ENCORE un plan de bègue...
Post by Acturus Polymaro, Mort - January 18, 2010 at 3:10 PM
Acturus non! N’y pense même pas!
N-n-non mais c-c-cette fois ça va f-f-fonctionner, j’en s-s-suis c-c-certain.
Ah mais bien sûr, on les connaît tes plans de bègue. Veux-tu que je te les énumérés? La fois ou tu es aller avec Amy Firal tout seul dans le bois et que tu étais certains qu’elle avait assassiné un gars, la fois que tu as accepté se maudit voyage d’affaire à Briganne, la fois où tu as questionné la comtesse à propos de sa maladie au cou et la dernière et non la moindre, la fois où tu as décidé de voler ce foutu livre d’Odéna. Non Acturus non!
N-n-non mais cette fois ça sera la b-b-bonne, je le s-s-sens…
C'est à ce moment que la conscience d’Acturus devrait lever les yeux et soupirer de désespoirs s'il avait une discussion avec sa conscience... ou son créateur. Notre cher et aimé de tous, enfin presque, bègue national semblait avoir encore une de ses idées de… bègue. Cette nuit, Astria dorma seule dans le lit du manoir Polymaro cette nuit. Non pas parce que le mari avait fait une gaffe, bien qu’il s’apprêtait à en faire une assurément et ce très prochainement mais bien pour… écrire des lettres.
Ces gens devront donc souffrir à devoir décoder le de temps quelques secondes supplémentaire cette écriture assez exécrable d’Acturus le bègue. Étaient-elle envoyée en ordre d’importance? Allez savoir!
Mon amour à qui j’appartiens pour toujours, bon matin.
J’espère sincèrement que tu ne m’en voudras pas si tu ne me trouves pas à tes côtés ce matin. Je ne pouvais pas dormir et comme tu me connais, lorsque je n’y arrive pas je suis à mon atelier en train de bricoler. Ça m’aide à relaxer.
Je t’écris cette lettre simplement pour te rassurer et te dire que j’aimerais te parler lorsque tu te réveilleras. J’ai quelques choses d’important à te demander aujourd’hui et nous devons avoir une discussion sérieuse à ce sujet.
Ne t’en fais pas mon amour de ma vie, je t’admire, je t’adore et je t’aimes toujours autant sinon plus qu’à notre premier baisé.
Ton mari dévoué et aimant,
Acturus
Ooooh oui, dernièrement Acturus était fort plus attentionné et tendre avec sa femme. Le bègue réalisait à quel point elle était merveilleuse et unique! Il n’était pas question de la penser acquise! Il apprenait qu’en amour, il fallait garder cette flamme et l’entretenir. Ce petit geste, était bien la preuve de sa bonne volonté! Néanmoins, ce doux mais curieux petit message allait sans doute la questionner.
Une seconde lettre parvint à une autre personne. Mais le style était tout à fait différent. Sinon, cela serait comment dire… inapproprié? Oh d’ailleurs, sur l’enveloppe, on pouvait facilement reconnaître le logo officiel du vin d’Acturus ainsi que celui de son atelier. Était-ce le prévis avis exclusif à sa Seigneurie du si attendu Quatrième Printemps?
Monsieur le Duc et Surintendant de l’Empire de Systéria, mes salutations les plus respectueuse.
En tout premier lieu, je vous sincèrement d’excuser ce subterfuge que j’ai utilisé pour cette missive. À par cette ruse, il ne sera pas question de mon quatrième crue dans cette lettre. J’espérais par ce déguisement de papier que cette missive trouve le plus rapidement son chemin à votre bureau et espérer, éviter le tri et le reclassement de votre courrier nombreux est-il. Je vous fais la promesse, cependant que la prochaine lettre ainsi concernera mon prochain cru.
En ces heures très tôt de ce matin, je vous écris cette missive afin de savoir s’il est possible de connaître vos disponibilités pour un éventuel rendez-vous. Je vous prie de pardonner le peu d’information au sujet de cette possible rencontre, mais je préfère avoir votre avis sur le sujet en personne. Un homme tel que vous, j’en suis certain, pourrait me donner des conseils juste et précis afin de donner un sens à mes nombreuses questions sans réponses pour le moment.
Je me plierai à votre horaire bien volontiers.
Mes sentiments les plus sincères,
Acturus Polymaro, Négociant de l’Association des Commerçant
Cela allait-il brisé l’air généralement impassible de sa Seigneurie en recevant et en lisant une lettre du genre. Un subterfuge, avouons le, tout de même rusé ainsi qu’une demande de rencontre sans dire aucun mot de plus sur celle-ci. Ça ne lui ressemblait pas du tout ou en tout cas, quelque chose dans sa tête de bègue venait de rebondir plusieurs fois au point de le pousser à faire ceci.
Une troisième lettre parvint à une autre grosse pointure de Systéria bien qu’elle devait chausser des souliers bruns de petite pointure. D’ailleurs, savait-on le numéro de sa pointure? Enfin, la lettre… Mais que voulait le bègue qu’avait malgré elle la comtesse commebeau-fils par alliance?
Monsieur et Dame Balgor,
Je vous écris à ces petites heures du matin pour savoir s’il est possible que nous puissions nous rencontrer. J’aurais quelques choses à vous demander, néanmoins, je préférerais vraiment vous en parler de vive voix.
Puis-je passer à votre manoir dans les prochains jours?
Sincèrement et dans l’espoir d’une réponse rapide,
Acturus Polymaro
Ça va encore merdé, je le sens... pourrait encore se dire sa conscience hypothétique à ce moment ci du récit.
Post by Thomas Bolton, Emp - January 19, 2010 at 12:02 PM
Le camouflage d'Acturus pour évoquer un tout autre sujet que le vin avec lui amusa sur le moment Sa Seigneurie. Décidément, plus le temps passait, plus cet être timide et peureux développait une sorte d'assurance qui le conduisait à prendre toutes sortes d'initiatives, quand bien même elles pouvaient se révéler dangereuses et malheureuses. Le souvenir du bureau d'Odéna lui revint alors en mémoire...
On toqua à la porte du vigneron le lendemain matin, peu après l'aube. Un homme habillé comme un cocher lui adressa un signe de tête en guise de salut et lui annonça d'une voix un peu rude :
« Je vous accompagne à votre rendez-vous au palais avec Sa Seigneurie. »
Acturus se montra alors on ne peut plus surpris :
« Un rendez-vous ? Mais nous n’avons fixé aucune date. »
« Sa Seigneurie dit que si. Ne faisons pas attendre le duc. »
Oh non, ça, sûrement pas ! Ce n’était pas une chose à faire, certainement pas. C’est ainsi qu’un peu contre sa volonté, le bègue prit place dans le carrosse sombre du Surintendant pour être débarqué juste devant le palais…