Le dénouement d'Orrin

Post by Solodar Varlaethus, Ind - January 24, 2010 at 1:32 AM

Après plusieurs années passées parmi les Mercenaires, Orrin démissionnât, rendu au grade de Soldat de Première Classe, parce qu’il avait la sensation d’être de trop. Il laissa donc aux jeunes la bonne fonction de la guilde. Il ne fit rien de bien intéressant durant plusieurs années, la plupart du temps, il se promenait en ville tout simplement.
Un jour, il décida de partir en expédition dans la forêt pour méditer. Il ne prit pas la peine d’en informer quiconque. Il parti donc en forêt durant près de 5 ans et s’installa dans une cabane qu’il construisit. Pendant tout ce temps, il se consacra à étudier les solutions pour son avenir, ce qu’il pourrait faire, etc. Après sa cinquième année dans la forêt, il décida de revenir sans toutefois savoir quoi faire rendu là-bas. Il retourna premièrement au port pour y déposer ses choses dans sa maison. Malheur à lui car la serrure n’était plus la même.

Il fut sur le point de défoncer la porte mais, se rappela qu’à chaque an, une personne passait pour vérifier si le propriétaire avait changé. Il avait donc perdu sa maison depuis longtemps. Orrin essaya de se procurer de l’argent en travaillant dans plusieurs tavernes de la ville mais se lassa bien vite. Un jour, alors qu’il quitta la taverne pour laisser sa place au prochain tavernier, il remarqua un parchemin accroché au mur de la taverne. L’illustration indiquait qu’un capitaine d’un grand bateau de commerce cherchait toute personne bonne au combat pour défendre son navire lors d’attaque de pirates, s’il y en a. Orrin alla voir le capitaine du navire et il fut accepté et c’est ce jour-ci qu’Orrin commença sa nouvelle vie.

Les premières journées, il fut dans les rares qui ont eu le mal de mer mais se ressaisit dans les jours suivant, s’habituant. Il commença son emploi en ramant dans la calle. Depuis bientôt une semaine, il n’y avait trace de pirates. Au début de la semaine suivante, un navire approcha par l’ouest portant l’insigne des pirates. Le capitaine fit monter les hommes de combats de la calle pour préparer un plan de défense. Il envoya Orrin en haut du mât, étant le seul archer en passant, et place les autres en rang sur le bateau. Le navire fut maintenant à côté de l’autre et l’assaut fut donner. Les hommes du navire se battaient ardemment et Orrin, à chaque flèche, touchait un pirate. Les pirates durent battre en retraite sur leur navire mais les hommes du navire marchand les poursuivirent. Orrin dut descendre du mât, manque de flèche. Il se battu avec ses camarades et ils réussirent à vaincre les derniers pirates.

Le soir même, l’alcool coula à flot pour célébrer leur victoire. Orrin, n’étant pas un grand buveur, proposa au capitaine
qu’il reste en haut du mât pour vérifier qu’aucun autre navire pirate ne les surprenne. Durant toute la nuit, il resta perché sur le mât sans que rien ne vienne déranger leur petite fête. Au beau matin, ils continuèrent leur traverser sans que rien ne viennent les déranger, de même que pour les deux autres semaines. C’est au court de la quatrième semaine du début de la traverser qu’ils reçurent leur plus grosse menace : un énorme serpent des mers, ayant sentit de la bonne chaire humaine, décida de les attaquer. Les marins furent prit par surprise lorsqu’ils virent un énorme serpent sauter par-dessus leur bateau et attraper dans sa gueule, un homme au passage. Les marins firent de leur mieux pour combattre la chose mais le serpent sautait toujours par-dessus, prenait un homme dans sa gueule puis retombait dans la mer sans qu’aucun ne puissent le toucher.

Orrin, en haut du mât, faisait de son mieux pour viser le serpent lorsqu’il ressortait de la mer. Il calcula que le serpent faisait toujours la même trajectoire : sautait d’un bord puis de l’autre. Orrin prit son temps pour viser, ferma un œil, puis voyant que le serpent allait réapparaitre, il tira sans hésiter. La flèche arriva en plein dans sa cible : l’œil du serpent, ce qui fit perdre sa concentration juste assez longtemps pour qu’il déviât de sa trajectoire. Il entra de plein fouet sur le mât. Orrin perdit l’équilibre puis commença une chute qu’il lui aurait été mortelle s’il ne s’aurait pas retenu. En tombant, une corde lui tomba sur la main et il s’y accrocha de toutes ses forces. Il réussit à redescendre sur le pont sans trop de dommage.

Il remit son arc sur son dos puis dégainât son épée. Il se retourna juste à temps pour voir le serpent sortir de l’eau pour ensuite attraper un marin dans sa gueule. Le chaos régnait toujours sur le pont et Orrin essaya de mettre un peu d’ordre pour organiser une défense. Malheureusement pour lui, le serpent refit une apparence mais cette fois dans sa direction. Il ne fut pas assez vite et le serpent l’attrapa dans sa gueule pour ensuite disparaître dans l’océan. Orrin perdit la vie contre le serpent de mer comme la plupart de ses camarades.