La vie d'une fille
Post by Taräsilmë Taur'Amandil Balgor - November 11, 2009 at 4:39 PM
Tranquillement, elle dessinait. La petite Taräsilmë se faisait plutôt discrète ses temps ci, au vu des nombreuses bêtises qu'elle avait pu faire (Même si c'est injuste !!). Enfin la vie d'une petite fille de Comtesse était une vraie plaie, enfermée dans sa prison de luxe elle n'avait aucune copine, enfin si une, que sa mère lui a interdit de voir... interdit, non pas à proprement parlé, mais l'empêcher de la voir en prenant ses clefs, quel injustice !
La tête blonde avec sa mèche blanche immaculé n'avait que d'autre choix que d'user son énergie ailleurs, parler à Lili à lui poser nommmmbre de question inutile et fastidieuse mais au combien important pour la petite demie elfe, lire des livres sur Systeria, des contes, des légendes, des livres de sa mère sur la médecine (bon elle ne comprenait pas tout mais ça l'occupait !), nourrir les poissons, combler les caprices de ses petites soeurs (Oui Taräsilmë ne pouvait dire non...) et autres petite truc qui occupait ses journées.
Depuis sa visite à la fraternité du chêne elle n'arrêtait pas d'harceler Lili toute les demie heure à demander "Lili, j'ai quel âge maintenant ? et maintenant? eeeeet maintenant?" Oui, Taräsilmë avait entendu qu'il fallait avoir 16 ans pour aller dans une guilde ! Mais malheureusement elle n'en avait que 11 et demie.... imaginons donc le calvaire de la pauvre nourrice.
Elle voyait sans doute cet âge comme la libération de pouvoir faire ce qu'elle voulait et ne plus être enfermé dans ce manoir, bloqué par de simple porte en bois avec une serrure dont elle n'avait PLUS la clef ! Et surtout c'était l'âge ou elle aurait put allé voir sa copine quand elle aurait voulue, qu'elle était joliiiiie sa copine , mais elle, Taräsilmë, l'était plus, évidemment.
Son passe temps préféré était sans doute le dessin et réfléchir pour rien, de sa fenêtre de petite bourgeoise elle observait la basse ville, la fumée qui sortait de certain foyer et même la nuit quand tout le monde dormait elle voyait des feux de joie et de la musique , et même de temps en temps elle pouvait apercevoir le grannnnd feu qui siégeait dans la Fraternité du Chêne. Un quartier ou il semblait être bon de vivre, malgré la réputation que ses parents lui donnait, un lieu de débauche et d'assassin (nous parlons du quartier de la basse ville hein !). Du haut de sa taille de fillette de 12 ans sa curiosité réfléchissait si c'était vrai, osait-elle mettre en doute la parole de ses parents ?? Oui.
Même de son père, elle qui l'admirait temps, s'il habitait la bas ce n'était pas pour rien, c'est sur.
Enfin la situation de La Demoiselle Balgor était sans doute compliqué à comprendre, mais cette dernière a un dessin expliquant bien dans laquelle elle était, encore fallait-il se mettre dans sa tête...
D'ailleurs une certaine fouilleuse aurait pu trouver ce dessin...
Post by Ÿsènlalïl Taur'Amandil - November 15, 2009 at 3:22 PM
Ysènlalïl en rire, ce qui avait éveillée Tarasilmë.
Ysènlalïl en art, ce qui allait enragée Tarasilmë.
Ysènlalïl en bleu, première attaque personnelle entre sœur.
La bambine était assise en tailleur, délicate, sa petite mouche ornant avec arrogance sa pommette gauche. Ce qui aurait dû être un réveil agréable pour l’aînée sera peut-être une catastrophe... ? Elle avait ruiné son dessin. Geste terroriste d’une cadette de cinq ans. Assurément.
Oh, Tarasilmë... Si tu savais comme elle t’aime.
Post by Taräsilmë Taur'Amandil Balgor - November 15, 2009 at 9:39 PM
Son dessin, quelqu'un l'avait saccagé, dévasté, pire ! Complètement gâché ! Vandalisme, Terrorisme !!
Sans doute sa petite soeur avait bonne intention quant à cet acte mais Taräsilmë elle, prenait sa comme une attaque personnel et devait absolument rectifier ca.
Deux trois coup de crayon à couleurs de spontanéité et elle ré équilibra les choses, et oui la petite tête blonde était comme ça, elle agissait sur la spontanéité et avait tendance à mal interpréter les choses...
Satisfait elle admirait son dessin, son visage arborait un rayonnement de joie, justice était rendu. Pouvait on dire que mince hostilités quoique enfantine c'était mis entre elle et sa soeur, peut être pas du coté de sa soeur mais de son côté oui...
Post by Myamelissë Taur'Amandil Balgor - November 18, 2009 at 3:08 AM
Plutôt discrète, la petite Mya regardait avec admiration les talents artistiques de sa grande soeur. Serrant Nounourse contre elle, elle s'était assise par terre en regardant sagement son modèle. Oh Tara, tu allais certainement avoir un parasite entre tes pattes. N'oublie pas que tu avais un rôle à remplir, celui de l'aînée et que la tâche de donner l'exemple te revenait. Quoiqu'il en soit, lorsque le chat a le dos tourné, la jumelle de Ysen vint mettre à profit ses apprentissages, prenant un crayon mauve pour venir barbouiller sa robe. Quel chef d'oeuvre à présent.
Post by Ÿsènlalïl Taur'Amandil - November 20, 2009 at 8:36 PM
Une ambiance lourde, des yeux plein de reproches… Des vêtements souillés : d’abominables cœurs peints avec de la peinture violet agrémentaient les chemises et jupes de Saralonde. Qui avait osé…? Évidemment, la petite dernière de la famille sentait bien ce climat de terreur. Et c’était bien à regret. Elle avait pris soin de signaler tout son amour dans ces petits motifs grossièrement dessinés, et on allait bientôt lui reprocher! Les preuves étaient accablantes. De la teinture était encore présente sur les vêtements de nuit d’Ysènlalïl…
C’est ainsi qu’une journée a peine après la découverte silencieuse de ses vêtements ruinés, que Saralondë eut l’honneur de constater la grande intelligence dont pouvait faire preuve les enfants pour évacuer l’angoisse…
La toute délicate enfant était installée devant la table basse au salon, des crayons de couleurs autour d’elle. Avec le crayon violet, elle prenait soin de rédiger une longue lettre, elle qui savait si peu écrire le commun… Avec ses grands yeux tristes, coupables, de fillette troublée de décevoir, elle récita sa lettre à mi-voix, suffisamment pour que maman comprenne. Acte manqué? Faut-il croire…
‘’ Bonjour la Fraternité!
