Convocation des parents de fillettes Maudites
Post by Noür/S. Eringyas, mortes - September 17, 2009 at 2:38 AM
Dans la basse, une pléthore d'affiches avaient été placardées avec avance de quelques journées, convoquant les parents des enfants maudits à une réunion, visant à mieux comprendre le phénomène. Le tout se tiendrait aux abords de Zon'Jiru, tout juste devant la Banque. En somme, l'un des endroits les plus fréquentés et surveillés de la Basse, qui sur le moment servirait d'agora. Il y aurait fort à parier que troupes de l'Ordre, de l'Armée et de la Légion s'y presseraient, pour surveiller et protéger tout ce beau monde qui était prié de se prier de se manifester sur le coup de midi.
Chaque parent serait convié à raconter son expérience, décrire en quel contexte le mal avait pris leur fille, l'évolution de ce dernier. La rencontre, avait spécifié sur les affiches l'Érudite Surumë Eringyas qui la présiderait, était organisée afin de mieux comprendre, de se rasséréner. La chercheuse, selon toute vraisemblance, accordait son importance au contexte d'apparition du mal, et prenait pour acquis que ces témoignages pourraient l'éclairer.
Déjà, c'était le matin du grand jour... qui sait ce qu'il apporterait?
J'organise cette rencontre sur forum afin d'amener le plus de participation possible. Sentez-vous à l'aise d'y incarner votre personnage qui ferait acte de présence, de participation, s'impliquerait dans les préparatifs, ou encore un des nombreux parents qui raconterait son expérience -en allant dans le sens de l'évolution du mal selon l'équipe-
Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - September 17, 2009 at 5:42 AM
Mais comment faisait-elle ? Offrant un sourire radieux à ces pauvres gens, Demoiselle portait le masque de l’insouciance et de la gentillesse avenante. Tous eurent droit à ses petites mimiques d’une coquetterie incontrôlable, à ses papillonnements de cils. Ses blessures encore visibles, désormais une cicatrice nacrée, ne semblaient pas la faire souffrir, du moins, en aucun cas elle ne se permit de donner la moindre impression d’une douleur. Non, son petit sourire s’acharnait à demeurer malgré les regards hostiles de certains, malgré l’air grave de ses supérieurs. L’adversité ne lui retirerait certainement pas ça, sa promptitude et son enthousiasme à vouloir aider son prochain. Pour le meilleur, et pour le pire. Peut-être la vue d’une nécromancienne azimutée tuant des bébés humains aurait pu lui retirer ce sourire, par contre...
C’est donc avec un sourire agaçant peut-être les esprits les plus faibles qu’elle présenta son chapelet et déclina son identité aux gardes. Rapidement, Demoiselle eut tout le loisir de déambuler dans le quartier en quarantaine. Elle avait débuté ses investigations à la Chapelle de la Basse-Ville, puis, au laboratoire de Surumë Eringyas lorsque celle-ci en avait fait part publiquement. Demoiselle prit soin d’écouter ce que les pauvres gens paniqués avaient à lui dire, mille et une versions de ce même événement. Il ne lui restait plus qu’à démêler le vrai du faux...
Post by Anteïa Meserole, Adm - September 17, 2009 at 4:50 PM
La nouvelle soldate de l'armée était visible régulièrement en basse-ville. Effectivement la jeune femme semblait détonné du milieux. Le vert de l'armée ainsi que le mauve de son armure faisait paraître sa peau encore plus blafarde, c'était à se demander si elle n'était pas atteinte du mal des fillettes maudites. Quoi qu'il en soit, depuis le début de la crise, on pouvait la voir chaque nuit en basse ville, à faire le tour du cartier, allant interroger les gardes déjà en faction.
La lanterne accrocher à la taille, la flamme vacillait à chaque pas. La vue se retrouver légèrement amoindri, mais laissait les mains libres pour tenir son arc. À la regarder aller, on l'aurait dit froide comme un bloc de granit. Mais parfois, elle émettait un maigre sourire au démunis, tentant plutôt de les rassurer avec des paroles que par des gestes ou des mimiques. Parfois, elle allait même jusqu'à donné son goûter à des gamins dans une ruelle, ou donner quelques pièces d'or à une mère de famille mono parental. Finalement, les apparences sont peuvent être réellement trompeuse.
