Au fond d'une cellule, il pourrissait

Au fond d'une cellule, il pourrissait

Post by Thalkehr Stornaar, AdM - October 13, 2009 at 8:20 PM

Cela faisait déjà quelques semaines que le Viktor Frentcheck, ou le pitoyable pseudo-assassin Rémi, avait su détourner l'attention des gardes en s'échappant des geôles de l'Armée des Mercenaires. Il avait ainsi stimulé le plus profond sentiment de rage qui reposait dans le corps stoïque du Sous-Officier Stornaar. L'elfe noir en avait fait un point personnel. Nul ne pouvait affronter la justice martiale et nul ne pouvait s'en soustraire.

Qui s'y frotte, s'y pique. Ce n'est que quelques heures après l'évasion du colosse, qu'il fut retrouvé et rapatrié par les miliciens de l'Armée des Mercenaires. Du coin de l'œil, le gardien des géôles mercenaires avait aperçu le fuyard, avait alerté les miliciens en fonction et avait entrepris les démarches de recherche afin de retrouver le délinquant. La capture n'aura été qu'une formalité.

Désormais, c'est une pièce d'à peine un mètre carré et au plafond bas, dont les murs étaient faits de pierre grise qui entourait l'homme. Il y était enfermé, les mains et pieds ligotés. Sa seule compagnie était l'odeur de mort provenant des cellules voisines, entremêlée à l'humidité inconfortable et un silence qui glace le sang. On le laissait s'affaiblir, lui administrant de force quelques morceaux de pain et de l'eau, juste assez souvent pour qu'il puisse survivre. Tels étaient les ordres de Stornaar.


Une lumière venait perturber la solitude de l'homme, lui qui n'avait pas vu la clarté depuis des semaines. La porte de pierre devant lui s'ouvrait et une silhouette s'accroupissait, venant l'accompagner près du sol. Ce brin de chaleur et de lumière qui pénétra la minuscule pièce était davantage pénible que rassurant pour le captif qui plissait les yeux. La silhouette s'approchait doucement, analysant l'homme. À peine quelques centimètres séparaient à présent les deux individus.

« Alors… Rémi… n’est-ce pas? »

*La question était posée sans grand intérêt. Le prénom loufoque du prisonnier avait été prononcé pratiquement en chuchotant. *

« Moi qui croyait que l’imbécilité des Malsvir avait atteint un sommet à Systéria. Voilà qu’un abruti dans ton genre vient me prouver le contraire. »

Alors qu’il parlait, Thalkehr insérait un petit objet cylindrique, fait de métal, dans la paume de sa main droite. Avant que Viktor ne puisse répondre, il enchaîna.

« Viktor Frentchek, Caporal et Entraîneur-Chef de l’Armée des Mercenaires devient Rémi, l’assassin raté. Quel bon choix, Frentchek. Vous êtes la sagesse incarnée. Vous savez, je le prends très personnellement lorsqu’on agresse un de mes hommes, mais je le prends d’autant plus personnellement lorsqu’on s’évade d’une prison sous ma direction. C’est malheureux, n’est-ce pas, que je sois ainsi forcé à corriger vos bêtises? »

Avant que la réponse n’arrive, le Sous-Officier débuta la correction à sa manière. Il se rua sur l’homme sans défense et le noya de coups. Il frappa, encore et encore, visant le visage sans protection. Il répéta, alors que le sang commençait à couler du visage de sa proie. De l’œil et de l’oreille des mercenaires qui gardait l’entrée, la scène était celle d’un prédateur sans merci qui refusait de lâcher prise sur une proie affaiblie et incapable de se défendre.

La violente agression se terminait lorsque Viktor perdait connaissance. Nonchalamment et sans montrer le moindre signe d’émotion, le Sous-Officier ordonna à ses hommes de tout nettoyer et de transférer le prisonnier dans la court arrière et de lui mettre la corde au cou. Lorsqu’il se réveillerait, on lui offrirait l’occasion de se rendre compte de ce qui se passe, avant de le suspendre dans le vide.


Post by Anonymous - October 13, 2009 at 10:07 PM

La victime de Rémi regarda cela, ne sachant pas trop si ce spectacle le plaisait ou non.

Victor avait eu une longue déchéance et l'humeur de Félix déjà pas mal exacerbé par toute les interdictions les plus loufoques, semblait prendre lentement goût au spectacle. Devant la cellule de Rémi il regardait la sévère correction que le prisonnier endurait.

Le sang de son meurtrier jonchant le sol, le fait de ne plus le savoir en liberté, pouvant le frappé à nouveau, quel soulagement.

Une fois la séance de retrouvailles ma foi très émouvante entre le Sous-Officier et son Caporal terminé, Félix pris le relais.

Soldats Trépanier et GrosJean! Nettoyer moi cette cellule.

Soldat Frey et soldat Xaquos, transportez ce larbin dans la cour arrière.

Les deux soldats elfes noir transportèrent le paquet dans la cour arrière. Une fois la bas. Félix lui même passa la corde au cou de Victor. Il l'enchaîna aussi au mur par pure précaution et paranoïa

Une fois tous ceci terminé, Félix fit une vérification pour voir si les soldats nettoyait bien la cellule, se changea en civil et rentra chez lui.

Et sur le chemin du retour il pensa à qui aurait le privilège de l'exécuter? Lui le maîtres des geôles? Ou est-ce que le Sous Officier n'en aurait pas assez et voudrait continuer à se salir les mains.

Cette pensée de mort persista toute la nuit et il en dormi très mal. Et Leila n'était pas la pour le réconforter.


