Sa première joute...

Sa première joute...

Post by Thomas Bolton, Emp - November 2, 2009 at 9:27 PM

Seize ans déjà et le voila qui se voyait déjà champion du tournoi. Bien évidemment, au regard de la loi de Systeria, il était déjà adulte, depuis quatre années maintenant. Mais l’héritier du trône de l’empire pouvait-il réellement se mesurer à des chevaliers aguerris, rodés à ce genre d’exercice ? Oh, la jeunesse est assurément un atout, mais l’inexpérience de l’affrontement peut peser lourdement dans la balance. Quoiqu’il en soit, dans sa tente, le demi-elfe se faisait vêtir de son armure, pendant qu’au-dehors, un palefrenier s’occupait de son étalon, un présent de son père.

« De quoi ai-je l’air, monsieur Bolton ? », lança le prince en fixant son tuteur.

« D’un jeune homme qui sait ce qu’il veut. Vous avez tellement insisté pour obtenir ce tournoi que je n’ai pas pu m’y opposer, Altesse. »

On pouvait aisément remettre en cause l’affirmation. Quand Sa Seigneurie ne souhaitait pas qu’un évènement arrive, elle ne le laissait pas se produire. Non, le duc voulait tout simplement laisser à ce jeune homme une manière de démontrer son rang et sa force, comme tous ceux de son âge le souhaitaient. Qui plus est, le Prince-Consort avait également insisté, faisant fi de la méfiance de Cybelle. C’est ainsi que se fêterait les seize ans du jeune demi-elfe.

Dehors, déjà, sur les gradins, on entendait les spectateurs hurler en faveur de leur candidat. Oh non, la populace n’y assistait pas. Uniquement les membres de la noblesse, du plus petit des écuyers au plus puissants des ducs, sans compter tous les princes de sang rattachés à la dynastie régnante. Les bannières flottaient vivement au gré du vent, comme si la fougue de ce public si excité les motivait à s’ébrouer avec une verve étonnante ! On voyait de tout, du sombre et uni blason du duché Bolton, à celui rouge au lion d’or qui appartenait à l’ancien duché Recaedre, en passant par le noir et blanc du marquisat Mel’Viir.

Non, décidément, c’était un jour de fête et personne n’était dupe : c’était le jour du prince. Dans la tribune, sur son trône, la Bonne Impératrice trônait, affichant des sourires doux à ceux qui la saluaient ou l’interpellaient des tribunes. Toutefois, elle ne parvenait pas à cacher l’inquiétude que lui inspirait cette joute. Une ombre demeurait constamment sur son visage, au contraire d’Alur’Indel El’Aglar, qui affichait fierté et dignité. Quant aux jumeaux, ils étaient là, devisant calmement sur le possible déroulement du tournoi. Isaleia resplendissait de beauté, malgré son jeune âge.

« Alors ? Cette armure me donne-t-elle fière allure ? Père l’a faites faire par le meilleur forgeron du palais, monsieur Bolton. », confia le protégé à son maître, une fois qu’il fut entièrement revêtu de métal.

Il supportait correctement le poids de tout cet attirail. Il s’entraînait déjà au combat depuis de nombreuses années. Pour ce tournoi, il avait reçu également un enseignement par ses maîtres d’armes. Mais serait-ce suffisant ?

« Oui, vous avez l’air d’un chevalier accompli, à présent, Altesse. Mais permettez-moi de vous donner un conseil. N’en ayez pas l’air, soyez-le. A présent, je vais rejoindre votre mère. Je garderai un œil sur vous. »

Et quelques minutes plus tard, dans la tribune impériale, le Surintendant Bolton rejoignit l’Impératrice et le Prince-Consort pour siéger à leurs côtés, sur un siège plus petit, plus raide, plus austère, bref, moins confortable. Le grand moment commença.

« Messires Auguste de Bonpar et Sire Théobald de Gardan ! »

Pour le moment, la première bataille ne concernait que deux chevaliers systériens. Leur lutte fut de courte durée, la lance du premier se brisa littéralement sur l’armure du second, qui perdit son assise et chuta sous la force du choc. Gardan remporta la victoire, sous les acclamations du public. Sa promise, toute émoustillée, n’en pouvait plus de se vanter quant à la force et à l’incroyable puissance de son fiancé.

