Malades en liberté!
Post by Ex-Lumina - December 5, 2009 at 4:22 AM
*Les hurlements et les cris avaient réveillé les fermiers avoisinants, un assaut peu commun avait frappé l'hôpital de St-Élisa cette nuit-là. Les patrouilleurs de la fraternité se joignirent à un groupe de braves présents sur les lieux pour vaincre les créatures et permettre aux survivants de fuir.
Somme toute, par cette rapide intervention et par certains choix faits en plein feu de l'action, très peu de morts jonchèrent le sol cette lune-là.
Au matin, néanmoins, l'établissement célèbre, mais saccagé, était dans un triste état.
Gageons que certaines personnalités influentes chercheraient des réponses qui ne seront pas données ici...*
Post by Maegor Recaedre - December 5, 2009 at 5:04 AM
[C'est écrit sur la go, en un petit vingt minutes, je devais partir hativement, alors vous m'excuserez les horribles et nombreuses fautes et le texte qui semble un peu plus précipité vers la fin]
« Terminé ! »
Ce damné chapitre de l'ouvrage "L'art de l'incantation" avait semblé durer une éternité. Fatigué, las et épuisé; le jeune Maegor se téléporta au Havre Mélodieux, en quête d'un verre et d'un bon repas. En y entrant, il se heurta à une femme armurée d'Ombryque, armure sur laquelle l'Apprenti ne pu taire une remarque d'étonnement. La femme aux allures de guerrière questionnait le sieur Sid d'Orcastrel, d'une voix qu'on aurait dit rocailleuse, métalique ou tout adjectif désagréable pouvant exister, sur la position actuelle de Mala de Systéria; la régente déchue. Or, Sid, n'en ayant pas la moindre idée, se tourna vers Maegor en espèrant qu'il en sâche la réponse. Or, et malheureusement pour Sid (Vous saurez bientôt pourquoi) Maegor n'en avait pas la moindre idée.
Quelques parôles, quelques échanges, quelques remarques, puis finalement...
« Vous me dites ou est Mala de Systeria, Sorcier, où je tue l'homme à ma droite. »
Bien entendu, elle parlait de Sid, et elle semblait définitivement sérieuse. Faisant appel à ses talents d'acteurs, Maegor donna la réponse la plus plausible et logique qui lui vint à l'esprit, en tâchant d'en avoir l'air certain: Sainte-Élisa.
« Ce n'était pas si difficile. »
Et elle était partie...
« Ehh bien, Sid, vous m'en devez une! Je l'ai bien eue.. enfin, je propose d'alerter l'Ordre avant que cette perfide bonne-femme ne réalise que je l'ai mise sur une fausse piste. »
« Fausse piste?! S'indigna Sabra, la tenancière du Havre. Comment ça, fausse piste?! Pauvre fou, Mala de Systéria est enfermée à Sainte-Élisa, tout le monde le sait! »
... Bon, hum, évitons les quelques passages suivants pour en venir au faits. Nous nous retrouvons donc au Temple de l'Ordre.
« Comment ça, tous délègués à des tâches?! Mais puis-ce que je vous dis que cette cinglée se dirige vers Sainte-Élisa..! »
« Ehh bien tant mieux, c'est la place des cinglés. »
Suite à ce passage pour ainsi dire.. insatisfaisant, Maegor et Sid constituèrent avec quelques autres la troupe de sauvetage la plus improbable qui soit: Les deux nains de l'Association, Kazak et Dwarmoth, leurs consoeur Zevana, de la Confrèrie, Sid d'Orcastrel, le Paladin de la Fraternité et lui-même, Maegor, l'Apprenti Pourpre de la renommée Filuna Vlosisto. Ils se dirigèrent donc vers Sainte-Élisa, avec comme objectif d'en avertir le personnel avant l'arrivée de l'étrange guerrière, se fiant à l'aptitude de la téléportation collective du mage. Or, ce qu'ils trouvèrent, en arrivant à Sainte-Élisa, était tout sauf... une Sainte-Élisa normale (aussi peu normal puisse être la renommé établissement).
Des ruines, du feu et des créatures toutes plus maléfiques les unes que les autres. La troupe se dépêcha à l'interieur du batîment, se frayant un chemin au travers des adversaires qui, bien qu'elles auraient fait rire certains guerriers aguéris, étaient de taille pour une troupe de fortune à moitié constituée d'artisants (Mais quelle fougue, ces artisants! Les nains n'auront pas finit de nous surprendre..). Puis soudain, la guerrière traversa l'épais nuage de fumée, se dévoilant elle et sa nouvelle captive: Mala de Systeria. Elle se présenta comme étant la Meurtrière de feu-Maemor, la térrible (Le nom m'échappe, vraiment navré, les autres sauront me corriger ). Si Maegor savait l'affrontement perdu d'avance, Kazak n'en était pas du même avis, souhaitant affronter celle qui avait réduit l'hopital à un tel état. Le Mage prit l'initiative d'éviter un vain combat et de se diriger à vers les autres étages, afin de rescaper le plus de patients possibles, ce que les autres firent aussi, laissant partir la puissante (Nom oublié part 2) sans opposition.. Le nombre d'affrontements n'eut d'égual que le nombre de blessures, les guerriers, épuisés mais victorieux, s'en retournèrent magiquement en Systeria en ramenant avec eux les patients sains et saufs (qui firent du temple leurs nouveau gîte, d'ailleurs).
Maintenant, une seule question persistait dans l'esprit du Recaedre..
« Pourquoi Mala de Systéria? »
Post by Sid d'Orcastel, OdS - December 5, 2009 at 3:58 PM
- -Vous me dites ou est Mala de Systeria, Sorcier, où je tue l'homme à ma droite.*
Cette voix métallique résonnait encore dans l'esprit de Sid. Le pauvre jeune homme restait chez lui, encore à essayer de frotter le sang et la suie sur ses guêtres, il en était tout imbibé. Après un moment il renonça et resta dans un coin de sa demeure assis par terre contre le mur dans une position fétale. Il garda les yeux ouvert. Par réflexe? Par peur de fermer les yeux? Lui-même ne le savait pas. L'incident qu'il s'est produit quelques heures auparavant l'avait marqué. Des visions de l'hopital St-Elisa en flamme le hantait encore et toujours. Ses mains tressaillaient, il n'avait combattu pour une très longue période de temps, les talents du combats lui avaient échappés, il n'était plus le combattant qu'il fut autrefois, cela fut il y a bien trop longtemps. Il repensa aux évènements qui se produirent, qu'en se serait-t-il de lui sans l'aide du Confrère Pourpre de Recaedre, il aurait été tué en pleine taverne, dans un quartier qu'il cru pacifique et sans dangers. O, qu'il se trompait... Systéria lui apparut en champs de bataille désormais. Il tentait à tout prix de se retablir de son choc, il devait avertir quelqu'un de la Meute, mais ses jambes étaient encore toutes fébriles, il avait à peine le courage de se relever. Il pria Thaar quelques instant, et dans un moment de transe, il libéra ses esprits puis posa un regard sur ses armes usés. Il les empoigna farouchement avec discipline prenant une longue inspiration puis se dirigea vers les établissement de la Meute dans un pas détérminé.