C’est Medor… Il a encore fait le coup! Tous les vêtements, cette fois… Tu comprends, ça peut p’us durer…
Tu pousses le bouchon un peu trop loin, Medor!
Ysen’’
*Après sa lecture d’un texte fictif, elle reposa le papier gribouillé, une petite moue pincée au visage. Ysen se gratouilla l’un de ses grains de beauté, un petit regard plein de gros chagrin pour sa mère… Elle voulait tant qu’on y croit! *
Post by Taräsilmë Taur'Amandil Balgor - November 20, 2009 at 8:44 PM
Vite vite personne ne doit savoir... Plus vite !
La petite tête blonde qui c'était risqué à entrer dans la chambre parental pu découvrir en première la catastrophe, les vêtements de sa mère taché de peinture rose avec des dessins de gamine.. Ysen... Mia...? Ysen ! C'était sur c'était elle, Taräsilmë reconnaissait le coup de pinceau de sa soeur malgré tout.
Les bras chargé des habits saccagés la demie elfe arborant dorénavant une douzaine d'année s'empressait d'allé tout cacher dans son armoire, au fond, en tas. La au moins ils ne risquerais plus rien et sa mére ne remarquerait rien, enfin à ce qu'elle croyait.
A peine pu t'elle s'absenter une après midi avec Lili pour l'accompagner à des courses qu'en revenant les habits avaient disparus...
Une montée d'angoisse parvint jusqu'à la demie elfe, sa mère avait fouillé, apparemment elle n'était pas la seule à aimer fouiller... mais passons, les vêtements n'étaient plus là !
Que faire, mentir ? Protéger Ysen, Dire la vérité ? Pauvre petite qui devait faire un choix, ou pas pour l'instant, ce serait la loi du silence qui régnerait pour le moment !
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - November 23, 2009 at 7:50 PM
*Analyse d'une œuvre magnifique
Et la crise silencieuse....
La famille est une chose merveilleuse. Un odieux mensonge que Sarälondë Taur'Amandil Balgor ne cesserait jamais de colporter. Sans doute se répétait-elle cette phrase toute simple pour se réconforter dans son rôle de mère. De toutes les choses qu'elle avait du accomplir dans sa courte existence de demi-elfe à mèche blanche, être maman était sans doute la plus difficile. Survivrait-elle jusqu'à ce que les jeunes filles soient en âge d'être jeter hors du domicile...? Bien sur cette dernière phrase ne reflétait pas exactement le fond de pensée de la médecin de renom et ce fort heureusement. Non. Sarälondë les aimait profondément, c'est bien ce qui est le pire dans l'histoire! Réagir contre quelqu'un envers qui nous n'avons aucune affection est plus facile, alors que réagir devant son sang et sa chair semblait une toute autre affaire.
Analysons donc tout d'abord l'œuvre d'art collective des prodigieuses filles de la fratrie Balgor. Ha seulement Balgor? Très certainement! Quand elles étaient détestables, elles ne portaient que le nom de leur paternel et quand elles faisaient un bon coup, les gamines Balgor gagnaient le droit de s'appeler également Taur'Amandil. Une bref nuance qui permettait sans à la comtesse d'oublier le fait qu'elle avait mis au monde, de son plein gré, trois enfants qui parfois semblaient tout faire pour la provoquer. Trouble d'attention profond? Peut-être...!
Enfin revenons à l'analyse, nous nous égarons.
Remarquez tout de suite la discrète scission entre ce qui semble le clan Balgor et le clan Taur'Amandil. Lorsque Sarä trouva le dessin qui avait été laissé à l'abandon quelque part dans le manoir elle eut un léger froncement de sourcil un peu... Outrée. Son cœur se fendit en quelques miettes mais elle se contenait dans une expression tout simplement sérieuse. Que c'était ingrat des enfants. Le message de Taräsilmë était plutôt clair... Était-il conscient ou inconscient? Franchement il aurait fallait être imbécile ou aveugle pour croire que c'était inconscient. Est-ce que madame Balgor changerait de comportement alors pour renverser cette problématique situation...? Le temps, comme toujours, nous le dirait. La famille c'était une affaire de manipulation de l'autre, tout simplement.
Et pour les vêtements complètement ruinés... La coupable avait rapidement été trouvée mais pas encore punie faute de savoir vraiment quoi faire vu l'âge de la coupable. Cinq ans! Que voulez-vous faire à un enfant de cinq ans trop fragile et toujours malade? Lui construire une niche et lui faire passer une nuit dehors? Il n'y avait pas grand chose à faire et l'épouse Balgor n'était d'aucune manière imaginative** quand venait le temps de punir ses délicats enfants. Peut-être l'inspiration viendrait-elle, peut-être ne viendrait-elle pas. Mais une chose est sure, Systéria remercierait Ysènlalïl Balgor. Grâve à cette pulsion artistique, la comtesse devrait se procurer de nouveaux vêtements, nous épargnant alors ses vieilleries elfiques trop usées qui avaient le réel don de lui donner une allure négligée.
Les nouveaux vêtements seraient-ils brun?
- Le personnage narrateur n'appuie pas le choix de titre et trouve au contraire que l'œuvre des gamines Balgor est un torchon qui devrait être détruit afin que personne ne puisse le voir, maintenant ou encore dans un futur rapproché.
** Elle se montrait pourtant imaginative quand venait le temps de sanctionner un contrevenant dans la citée.
Post by Myamelissë Taur'Amandil Balgor - December 7, 2009 at 9:47 PM
Maman avait acheté une toute belle garde-robe pour ses petites puces. Mya s'amusait à enfiler et à enlever chaque morceau de linge pour voir lequel lui allait le mieux. Avec tant de choix, elle se sentit généreuse. Elle décida de vêtir Nounourse pour lui éviter d'avoir froid. La journée ne faisait que commencer.
Maman s'était absentée, cela devenait sa favorite activité (en fait, ça l'avait toujours été.) Papa? Idem, quoiqu'il était moins occupé que la patronne. Lili était donc seule avec les trois adorables fillettes. Remarquant Nounourse avec la nouvelle robe, elle dit à l'une des jumelles:
- Dis moi, Mya, elle est bien jolie la tenue de Nounourse... Mais cette robe, c'est ta maman qui l'a fait faire pour toi.
-Mais Liiiiliiii... Nounourse elle avait froid et elle voulait se faire belle pour rencontrer Nounours. Ce sera que pour aujourd'hui, te plaît!
Elle avait de petits yeux implorants, cette manipulatrice. Lili la laissa faire en lui rappelant de bien faire attention. (Cela annonçait vraisemblablement une gaffe.)
La journée allait de bon train, sauf quand vint le temps de jouer à la cachette. C'était à Tara de compter. Les coquines courraient pour aller se cacher. Dehors, la jumelle cacha Nounourse dans le jardin de maman, avant de courir se cacher.