« Messire Tristan de Bonrepos et Son Altesse Impériale, Maemor de Systeria ! »

Un silence pesant s’abattit alors sur l’assistance. On savait que Maemor concourait, mais le voir arriver tout en armure, sur un superbe étalon à la robe cendrée, arborant la bannière impériale c'était autre chose que de l'imaginer. Une vision qui montrait que le prince n’était plus un enfant. Il avait grandit, il était en phase de devenir un homme. C'est alors qu'il avança jusqu’à la tribune pour abaisser sa lance vers Cybelle.

« Mère, j’aimerais porter votre faveur. », dit-il d’une voix ferme et déterminée.

La souveraine se leva, sourit à son fils et détacha un petit foulard blanc qu’elle avait au cou. Elle l’enroula soigneusement autour de la lance et se rassit.

« Que le combat continue ! », hurla le héraut.

Maemor alla prendra sa place et se mit en position. La trompette retentit et les deux cavaliers s’élancèrent à une vitesse folle l’un vers l’autre. Le Surintendant gardait un œil extrêmement concentré sur la rencontre, fixant intensément les deux participants. Les acclamations fusaient à nouveau, la tension était à son comble. Et finalement, la lance du prince s’écrasa contre Bonrepos, qui s’étala de tout son long sur le sol après avoir été traîné sur quelques mètres par son cheval, ses pieds coincés dans les étriers. Cybelle put respirer à nouveau, Alur’Indel se leva et frappa vivement dans ses mains et hurlant sa fierté. Thomas, lui, semblait tout simplement... satisfait.

« Gloire à Son Altesse ! »

Maemor fit plusieurs gestes, levant sa lance au ciel par trois fois pour haranguer la foule à le supporter. Dans certains esprits, cependant, un doute s’installa. Le laissait-on gagner car c’était le futur empereur ? Le laissait-on gagner car c’était son anniversaire ? Ou avait-il réellement réussi cet exploit par lui-même ? Toutes ces questions pouvaient se révéler exactes. Peut-être y avait-il eu d’autres variables en jeu ?

Un autre combat eut lieu entre d’autres chevaliers. Puis revint le tour du jeune demi-elfe. Une nouvelle fois, la tension était à son comble. La seconde joute fut également victorieuse. Son opposant avait mal ajusté son geste, la lance n’avait pas pu frapper le jeune homme en plein torse. Fort heureusement pour lui, d’ailleurs. Thomas surprit alors le regard d’Isaleia, qui le fixait. Il lui rendit la pareille, puis après une demi-seconde, esquissa un bref sourire à la petite princesse. Sourire qu’elle lui rendit.

Oui, c’était sa première joute. Ca ne serait sûrement pas la dernière…


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - November 2, 2009 at 10:08 PM

*Plusieurs membres de la noblesse était réunis dans l'arène et assitait à la première joute du jeune héritier impérial. De ce nombre, on pouvait apercevoir le Chevalier Stornaar. Bien qu'il soit fort habituel que le Sous-Officier mercenaire assiste à ce genre d'évènements, certains pouvait se demander si cette joute en particulier suscitait chez lui un intérêt marqué. *

« Messire Tristan de Bonrepos et Son Altesse Impériale, Maemor de Systeria ! »

L'elfe noir avait déjà vu quelques joutes du premier, mais comme tout le monde, il allait assister à l'initiation du second. Alors qu'il plissait les yeux, en l'attente d'un dénouement, il imaginait les scénarios plausibles. Si on s'en remettait qu'à l'expérience et l'aspect physique des deux hommes, une victoire de Tristan de Bonrepos était sans l'ombre d'un doute la plus probable des deux situations, mais il y avait bon nombre d'autres facteurs à considérer. Le jouteur d'expérience allait affronter celui qui était destiné à être son prochain souverain. Allait-il donc lui faire la politesse de le laisser gagner?

Stornaar avait sa propre idée sur le sujet. Il s'agissait de la toute première expérience du jeune Maemor et de le laisser gagner était le comportement auquel s'attendait l'elfe noir, à son grand regret. N'était-ce pas davantage un insulte aux capacités de l'héritier?