Sur son chemin, de sa demeure en plein milieu du Quartier Pourpre, il vit des gardes s'activer partout dans les murailles de l'Académie, vers les quartiers de la Fraternité: pareil. Mais que se passait-t-il? Le temps en Systéria désormais ne lui avait jamais été aussi lugubre auparavant. C'était le moment propice pour supplier Thaar d'apporter de la lumière dans cette sombre période. C'est là, la seule chose qui pu motiver l'ancien Templier.
[J'ai du partir rapidement aussi après la scène, désolé pour le retard du postage ^^]
Post by Thomas Bolton, Emp - December 5, 2009 at 5:35 PM
Peu de temps après la mise à sac de l’hôpital Sainte-Elisa, divers rapports circonstanciés furent envoyés au Surintendant. Ce dernier les examina longuement.
« Cet établissement finira un jour par dépasser le triste record de la taverne du Coin Chaud, Cressen. »
Le secrétaire, même s’il percevait de l’humour dans les propos de son maître, ne pipa mot. La situation était suffisamment tendue pour l’empêcher d’esquisser ne serait-ce qu’un petit sourire mondain. Un simplement hochement de tête suffit.
L’heure qui suivie fut consacrée à la rédaction de divers lettres pour les guildes martiales et la marquise Mel’Viir qui contactait régulièrement la Surintendance. Le duc constata avec satisfaction que l’Inquisiteur de Nogar savait se montrer prolixe en tant de crise. Il n’en attendait pas moins de lui.
Le duc se releva alors et laissa son regard errer sur la cité. Il semblait songeur…
« Le retour de ce parasite, puis la réapparition miraculeuse d’Aldae Zamae. Et finalement, la libération de Mala de Systeria, entre autres choses… »
Les mains derrière le dos, il quitta la grande baie vitrée qui donnait dans la pièce et avança vers la cheminée, plongeant son regard sévère dans les superbes flammèches qui dansaient dans l’âtre.
« Est-ce une diversion ? Nous fait-elle tergiverser en vain ? »
Ses propos étaient aussi légers qu’un souffle. Cressen n’arrivait pas à l’entendre, mais ce devait être voulu. Finalement, Thomas secoua légèrement la tête et se rendit à son bureau pour rédiger une lettre qu’il envoya en double à la comtesse Balgor et à Surumë Eryngias.
Mesdames,
Avec la destruction partielle de Sainte-Elisa, je vous invite à prendre les mesures nécessaires pour centraliser l’accueil et le traitement des malades et blessés. N’hésitez pas à diviser le personnel en plus petites structures dispersées à travers la cité pour pouvoir être efficaces en toute circonstance.
Je conçois que le travail n’en sera pas facilité, mais c’est la solution la meilleure. N’hésitez pas à demander l’aide de clercs, de mages ou de druides pour qu’ils apportent un soutien médical et magique aux éventuels patients qui se bousculeront à notre porte.
Agissez avec votre diligence habituelle et vous serez récompensées.
T. H. Bolton, Surintendant de l’Empire
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - December 5, 2009 at 9:57 PM
Carnage à Sainte-Élisa
Cette fois, c'est encore plus personnel!
Quelques mots, une invocation et dans une souffle arcanique Sarälondë était apparue dans son bureau à Sainte-Élisa le plus promptement possible et non pas sans une anxiété justifiée. La note qu'elle avait reçue en main propre de la part d'Acturus Polymaro était annonciatrice de malheur, mais de quels malheur? Même si Sarä s'en doutait bien, elle n'avait aucune certitude de l'étendue de ce qui avait pu être fait. Des années de travail venaient peut-être d'être mise à terre par les fourberies d'une créature d'un autre plan et ce sans aucune pitié.
Tout s'était déroulé pendant la nuit, à l'aube la directrice adjointe constatait simplement. La gorge serrée, le visage dans une expression de désolation indescriptible. La tête ensanglantée gisant dans sa paperasse n'était que la pointe de ce qu'elle verrait. C'était celle d'Hervell, un jeune homme d'environ vingt cinq ans qui venait tout juste de grader Templier. Son cœur se remplissait de rancœur et de rage, mais aussi de tristesse et désolation. Sa réserve le contenait assez dignement mais ces événements viendraient sans doute faire basculer une partie d'elle à jamais. Son petit monde avait été tellement ébranlé ces derniers jours...
L'endroit était désert alors que la petite demi elfe arpentait les lieux. Ces corps qui gisaient au sol, ce n'était pas ceux de son personnel. C'était ceux des protecteurs, ceux déjà présents et des renforts qui avaient dut venir. Des rôdeurs, des paladins.... Elle les enjambait la gorge serrée. Ce n'est pas tant le sang, ni la décapitation qui lui provoquait ce profond malheur en soit, mais bien la mort de ces personne de bien et les raisons pour lesquelles leur âme rejoindrait le cercle divin. Une chose lui était certaine par contre, beaucoup avait réussit à fuir. Les parcelles enjambaient, c'était celle de ceux qui c'était sacrifier pour sauver l'établissement de santé. Au sous-sol, madame Balgor constata l'absence de Mala de Systéria.... Pourquoi Mala?
[…]
Des heures et des heures à tout remettre en place du mieux que possible. Infirmiers comme médecins, ceux qui avaient pu retourner en poste participait à la macabre tâche, même la directrice adjointe n'y échappait pas, au contraire elle s'y dévouait. Le personnel revenait, craintif certes, mais aussi animé par le désir de vaincre l'adversité. Le chaos ne devait pas gagner leur cœur et l'espoir devait-être le mot d'ordre. Tout ce faisait dans le silence néanmoins... Personne ne savait quoi dire ou plutot, il n'y avait rien à dire mise à part le silence. La médecin moufettée la première, elle qui était plongée dans ses songes, le regard tantôt vif, tantôt absent. Son esprit ne cessait plus d'emboiter l'un des uns des événements pour comprendre et trouver des solutions.