-10!
Le compte à rebours était terminé. Mya voyait Ysèn d'où elle était et s'empêchait de rire. Tara cherchait partout et faisait semblant de ne pas voir ses soeurs pour leur laisser une chance. Quand elle fut prise d'un considérable ennui, elle décida de gâcher le plaisir de son adorable soeur qui faisait semblant de dormir pour se moquer. Elle gambada pour aller rechercher sa peluche qui ignorait encore sa victoire. Lorsqu'elle la prit dans ses bras... "Scriisshh", la robe s'était prise dans les branches. Mya vit l'horreur et s'en mordait les doigts. Elle courru dans la maison, masquant sa gaffe. Elle ouvrit toute grande la garde-robe de sa soeur du même âge et s'empressa de chercher la robe identique à celle qui était autrefois immaculée. La peste qui avait pourtant un visage d'ange habilla Nounourse de la robe de sa soeur, et replaça le chiffon avec les habits de son clône non-identique. Tout était bien qui finit bien... Jusqu'à la découverte...
Post by Lili - December 8, 2009 at 7:07 PM
Et ces adorables fillettes...
Depuis des mois, Lili, la nourrice, observait les flots au loin. Plus distante d'esprit, bien que les enfants ne ressentent pas ces choses là, elle rêvassait lorsqu'il était l'heure de la sieste. Pendant le temps de lecture de Taräsilmë. Elle ne pouvait plus compter le nombre de livres, de langues, d'informations et de savoir qu'elle avait transmis aux petites Balgor. Mais elle ne pouvait plus non plus mentir à sa propre nature. Lili avait attrapé le mal du pays. Les flots, l'océan, la mère lui manquait.
Un soir, plutôt que de rentrer lorsque monsieur Balgor était arrivée, elle insista auprès de lui pour rester. Elle voulait parler avec Madame. Assurément, Sarälondë serait estomacquée. Mais il y a de ces choses qui ne peuvent être expliquées. Et il y a de ces gens qui ne peuvent fuir leur nature éternellement. Les flots l'appelaient. Le vent salin murmuraient son nom et toutes les créatures marines attiraient son essence. Elle devait partir.
Ce soir là, elle avait bien observé les trois petites. La gouvernante, qui n'avait pas vieilli d'un écu pendant toutes ces années, vint embrasser et border ces enfants, qui étaient un peu comme les siennes. Elles avaient reçu ses enseignements, elles avaient reçu le doute, la magie, la pensée. Elles savaient bien des choses d'enfants que nombre d'adultes ignoraient.
Lorsque madame Balgor fut rentrée -bien tard dans la nuit- Lili était encore assise à table, dans le richissime manoir. Dans sa robe blanche, immaculée, propre et d'une simplicité qui lui allait à ravir. D'abord la maîtresse des lieux lui parut surprise, peut-être se doutait-elle de ce qui allait arriver. Peut-être l'avait-elle surprise à soupirer en regardant au loin, direction des quais.
-Madame, mon service prendra fin ce soir. Je profite de la situation critique en Systéria pour partir. Ces moments, vous devez les passer près des vôtres, c'est maintenant qu'ils ont le plus besoin de vous. Et c'est maintenant que je dois renouer avec la mer.
Elle émit une pause.
-Je sais que vous y arriverez. Vous arrivez à de grandes choses, toujours. Ne cherchez pas à comprendre, il y a de ces choses qui ne s'expliquent pas. Mon coeur est parti il y a des mois déjà. Mon corps doit désormais le suivre.
La Balgor était sans voix, sûrement trop prise d'émotions. Lili glissa la clef du manoir sur la table puis entreprit le chemin vers la sortie. Seulement en entendant son nom, elle se retourna, main sur la poignée de la porte.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - December 10, 2009 at 6:25 PM
Le départ de Lili
Entrevues en vues?
« Lili.. Faites attention là où vous irez, mais je crois que nous nous reverrons. Merci d'avoir été... une aimable sirène. Merci pour tout.»
Quelle étrange phrase... Mais après tout, n'était-ce pas comme cela que ces gamines appelaient leur si précieuse gardienne? Lili est une sirène, les enfants l'avaient dit tant de fois et ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants justement? Malheur, cette femme si calme et intelligente partait donc. C'était indéniable, elle avait déjà fait beaucoup pour la famille Balgor et ce n'avait surement pas toujours été facile. Les tensions silencieuses entre monsieur et madame, les disputes s'étirant sur des semaines et les horaires chaotiques. Une chose important avait été demandé jadis à la gouvernante et c'était la discrétion. Plus que tout et comme un précieux secret, Sarälonndë ne voulait que sa vie privée soit évoquée par une tierce personne. Lili avait été de marbre.
Sarälondë la regardait donc avec cette moue laissant bien voir que la situation en était une qui lui causait problème...! Elle devait à présent expliquer aux filles le départ de Lili, ensuite elle devrait trouver une autre personne qui serait de confiance mais surtout, elle devait le faire rapidement en plus de devoir les jours suivant s'assurer d'être là ou que quelqu'un tout simplement soit là pour les garder et veiller sur elles. Finit les horaires chaotiques. Peut-être que dans ces temps de crises s'était la chose logique qui devait arriver?
[…]
Le lendemain deux petites têtes brunes à la couette blanche étaient dans les pattes de la directrice ajdointe à l'hôpital Sainte-Élisa alors que la plus vieille, la blondinette, trainait dans les pattes de Mathéo, son père, à l'atelier de celui-ci. Le trio même divisé touchaient à tout et posaient milles questions. Si cela faisait le bonheur des filles Balgor, on devine aisément que ça ne faisait pas nécessairement le bonheur de leurs indignes parents...! Que s'était admirable de voir les deux petites jumelles d'à peine plus de cinq ans tenter d'imiter maman en pleine exercice de ses fonctions. Peut-être que Sarälondë commençait déjà à préparer sa relève médicale?
Post by Taräsilmë Taur'Amandil Balgor - January 28, 2010 at 5:26 PM
Tant de chose c'était passé depuis la sortie du Palais de la petite elfe aux cheveux blond, malgré s'être ennuyé elle avait beaucoup appris en observant les gardes et serviteur, qui d'ailleurs avec qui elle avait pu lier d'amitié avec l'un d'entre eux qui lui avait appris quelques trucs...