« Gloire à Son Altesse ! »

*D'un léger hochement de tête, Stornaar acquièsça pour lui même le résultat qu'il avait prédit. Bien que sa prédiction était bonne, il doutait lui-même de ses hypothèses. Cette victoire ne ressemblait pas à une formalité, mais bien d'u résultat d'une fougue et d'une force tout à l'honneur du jeune Maemor. Fort de plus d'une centaine d'années d'expérience militaire et de noblesse - dans deux cultures bien différentes -, le Chevalier Stornaar avait une fine perception des joutes et son analyse était finale, avant même que le Maemor ne le confirme avec sa deuxième victoire : Ce jeune héritier avait un potentiel énorme et c'est Systéria qui en bénéficierait un jour. *


Post by Sinriia Mel'Viir - November 2, 2009 at 11:23 PM

Chevaliers succédant nobles, les candidats étaient nombreux et la journée avançait à bon rythme. Assise dans les gradins, sous son étendard qui flottait au gré du vent, la marquise observa avec intérêt les joutes l'une après l'autre. Il s'agissait après tout d'un moyen d'évaluer plusieurs de ses confrères de l'Ordre en action, puisque nombreux de ces chevaliers étaient retournés dans les rangs du clergé suite au déclin de la garde.

Sa curiosité s'accentua toutefois lorsque le jeune prince y participa lui-même. Son regard vif se riva par intrigue vers l'impératrice un court moment. Sans doute que l'ancienne conseillère de sa majesté était surprise que son bambin participe à ces luttes féroces, mais elle lui apporta néanmoins son soutient comme il fut de nombreuses fois jadis.

[...]

Un peu plus tard, après les joutes à la lance, l'elfe noire quitta les gradins sans mot, saluant toutefois sur son passage la famille impériale ainsi que son éminent ancien collègue. Elle disparu ainsi des regards telle une ombre pendant que le héraut annonçait le début des duels à l'épée.

Les éclats des lames contre les boucliers retentirent alors pendant un bon moment, toujours au grand plaisir des spectateurs qui offraient toujours leurs encouragements aux nombreux participants. Puis soudainement, d'une voix un peu hésitante, le héraut annonça.

" Le comte Hébert et sa magnificence, Sinriia Mel'Viir ! "

La foule mitigée par cette annonce laissa entendre quelques acclamations incertaines, bien qu'une seconde partie eut quelques sueurs froides ne serais-ce qu'à entendre le nom. Après des absences répétées dans les évènements festifs de la noblesse, voilà que la noble elfe noire resurgit du néant sans ses riches fringues exotiques habituelles. Elle brillait plutôt sous l'apparence d'une armure étincelante en acier sous les reflets du soleil et sous une cape noire cendrée sur laquelle était brodé le blason familial.

D'un pas relativement nonchalant, sans la moindre nervosité, elle s'avança prendre position dans l'espace du combat, dégainant un magnifique fleuret de pyrolythe richement travaillé. Son adversaire quant à lui, faisait au moins le double de la taille féline de Sinriia. Les pieds bien ancrés dans le sol, sa lourde épée à deux mains soulevée, ils patientèrent tous les deux le signal de départ.

" Combattez! "

En une un pluie de coups vifs d'une précision incroyable, la marquise fonça vers le comte qui avait du mal à repousser un tel assaut. Hébert qui frappa à son tour de quelques coups lents, mais dont la puissance aurait suffit pour mettre hors combat son gracile adversaire, coupait le souffle aux spectateurs sous chaque élan. Se mouvant telle une panthère à l'assaut de sa proie, la croisée de l'Ordre n'eut toutefois aucune difficulté à esquiver ses coups avec grâce. Il ne fallut finalement que quelques ripostes foudroyantes pour jeter l'homme à terre, largement dépassé par la vitesse de l'elfe.

Encore une fois les appréciations étaient partagées. Certaines femmes étaient ravies de voir le marquisat Mel'Viir l'emporter sur le comte Hébert qui avait la forte réputation de maltraiter sa femme et ses servantes. Pour d'autres, cette démonstration n'eut pour effet que de les effrayer davantage en leur rappeler les origines de la croisée.

Sinriia se retira finalement de la piste. Saluant tout d'abord la famille impériale sous ses marques les plus distinguées puis ensuite elle emboita le pas vers la tente du jeune prince héritier... Gageons que ceci soulèverait l'attention de quelques individus?