« Nous avons presque terminé de nettoyer Madame Balgor... Est-ce que vous avez d'autres directives? »
« Je viens de recevoir une lettre de la part du directeur. Nous allons disperser les effectifs de Sainte-Élisa vers les autres dispensaires de la citée également. Des protecteurs seront envoyés à tous ces endroits pour assurer votre protection. Nous avons presque terminé le nettoyage... Tous ensemble mais une lourde tâche de rénovation devra être faite sur le bâtiment lui-même. L'association viendra promptement et assumera le travail à faire. »
« Il faut tous rester forts Madame Balgor... Il le faut. »
« Vous ne pourriez pas mieux dire Mélodie. Ne laissons pas le mal nous briser. »
C'est ainsi que l'activité commençait à reprendre à l'établissement de santé... Lentement mais surement.
Post by Armahel Maelwen,Ind - December 5, 2009 at 10:34 PM
Armahel offrit ses sorts de magie divine pour assister le personnel médical de Ste-Élisa, ne pouvant rien faire de mieux. Il en profita pour observer les soigneurs pendant qu'ils utilisaient des soins plus orthodoxe afin de pouvoir mêler soins divins et soins normaux. L'utilisation de soins magiques aida le personnel à être moins débordés, en tout cas.
Post by Acturus Polymaro, Mort - December 6, 2009 at 1:18 AM
L’armée arrivait à Saint-Élisa
À coups de marteau, scie et aiguille.
C’est d’un pas plus ou moins cadencer que la petite armée de travailleur arrivait sur les lieux de désolation qu’était devenu Sainte-Élisa. Les personnes engagées ne restaient pas indifférentes devant cet édifice de soin brisé dans un état plutôt lugubre. On pouvait encore voir les marches rougies par le sang séché.
Derrière eux, les initiées Pourpres et les mercenaires si généreusement offert transportaient de quelques chariots contenant planche de bois, pierre, rouleau de tissu et tout autre matériaux nécessaires à la réparation du dit bâtiment.
Armée de son calepin, Acturus et les autres membres de l’Association des Commerçants qui s’étaient portés volontaire pour rebâtir l’hôpital évaluèrent rapidement les dommages. Acturus se tournait vers ses collègues un fois revenu à l'extérieur.
En-en-en-enrivons 36 000 pièces d’or qu-qu-qu’est-ce que vous en d-d-dites?
Puis, l’un des mercenaires vint voir le groupe de commerçants pour connaître les directives. Acturus débutat.
Vé-vé-vérifiez qu’il n’y a p-p-pas de hum.. de dé-dé-dégat im-important à la b-b-base de l’é-édifice. Si il-il nn-n’y a r-r-rien nous pou-pou-pourrons co-co-commence les t-t-travaux. Rem-rem-remplacez les hum.. les fe-fe-fenêtres, les p-p-portes, la li-litteries, les l-l-lits, re-re-refaires les hum.. les m-murs en-en-endommagés p-p-par le f-f-feu.
Acturus tourna finalement sa timide attention vers ses collègues, avait-elle autre chose eux aussi en tête? Ensuite, parions qu’ils se mettront au travail pour fournir les matériaux nécessaires. Avec autant d'aide et de soutiens, l'hôpital sera sans donc refonctionnel très bientôt. Ce serait peut-être une question de semaine?
Ouvert à mes amis les commerçants volontaires dans cette entreprise!
Post by Ronald Lagerfeld, Adc - December 6, 2009 at 4:20 AM
Restauration du bâtiment.
Oui... Mais avec goût!
Le jeune Lagerfeld, fort d'une certaine assurance observa le chantier consciencieusement, le regard porté avant tout sur la structure même du bâtiment. Se dandinant légèrement, il dodelina de la tête pour trouver des angles ou mettre à profit ses connaissances de l'architecture, tout du moins minimes pour donner un avis constructif sur la situation à Polymaro, le tout sur un ton professionnel malgré son âge peu avancé.
"J'oserais croire que l'on puisse en effet s'en sortir pour 36000 écus. Pour les travaux, je crois qu'il faudra avant tout abattre certains des murs trop endommagés et rafistoler les murs porteurs avec du mortier et des étaux de bois. Les poutres semblent être en bon état malgré certains cas... mais les dégâts sont minimes. Remettre de nouvelles portes, à l'entrée, la clôture et peut-être à l'intérieur, dépendant de ce que nous verrons une fois dedans. Il est également nécessaire de fournir de nouveaux lits à l'hôpital pour pallier aux destructions ou souillures de certains d'entre eux. Linges propres, couvertures, tenues pour les malades et blessés, bandages propres, uniformes, matériel de soin s'ils en manquent, tout le nécessaire pour qu'ils puissent reprendre leur travail au plus vite..."
Puis dans une pose particulièrement évocatrice d'une certaine douceur extra-masculine, il tenta d'un ton un tantinet plus léger.
"Et leur offrir une jolie pancarte "Sainte Elisa" au-dessus de l'entrée... Et pourquoi pas un hangar pour la caravane des infirmiers avec un accès direct à une salle de premiers soins dans un style nouvelle âge, professionnel mais harmonieux, refaire toute la façade interne et externe du bâtiment pour de jolis murs blancs cassés ou éventuellement beige, auburn pourquoi pas?... Cela manque de couleur, il faudrait revoir la décoration intérieure, des tapis et rideaux pourquoi pas entre le carmin et le saumon et...."
Ses collègues volontaires posèrent alors sur lui un regard peu convaincu, qu'il remarqua directement. Il inspire, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille pointue avant de croiser les bras sur son abdomen, attrapant ses coudes, une jambe légèrement avancée, le dos courbé en une petite vague, mettant en évidence toute la teneur de sa gentillesse.
"...et je m'emballe, pardonnez-moi..."
Il scruta à nouveau le bâtiment, tâchant d'y déceler d'autres imperfections. Attentif néanmoins à ce que pourraient rajouter ses collègues...
Post by Acturus Polymaro, Mort - December 6, 2009 at 4:43 AM
"Et pourquoi pas un hangar pour la caravane des infirmiers avec un accès direct à une salle de premiers soins dans un style nouvelle âge, professionnel mais harmonieux, refaire toute la façade interne et externe du bâtiment pour de jolis murs blancs cassés ou éventuellement beige, auburn pourquoi pas?... Cela manque de couleur, il faudrait revoir la décoration intérieure, des tapis et rideaux pourquoi pas entre le carmin et le saumon et...."
Alors que le nouvel couturier se mit à déraper pour sa passion du beau, Acturus lui jeta un timide regard grandement pointé d'incertitude. Il avait bien dit 36 000 pièces d'or. Avant qu'il puisse suggérer d'en parler à Dame Balgor...
"...et je m'emballe, pardonnez-moi..."