Famille brisé, père absent, mère doutant de ses compétences maternel, Tarasilmë aurait de quoi devenir instable et déprimée mais non rien n'y fut. Elle avait su, malgré son jeune age acquérir un certain rationalisme et recul sans doute dut à tout les livres qu'elle avait lu sur l'histoire, les romans, la philosophie et bien d'autres. Oui elle était intelligente et avancé pour son age mais son plus grand défaut était sans doute son hyper activité et sa manie a tout vouloir savoir, connaitre, une curiosité d'enfant infatigable qui semblait en user certain d'ailleurs. Néanmoins elle n'était pas méchante outre le fait que certaine personne on essayé de lui matraquer le cerveau avec des histoires de tenue noble... des manières de jeune fille.. de statut de fille de comtesse... Baaaaah, foutaise,
Instinctive et impulsive, son éducation aux coté de la noblesse ne l'avait pourtant pas formaté aux conventions et moeurs de cette catégorie social, sur ce point ou elle se sentait seule inconsciemment elle avait pu découvrir une mère que jamais elle n'avait vraiment connu à ce jour de cette manière et qui la rejoignait parfaitement dans cette esprit presque rebelle. Ce genre de personne qui vous comprend sans que vous ne disiez mot, en un regard ou une caresse suffisant à un discours du plus grand orateur de Systeria pour vous réconforter et montrer que vous n'êtes pas seule.
Sans doute ne la prenait-on pas voir jamais au sérieux, comme ce jour là...
Qu'elle aimait se balader, dorénavant qu'elle savait qu'une personne avait confiance et surtout celle qui lui permettait ses va et viens entre son domicile et Systeria. La famille Taur'amandil ne voyait plus leur cadette de la journée, courir, rampe, grimpe, danser, fouiner, les loisirs était très variés. Ce jour là comme nous disions était un jour spécial, le potager de la fraternité allé faire une récolte de fruit et évidemment la petite demie elfe blonde adorait les fruits fraichement cueillit.
Mais cette sortie n'allait pas être comme les autres, venue en avance elle décida de visiter les autres jardins et ce fut là qu'arriva la rencontre...
Un bruit, une ombre avec un bec... un gros bec...pour un gros oiseaux...? Des yeux rouges ! Un cri strident ! Une HARPIE !
A toute jambe elle s'enfuie pour quérir de l'aide, chez Acturus, elle l'avait rencontré un peu plus tôt en compagnie d'un grand chauve avec la peau mâte, un de la Fraternité ! Avec un peu de chance ils seraient tout deux chez le timide homme.
Tout juste, les deux hommes était entrain de commercer mais la, horreur, L'homme de la fraternité lui même ne voulait pas aider la pauvre petite fille affolée, avec comme excuse qu'ils avaient tout deux des affaires importantes à régler ! L'homme timide lui aurait bien voulu mais son caractére lui en empecheent de contre dire l'homme massif.
Et bien soit, Tara ira toute seule chasser l'harpie.
Évanouie, se réveillant la tête lourde, une griffure au visage, Taräsilmë c'était faites assommer, mais grâce à la garde et un nain qui passait dans le coin elle pu être sauvé. Dur journée pour la petite, surtout d'expliquer cette blessure a la joue allé être marrant à raconter a la famille.
Post by Taräsilmë Taur'Amandil Balgor - February 19, 2010 at 1:31 AM
14 ans, l'age ou l'on se cherche, ou les premiers amours apparaissent, ou l'age ingrat apparait !
La petite tête blonde saturé d'une mèche blanche cogitait déjà depuis quelques jours sur Systeria, elle ne se sentait pas à l'aise, pas autant qu'elle le voudrait. La seule vrai aisance qu'elle avait était avec sa mère, mais pourquoi donc ?
Son père a qui elle donnait tant d'affection ne lui donnait pas autant malgré tout la gentillesse que pouvait avoir cet ancien paladin. Elle réfléchissait, peut être un peu trop sur son age mais elle ne pouvait pas s'empêcher.
Au fond elle ne savait pas ce qu'elle voulait, elle ne se trouvait pas. Sa logique incomparable et terriblement vrai la mena à diverse solution.
Le pire n'était pas là, même avec les rares amies quelle c'était faites elle ne se sentait pas à l'aise, pas autant qu'elles. Ce soit profond qui désir se révéler a vous mais reste obstrué par on ne sait quels gène inconsciente, il suffisait juste un brin de lumière à cette plante pour s'épanouir mais rien ni personne n'y pouvait rien dans cette contrée.
Courir, sauter, parler, jouer la comédie, dessiner, peindre, observer, tout ceci lui plaisait avec une passion indéniable. Enfin après tout ca et ses réflexions la petite eut une idée drastique et plutôt pas banal pour son age, sa mère aura l'honneur d'être la première a avoir l'annonce officiel.
Maman....tu sait après la pièce de théâtre que je vais faire avec la Fraternité...?
Elle laissa un léger temps pour que sa mère approuve et sente que quelque chose d'inattendue allé sortir de sa première tête de moufette crée.
Et ben... j'aimerais partie à Nguelundi, voir comment c'est...
Car euhm... ici j'me sent plus trop bien, je sais pas pourquoi, mais j'ai envie de respirer ailleurs, Systeria m'inquiètes...
Voilà c'était dit, la petite semblait sérieuse et un brin de maturité inhabituel luisait dans l'œil de la petite tête blonde qui dépassait presque sa petite maman, maintenant tout était entre ses mains...
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - February 19, 2010 at 8:04 PM
C'est tellement non...!
Et encore non
Ça mérite un troisième non
« Et ben... j'aimerais partir à Nguelundi, voir comment c'est... »
Un puissant rire cinglant! Une roulade au sol ou taper du pied en s'esclaffant en pensant que c'est une blague. C'est tellement ce que l'adolescente aurait mérité après cette demande pour le moins étrange, mais ce n'est pas ce qu'elle aurait naturellement de la part de Sarälondë Taur'Amandil, sa génitrice plus à l'écoute qu'on pourrait le croire. Non, de la part de sa maman c'est une mine songeuse et sérieuse qu'elle aurait, le silence pour quelques secondes de réflexion. Il était évidant que la réponse à sa demande serait un non catégorique, mais le tout intriguait néanmoins la comtesse. Ha l'adolescence! une période difficile de remise en question, la crise venait de débuter... Des années de plaisirs à venir. Les problèmes n'arrêteraient donc jamais?
Délicatement, la demi elfe vint caresser la tignasse blonde de son quart d'elfe le plus âgé, ensuite le revers de sa petite main vient effleurer la joue de Tarä qui elle faisait toujours cette expression présentant son malaise interne. Cette figure ne lui ressemblait tellement pas... Et malheureusement ça ne lui allait pas en plus. Sarälondë prit parole, ceci marquerait le début d'une longue série de discussions... Assurément.
« Tu sais Taräsilmë... Quand on ne se sent pas bien dans une situation ou quelque part, la fuite n'est pas toujours une solution avisée. J'aimerais qu'on en discute tout d'abord, qu'on essai de comprendre ce qui se passe parce que je ne te laisserai pas aller à Nguelundi seule, certainement pas. »
« Oui mais... »
« Il y a un problème et nous allons en parler.»