Post by Saevan Al Kazar, AdM - November 3, 2009 at 7:22 AM

Saevan était debout dans les gradins, il avais attendu ce moment depuis un bon moment déja. Fesant partit des maitres d'armes qui avait entrainer l'héritier pendant tout ce temps, il voulait voir les resultats de tout ces efforts. Il était confiant, il avait vu le regard déterminé du Prince alors qu'il était allez lui souhaiter bonne chance dans sa tente avant les joutes. Il était loin le temps ou ce n'était qu'un jeune enfant en admiration devant les Chevaliers ou Paladins.

Seize ans, c'était un bon age pour passer a des choses plus sérieuse selon Saevan, la journée était belle, la foule enjoué, tout les ingrédients était réunis. Et puis le moment arriva.

« Messire Tristan de Bonrepos et Son Altesse Impériale, Maemor de Systeria ! »

Puis la joute débuta, et Maemor en sortit vainqueur, une certaine fierté pouvais se lire dans le visage de Saevan alors qu'il aplaudissait, le futur empereur de Systéria allait être un grand meneur d'hommes. Après quelque autres joutes, on annonça celle de sa magnificience Sinriia Mel'viir. Tout le monde fut un peu surpris, y compris Saevan. Certains combat n'était pas toujours dans l'horraire de base, mais personne ne s'attendais a cela! Évidament notre Chevalier au teint basaner connaissait bien le comte Hebert et avais déja prédis le resultat. Sinriia ne le déçu pas, et le tout continua, un serviteur s'approcha de Saevan.

« Sire, votre tour approche. »

En réponse le Chevalier hocha simplement la tête et se dirigea hors des gradins. Contrairement au combat de Sinriia, celui de Saevan était prévu depuis un bon moment déja, il était même très attendu. Le tout avais commencer avec plusieurs déclarations de son adversaire : Le Marquis Goeffrey de Montd'or. La plus célebre était surement ''Un barbare de bas rang ne mérite pas d'avoir une tel relation avec la famille royale.'' , mais même si Saevan était sa cible principal, il n'était pas le seul. Donc pour regler les conflits une bonne fois pour toute, cette joute avait été organiser. Un reglement de comptes dirait certains. La tournure dramatique de cette joute avait attiser la hate des gens, après les joutes du Prince, celle-ci était la plus attendu. Les deux combattants reçurent donc un bel acceuil a leurs entré.

« Sire Saevan Al'Kazar et le Marquis de Montd'or ! »

Sous les aplaudissement Saevan demanda la faveur de sa femme Anar, qui lui remis un foulard comme le veux la coutume, il l'entoura autour de sa tête et fis un noeud, tel un bandeau (Sire Al'Kazar avait eu l'audace de venir sans casque).

Puis la joute commença..

Elle durait plus longtemps que certain aurais pu le prévoir, mais Saevan aimait prendre son temps, attendre l'ouverture. Et soyons honnêtes, les joutes les plus longue sont les plus excitante! Le moment tant attendu arriva et Saevan trouva l'ouverture, d'un geste rapide il fit tourner la lame du coté du plat et donna un violent coup a la tête du Marquis qui fit voler son casque dans les airs et laissa le Marquis sonné et vulnérable, mais toujours debout. Saevan allais t'il mettre une touche théatrale comme il avais le don de le faire? Évidament. Il retira son gant en fer et le tourna du coté du revers, s'aprocha d'un pas rapide et giffla Goeffrey avec son gant de fer d'un geste sec. Il n'en fallu pas plus pour le mettre a terre.

On entendis un « Oooh » dans la foule un court instant, puis les aplaudissement ne tardais pas a suivre. Saevan salua la famille impérial et sortit en vainqueur. Il avais restorer son honneur ainsi que celui de plusieurs nobles. Laissant le Marquis dans la honte et le regrêt.


Post by Thomas Bolton, Emp - November 3, 2009 at 6:14 PM

Durant toute la durée du tournoi, le Surintendant était resté dans la tribune impériale, arborant un visage parfaitement stoïque. Non, comme on pouvait s’en douter, il ne réagissait pas aux violents coups qui s’échangeaient en public. Il n’applaudissait pas les vainqueurs, ne poussait de puissantes exclamations quand la situation l’exigeait. Neutre, bien raide contre le dossier de bois de sa chaise, il patientait. Les passages de Maemor s’étaient tous soldés par des victoires. Vraies ou fausses ? Le doute pouvait subsister. Dans tous les cas, on pouvait tout de même remarquer que le jeune prince possédait un certain talent qui n’était pas étranger à son succès.

