Capuche dans l'Ordre
Post by Esmeral, Adc - October 29, 2009 at 12:20 AM
Depuis quelque temps une silhouette se faisait voir dans les quartier de l'Ordre du soleil, fine et svelte cette dernière se déplaçait très aléatoirement, un jour en titubant un autre en marchant d'un pas rapide rien ne semblait expliquer ceci, néanmoins toujours pouvait on là voir apparaitre quand une douce demoiselle allait s'oser cueillir des fleurs dans les jardins, au risque de ce faire taper sur les doigts.
Assis non loin, caché derrière une arcade, la suivant très lentement, la silhouette n'avait rien de menaçant elle était juste envahissante, sans doute demoiselle avait pu de temps à autre avoir un frisson en voyant cet étrange silhouette la hanter dans ses ballades floresque...
Un regard, un cillement, un pas léger, la silhouette avait disparue emportant avec elle une chose bien précieuse que personne ne pouvait lui enlever. Un trésor oui bien plus, un repère.
Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - October 30, 2009 at 3:37 AM
Zao Minh Yu ? Décédé, selon certains. Disparu à l’Archipel T sen.
Eressän ? Peu probable, il n’était pas dans son intérêt de se dissimuler.
Sid d’Orcastel ? Il lui avait promis de cesser de la suivre de la sorte.
Brehan de Nogar ? Trop massif pour cette silhouette. Et cacher son identité n’était pas de ses airs.
Matheo Balgor ? ...
La capuche aux allures cadavériques aurait eut à sourire, si le cœur lui en disait. Rire, peut-être même. Elle était tellement... Tellement... sincère et dévouée pour ces petites choses futiles et féminines, oubliées de tous, derrière ses airs de princesse déchue. Comme son intérêt pour les fleurs, magnifiques fleurs, qu’elle n’arrivait jamais à faire pousser, mortes nées. Qu’avait-elle fait, cette fois-ci, pour faire naître le sourire probable d’un homme la suivant à son insu ?
Demoiselle revenait furtivement des jardins Balgor. Non ! Elle n’avait pas volé de fleurs, cela n’était pas thaarien et allait sans doute contre cette amitié si romantique qu’elle exposait à qui voulait l’entendre. Cette fois, Demoiselle avait visité le manoir Balgor alors qu’aucun membre de la famille n’était présent. Elle avait chargé ses jupons du pollen des fleurs de l’illustre Baronne, savamment, d’une manière tout à fait Ridicule, pour ensuite revenir vers les jardins du temple de Thaar. Alors que Demoiselle se faisait polinisatrice, déchargeant cette poudre à la couleur ambré sur les fleurs thaariennes, un picotement sur sa nuque se fit sentir, une fois de plus.
Elle se sentait épiée... Et certainement pas par Dame Balgor ! Non, il s’agissait plutôt de cette étrange silhouette qui la suivait à la manière d’une ombre, depuis quelques temps. Demoiselle l’avait perçu d’abord en compagnie du Sieur Erwan, dans les jardins, toujours, alors qu’ils dissertaient sur le dogme de la Lumière Éternelle. Encore hier, elle l’avait entrevu, du bout des yeux, lorsqu’elle se dirigeait vers la fontaine.
Et si elle se retournait lentement, très doucement, pour capter son regard ? Sans doute pourrait-elle mieux deviner de qui il était question... ?
Demoiselle pivota avec la douceur qui lui était propre, un sourire avenant sur ses lèvres épaisses.
S’enfuirait-il encore ?
Post by Noür/S. Eringyas, mortes - October 30, 2009 at 7:33 AM
La légende veut qu'il existe de ces femmes capables de s'attirer la faveur de tous les hommes. Qui, d'un battement de cils, d'un sourire enjôleur, avaient raison de tout coeur d'homme.
Certains les nommaient anges. D'autres, nymphes. D'autres, encore, harpies et sirènes.
Tout était relatif, n'est-ce pas? Il fallait savoir si on était nimbées de leurs bienfaisantes lumière. Ou, plutôt, plongés dans l'ombre la plus ténue tant elles irradiaient. Si leur lueur était beaume, ou immersion dans l'obscurité cruelle.
Damoiselle avait un nouveau coeur battant. Les comptait-elle encore? Son panier semblait, pour plusieurs, en contenir plus que de fleurs, elle qui en était si férue, pourtant.
Damoiselle irradiait, souriait, n'était-ce pas un merveilleux moment? N'était-ce pas bon d'être chérie à ce point, par tant et tant?
Ailleurs, dans l'ombre de la radieuse damoiselle, une autre femme, oubliée, se consacrait au Devoir, espérait se transcender elle-même, ne serait-ce pour ne plus ressentir que ce qu'elle avait toujours chéri lui échappait, inéluctablement.
Post by Esmeral, Adc - October 30, 2009 at 2:51 PM
L'inconscience, la conscience, le Je, l'intelligence tout ce qui fait ce que tout homme est. Utilisé de manière utile et de manière transcendantal cette globalité était un pur trésor, un équilibre parfait qui pouvait même aller jusqu'à rivaliser le Divin. L'esprit du jeune homme avait peut être trop réfléchît, qu'essayait t'il de prouver ou faire ? A quel prix ?
A quoi bon continuer un chemin aussi disparate sur lequel tout le monde allé tel une machine sans cervelle, guidé par un quelconque marionnettiste ou que savait-il d'autres..? Une pensée qui semblait devenir fondamentale, peut être trop pour ses contemporains formaté et nettoyé par la pensé qu'il n'existe que les Dieux, ce n'était qu'un mot oui mais fondamentalement c'était un mur, une barrière qui empêchait tous d'allé vers une vérité, mais quel vérité ? Même le jeune homme ne le savait, il cherchait, de longue nuit à regarde une bougie sans un mot, des ballades dissimulés sous un capuche à l'observer, elle, eux.
Non il n'y avait rien. Le combat qu'il menait, personne n'y pouvait rien. Homme qui cherche la vérité crains de toujours la chercher
Inspiré de Romain Rolland- Extrait de Clérambault
Quand à elle, Demoiselle, des fois arrivait-elle à faire frémir les lèvres de la silhouette en un fin croissant de lune, des fois n'avait elle qu'en réponse une silhouette qui s'éloignait lentement sans une once de réaction de sa part, pour cette fois elle n'eu aucune réponse, mis à part la vue d'une capuche abritant un être quelque peu tourmenté.