Le timide marchant lui rendit un faible sourire qui approuvait cette dernière phrase avec un petit manque d'assurance. Cependant, il rétorqua pour trouver un compromis...
Je hum.. en-enfin .. hum je c-c-crois que la p-p-p-pencarte ce hum.. c'est une-une-une b-b-bonne i-i-idée...
Dit-il sur un ton se voulant conciliant à travers son air hésitant et coincé pour plaire à son camarade de travail qui a bien voulu se greffer à ce projet.
Maintenant sous une tente, près de la rénovation, les commerçants échangèrent sur les choses à faire devant les plans de construction de l'hôpital.
Post by Dwarmoth,AdC - December 6, 2009 at 9:17 PM
*À la suite des dires du couturier, Dwarmoth et Kazak arrivèrent sur les lieux, pioches, pelles, marteaux, burin,etc...Pendant quelques autres commerçant discutère dans la tente de fortune, Les deux nains se mirent au travail avec acharnement, tel de vrais nains. Kazak raportaient de grosses cailloches de fer de la petite montagne noin loin, tandis que Dwarmoth decoupa les formes des murs avec doigté. Les travaux commençèrent a vive allure, les coups résonant a quelques milles.Evidament, le bonheur etait de la partie, le sourire a la barbe, les petites chansonettes aux oreilles. *
Post by Thomas Bolton, Emp - December 6, 2009 at 10:02 PM
Peu après la brève réunion des membres de l’Association des Commerçants, les citoyens qui traînaient encore près de l’hôpital purent entendre le bruit caractéristique de chevaux au galop. Etrangement, ça n’était pas l’ambulance qui se chargeait de transporter les blesser. De toute façon, ça n’avait rien de particulièrement étonnant étant donné que Sa Seigneurie avait donné des ordres pour disperser les malades dans l’ensemble des centres de soins de la capitale. Alors quelle en était la source ? La réponse prendrait bientôt forme...
Et cette forme n’augurerait rien de bons pour certains connaisseurs. Le carrosse noir du Surintendant, frappé de ses austères armoiries, apparut finalement à la vue de tous, débouchant d’une route bordée par la forêt touffue. Si le capharnaüm n’avait pas fait sortir les personnes qui étudiaient les plans de rénovation sous la tente aux couleurs des Orbrillants, les soupirs d’exaspération s’en chargeraient peut-être. Après tout, qui aimait recevoir la visite du premier ministre ?
Le véhicule s’immobilisa finalement et la porte de l’habitacle s’ouvrit lentement avec un faible grincement. Une silhouette ascétique en sortit. Sa canne d’ébène au pommeau d’argent – seule marque de luxe – dans la main droite, le duc Bolton descendit les trois petites marches qui le séparaient de l’herbe verdoyante. A sa suite, son secrétaire particulier, monsieur Cressen, qui portait sous son bras deux ou trois dossiers – c’était à croire qu’il ne pouvait vivre sans ! Pour ceux qui ne le connaissait pas, le Surintendant avait un visage stoïque, qu’on pouvait parfois associer au vautour - il ne possédait pas pour autant un nez crochu. Son regard gris était sévère et glacial. Il portait en toute circonstance une toge extrêmement sobre, d’un noir délavé et passé par le temps…
Acturus Polymaro venait tout juste de sortir de la tente. Il croisa le regard de Thomas et par automatisme, fit un demi-tour instantané pour retourner se cacher dans son abri de fortune. Malheureusement pour lui, juste avant d’y rentrer, une voix froide l’interpela :
« Ah, Polymaro. On m’a informé que vous étiez en charge des travaux. Faites-moi un compte-rendu, je vous prie. »
Certes, le ton était poli, mais il ne fallait pas en douter : ce n’était pas une invitation mais un ordre, pur et simple. Son regard erra alors un moment, se posa sur le nain qui sciait des planches à une cadence infernale, puis s'intéressa encore une fois au vigneron…
Post by Kazak Flambarbe - December 6, 2009 at 10:34 PM
Toujours à l'intérieur de l'hôpital en ruine, les deux nains avaient engagés une petite équipes de travailleurs choisissant le plus possible de petits bouts d'homme poilus pour les aider. Leur entreprise, qui allait devenir une institution une fois lancée, était en bonne voie de réussite voyant les travaux de nettoyage avancés rapidement.
Un convois d'une poignées d'employés nains ramenait à chaque heure un chargement de granite et de buche alors que deux forgerons-bricoleurs s'afferaient à fignoler les quincailleries et les clous. Les hommes et les femmes bénévoles usaient de tous leur bon vouloir pour remettre en ordre les chambres des patients sous les déviance artistique de Ronald Lagerfeld.
L'ambiance était bien sur très loin de la fête, les habitations devaient être remises sur pied d'ici peu de temps et les travaux sur la charpente étaient urgents.
Voila qu'alors, un nain roux au mohawk proéminent s'avançait avec une grande plaque d'acier en main, il pris son marteau dont les dimensions sortaient du commun et plante un poteau d'un seul coup bien net. Avec quelques outils éponymes, il ajusta la plaque qui s'avéra être une pancarte pour dévoiler leur slogan :
Vous Voyez Grand ? Pensez Petits, pour des travaux en tout genre à faible prix, venez voir les Nains et leurs amis
Les entreprises DurakGual [tête dure] Entrepreneur Général
Post by Acturus Polymaro, Mort - December 7, 2009 at 3:26 AM
Acturus discutait avec les autres membres volontaires de l’Association des Commerçants sous la tente de fortune. Au bruit des galops, le timide marchand en sorti pour vérifier s’il ne s’agissait pas d’une ambulance justement. Peut-être n’étaient-ils pas au courant que l’hôpital n’était pas encore fonctionnel?
À la couleur du carrosse, c’est d’abord du questionnement que cogitait le négociant de l’Association des Commerçants dans sa tête. Lorsqu’il remarqua les armoiries, la teneur officielle de celle-ci, un doute s’installa. Le Surintendant était tout de même le directeur de l’hôpital.
Comme s’il était incertain, Acturus restait, mais le pied droit qui prêt à lui faire faire demi-tour en direction de la tête. Lorsqu’il aperçu cette canne typique de sa Seigneurie, voilà qu’il avait fait le liens et hop, ni vu ni connu pour retourner dans la tente. Acturus n’avait pas réellement « peur » de sa Surintendance. Mais son regard glaciale, son air austère et sévère savait le mettre terriblement inconfortable, comme si on le plaçait sur une corde raide…invisible.