Enfin, la joute équestre se termina. L’héritier du trône allait prendre un repos bien mérité à l’abri dans la tente qui arborait le blason de la Couronne. Il ne fallut pas bien longtemps avant que l’étape suivante ne commence : le duel. Et déjà les chevaliers et autres nobles concernés se préparaient, beuglant des ordres divers à leurs écuyers pour qu’ils se hâtent de les aider à revêtir leurs lourdes armures de métal. Puis finalement, vint l’affrontement entre le comte Herbert et la marquise Mel’Viir. Une surprise, assurément, qui ne faisait pas partie du programme.

Alors que Sinriia le saluait, il esquissa un bref signe de tête. Une lueur brilla dans son regard durant un court instant. Voulait-il lui souhaiter un beau combat ? Quoiqu’il en soit, les hostilités débutèrent. Une nouvelle fois, Herbert misa tout sur sa force brute sans prendre en compte l’extraordinaire agilité de son adversaire elfe. Bien mal lui en couta. Le colosse s’effondra dans un bruit assourdissant de métal. Quelque part, parmi les spectateurs, son épouse tressaillit de joie. Pour une fois qu’une femme lui mettait une telle raclée !

Le regard du premier ministre suivit la Croisée de l’Ordre du Soleil alors qu’elle quittait déjà la piste pour se diriger vers la tente de l’héritier. Il prit quelques secondes pour réfléchir puis finalement statua qu’il leur laisserait un peu de temps pour deviser. Intervalle durant laquelle allait se combattre Montd’or et Al Kazar, des ennemis de toujours. Le second ne pouvait jamais s’empêcher de déprécier la naissance du premier, sans que ce dernier ne puisse y faire quoique ce soit… L’occasion idéale de laisser les rancœurs les plus diverses se déchaîner !

Lorsque la victoire de l’ancien chevalier-capitaine fut incontestable, une cousine de Cybelle se pencha vers Thomas.

« Mon dieu, mais quel homme ! Quelle fougue, quelle force ! Vous avez vu sa détermination ? Il a écrasé ce marquis avec une aisance déconcertante. »

« C’était à celui qui cultiverait la plus forte rancune, Altesse… », lui répondit Thomas d’un ton monocorde.

Et sur ses entrefaites, il se leva et se dirigea à son tour vers la tente du prince héritier, suivant le même chemin que Sinriia avait emprunté une bonne demi-heure auparavant. Lorsqu’il pénétra dans le petit habitacle, il les interrompit en pleine discussion.

« Excellente prestation, Altesse. Vous avez eu raison d’insister autant, vous vous êtes distingués parmi les meilleurs… »

Puis il se tut, laissant à ses deux hôtes l’occasion de lui répondre…


Post by Sinriia Mel'Viir - November 3, 2009 at 10:29 PM

Lorsque Thomas entra, le jeune prince était effectivement déjà en discussion avec son ancienne préceptrice. La marquise salua alors une fois de plus le duc qui avait repris depuis l'entière charge du jeune demi-elfe.

" En effet Thomas, son altesse à fait preuve non seulement d'agilité, mais d'une remarquable force de caractère. Un tel talent ne peut être laissé en plan dans l'Ombre... "

Laissant ses derniers propos en suspend, elle redirigea son regard perçant vers le jeune prince et ajouta d'une voix claire.

" Comme j'étais sur le point vous dire altesse, si vous recherchez à parfaire vos techniques de combat et votre agilité, particulièrement à l'escrime, n'hésitez pas à me faire quérir lorsque je serez de passage au Palais. Ce sera pour moi un moyen de poursuivre votre éducation dans une matière qui vous plaira davantage que nos dernières séances de littérature n'est-ce pas? Ceci bien-sûr, si Thomas et votre père n'y voient aucun inconvénient...? "

Se retournant vers le premier ministre, le sourcil droit pointé vers le ciel afin d'y discerner une expression sur ce visage de pierre.