Mais tout étais à parié qu'elle assisterait à la rencontre. Elle voulait en savoir plus.
Post by Anonymous - September 17, 2009 at 11:08 PM
Le cliquetis particulier d’une armure de plaque accompagna le première classe alors qu’il se joignait à la foule. Sa cape flottant sous les faibles vents de la basse ville. Son foulard de l’armée relevé jusqu’aux narines.
Il approcha de la foule, fit un salut militaire aux soldats présents puis tenta de se frayer un chemin jusqu’en première ligne. Son fidèle arc elfique en bandoulière, menaçant passivement les fauteurs de troubles potentiels. Son regard bleuté lui fixait autour de lui la basse ville, encore plus désolante qu’à l’habitude.
L’endroit ou le mal sévit toujours, se proclamant libérateur et bon. Pourtant son œuvre ne pouvait inspirer que le dégoût aux citoyens atteints d’une santé mentale raisonnable.
Leur désir est que nous tuions nos propres enfants, l’avenir de notre nation. Et non le contraire.
Il disait cela comme une affirmation mais il était arrivé il y à si peu de temps qu’il ne comprenait encore que très peu à cette épidémie. Mais il en apprendrait plus tout les jours. Et probablement beaucoup lors de cette rééunion
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - September 18, 2009 at 6:44 AM
Les parents qui s'expriment...
Des histoire ma foi... touchantes
Une masse de gens s'était rassemblée devant la banque de la basse ville, bâtiment adjacent au laboratoire Zon'jiru ainsi qu'à la Caserne de la Sainte guilde. Alors que l'Ordre du Soleil, l'Armée des mercenaires et la légion pourpre assurait la sécurité des lieux, les parents des fillettes maudites, ou du moins jadis maudites avant que la mort ne les délivres de cette malédiction, se prononçaient. L'accablement et le malheur se lisaient si aisément sur leurs visages cernés et abattus que cette vision aurait sans doute fendu le cœur même des plus insensibles d'entre nous, que nous ne nommerons pas pour conserver leur anonymat. Nous les appellerons seulement monsieur... Ha et non, laissez tomber, vous ne saurez pas!
Se tenant tout près de la caserne de l'Ordre, la Grande légat écoutait attentivement ce que la populace démunie avait à dire. Encapuchonnée d'un vieux vêtement brun, elle se fondait bien dans tout ce monde. Seul son atypique mèche blanche qui dépassait de l'étoffe laissait connaître un peu plus sur l'identité de la petite femme. Sarälondë avait quitté le dispensaire de la basse ville pour espérer en apprendre un peu plus. Fort heureusement, elle n'habitait pas dans ce coin de la ville, ainsi la demi elfe n'aurait pas à témoigner, ses filles n'étant naturellement pas touchées par tout ceci. Sarä était malchanceuse, mais pas à ce point là quand même...!
La voix d'un père la gorge nouée par le ressentiment se fit entendre. La hargne au plus profond de lui semblait lui conférer la force qu'il fallait pour ainsi s'exprimer devant toutes ses personnes désireuses dans savoir plus, pour une raison ou pour une autre.. Luminette Granpré, c'était le nom d'une des fillettes qui avaient été décapitée par un membre de la légion. On aurait été jusqu'à dire que ce fut même la plus possédée d'entre toutes... Mais ce n'était qu'une rumeur sans fondement.
« Le mal s'est emparé de ma fille comme un voleur s'empare d'un beau gros cochon plein de bonne viande! Les premiers jours nous avons banalement cru qu'il s'agissait d'une simple fièvre! Mais non, elle était bien froide et son regard chaque jour semblait un peu plus nous quitté vers le néant! Nous avons prié Thaar mais même le tout puissant n'a pu la guérir jusqu'au jour où elle n'est devenue que cette chose possédée par le démon! C'était horrible, nous avons dut fuir notre domicile depuis on habite à la chapelle, plus jamais nous reverrons notre petite Luminette...»