« Ah, Polymaro. On m’a informé que vous étiez en charge des travaux. Faites-moi un compte-rendu, je vous prie. »
Le coincé marchand s’arrêta net au milieu de l’entré de la tente alors qu’il pensait avoir fait preuve suffisamment de furtivité. Le Surintendant puis voir une ou deux secondes d’hésitation. Néanmoins, il se retourna pour détailler que quelques timides secondes le « Sur-sur-sur-surintendant » avant de prendre la parole avec une petite. Son regard plus ou moins assuré lorsqu’il remarquait l’air glaciale du surintendant, comme s’il commençait à avoir un doute dans son esprit que la reconstruction était une entreprise trop risquée en temps de crise.
Quoi qu’il en soit, il s’approcha pour prendre la parole avec son bégaiement habituel.
Les t-t-t-tra-tra-travaux a-a-avance plus r-r-rapidement que je l’au-l’aurais p-p-pensé m-m-monsieur le S-s-sur-sur-surintendant. A-a-avec l’aide de hum. tou-tout le monde.. m-m-mercenaire, p-p-pourpre, m-m-mes co-co-collègue de l’As-lAs-l’Association et le t-t-tra-travailleur. Ce hum.. je c-c-crois que ce-ce-ce sera qu’une qu-qu-question de se-se-semaine a-a-avant que l’hopi-pi-pi-pital s-s-soit opéra-ra-rationelle. En-enfin si-si-si la p-p-pluie v-v-veut b-b-bien n-n-nous l-l-laissez t-t-tran-tranquille qu-qu-quelques j-j-jours… M-m-monsieur le Su-su-surintendant.
À l’œil nu, on pouvait déjà constater des améliorations sur la structure et la face. 20 travailleurs, 5 mercenaires, 3 pourpres en plus de quelques membres de l’Association des Commerçants, le tout avançant rapidement.
Au bruit des coups de marteau près d’eux, Acturus se tournant remarquant ainsi le nain en train de planter sa pancarte. D’un air plutôt surpris et aussi consterné, il tenta de lancer un signal au nain. Ce n’était réellement pas le moment n’y l’endroit de faire de la publicité pour son entreprise naine!
Il revient à Monsieur le Surintendant, lui offrant un sourire des plus mal à l’aise pour connaître ses impressions et sa réactions. Bien mal à l’aise…
Post by Kazak Flambarbe - December 7, 2009 at 6:03 AM
Ne nain resta secoué par le regard lancé par Acturus. Alors qu'il vissait le dernier boulon pour faire tenir sa pancarte, il refit le travail inverse sans broncher, mais ceux qui le connaisse auraient très bien pu savoir que le nain n'était pas chaud à l'idée de travailler pour rien.
Simplement, il retourna et pris quelque minutes pour refaire une nouvelle plaque.
Travaux supervisés par Acturus Polymaro, exécutés par l'entrepreneur Général DurazGual et les nombreux bénévoles et Poupres et Mercénaires. Toute aide est acceptée.
Post by Thomas Bolton, Emp - December 7, 2009 at 10:07 AM
Le Surintendant regardait le nain planter sa pancarte pendant qu’Acturus lui confiait brièvement l’état actuel des travaux. Voir l’artisan faire sa propre publicité dans cet endroit récemment attaqué ne sembla pas le choquer. Bien au contraire, une lueur de malice brilla un instant dans le regard. C’était de ce genre de comportement dont Systeria avait besoin : garder la tête froide, continuer à entretenir ses propres affaires sans se soucier des menaces qui pouvaient peser au-dessus de chaque citoyen. Le duc appréciait la démarche, même s’il ne l’expliciterait pas.
Il se déplaça lentement vers la pancarte, l’examina avec attention.
« Entrepreneur Général DurazGual. Très bien. Je saurais me souvenir de ce nom. », lança-t-il d’une voix sans émotion au nain à la crête rousse.
Le premier ministre se retourna alors et fixa les autres personnes présentes. Il posa quelques secondes son regard d’acier sur le jeune homme bouffi d’assurance. Ce ne fut l’affaire que de quelques secondes avant qu’il ne revienne vers Acturus.
« J’apprécie cet esprit d’entreprendre. Je remarque que vos ouvriers sont à l’œuvre depuis l’attaque. Vous avez fait preuve d’initiatives. Revenons néanmoins à des considérations plus matérielles : A combien estimez-vous le montant des travaux, Polymaro ? »
Oh, la question gênante ! Parler d’argent avec Sa Seigneurie n’était pas chose aisée ! Ou disons plutôt qu’on ne savait jamais à quoi s’attendre. A une générosité étonnante ou à une avarice sans borne ?
Post by Acturus Polymaro, Mort - December 7, 2009 at 10:35 AM
A combien estimez-vous le montant des travaux, Polymaro ?
À cette question gênant, Acturus fit quelques mimiques faciales et gestuelles timides embarrassées montrant qu’il était inconfortable. Il cherchait une stratégie, un plan pour s’esquiver, mais pouvait-on vraiment le faire devant sa Seigneurie? Il avait tout de même une canne!
Je hum.. en-enfin vou-vous sa-savez M-monsieur le Dd-d-duc hum.. ce n’est pas le p-p-plus im-im-important vou-vous hum.. vous sa-sa-savez, c’est que hum.. l’hopital s-s-soit hum.. su-su-sur pied le pl-plus rapidement po-po-possible a-a-afin de sau-sauvez des v-v-vies que hum.. la dé-démone mettera s-s-sans au-aucun d-d-d-doute en dan-danger.
À cette réponse évasive, il lui offrit un faible sourire très et même trop timide et forcé pour lui donner un minimum de crédibilité. Le regarde glaciale de Monsieur le Surintendant était trop insistant pour que le timide marchand laisse incomplète sa réponse. Monsieur Bolton le fixa de son visage austère longuement en clignant une fois des yeux. Voulait-il voir combien de temps allait-il résister?
Au même moment, l’un de ses confrères de l’Association posa la question qu’il ne fallait pas poser en ce moment-ci à haute voix alors qu’il s’approchait d’eux.
Monsieur Polyamro, je vous prie de m’excuser mais je voulais être sûr. Nous nous sommes bien entendu sur 36 000 pièces d’or pour le coût total des réparations? Vous vous en chargerai c’est bien cela? Termina-t-il sa phrase maintenant dans le cercle de conversation.
Acturus pinça les lèvres et déglutina alors que son confrère attendait une réponse et sans aucun doute le Surintendant aussi. Comme s’il abdiquait contre sort qui s’abattait sur lui, d’une voix résignée il donna réponse à son Confrère pour ne pas laisser planée de mal entendu.
Il opina la tête de façon bien docile avant de répondre.