" Toutefois, la réelle motivation de ma visite était tout simplement pour vous souhaiter la bonne anniversaire et vous offrir ce présent... "

La marquise offrit nonchalamment à Maemor un objet de taille moyenne recouvert d'un sombre tissu soyeux qui portait les marques de la noble elfe. Il s'agissait ni plus ni moins du fleuret de Pyrolithe avec lequel Sinriia avait mis à terre le comte Hébert. La lame richement sertie de pierres et de gravures remplies de poudre d'obsidienne était d'un équilibre parfait. Autant pourrait-il servir de décoration que d'arme si nécessaire.

Elle se retira de quelques pas finalement pour laisser sans le moindre doute répondre son précepteur actuel.


Post by Thomas Bolton, Emp - November 4, 2009 at 12:02 PM

Aux premiers mots de Sinriia, le duc se tut. Il laissa planer quelques longues secondes, le temps pour la marquise de ménager son petit effet. Son regard d’acier fixant les prunelles de son interlocutrice avec une certaine intensité.

« Justement, Sinriia, justement. C’est pour cette raison qu’il exprime ce talent au grand jour, en pleine Lumière. »

Puis, lorsqu’elle lui demanda l’autorisation de passer le cas échéant au palais pour apprendre de nouvelles techniques de combat au prince héritier, le duc hocha lentement la tête.

« Soit, des aptitudes supplémentaires ne pourront qu’améliorer ses compétences actuelles. Vous n’aurez qu’à voir cela avec l’ancien capitaine de la Garde, le chevalier Al Kazar. »

Enfin, lorsque le présent qu’elle lui apportait fut dévoilé, le regard sévère du Surintendant détailla la lame avec minutie. Il remarqua la poudre d’obsidienne qui décorait les fines gravures. Il adressa ensuite un signe de tête à Sinriia alors qu’elle quittait la tente. Lorsqu'ils furent en tête à tête...

« C’est une très belle lame. Il serait dommage de l’abîmer en combat. Que diriez-vous d’en décorer la salle d’armes ? »

« Pourtant, elle a l’air très utile en combat, monsieur Bolton ! Regardez donc ce qu’elle a fait à Herbert. »

« Mais une lame ne fait pas tout, Altesse. Améliorez encore vos compétences à l’épée. »

C’est alors qu’il avança la main qu’il avait gardé jusque là dans son dos vers Maemor. C’était un coffret de bois tout simple que le demi-elfe attrapa presqu’aussitôt pour l’ouvrir. Il contenait un superbe médaillon, en or massif, représentant un chevalier qui levait sa lame devant un soleil à son zénith. Un cadeau qui faisait bien évidemment référence à Thaar.

« Oh, c’est magnifique ! Merci, monsieur Bolton, c’est un très beau présent. »

« Je vous en prie, Altesse. C’est tout naturel. Bien, abordons le vif du sujet, voulez-vous ? Vous avez maintenant prouvé à vos gens que vous étiez capable d’accomplir des exploits physiques. Maintenant, je vous recommande fortement de leur prouver que vous serez un souverain aussi doué que vos aïeuls. Il est temps pour vous de vous initier à la mécanique du Collège des Guildes. J’ai pris la liberté de vous faire parvenir tous les dossiers en cours. Participez-y ou non, peu importe, tant que vous les étudiez. »

Et sur ce, Sa Seigneurie quitta la tente, laissant le jeune prince à la contemplation de son présent et à d’intenses réflexions sur son futur…


Post by Saevan Al Kazar, AdM - November 6, 2009 at 6:49 AM

Thomas croisa Saevan a sa sortie de la tente, un simple signe de tête fut échanger. Le chevalier fit son entré dans la tente de l'héritier. Il tenait une petite boite dans le creux de sa main. Il pris le temps de saluer tout le monde. Puis s'adressa au Prince.

« Vous avez vraiment donner toute une prestation mon Prince, je ne pouvais qu'applaudir de tels exploits. Bon anniversaire. »

Il ouvris alors la petite boite et la tendis au jeune héritier, a l'intérieur se trouvais un anneau d'or. Au centre, a la place d'une pière précieuse, se trouvais une petite éfigie du dragon impérial en sanguine.

« Je l'ai fait bénir. »

Après avoir observer sa réaction un court instant, il le salua une derniere fois et disposa.

Edit : modifier apres avoir mal lu certaine choses.