Et voilà, Taräsilmë Taur'Amandil Balgor avait maintenant un regard limpide de médecin qui était rivé sur elle avec douceur. Visiblement, se sauver au pays des Garibald Adalard ne serait pas si aisé...! Imaginez cela quand même... Un coin du monde remplit de l'émissaire de la Fraternité du Chêne.
Inquiétant n'est-ce pas?
Post by Myamelissë Taur'Amandil Balgor - March 27, 2010 at 4:49 AM
Un anniversaire pressant
Le piège des lapins
Ah qu'il faisait beau. Les oiseaux gazouillaient, le soleil brillait, une journée de rêve pour une jeune fille qui adorait traîner dans le jardin du Manoir Balgor. Cependant, celle-ci avait quelques préoccupations. Parmi celles-ci, la fête de sa jumelle pas jumelle, Ysen.
-La robe, réglé! La fleur, réglé! Le lapin...
Et non! Les animaux, comme la petite les avait appelé dans sa mignonne petite lettre, n'avaient pas répondu à sa missive; du moins, pas directement. Maman avait été très occupée pendant ces quelques jours, et elle en oublia de féliciter sa fille (oups, de la gronder dis-je), pour sa maladresse. Ignorant ainsi le refus, et pressée par l'heureux événement qui allait bientôt marqué l'anniversaire des deux plus adorables jeunes filles de Systéria, Myamelissë, aussi innocente soit-elle, eut une idée.
-Nounourse! Tu sais... Les lapins ils traînent dans les jardins.
La fillette regardait sa peluche comme si elle attendait que Nounourse lui réponde. Elle poursuivit.
-Et tu sais, ils aiment manger des carottes!
Elle regarda la peluche inerte dans ses yeux vitreux, toujours dans l'attente d'une réponse.
-Alors! Si on cache des carottes dans le jardin de maman, bien il y aura PLEIN! de lapins! Et Ysen elle n'aura qu'à choisir celui qu'elle veut!
Ainsi soit-il, amen. Le joli jardin était maintenant parsemé de légumes orange. Gageons que les passants ne manqueraient pas de se moquer.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - March 30, 2010 at 12:23 PM
Des carottes...!
Et des va-nu-pieds?
Les carottes dans le jardin n'étaient... naturellement pas passées inaperçues aux yeux de la génitrice de la brillante petite Myàmëlissë Balgor*. Néanmoins, et étonnamment, ces racines orangées décoraient toujours le magnifique jardin de la comtesse Taur'Amandil Balgor. Apparemment, Sarälondë n'avait pas eu le cœur d'arracher sauvagement du sol les efforts de son enfant pour tenter de réduire à néant ses moindres chances d'attirer un ami velu aux longues oreilles ou encore un crève-la-faim affamé sans doute tout aussi poilu mais aux oreilles plus modestes.
Mollesse ou gentillesse que le fait de ne pas avoir pas eu le courage de saboter le plan de sa propre fillette? Plutôt compréhension maternelle dans ce cas présent. Après tout, Sarä avait lu la lettre que sa fille avait envoyé à la Fraternité, vous savez celle qui débutait par un « Aux animaux ». Elle voulait tellement un lapin pour sa sœur...mais elle ne l'aurait tellement pas! Si maman était prête à laissé pourrir des carottes à l'extérieur, elle n'était surement pas pour aller acheter un animal pour répondre aux caprices de sa progéniture.…
Bref, dans deux semaines vous devriez lire que Sarälondë est en train d'acheter le fameux lapin, cédant sous la pression infantile. Ha l'amour d'une mère... Ça n'a pas de prix mais vous savez il y a toujours manière de s'arranger si vous voulez vraiment.
*Myà regagnerait le droit d'être une Taur'Amandil si elle parvenait à ne faire aucune bévues pour au moins trois jours.
Post by Mathéo Balgor, AdC - March 31, 2010 at 11:36 AM
La nuit était déjà bien avancé, le quartier de l'Ordre où se déroule cette petite histoire était d'un calme plat. Mathéo était là, debout devant la porte de la chambre de ses jumelles qui dormait d'un sommeil paisible. Un sourire au lèvre, le regard doux sur ses enfants, qui aurait pus croire qu'en cette nuit, monsieur Balgor préparait un coup? Quoi? Mathéo, un farceur? Semblerait! Il referma doucement et sans bruit la porte pour sortir en douce alors que Sarä dormait à l'étage. Depuis un moment elle était habituer aux absences de son mari, il était sûr qu'elle ne s'en rendrait pas compte.
La nuit qui dans son ciel ornait la lune presque pleine offrait à notre maître forgeron juste assez de lumière pour concrétiser son plan machiavélique! Mais que préparait donc Mathéo de si tardive heure? Les plus vilains auraient sans doute dit «Il va sûrement mettre le feu à la jungle de sa femme!.» ou «Il prévois sans doute faire entrer un exterminateur de moufette!» mais en déplaise, il avait un tout autre plan. C'est alors qu'il se téléporta en moyenne-ville, a coter du Coin Chaud et entreprit une marche vers la sortie. Il aimait bien l'atmosphère de la nuit, sa fraîcheur et son calme. L'occasion de se promener à la belle étoile était rare pour lui, l'un des plus populaire artisan de la ville. Il prit un moment pour observer le ciel, une fois sortie des murs Systerien. Loin des lumières de la ville, le ciel revêt un tout autre aspect. Dans cette myriade de point scintillant, se laisser aller aux rêves est tellement facile. De vieux souvenirs lui revaint, en vague comme la marée. Enfin, l'heure n'était pas aux souvenirs mais à la chasse!
Il marcha un peu autour de la ville, suivant la muraille protectrice jusqu'à ce qu'il trouve ce qu'il cherchait... il le regarda fixement alors que sa proie observait autour de lui d'un regard craintif. Mathéo s'avança lentement, très lentement, sans un bruit, sans un mot comme un loup en chasse. La victime ne se doutait absolument de rien jusqu'à ce que la victime sente derrière elle la présence de son prédateur, il tourna rapidement la tête mais il était trop tard. D'un bon phénoménal digne d'un félin Mathéo sauta sur sa proie et l'immobilisa au sol! Elle se débattait farouchement comme un diable mais il réussi à lui mettre au cou... un collier!
Un peu plus tard, quand le soleil se leva et inonda la ville, si ses filles venaient à regarder par leurs fenêtres, dans le jardin de Sarä elles pourraient voir, grignotant une carotte, rien de moins qu'un lapin. Rien n'est trop beau pour ses filles! Mais gageons que madame allait trouver se quoi à redire. Ah, cette chère famille Balgor! Digne d'un vrai roman! Quand à la venu de ce doux rongeur, ça restera un secret!