Ou-oui c’est b-b-bien ce-cela et je hum.. j’assume les c-c-coûts de ré-ré-réparation de a-a-avec m-mon or.
Il tourna son attention vers Bolton, non sans une petite crainte qui venait le tirailler dans le vendre.
Post by Thomas Bolton, Emp - December 7, 2009 at 10:47 AM
Les diverses mimiques qui se succédaient sur le visage apeuré d’Acturus ne semblèrent pas affecter outre mesure le Surintendant, qui se contentait de l’écouter se démener avec ses explications évasives. Alors qu’il allait lui demander une véritable réponse - chiffrée cette fois-ci -, un des confrères de l'Association le devança.
Et comme toujours, voire l’artisan tenter de se sortir d’une situation qui semblait inextricable avait de quoi entretenir le spectacle ! C’était à croire que sa timidité maladive provoquait ce genre de péripéties plutôt que de les éviter. Une question vint alors à l’esprit du duc : Acturus le comprendrait-il un jour ou resterait-il aveugle jusqu’à la fin de ses jours ?
Mais le coup de grâce ne viendrait pas maintenant, non. Aussi, quand le vigneron affirma assumer sur ses propres deniers le coût des travaux, un rappel à l’ordre aussi glacial que sévère jaillit de la bouche de Sa Seigneurie :
« Fadaises, Polymaro. Un commerçant fait des affaires en fidélisant le client. Offrir un service n’a jamais nourri son homme. Les trente-six milles pièces vous seront remises à la fin des travaux. »
Il passa alors un doigt distrait sur sa mâchoire, comme pour réfléchir et ajouta ensuite :
« J’attends de votre part un plus grand professionnalisme. Ce n’est pas en faisant des cadeaux que l’on avance dans la vie, me suis-je bien fait comprendre ? »
Puis il laissa la question en suspend, laissant tout le temps nécessaire au névrosé pour répondre…
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - December 7, 2009 at 8:41 PM
Ha Thomas Bolton à Sainte-Élisa...!
Je coiffe ma couette et je descends
« J’attends de votre part un plus grand professionnalisme. Ce n’est pas en faisant des cadeaux que l’on avance dans la vie, me suis-je bien fait comprendre ? »
Cet exactement sur le coup de cette phrase que la directrice adjointe se pointa le nez dehors après avoir entendu toute l'agitation que causait la venu du carrosse noir à l'intérieur de Sainte-Élisa. Thomas rendait comment dire... Certains employés nerveux, surtout ceux en fait qui avaient, ou croyaient, avoir quelque chose à se reprocher. Sarälondë savait ce que c'était étant donné qu'elle fut longtemps, et parfois encore, dans cette catégorie de gens qui se demande ce qu'ils ont fait de mal constamment. Mais cette fois les raisons de la venu de Thomas étaient une évidence... Il fallait bien venir vérifier l'état de l'hôpital après tout.
Mise à part lancer un regard directement sur Thomas en lui offrant un volatile sourire sérieux, la première chose que Sarälondë fit en sortant c'est dévisager le nain et sa pancarte. Elle se gardait de commentaires sans doute car jugés futiles, surtout devant la Surintendant et devant la situation globale, mais son petit minois elfique parlait de lui même. C'était bien un comportement de nain! Gageons que Sarä aussi se rappellerait du nom de cet entrepreneur mais surement pas pour faire faire des travaux d'envergure chez elle. La seule vision de cette pancarte piquée à travers ses fleurs lui donnait la nausée, ni plus ni moins.
D'un petit pas rapide elle se dirigea vers l'homme en noir et prit ses côtés alors qu'il s'adressait à Acturus Polymaro. Le vigneron serait sans doute encore moins à l'aise alors que sa « belle-mère » par alliance d'affection se pointait devant lui. La direction de l'hôpital Sainte-Élisa avait un petit quelque chose de peu.... Sympathique. Deux personnes forts différentes dans leur manière d'être mais qui ne laissaient jamais indifférent.
« Salutation Monsieur Bolton, c'est un.... conseil juste que vous lui donnez.»
C'était tout simple et prononcer d'une voix claire sérieuse. Qu'avait-il à ajouter de toute manière?
Post by Ronald Lagerfeld, Adc - December 7, 2009 at 10:40 PM
Petite crise?
m'oui... petite crise.
L'hôpital Sainte-Eliza un matin d'hiver, dans les couloirs du bâtiment...
"NON MAIS VOUS ÊTES COMPLÈTEMENT MALADE!?!"
Une phrase juste à propos que le couturier vint hurler quasiment à l'oreille d'un pauvre ouvrier de l'Association dans une aile de l'hôpital. Le demi-elfe agitait de chaque main une étoffe de tissu, l'un bleu, l'autre mauve.
"Il est évident que vous n'avez aucun sens de l'harmonie en matière de couleur mon pauvre ami! Il est interdit d'utiliser du bleu ou du mauve dans une pièce blanche! L'on choisit quelque chose de plus doux pour ne pas jurer! Allé! Retirez moi tout cela et posez les couvertures marron comme je vous l'avais indiqué! Malotru! Terroriste!"
Furibond, il quitta la chambrée, alors que le mal avait été fait sur la plupart des lits et des rideaux présents à cet étage. Il jeta à la poubelle les deux étoffes avant de se diriger vers la sortie, non sans faire montre de sa colère grandissante. Il sortir du chantier pour trouver Polymaro lorsqu'il aperçu au loin la petite assemblée. Il posa alors sur les personnes présentes un regard incertain, gêné peut-être avant de suivre des yeux un autre ouvrier, Pourpre cette fois qui transportait grâce à la télékinésie une caisse pleine de rideaux rouges.
"N'osez pas... N'osez surtout pas! J'avais amené une pleine caisse de rideaux blancs... Que faites-vous avec ça?"
Avant même que le pauvre homme étonné par la réaction de Ronald ne puisse répondre, Lagerfeld ajouta.
"Afin d'assurer un accueil optimal aux patients, cet hôpital se doit d'allier le bon goût et la perfection artistique en matière d'agencement et de confort! Il s'agit là de conditions pri-mor-diales! Remballez-moi tout ça et aller chercher les blancs... Pressons pressons!"
Secouant ensuite la tête, il s'avança cette fois assuré et confiant vers le petit regroupement, un large sourire aux lèvres pour apostropher Acturus.
"Messire Polymaro! Je ne vais pas tenir à ce rythme là... C'est un grand n'importe quoi... Je vais être obligé de m'occuper de la décoration intérieure moi-même si cela continue. Mais pour le reste, nous avons fini le sous-sol et le rez-de-chaussé est à moitié terminé.