Une mère dont le cœur était tout autant déchiré prit ensuite parole. Entre trois sanglots dégoulinant de mucus on pourrait surement venir à comprendre l'histoire.
« Ma petite Kelina était tellement heureuse dernièrement! L'Ordre du Soleil nous avait tellement bien aidé avec toutes les choses qu'elle nous avait offerte gratuitement, on voyait un peu de lumière dans nos vie! Puis les jours ont passés et Kelina n'était plus la même... Comme si la vitalité qui l'habitait avait disparue comme disparaît un cochon bien rond après qu'un voleur soit passé! Elle restait dans son coin à serré contre elle son ourson récemment acquis... Puis comme les autres gamines ma petite puce est devenue étrange puis ensuite violente... Possédée qu'elle était à c'que vous dites... »
Restait maintenant à savoir si d'autres témoignages tout aussi touchant se feraient entendre à présent... Pour donner de véritables indices sur toute cette affaire.
Post by Nimue - September 18, 2009 at 6:49 PM
Un parent, une mère, qui n'avait aucune obsession pour les cochons prit parole à la suite des deux autres. La tristesse et le désespoir se lisait tout autant sur son visage et sa voix, chancelante par instant, nous informait sans l'ombre d'un doute sur ses sentiments vis à vis tout ces événements.
« Pour nous aussi tout ces malheurs ont commencés les quelques jours suivants la remise des dons de l'Ordre du Soleil. Nous avons eux des vêtements, de la nourriture et nos deux petites, Pierrette et Olivia ont reçu des jouets. Olivia elle, a eu une poupée et Pierrette un ourson, elles étaient si mignonnes avec cela! Elles ont passées des heures à jouer ensemble le premier jour.
Mais déjà le lendemain mes filles semblaient différentes, le surlendemain elles n'étaient que peu active... Et rien n'est allé à s'améliorant. Les deux sont mortes... Emportées par nous ne savons quoi, morte avec le regard perdu dans les abysses.
Aidez-nous... Je vous en supplie. »
Certains points revenaient souvent en commun, dont un plus flagrant... En basse tout le monde côtoie tout le monde, surtout les gamins. Dans les temps, tout concordaient, tout se rejoignait. On apprenait également à travers les témoignages que même de jeunes garçons avaient été touché. Ce n'est pas spécifiquement les fillettes qui avaient donc été atteint par le maléfique, mais bien l'innocence de l'esprit des enfants.
Post by Armahel Maelwen,Ind - September 18, 2009 at 6:59 PM
Entre deux tests, Armahel décida de sortir un peu du dispensaire et vit la foule près de Zon'Jiru Des parents qui témoignaient sur la perte de leur enfats et sur les étranges événements arrivés après la remise de dons. Cette remise de dons...l'Ordre aurait sans doute du mal à s'en remettre, sa réputation avait été durement tachée.
En même temps, il discerna quelques mots de parmis la foule...."Aidez-nous!".
Les pauvres de la basse demandaient l'aide de l'Ordre même après tout cela?
L'elfe avait bien l'intention de faire sa part des choses. Ce qui posait un problème c'est qu'il devait subir la quarantaine. Pas moyen de faire son enquête là-dessus.
Il maudit son imprudence, face à ces enfants. Si ce n'avait été de cette blessure et de cette quarantaine, il aurait pu tenter d'isoler un enfant et essayer de répondre à la première question qu'il avait en tête: Sont-ils toujours vivants ou simplement possédés?
Post by Armika Recaedre, CP - September 18, 2009 at 8:31 PM
Encore quelques jours plus tards.
Rien n'avait réellement avancé. La seule nouvelle était la rencontre avec les gens de la basse-ville. Sans doute celle-ci pourrait être intéressante, malgré qu'avec ces gens de peu d'intélligence, c'était espérer de la pluie durant les temps de sécheresse.
Bien à l'intérieur des murs du laboratoire, Armika observait le rassemblement derrière, la fenêtre ouverte, elle évitait vraisemblablement de se mêler au "petites gens".