Post by Myamelissë Taur'Amandil Balgor - April 9, 2010 at 5:10 PM
Tous les jours, elle allait au jardin. Elle piétinait les belles fleurs de maman, sans scrupule, et elle essayait d'y trouver... soit une boule de poils, soit un trou dans la terre. Les jours pluvieux, elle collait son nez dans la fenêtre et squattait le feuillage.
Un matin doux où le Soleil dardait ses rayons, la petite Mya reprit son rôle d'exploratrice dans la jungle peu exotique. La demi-elfe, qu'on pouvait prendre parfois pour une attardée, au grand désarroi de sa mère, avait pris soin d'habiller Nounourse tel Watson, le bras droit de Sherlock. Toutes deux allaient partir en excursion. Elles venaient à peine de mettre le pied dehors qu'un lapin bondit vite vite vers son terrier.
-Là! Là! Attrappe-le Nounourse!, s'écriait la petite Balgor qu'on aurait pu entendre du temple.
Elle projeta Nounourse du long de ses petits bras qui fit un atterissage face contre boue, ratant sa cible. Sherlock prit donc la relève. Elle prit un élan surhumain pour rattraper le lapin, mais elle eut le malheur de se prendre dans le rosier. Elle s'écorcha la peau, ce qui entraîna des sanglots, et trébucha, comme Nounourse, face contre terre ce qui vint couvrir son visage et sa couette blanche d'un joli brun qui s'apparentait à la teinture des robes de maman.
Il faut dire qu'elle fut chanceuse. Au moment de l'accident, Tarä était de passage. Elle aida Mya et Nounourse à se relever, puis direction la salle de bain. Si maman avait le malheur d'arriver, elle verrait des traces de pieds qui traverseraient l'entrée, la cuisine, et le couloir menant à ladite salle.
Incapable de rester en place, la petite? Vous n'avez encore rien vu.
Post by Ÿsènlalïl Taur'Amandil - April 10, 2010 at 1:27 AM
Dans le jardin Balgor
Trois oiseaux, deux lapins
Et une Ÿsen en snuggie.
Oui. Vous avez bien lu. Et elle semblait si petite dans cette mante hideuse et brune, cette couverture avec manches, cette abjection du mercantilisme, cette doudou avec trou pour les mains, cette horreur qu’Acturus Polymaro n’aurait même pas fait dans ses débuts en couture… Comme maman l’avait recommandé, il fallait que la sang-mêlé se tienne au chaud. La petite Ÿsen profitait de son congé de parents – temps de guerre oblige – pour se prélasser sous le soleil doré de ce mois de Lumis. Entre ses pattes de petit oiseau fragile trônait un livre : La mouette et le chat qui lui apprit à voler. Titre impressionnant, vous en conviendrez! Comment un chat peut-il apprendre à un oiseau à voler? Et comment Saralondë pouvait-elle apprendre l’indulgence à sa portée, selon vous?
Le museau de la dernière expulsée des Taur’Amandil se cacha derrière le livre grossièrement attaché. La pauvre mouette mourrante venait de pondre son dernier œuf dans le sombre quartier portuaire de Briganne où régnait en maître absolu Zorbas, le chat noir. Celui-ci lui fait la promesse de couvrir son œuf jusqu’à l’éclosion et de lui apprendre à…
-\tJ’ai froid à ce pied-là.
Ses grands yeux tristes d’enfant malade et esseulée se posèrent sur Pauline. De l’index, elle désignait son petit peton droit, sous le bas de laine, la moue sur le bout des lèvres. Le chantage affectif dura au moins une vingtaine de secondes. Le petit doigt dressé, pointant à répétition le pied à semi-dévoilé. La protectrice des lieux soupira, comme résignée, jusqu’à ce qu’Ÿsènlalïl le couvre elle-même, un sourire innocent mais adorable aux lèvres.
- Trop tard...
Oui, elle expérimentait son pouvoir de persuasion sur les « domestiques » du Manoir Balgor. Comme quoi, le temps de guerre permettait aux plus jeunes l’apprentissage de la manipulation affective, comme tout bon conseiller savait le faire. La « petite perle à la douceur elfique » pouvait désormais être qualifiée de « petite peste à la douceur elfique »…
Post by Myamelissë Taur'Amandil Balgor - April 14, 2010 at 4:34 AM
**La revanche de Mya **
-S'il ne veut pas venir à moi, bien je l'y obligerai!
Décidée, la petite à la mèche blanche cherchait partout une boîte. N'en trouvant dans la maison, elle vint cogner à la porte du laboratoire de la Médecin de renom. Cependant, personne n'ouvrit.
-Pauline! Je reviens vite vite promis!
Sans laisser le temps à la garde de s'opposer, elle quitta avec sa complice, Nounourse. Elle arriva devant le temple quand le Grand Inquisiteur s'imposa à elle.
-Où vas-tu comme ça, Mya? Ta mère va s'inquiéter.
-Monsieur, je cherche une boîte! En auriez-vous une?
-Peut-être chez moi. Tu peux m'accompagner ou encore rester ici.
Pas question de faire le piquet! Oh non! Il fallait qu'elle bouge. Par chance qu'à la maison elle avait un terrain à piétinner. Elle décida d'accompagner le grand costaud.
-Regarde Nounourse! C'est blanc et brun comme les cheveux à maman!
Pour la première fois, elle voyait la demeure du paladin. Il trouva bien vite une caisse qu'il remit à la puce.
-Tu voudrais faire une surprise à ta maman?
-Oh oui! Si c'est une bonne surprise.
Avant de quitter, il emporta une cruche de jus de raisin avec lui. Il précisa que Madame la médecin avait soigné une prêtresse. Comme elle était fière de sa mère, la petite peste. Arrivés aux grilles de son royaume, Mya fit ses aurevoirs. Sous un bras, Nounourse. Sous l'autre bras, la boîte. Dans sa main, la cruche. Elle se débarrassa bien vite de la cruche, inutile pour son piège. Elle sortit ensuite dehors, pressée.
-Nounourse, reste assise et laisse faire la professionnelle.
Mya écrasait le feuillage du jardin, sans soucis. Elle repéra le terrier et décida d'installer la boîte, ouverture vers le bas. Elle plaça ensuite une brindille pour la tenir un peu ouverte, et elle plaça une carotte sous le piège.
-Alors tadah! Suffit d'attendre maintenant.
Les deux copines rentrèrent et collèrent leur nez dans la fenêtre, attendant le moment crucial.
Post by Ÿsènlalïl Taur'Amandil - April 18, 2010 at 9:17 AM
Ah! ce qu'on est bien
Quand on est dans son bain...
Préparer sa rentrée scolaire est définitivement la chose plus importante dans la vie d’une fillette de huit ans.