36 000 écus tout de même, nous risquons d'être un peu juste, mais cela devrait suffire pour un résultat disons... Suffisant."
*Il salua ensuite avec déférence et courtoisie les deux autres personnes présentes. *
"Ronald Lagerfeld, mes hommages messieurs dames. Responsable de la décoration. Ravis de vous rencontrer."
Il se tourna ensuite vers Polymaro pour écouter avec attention ses remarques et éventuelles questions, ajoutant ainsi sur les épaules du pauvre bègue une oppression psychologique supplémentaire. Les mains sur les hanches, non sans laisser parler, dans sa position, toute la délicatesse qu'un homme put posséder.
Post by Thomas Bolton, Emp - December 7, 2009 at 11:04 PM
Si l’arrivée de la comtesse Balgor n’avait pas réussi à elle-seule à empêcher Acturus Polymaro de répondre, alors celle du couturier allait s’en charger ! On pouvait difficilement faire plus tonitruant. Le Surintendant avait même cru percevoir une altercation provenant du premier étage de l’hôpital quelques minutes auparavant mais il n’en aurait pas mis sa main à couper. Sa silhouette ascétique se détourna du vigneron pour fixer ce jeune homme qui braillait des instructions à tout va.
Sa Seigneurie était impassible. Ses deux mains sur le pommeau d’argent de sa canne, prenant bien appui, émanait toujours de lui cette aura de froideur et d’antipathie. Certes, l’homme n’avait rien d’aimable et encore moins dans une telle situation. La tension était palpable, les gens l’examinaient avec intérêt et appréhension : comment allait-il réagir face à ce déferlement de passion et d’esthétique malmené ? Eh bien en fait, il n’y réagit pas. Pendant une fraction de seconde, on aurait pu jurer avoir vu une lueur amusée briller dans son regard.
Mais c’était juste une impression… Après qu’il se fut présenté, le duc parla le premier. Visiblement, la question qu’il avait posée un peu plus tôt à Acturus était plus rhétorique qu’autre chose.
« Et qui êtes-vous, monsieur Lagerfeld, pour juger de ce qui est bon ou non pour un patient ? Pour juger de son confort ? », articula-t-il d’une voix calme et glaciale.
Lentement, il se tourna vers l’artisan en charge du chantier.
« C’est ainsi que vous laissez vos subalternes vous parler, Polymaro ? », rajouta-t-il en arquant un sourcil.
Une mimique qui signifiait notamment qu’il ne donnait pas cher de son autorité.
Post by Kazak Flambarbe - December 8, 2009 at 9:08 AM
Derrière la porte principal de l'hôpital qui venait d'être re-ériger, le Nain d'affaire "si ce terme existe" posait avec ses employés les nouveaux murs et les quincailleries pour la salle de réception des malades, de son côté, Dwarmoth son associé lisait les plans de la nouvelle entrée qui serait peut être une option dans la reconstruction.
Leur entreprise semblait faire le travail a la perfection, coordonnant les travaux et les exigences de monsieur Polymaro. L'avenir s'annonçait sans doute prometteur vu les contrats qui s'accumulaient. Ils ne leur restaient plus qu'à faire accepter le concept de leur compagnie par l'association.
-M'sieur Polymaro, déclara un nain arrivé tout juste derrière Ronald, Maitre Kazak veux savoir quoi qu'on fait avec les marches tachées! On les change ou on les couvre?
On aurait pratiquement pu croire que l'employé avait attendu son moment pour venir rajouter par dessus les autres questions posés a Acturus, comme si tout ceci l'amusait grandement de voir son contremaitre dans tout ses états.
Post by Acturus Polymaro, Mort - December 9, 2009 at 7:48 AM
Fuir! Fuir le plus loin possible de tout ces gens qui posaient d’innombrable question. Il se sentait tel un témoin devant un virulent et furieux avocat que nous pouvons voir dans les scénarios holywodiens.
Paralysé. Paralysé il était devant tout ces gens qui posait d’innombrable question.
Geeee jeee…eeeuh…
Fut sa première réponse. Silence par la suite. Il marquait une pause. Le regard abaisser, on pouvait y voir qu’il ne restait pas si immobile. Ceux qui étaient observateur, pouvaient déceler plusieurs petites timides mimiques faciales démontrant une grande cogitation.
Pourquoi était-ce aussi dur et complexe de vouloir aider les gens? Pourquoi étaient-ils si sévères à son endroit alors que tout ce qu’il voulait, c’était aider son prochain en ce temps de crise comme il le pouvait. Pourquoi mettions en doute sa conviction de faire quelques choses de juste et sincèrement bienfaisant? Pendant que l’on se battait à coup d’épée, de masse et de flèche pour sauver des vies, Acturus le faisait avec un marteau, des ciseaux et un rouleau à pâtre. Quoi que ces outils pourraient éventuellement être des armes meurtrières dans les mains d’un fou…
Les gens autours de lui seraient sans doute perplexes de voir qu’il commençait à froncer les sourcils dans sa courte réflexion en gardant le regard baissé. Que ce passait-il dans sa tête de bègue?
Comme s’il était transporté tout d’un coup d’un élan de fermeté et bien décider à répondre, son ton était à la limite d’être brusque.
Vou-vou-vous l’a-a-avez dit vous-vous-même monsieur La-la-largefeld, cela se-se-sera su-suffisant. C’est un hop-hôpital et n-non pas une ma-manoir que nous re-re-reconstruisont. 36 000 p-p-pièces d’or est le m-mmontant que vous a-a-avez appuyé vous aussi, a-alors f-faites ce que vous pou-pouvez a-avec ce que vou-vous a-avez.
Il prit un bref moment pour regarder les marches toujours sur la lancée et son air assuré incompréhensible.
Les ma-marches sont en on bon-bon état a-alors je ne v-v-vois p-p-pas pourquoi on les ch-changeraient. A-allez dans la tente, pr-prenez le sceau et la b-b-brosse et tenter de les f-faire di-disparaître.
Une fois terminé, ses phrases dites avec énergie, il fit un bref et rapide soupir semblant soulagé d’avoir fait sortir le méchant. Détaillant l’expression de ses deux collègues sans doute surpris de cette prise de décision aussi catégorique et inhabituelle du ordinairement timide marchand, Acturus réalisait ce qu’il venait de faire. Immédiatement, son air habituellement timide revient avec une intensité moindre cependant.
**Je hum… s-s-s’il vou-vous plait. **Ajoutait-il pour espérer de ne pas passer pour un dictateur sanguinaire.
Il tourna ensuite son attention sur le Directeur et la Directrice adjointe, étant plus qu’incertain de leur réaction…
Post by Kazak Flambarbe - December 10, 2009 at 1:51 AM
L'employé nain hocha la tête aux dires sévères du contremaitre, bien heureux d'une réponse hâtive lui permettant de reprendre son labeur aussitôt.
