à moyen terme. Ses pensées dérivèrent alors sur la véritable cause de tous ce brouhaha...
Comme si la mort ou la déchéance d'une dizaine ou d'une centaine de ces enfants pauvres était grave... songea-t-il. La situation était fâchante, d'autant plus qu'il savait pertinemment avoir raison... Les malheureux évènements ne se seraient pas produits, il est fort à parier que le trois quarts de ces enfants maintenant damnés n'auraient même pas survécu une année de plus en basse-ville. L'espérance de vie dans ce quartier parlait d'elle-même ! À chaque évènement extraordinaire qui survenait entre les enceintes de cette cité, il se surprenait à quel point la pensée des humains était différente de la sienne. À Udoss'ta, on aurait simplement conclu que ces enfants n'étaient pas assez fort mentalement pour survivre et représenter le race... songea-t-il, laissant à nouveau échapper un bref soupire d'ennui. Cela le dépassait.
L'elfe noir resta ainsi adossé au mur un bon moment, écoutant les informations qui circulaient dans le peuple. Il aurait bien aimé avoir accès au quartier, simplement pour satisfaire sa curiosité. Peut-être était-elle mal avisée. En outre, peut-être verrait-il se pointer un visage familier qui pourrait l'éclairer un peu sur ce qui arrive réellement passé les lourdes grilles de métal ?
Post by Armika Recaedre, CP - September 18, 2009 at 8:33 PM
Quelque jours déjà. Quelques jours que l'ex duchesse était en basse ville, quelques jours que les filettes contaminés avaient commencé à attaqué, quelques jours que l'humaine se penchait sur les preuves, écoutait, bien à l'abris des murs, les discussions à l'extérieur. Elle passait la majeur partie de son temps à Zon'Jiru, à écraser de l'ail, de la belladone ou autres herbes, à les infuser, à les distiller à les mélanger. Les seuls restes de la gamine contaminé avait déjà été bien entamé par les différents tests. Une enfant en vie, c'est ce qu'il fallait.
Les discussions étaient parfois longue avec les employés de l'établissement, d'autre fois plus, corsé. Surumë Enringyas était sa principale interlocutrice, elle aimait se poser des questions a voix hautes et avoir quelqu'un pour l'écouter, voir pour lui répondre.
-Il nous faut une enfant vivante, est-ce qu'un plan à été établis pour en attraper une?
La négative, visiblement, cela semblait exaspérer grandement Armika. Qu'avait-ils donc fait depuis le tout début à part mettre une légère barrière et des gardes un peu partout?
-Un filet lester au coin, je crois que c'est ce qui serait le mieux. Hmmm... avec des mailles de fil de fer. Au vu des blessures qu'elles font, je ne doute pas qu'elles viennent a bout de quelques cordes.
Sans doute qu'un barde pourrait être utile aussi. Je ne connais que très peu ce métier des bas cartiers, mais certaine rumeur affirment que les meilleurs d'entre eux savent hypnotiser toute personne ou bestiole se trouvant à proximité. Ça ne coûte rien d'essayer....
La moue dédaigneuse de la femme, lorsqu'elle parla des bardes, laissait largement voir l'estime qu'elle portait à ceux qui choisissait cette voie. Mais pour ceux qui avait côtoyer Armika régulièrement, il était facile de savoir que peu de métier était digne de respect à ses yeux.
La jeune demi-elfe qui était responsable de Zon'Jiru semblait d'accord avec les propos émis par Armika. N'aimant pas nécessairement s'étendre sur les faits, Armika ce contenta donc de laisser à Surume de contacter les différentes institutions pour que tout soit mis en place pour capturer une enfant.
Sur une autre note, après quelques échangent quelconquent sur la manière la plus plausible de capturer une gamine, Armika repris la convsersation en main. Visiblement, son air froide et hautaine cachait bien une intélligence certaine.
-Est-ce que les parents des enfants ont été rencontrer et intéroger? Pour savoir d'où vient le mal, il faut savoir comment il a commencé. Il faudrait organiser une rencontre avec chacun d'eux, et fouillé leurs demeures . Savoir s'ils ont vu un individu louche rôder dans leurs coins, si quelqu'uns auraient discuter ou auraient garder les enfants. Cela serait une moment propice pour les ensorcellés.
*Puis la discussion continua sur la même note, argumentant, trouvant de nouvelle idées discutant des artefacts trouver, des blessures des gens déjà atteint. Zon'Jiru ne serait sans doute que peu tranquille avec cette femme entre ses mûrs. Personne ne souhaitait réellement la voir rôder longtemps dans les parages, mais elle était tout de même l'épouse du Surintendant. *
Post by Noür/S. Eringyas, mortes - September 19, 2009 at 4:36 PM
L'Érudite et la Dame échangeaient souvent des idées, bien que plusieurs auraient sans nul doute préféré que Surumë la chassât comme une malpropre. Lorsqu'elle était en présence de la femme de noble ascendant, Surumë parvenait généralement à calmer le jeu, non seulement en amenant une discussion concrête qui permettait de faire le point sur les avancées de tous, mais également en laissant un répit aux pauvres savants vites lassés de travailler avec cette femme richement vêtue aux commentaires acerbes.
Lors d'une nouvelle rencontre, elle lui exposa alors ses conclusions, d'un bloc :
-Lidenbrock-San a assuré que la cage demandée par la Légion pour capturer la fillette serait prête aux aurores du lendemain. Bien que je l'eus demandé, car nous en étions venus aux mêmes conclusions au préalable qu'elle serait indispensable à l'avancée de nos recherches, j'ai laissé le plan de capture à leur discrétion. Pour ce qui est de la mixture alchimique, je crois qu'Esméral a bien avancé la mixture de sa Base. Néanmoins je lui suggèrerai d'ajouter en celle-ci une poudre de Lumerca. Celle-ci aidera à l'infusion du sortilège divin, liée avec la potion de Mana. Je consulterai également le sieur de Nogar, afin de produire le sortilège, en toute son intensité, qui se trouvera à être infusé en cette potion. Nous devrons peut-être renforcer cette mixture pour les fillettes, nous verrons en ayant le cobaye vivant. Néanmoins... elle suffira sans doute à chasser les traces nécromantes rémanentes chez les mordus.
Une autre chose me tracasse. On eut déclaré que ce fut suite à la distribution de l'Ordre que tout s'est déclaré. Après que les enfants eurent pris des jouets. Le lien causal s'établit aisément. Peut-être les jouets sont-ils responsables de ce mal. Mais à mon sens, l'énergie, voire l'âme, serait drainée dans un phylactère par des objets offerts. J'aimerais que nous nous penchions ensemble, si vous le voulez, sur l'analyse de la Pierre des âmes. Et, si elle est bien le phylactère en question, nous penchions sur sa destruction.
Enfin permettez, je vais devoir réécrire à l'Ordre et l'Armée. Parait-il que le cas deux, Nazgaroth, rôde partout. Elle a été aperçue par deux fois, et son cas est décidément le plus grave et, sa personnalité, la plus instable... Je préfère qu'on me la ramène avant qu'on me relate par l'écrit une histoire funeste...