Plume? Oui. Mordoré en plus.
Encrier? Oui.
Petite balance? Oui. Et pas tordue.
La petite demi-elfe venait tout juste de finaliser sa tenue, la dernière création d’Acturus Polymaro avant sa retraite occasionnelle. Bref, une petite merveille de soierie brune. Trop brune! Ysen voulait seulement.. Oui, je la protège d’entrée, Ysen voulait seulement teindre le jupon. Elle savait s’y prendre, évidemment, après avoir refait la garde-robe de sa mère. La jupe contre elle, la petite peste remonta le long escalier jusqu’à la chambre de ses parents.
-\tNâ…? Papou…?
Personne? Parfait. Coffre après coffre, armoire après armoire, elle fouilla systématiquement les cachettes parentales… Toutes verrouillées! C’était évidemment un coup de maman. Cela aurait pu se terminer par une crise de larmes bruyante et humide, mais Ÿsènlalïl agissait autrement. C’était sans doute le seul petit problème d’avoir une enfant aussi introvertie. Sa bouderie allait être silencieuse et sensiblement douloureuse. La délicate enfant, avec son teint trop laiteux pour être en santé, alla plutôt prendre le premier livre que maman n’avait pas « soigneusement » rangé. D’un petit pas léger et dansant, elle s’enferma rapidement dans la salle d’eau pour venir le noyer, comme un petit chat. Lorsque la reliure de cuir ne retenait plus les feuilles pâteuses, et seulement à ce moment, Ysèn eut un petit doute concernant la gentillesse de son geste.
Zut.
Elle empoigna rapidement l’espèce de pâte blanchâtre qu’avait formé le papier dans le bain pour en faire une boule plus compacte, ainsi que la reliure de cuir. Le tout fut fourgué dans un sac sommaire avec beaucoup, beaucoup de roches.
-\tMya…? Tu viens m’aider…? Faut rien, rien, rien dire à Nâ et Papou. Rien de rien, même s’il te chatouille. Rien, rien, rien. C’est sérieux!
Pour Mya qui connaissait sa jumelle si calme et posée, l’angoisse trahissait ses grands yeux d’argent. Le sujet était important! Un assassin avait toujours besoin d’un acolyte pour dissimuler le cadavre. Plouf, le sac dans le fleuve. Avec l’école arrivait toujours les petits secrets. Et le jupon…? Le brun serait le nouveau vert, cette saison, à l’université systérienne.
Post by Ÿsènlalïl Taur'Amandil - May 6, 2010 at 8:59 AM
Des cadeaux pour tout le monde.
Même pour toi, Sara.
La matinée était calme pour les dormeuses… Pour qui ne connaît pas la narratrice de ce présent texte, il s’agit ici de sarcasme. Maman Sarä Taur’Amandil Balgor, affectueusement surnommée Nâ par sa plus jeune jumelle, était expédiée à Sainte-Elisa pour une affaire houleuse concernant dangereuse et passionnante épidémie de rhume. Papa Matheo Balgor, appelé également Papou par cette même enfant qu’était Ysen, restait cloîtré à son atelier… Soit une autre dispute de couple, soit il travaillait réellement. Dans tout les cas, il allait suer! Sakamaé, la belle, la délicieuse Sakamaé, Sakamaé rêveuse et Sakamaé modèle, comme toute grande sœur, avait déserté la maisonnée dès l’aurore. Tara-tempête devait peut-être faire des câlins aux arbres de la cours arrière et Mya, la réelle chanceuse, pouvait se prélasser dans son lit douillet.
La petite peste en devenir alla tout d’abord rôder dans la chambre de Sakamaé pour déposer, tout contre son oreiller fraichement retapé, un chapelet de bois au symbole thaarien. Premier présent… Qui tombait à point, vu les nombreux livres épars, source inthaarissable de la Lumière éternelle. Peut-être sera-t-elle bonheur de ce présent impromptu, peut-être sera-t-elle colère de cette visite de fouine dans sa chambre. Allez savoir!
Le second cadeau était plus bruyant, plus plumé également. Mya, qui dormait, rappelons-nous, fut retirée de sa rêverie de force par son acolyte de toujours.
-Myaaaaa, j’ai soif.
En langage de sœur, cela voulait dire : Mya, je m’ennuie et je prends la première excuse pour te tirer du lit. Fais vite, la nourrice arrive dans quelques minutes.
La délicate Ysen entraîna donc sa jumelle vers le salon, pour laisser voir un perroquet sans doute typique, qu’elle jugea très vite de : « Aussi laid que Bolton avec son profil de rapace et son manque de plume, là, tu as vu, dis? ».
Maman serait certainement heureuse de voir apparaître un Coco numéro 2 dans son salon… Que de bons moments à venir.
Post by Sakamae Nakaki, CP - May 6, 2010 at 3:54 PM
Une mèche blanche retontit, une mèche blanche sera
Le putois laisse sa trace
Qu'importe le chemin sera
Deux livres ont bougé. Tous ces efforts pour donner l'impression qu'elle tend au désordre. Ses longs doigts frêles replacent les livres égarés. Présomption maladive à l'ordre. À l'Ordre. Obsessivité. Il ne fallait pas être mouffettée pour être dérangée. Mais rien de bien méchant, allons donc. On était entré dans sa chambre.
Le calme. Il avait été durement gagné. Monsieur Balgor avait réussit au bout de quatre, ou cinq histoires. Les jumelles avaient consenti -avec deux ou trois avertissements supplémentaires- à se coucher. Trente minutes plus tard, le silence. Il serait bientôt brisé avec l'arrivée de Sarä. Mais pour l'heure, le silence, ou presque. Quelques bruits de harpe trahissaient la présence de Taräsilmë dans la chambre voisine.
Un chapelet sur l'oreiller, Sakamae se glissa par dessus la couette de duvet de plumes, d'où un soupir s'extirpa, en laissant ressortir l'air accumulée dans la journée. Attendez, c'est bien la couette qui expire! Du bout des doigts, elle touche chaque bille du chapelet de bois. Une prière pour chaque perle, une pensée pour chaque prière. Vide ton esprit.
Déconcentrée. Une voix au loin.
"Papou... j'ai soif..."
Non, au manoir Balgor, même le calme n'est pas reposant!
Post by Myamelissë Taur'Amandil Balgor - May 7, 2010 at 5:18 AM
Monologue avec Nounourse.
Mya avait tout préparer. La petite table dans la chambre des jumelles était couverte d'une nappe en dentelle. La jeune moufette avait placé deux tasses par dessus une soucoupe. Au centre de la table, il y avait une petite théière aux motifs T'sen, influence du chic de l'intruse qui avait établi domicile à la demeure Balgor.
-Tu es prête Nounourse?
