L'amour avec un grand A?
Post by Anteïa Meserole, Adm - January 3, 2010 at 7:48 PM
Non vraiment... ce n'était pas pour elle
Un peu d’histoire
Depuis toute petite, elle s'était efforcé de gardé une distance acceptable entre le monde extérieur et elle même. Depuis toute petite, elle évitait comme la peste quelconque forme de sentiment qui s'apparentait à l'amitié ou à l'amour.
Il est bien plus facile d'ignorer ce qui pourrait un jour lui faire du tord. Si un jour cela pouvait arriver.
Elle avait toujours était ainsi. Amère de la vie. Amère de ce qui l'entourait, de la nature, des gens. Amère de ses sentiments. À quoi bon les ressentir si c'est pour, inévitablement, souffrir. Elle avait toujours été observatrice. Ainsi, malgré que ce que les filles lui disait, malgré ce que sa mère lui disait, elle continuait de croire que la vie ne servait qu'à faire souffrir les gens, et que la meilleure façon de s'en sortir, était de s'en détaché. Pas physiquement non, er mais psychologiquement, émotionellement. Tenter d'en faire abstraction. Ne pas ressentir d'amitié, d'amour, de compassion. Les gens qui agissait ainsi s'en sortait bien mieux que les autres. Peut-être malheureux oui, mais jamais pris dans un typhon d'émotion contradictoire.
Et puis, il y avait eu Systéria. Systéria et tous ses gens plus étranges les unes que les autres. Plus avides de sensation forte, et de sentiment que quiconque sur le pays. Non, Systéria ne serait sans aucun doute pas fait pour elle.
"Ne sous-estime pas la petite sœur Anteïa. Attend de la connaitre à sa juste valeur avant de la dénigré."
Son cousin lui avait donner se conseil tout bonnement judicieux, comme tout ses conseils d'ailleurs.
Et sans qu'elle y prennent gare, elle s'était laissé aller. Emporter par le tourbillon incessant qui s’y profilait. Passant de grade à la sueure de son front. Elle était maintenant Sous-Consule. Et lorsqu’elle était étendue sur son canapé dans sa petite maison, elle avait peine à y croire.
**Ligue de Zanther **
2 semaines avant
Parchemin sous la main, elle cherchait ses mots. Nah… elle ne savait pas quoi écrire. Elle avait voulu donner de ses nouvelles plusieurs fois, mais à quoi bon?? Finalement, après plusieurs jours de brouillon et de papier chiffonné elle écrivit :
Le temps passe affreusement lentement. Les réunions de famille s'éternisent et sont, plus ennuyante les unes que les autres. Étrangement, je me surprend à m'ennuyer de Systéria. Et lorsque le soleil se couche et que, sur mon lit, mon esprit se vide et se remplit au gré de mon imagination, à l'occassion, il m'arrive de croisé ton regard dans mes songes.
Quoi qu'il en soit. J'ai hâte de reprendre du service même si je ne doute pas qu'une pile de paperasse ennuyante m'y attend.
Le temps et le mot me manque pour m'exprimer adéquatement. Tu me connais.
à bientôt.
Anteïa Meserole
Plus ou moins satisfaite de ses écrits, elle décida tout de même de l’envoyer à bon port.
Maintenant
Et là l’angoisse. L’oreilles distraites l’oeils vifs a regarder la mer. Un sentiment qu’elle n’avait jamais eu avant. Pourquoi était-elle si nerveuse? Ce n’était pas normal. Non… ce n’était pas fait pour elle cette angoisse interminable. Mais malgré tout… elle reçu une réponse. Malgré tout… la réponse avait réussit à la décevoir. Et malgré tout, elle était amèrement peiné. Même si tout son être l’obligeait à refermé sa coquille, à se protéger de l’intrusion dans ses sentiments, même si sa tête voulait à tout prix prendre le contrôle, elle s’accrochait à une phrase, relisant sans cesse les mêmes mots, les suivants du doigts au point d’en effacer l’encre.
Puis la rage. Une missive au feu. Pourquoi falloir tout t’empêrer? L’aimait-il ou non? La colère de se laisser emporter par ses propres sentiments. De laisser son cœur plutôt que sa tête mener. Non… ce n’était pas bien, pas bien du tout.L es insectes voltigeant aurait pu lire à quelques mots près ses phrases :
A toi,
Je partage ton ressentis et sache qu'il en est de même pour moi, du moins, dans la mesure où mon esprit n'est pas habité par le travail.
Le recrutement va bon train et je fais mon possible pour accroître nos domaines d'influence. J'espère que là-bas tu t'es familiarisée avec l'élégance.
Mine de rien, tu me manques.
Moi.
A ou H, Amour ou Haine? Haine du sentiment ou Haine de soi-même? Après tout... c'était mieux que rien, elle lui manquait.