-M'ci M'sieur!
Post by Thomas Bolton, Emp - December 10, 2009 at 9:49 AM
Voir le nain rajouter à la misère d’Acturus ne manqua pas de faire sourire intérieurement le Surintendant. Oh, ce n’était pas une moquerie malsaine, non, c’était le même genre de sourire qu’un scientifique qui place une souris dans un labyrinthe. Allait-elle s’en sortir ? Apparemment, oui. Après de longues secondes à arborer toute sorte d’expressions contradictoires, à effectuer quelques mimiques embarrassées, l’artisan réussit à répondre et à donner plusieurs instructions à ses collaborateurs. Certes, ça n’avait rien de très autoritaire, surtout à cause de ce bégaiement maladif. Mais d’aucun diront que c’était déjà quelque chose !
Le s’il vous plaît qu’il rajouta tout à la fin ne manqua pas d’arracher un sourire au duc, dont les fines lèvres pâles s’étirèrent pendant quelques instants. Le regard que lui jetait Acturus, craintif et interrogateur, ne trouva comme réaction qu’un simple hochement de tête de satisfaction. Sa Seigneurie était-elle contente de le voir agir de la sorte ? Se moquait-elle de lui ? Dans tous les cas, le vigneron avait fait son petit effet, peut-être bien sans le vouloir.
« Je reconnais là un chef de chantier, Polymaro. Vous êtes capable de faire preuve d’assurance, vous voyez ? », lança d’une voix sévère le Surintendant, une lueur mystérieuse brillant dans son regard.
Puis son regard dévia vers le nain à la crête rousse qui repartait déjà se mettre au travail. Lentement, il inspecta les travaux, sans bouger du petit groupe, puis s’intéressa à nouveau à son interlocuteur privilégié.
« Je vois toute une partie de l’Association des Commerçants qui participe à l’effort de reconstruction. Où est l’autre ? C’est à croire qu’elle se cache dans l’ombre. Vous avez une explication, Polymaro ? »
*Ca, ce devait être la question taboue, assurément ! Taboue pour les marchands, en tout cas… *
Post by Acturus Polymaro, Mort - December 14, 2009 at 9:01 AM
Lorsque sa Seigneurie hocha la tête d’un air satisfait, Acturus retrouvait cette timide confiance en lui rassuré de la réaction de Bolton.
« Je reconnais là un chef de chantier, Polymaro. Vous êtes capable de faire preuve d’assurance, vous voyez ? »
Ou-oui Monsieur le Sur-sur-sur-surintendant, merci monsieur le D-d-duc. Déclara-t-il avec un petit air soulagé et bien même.
Malgré le ton sévère de Thomas, Acturus ne semblait pas plus hésitant et même au contraire. Son allure allait en s’améliorant. Peut-être est-ce le fait qu’on le complimenta sur quelques choses en laquelle il croyait profondément. Quelque chose de juste et sincère. Une étrange sensation qui était toute nouvelle pour lui qui plus est. Sensation qu’il lui rappelait un autre échange avec le Surintendant…
« Je vois toute une partie de l’Association des Commerçants qui participe à l’effort de reconstruction. Où est l’autre ? C’est à croire qu’elle se cache dans l’ombre. Vous avez une explication, Polymaro ? »
Voilà donc une question qui était aussi tranchante que n’importe quel scalpel de cet honnête et peste médecin à la couette blanche qu’avait l’habitude de faire le Surintendant et son interlocuteur privilégié n’était pas épargné.
Sans presque d’hésitation avant de répondre on eut du mal à le reconnaître le temps de quelques secondes alors qu’il semblait catégorique dans sa réponse.
À-à-à comptez leur p-p-pièces d’or, Mon-monsieur le Sur-surintendant.
Quelqu’un d’observateur pouvait déceler une parcelle de rancune dans son ton de voix. Il soutenait son regard dans celui du Surintendant plusieurs secondes, voir une minutes avant de reposer son regard sur le chantier.
Le temps de crise dévoilait certaines facettes inconnues aux autres et aux personnes eux-mêmes.
Post by Thomas Bolton, Emp - December 14, 2009 at 5:45 PM
Voir Acturus Polymaro soutenir son regard était une première, pour le Surintendant. D’ordinaire, le vigneron tentait d’y échapper coûte que coûte, fixant le mur derrière le duc, regardant ses chaussures, s’intéressant soudainement à la beauté architecturale des voûtes du plafond. Toutefois, il ne formula ni ne laissa s’exprimer cette surprise. Non, le premier ministre resterait de marbre, comme d’habitude.
Puis, l’artisan s’essaya au sarcasme. Ce qui ne manqua pas d’arracher un sourire amusé à Thomas. Avait-il réellement voulu faire preuve d’humour ? Que c’eut été le cas ou non, Sa Seigneurie semblait vraiment amusée. Après tout, ça ne ressemblait vraiment pas au bègue de faire preuve d’assurance et de déclamer des vérités qui n’étaient parfois pas toutes bonnes à dire…
« Bien, je vois que vous avez mieux à faire que compter vos pièces, Polymaro. Vous avez un chantier à coordonner, il est grand temps que je vous laisse faire. Continuez ainsi, voulez-vous ? »
La canne repassa dans sa main droite, il avança lentement vers son carrosse, suivi de Cressen qui n’avait strictement rien dit de la rencontre. Il resta quelques secondes devant le véhicule, pour recevoir les derniers mots qu’auraient pu dire Acturus, puis grimpa dans l’habitacle.
« Bien le bonsoir. »
Tout aussi rapidement qu’il était venu, le carrosse s’élança vers la route et disparut peu à peu au détour d’un virage, caché par l’épaisse forêt qui bordait l’hôpital…
Post by Acturus Polymaro, Mort - December 15, 2009 at 8:19 AM
Acturus ne dit aucun mot, un autre collègue de travail avait profité du départ de sa Seigneurie pour venir lui demander de l'aide.
Quoi qu'il en soit, on peu le voir hésiter un plus long moment pour une question qui était simplement de la technicalité. Néanmoins, le travailleur reparti avec des indications.
Comme prévu, une semaine plus tard l'hopital Sainte-Élisa était presque comme neuve! Elle était maintenant pleinement fonctionnel et la demi-efle pouvait reprendre du service et des heures supplémentaire pour ne pas rentrer à la maison étant donner la relation houleuse avec son mari?
Quoi qu'il en soit, Acturus avait d'autre projet pour combattre cette crise...