Entendre ces parents faire allusion au cochon pour parler de leurs filles, elle était exaspérer. Un ouvrage posé sur le rebords de la fenêtre, elle écoutait distraitement les commentaires des parents, qui comme elle l'avait prédis, était dérisoir en informations. Puis en un soupir à fendre l'âme, elle ferma l'ouvrage et s'apprêta à fermer là fenêtre lorsqu'une femme à l'air plus censé pris la parole.
« Pour nous aussi tout ces malheurs ont commencés les quelques jours suivants la remise des dons de l'Ordre du Soleil. Nous avons eux des vêtements, de la nourriture et nos deux petites, Pierrette et Olivia ont reçu des jouets. Olivia elle, a eu une poupée et Pierrette un ourson, elles étaient si mignonnes avec cela! Elles ont passées des heures à jouer ensemble le premier jour.
Mais déjà le lendemain mes filles semblaient différentes, le surlendemain elles n'étaient que peu active... Et rien n'est allé à s'améliorant. Les deux sont mortes... Emportées par nous ne savons quoi, morte avec le regard perdu dans les abysses.
Aidez-nous... Je vous en supplie. »
Visiblement, le témoignage de cette femme avait fait déclic dans sa tête. Elle referma rapidement la fenêtre, puis remettant ses bottes, foulard et capuhe, elle s'élança à l'extérieur, évitant la foule, pour se diriger en haute-ville.
La réunion n'était toujours pas terminer lorsqu'elle reveint en basse, la silouhette de rouge vêtue ne passait certes pas inaperçu, surtout dans des vêtements qui puait la richesse et la haute couture, mais les gens semblait drôlement concentrer par les propos des uns et des autres. Malgré le quelques têtes qui se tournère vers elle, elle réussis tout de même a atteindre le laboratoire sans encombre.
Il ne restait plus à présent que la réunion se termine, attendant impatiemment en tournant en rond dans la pièce principale, que la dame Eringyas revienne.
Qu'est-ce qui avait été découvert....? Sans aucun doute que les pourpres seraient les premiers à le savoir.
Post by Noür/S. Eringyas, mortes - September 19, 2009 at 4:17 PM
Bien que celle qui présidait semblait avoir plus de retenue que la noble déchue qui prenait appui sur la fenêtre de Zon'Jiru, son visage pourtant serein se renfrogna alors que les pauvres parents semblèrent, malgré la douleur ou par elle, développer une fixation sur les cochons.
Elle donna la parole à l'un, puis l'autre, les traits crispés, par la fatigue lasse. Tout ceci donnerait-il quelque chose?
« Pour nous aussi tout ces malheurs ont commencés les quelques jours suivants la remise des dons de l'Ordre du Soleil. Nous avons eux des vêtements, de la nourriture et nos deux petites, Pierrette et Olivia ont reçu des jouets. Olivia elle, a eu une poupée et Pierrette un ourson, elles étaient si mignonnes avec cela! Elles ont passées des heures à jouer ensemble le premier jour.
Mais déjà le lendemain mes filles semblaient différentes, le surlendemain elles n'étaient que peu active... Et rien n'est allé à s'améliorant. Les deux sont mortes... Emportées par nous ne savons quoi, morte avec le regard perdu dans les abysses.
Aidez-nous... Je vous en supplie. »
Le regard de l'hybride s'éveilla alors, ses yeux carmins offrirent une attention à la femme que ses prédécesseurs n'eurent certainement pas.
Vous avez déjà été d'une grande aide par votre témoignage. Je vous promet, à vous tous. Nous ne vous feront défaut...
Dit-elle, esquissant un petit geste de tête vers la pauvresse, avant d'accorder la parole à d'autres parents de fils, de filles que le mal aurait rongé. Laissant filtrer un murmure qui pouvait faire croire que, malgré leur disparité d'être et de pensée, dame Recaedre et elle partageaient certainement quelque chose...
Des objets, à la distribution de l'Ordre... Des poupées... des oursons...