Oh qu'elle était belle! Mya lui avait prêté l'une de ses robes qui arborait une couleur verdâtre. Nounourse avait du goût, sans doute plus que Saralonde ou même... Ysen? Son invitée de choix était prête à prendre place. La demi-elfe installa Nounourse sur une chaise, prenant soin de couvrir ses atours d'une bavette pour être certaine que, pour une fois, elles en sortiraient propres. La jumelle vint s'installer devant son hôte.
-Vous êtes très belle, Magnifique Nounourse. Qui est donc votre couturier? Il faudra que je puisse le contacter pour parler affaires.
L'enfant attrapa la ganse de la tasse et redressa le petit doigt. Elle s'imagina la réponse de Nounourse.
-Monsieur Bégaiements? Vraiment? Je ne le savais pas reconnu au point tel que vous puissiez le contacter.
Un autre silence plana et la petite tête brune et blanche se hocha. Sur son visage enfantin,. un sourire se dessina.
-Dans tous les cas, vous avez du goût. Qu'en est-il de votre rencontre avec monsieur corbeau et sa corneille?
Oh oui... Cette question concernait le Duc Bolton et sa tendre moitié Armika. Par chance qu'ils n'étaient pas dans la chambre pour se reconnaître.
-Vous avez partagé une partie de chasse? Vraiment? Je ne le croyais pas aussi amical.
La jeune fille parut étonnée un moment, puis elle pouffa. De l'eau s'échappa d'entre ses lèvres. Pour l'effort de ne pas faire de dégâts, c'était raté.
-Qu'elle sotte je suis! Comment ai-je pu vous croire! Un carnassier sympathique ou amical... C'est impossible!
Les discussions abondèrent sur de nombreuses gens. Parmi celles-ci, la Duchesse Mel'Viir avait eu l'honneur de faire partie de la conversation, de même que ses jumelles. La raison? La nuit était jalouse de l'étoile et avait voulu l'imiter en ayant des jumelles, puisque maman moufette était plus aimée.
Méchante la Mya? Elle avait compris qu'il était impossible pour certains de se faire aimer, qu'importe ce qu'ils faisaient.
Post by Taräsilmë Taur'Amandil Balgor - May 19, 2010 at 9:46 AM
Fraternité du chêne, Tarasilmë avait méditée un long moment sur ce mot tout en observant ces deux soeurs se disputer. Ho elles faisaient une belle "Soeurité du Taur'amandil" mais sans doute que l'utilisation de certain mot pour certaine personne avait trop de sens? Regardez les, elles se chamaillent mais a peine 10 minute après elles se réconcilient et se mettent mutuellement des perles dans les cheveux tel la coiffure hippie de la chevelure blonde.
Quant à elle, la "Tornade Taur'Amandil plus elle apprenait le T'sen plus elle obtenait une sérénité intérieur ainsi qu'une calme extérieur beaucoup plus flagrant. Les icônes t'sen, leur sens ainsi que la poésie de leur utilisation semblait avoir pour effet un puissant calmant intellectuel sur la jeune fille (femme ?) Oui le T'sen, l'avantage d'être une fille de comtesse était d'avoir a disposition un nombre de livre et d'érudit dans les langues, innombrable.
Son attrait pour la philosophie était bien sentie depuis sa tendre enfance et avec les années accumulées elle pu prétendre à participer a des débats d'érudits dans la grande salle de la bibliothèque (nous appellerions ça plus contemporaine-ment un amphithéâtre), ho certes elle ne disait rien mais ses oreilles ainsi que ses fins doigts elfiques aux apparences humaines ne cessaient de prendre des notes sur un des innombrables carnet qu'elle avait toujours sur elle.
Elle osait de temps à autre aborder un des savant après les débats pour deux trois mot de commun complexe qu'elle n'avait pas compris puis essayait de comprendre certaine phrase durant le débat qu'elle n'avait pas compris mais autrement elle n'osait pas entamer de nouvelles discussion, elle était impressionnée par leur culture dira t'on.
Enfin ! les jumelefes avaient besoin d'elle pour mettre de la laine dans leur cheveux pour faire plus 'HIPE'
Post by Ÿsènlalïl Taur'Amandil - June 18, 2010 at 12:55 AM
Malbeurk
Par Ÿsènlalïl
Elle l'avait rencontré. Eurk. Malbeurk. Il n'y avait rien à ajouter. Le message était clair.
Post by Ÿsènlalïl Taur'Amandil - March 2, 2011 at 10:26 AM
Être une mère médecin n’est pas particulièrement agréable, lorsque les enfants sont petits. Les crises de larmes des jumelles Taur’Amandil étaient fréquentes lorsque Saralondë devait s’éloigner de la demeure pour Sainte-Elisa sans leur chanter leur berceuse favorite. La culpabilité de l’honnête médecin de ne pas être suffisamment présente pour sa petite famille créait quelques problèmes chez les fillettes… Il y avait l’école, tout d’abord. Si l’une se faisait cataloguer de légèrement retardée sur le groupe, l’autre avait la réputation de jeune fille fainéante qui obtient toujours tout ce qu’elle veut. Non, vraiment, avoir une mère médecin avait partiellement miné l’enfance des jumelles Taur’Amandil.
Heureusement, après l’enfance, il y a l’adolescence. Et il aurait bien fallu que la plus jeune de la portée soit idiote pour se plaindre des absences fréquentes de Saralondë! Le but était de sortir du Manoir Taur’Amandil suffisamment tard pour que l’honnête médecin soit prise avec ses patients, mais assez tôt pour ne pas inquiéter les gardes. Il ne lui restait plus qu’à errer dans la cité endormie et de… pathétiquement traquer ce mystérieux demi-elfe.
La petite moufette avait pris soin d’envoyer ses obligées en investigation. À quel moment de la journée se permettait-il un instant de repos? Était-il accessible? Avait-il pour habitude de parler avec le peuple systérien? Le Coin Chaud…? Vraiment?
La nuit était déjà avancée lorsqu’Ysen choisit délibérément de ne pas rentrer au Manoir Taur’Amandil. Saralondë était sans doute peu encline à tolérer le manque partiel de sobriété chez une adolescente… Surtout la sienne. C’est pourquoi la petite demi-elfe ouvrit largement sa bourse pour trouver sa clé, la fourrant maladroitement dans la serrure après trois tentatives douteuses, et entra chez Mathéo Balgor. Trois petits pas, un bruit sourd d’un pied frappant une chaise massive de pierre – Saleté de plancher instable qui tourne un peu, d’ailleurs- puis une adolescente claquant la porte de sa chambre.
Mathéo dormira sans doute très mal, ce soir. Sa petite dernière avait passé l’âge de jouer à la poupée et avait atteint celui d’accepter les boissons payés par un mystérieux demi-elfe.