Post by Asphaar Meliamne, AdM - October 14, 2009 at 12:35 AM

Plus tard dans la soirée, une silhouette sortie de la caserne des mercenaires pour se rendre dans la cour arrière...Le sergent Meliamne était venu regarder son ancien camarade militaire, agonisant dans un sommeil profond. Le regard dure et froid du sergent prit un long moment avant de quitter le sol pour fixer la carcasse de son ami.

En prenant le temps de l'examiner, il se rappelait, les batailles contre les brigands, le fort Armstrong, les embuscades, les interrogatoires, le temps passé à bavarder en buvant une bonne bière tout en fumant la pipe et le cigare. Il se rappelait à quel point ils étaient fort lorsqu'ils étaient réunis. Comment diable Victor avait-il pu oublier?

Asphaar soupira en baissant rapidement son regard vers le sol. Ce n'était que les souvenirs d'une glorieuse époque qu'il devait, une fois de plus dans sa longue vie, laisser derrière lui. Son fier camarade, caporal Victor Frentchek n'était plus que l'ombre de lui même désormais. Cet homme était mort depuis un bon moment. Le corps maigrit et brisé de la vermine qu'il observait désormais, c'était celui du pitoyable Rémi, qui n'aura pas vécu assez longtemps pour que l'on se souvienne de son bref passage.

Le sergent Meliamne tourna les talons lentement et rentra dans la caserne, une petite pluie s'était mise à tomber et ça suffisait à Asphaar pour retourner à sa paperasse dans son bureau...


Post by Anonymous - October 15, 2009 at 1:10 PM

Scouick!

Le soleil se lève sur une belle Systéria. La ville se réveille doucement. Thaar même caché derrière les nuages, irradie d'une lueur toute simple. C'est dans cette belle matinée que Félix se leva.Il avait très mal dormi. Une gueule digne d'une vrai gueule de bois. C'est dans cet état d'esprit que Félix se dirigea vers le boulot.

Il entra dans son minuscule bureau et se rasa de près. Il devait être impeccable car aujourd'hui était une journée spéciale. Il se toiletta aussi dans la salle d'eau de la caserne, ou il relaxa un peu et répéta dans sa tête l'horaire de la journée. Elle était très spéciale et il le savait. Le sous-Officier lui avait laisser l'honneur d'exercer la plus douce des vengeance. Sur son propre assassin, et de manières légale en plus. Mais il l'avait bien mis en garde. Pas de bavure et professionnalisme.

Il sorti du bain et pris son uniforme qu'une recrue avait repassé la veille. Elle avait fait du beau boulot. Il le mit soigneusement et s'admira dans le miroir, retirant quelques poils qui avait échappé à l'attention de la recrue. Il lui notifierait plus tard. Uniforme militaire complet, aucune armure mis à part un gorgerin discret sous le foulard.

Il quitta la salle et se dirigea vers la cour intérieur d'un pas digne et militaire. Victor Frencheck l'attendait, enchainé, quelques soldats le surveillant. Ses plaies de la veille ayant à peine guéris.

C'est l'heure Soldats.

La troupe se dirigea vers la place des exécutions, à l'avant de la caserne. Dans les jours précédents, une potence avait été érigé, avertissant sobrement la populace qu'une exécution allait avoir lieux.

L'État Major de l'armée y était rassemblé surveillant le tout dans un confort respectable la scène qui se jouait devant eux. Le Sous Officier Stornaar en habit protocolaire imposait de sa simple présence un sérieux imperturbable. La population aussi se massait derrière les clôtures, attiré par la curiosité ou le sadisme. Les dernières vérification était en cours, exécutes par une dizaine de soldat.

Le condamné fût conduit à la potence et Félix lui passa la corde au cou soigneusement.Il la serra déjà fortement autour, lui donnant un avant-goût de la strangulation à venir.

Tout était prêt. Un Officiel de l'armée toussa pour attirer l'attention de la populace.

Monsieur Victor Frencheck

Pour avoir déserté l'armée mercenaire, pour avoir fuit la justice à de nombreuses reprises, pour port d'arme illégal, pour avoir menti à un représentant de la loi, pour vos refus d'obtempérer, pour votre tentative de corruption, insultes, vol d'objet durant une perquisition et pour votre tentatives de meurtre sur le soldat Félix D'Arachal alors qu'il était en fonction, l'armée mercenaire vous condamne à la mort par pendaison. Vos biens seront saisi et deviennent propriété de l'armée mercenaire. Votre statut de non-citoyen ne vous autorise aucun appel devant la justice. Cette sentence est donc définitive et officielle.

Bourreau veuillez maintenant procéder à la pendaison.

*La gorge un peu nouée, les moins moites sur le levier. Félix n'était pas un tueur naturel.Mais il tacha de garder une attitude noble et professionnelle. Il prit une grande respiration et et poussa le levier d'un coup sec. Le sol sous les pieds de Victor se déroba et il chuta dans le vide. Jusqu'à ce que la corde arrête brutalement sa chute, lui rupturant le cou et séparant sa moelle épinière en deux. Feu Victor Frencheck se balançait maintenant les deux pieds dans le vide. Voyant cet homme ayant attenté à sa vie ainsi mort, Félix se senti très léger et un imperceptible soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres. Un mince sourire sur son visage, gratifiant le travail accompli. *


Post by Alexander Mensk, CP - October 17, 2009 at 12:31 AM

Se qui du être fait le fût...La corde autour du cou, l'ancienne enveloppe charnèlle de Victor fit place au corps amaigrit et agile désormais celui de Rémi...Le souffle coupé par la pression, les jambes balottantes de détresse son dèrnier souffle fut pousser mais étrangement un maigre sourire semblait orné son visage. Comme si la pression du monde venait de quiter ses épaules pour faire place a une paix...Un repos.

La perte de Victor procurerait certe un bien fou a certains mais un mal a d'autres.

Mais qui sait ? La fin de Frentchek n'était peut-être que le commencement pour certains...