Un état d'âme

Un état d'âme

Post by Adalard Dranem A.K, OdS - February 10, 2010 at 6:37 AM

*Dans les écrits de Dranem se trouvait nombreux papiers, brouillons de rapports officialisé sur d'autres papiers divers, quelques notes à lui-même, il conservait absolument tout, mais il y a avait aussi quelque chose de plus particulier, si on en lisait le contenu, il écrivait sur deux papiers distinctes la même lettre et en faisait brûlé une sur le bord de la mer laissant ainsi les cendres de cette dernière s'envolé vers les cieux. Il conservait l'autre, et c'était ce qu'il y avait de particulier... *

En toute franchise, père, je m'adresse à toi une fois de plus malgré ton absence de vie, je sais que Thaar, ou quelconque force, te laissera savoir ce que j'ai à faire savoir dans mon défouloir. J'ai réalisé il y a peu de temps après mon retour en cette belle ville qu'est ma ville natale que plusieurs choses avaient changé, je m'y suis habitué en grande partie et tout semblait pour le mieux aux premiers abords, mais je fut choqué de comprendre bien plus que cela, peut-être quelque chose qui perdurent depuis même avant ma naissance. Je pensais que les mensonges faisaient mal.. Mais la vérité est encore pire. Les imbéciles se convertissent par milliers et les escrocs se renforcent de leur stupidité. Les commerçant, nobles ou membre de la plupart des guildes en tout genre nous dessinent une illusion et l'indifférence nous trace le chemin. Lorsque j'y réfléchit durant un instant, en parfaite conscience et lucidité j'y vois certaines possibilités de solutions malgré la complexité. Les imbéciles, arnaqueurs et bandits se comptent peut-être par milliers mais la raison gagnent cher la plupart des citoyens de Systéria, il en va de soi que l'intelligence est peut-être le premier facteur du vice, mais j'ai encore une mince confiance en l'espoir de la bonne foie au coeur des habitants de la ville que je chéri.

Et les prêtres de Thaar tuent sans raison au nom d'un dieu que je respecte, si c'est ça apporter la lumière, je préfère avoir une ambiance tamisé mais je respecte la plupart des gens qui croient en ce dieu, pour ces valeurs, et non pour le prétexte de tuer, j'ai lu un livre père nommé.. "L'avant-Systéria".. et j'en fut désolé du contenu, devant les faux prêtres, meurtriers.
Mais ce n'est non pas les guildes qui constituent le/les problème(s), mais bien chaque individu de plus en plus nombreux dans la malfoi. Il y a malgré tout l’écho d'un principe qui me cloisonne dans une vision qui se cultive dans la complaisance, celui de vouloir le bien de ma patrie, la gloire à Systéria en respectant ces valeurs et lois, sois-je le seul ou pas.


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - February 25, 2010 at 9:48 PM

*Un doux vent chaud et frais parcourait les feuilles les faisait vibrer au gré de celui-ci sous le ciel constamment nuageux de Systéria, quelques gouttes sans plus laissait parfois leur présence se faire savoir. Au pied d'un des arbres dont les feuilles vire-voltait par le vent, se trouvait un homme au cheveux d'ébène et aux yeux d'un vert profond. Il n'était, évidemment, nul autre qu'Adalard Dranem, aujourd'hui par son nom, hier et demain par son grade. Les yeux clos il réfléchissait à tout ce qu'il le tourmentait, son passé lointain qui le rattrapait et sa nostalgie qui lui faisait courir droit vers la pénombre intérieur de son âme. Tourmenté il était, mais lucide tout autant. Le vent de saison faisait tournoyer son bandeau et volé sa cape dans les airs si doux, son bras appuyé sur l'arbre de par la paume de sa main, il conservait les yeux clos et l'esprit lucide, aucunement affecté par le monde physique qui l'entourait. *

*Mon oncle, père, vous m'avez toujours dit de garder la tête haute peu importe la situation, de servir mon dévouement... Aujourd'hui j'ai voué ma vie à l'armée et vous le savez. Vous m'avez dit de ne jamais changer pour que l'on m'aime et de toujours rester moi-même, au prix de me faire détester s'il le fallait.... *

*Ses pensés s'alourdissait, il tentait d'une façon ou d'une autre de faire le point sur lui-même, de rejoindre la personne qui l'avait élevé par la voix de sa pensé, aussi silencieuse soit-elle. Il ouvrit lentement les yeux et regarda le ciel, une goutte de pluie solitaire vint se briser sur son front. *

*Il poussa un mince et presque inaudible soupire, mais si long qu'il en aurait presque parut sans fin, refermant ses yeux à nouveau pour ramener son visage vers l'horizon qui se présentait devant lui comme un rêve, une illusion. Une forêt magnifique aux arbres colorés, qui présentait cependant plusieurs créatures malsaine. C'était, en ce moment, une belle représentation de Systéria qu'il voyait devant lui, la cité et l'Empire qu'il chérissait tant mais dont le mur de la prestance présentait plusieurs fissure dans son profond, aussi solide puisse-t-il paraître. *

*Vous m'avez enseigner les vertus de Thaar comme si c'était votre seul héritage, et votre héritage est devenu le mien, bien que vous avez mis l'accent sur la Justice. Je vous promets que je ne les perdrai pas vue. Le sacrifice et l'humilité vont devoir me remémorer le chemin que je dois prendre dans les prochains jour. Mais dois-je me sacrifier et être humble devant ceux qui sacrifie les autres et sont hautain pour leur personne, aussi prestigieuse soit-elle supposé être ? Bien qu'ils méritent le respect car leur titre est acquis de mérite, cela ne les place pas au dessus des lois et au dessus de Thaar... Je n'ai pas le choix cependant, et c'est donc dans cette voie que je me lance... Puissiez-vous continuer votre repos en paix, père.... *


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - March 12, 2010 at 1:01 AM

Étrangement, pourrait-on croire, c'est un homme avec une cape verte qui priait seul et en silence à la Cathédrale de Systéria. Le mercenaire semblait d'autant plus songeur que profond et il restait pour le moins silencieux. Certains gens le voyaient et n'en faisait rien, d'autres jugeait quelque peu le Soldat. Tandis que lui, Natif de Systéria, n'en faisait rien et il continuait ses prières. Il ne fut jamais vraiment un grand fervent de Thaar mais son respect envers cette même divinité fut toujours aussi grande que cela puisse être. Qu'est-ce qu'il fait dans l'Armée s'il prie Thaar ? Pourquoi ce Soldat prie-t-il ? C'était des questions dont sans doute seul lui avait la réponse, et pourtant, jamais on lui avait posé ces questions. Il restait là, à prier, cherchant cette fameuse lumière.
À qui voudra bien adresser la parole à un mercenaire qui prie.. aussi "étrange" cela puisse-t-il paraitre.


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - March 31, 2010 at 10:10 AM

Ambiance musicale

Les pénombres de la nuit ornaient la ville. Un calme silencieux régnait tandis que quelques nocturnes s'affairaient à leurs petites affaires. Une douce brise fraîche vint souffler les feuilles des quelques arbres tout près de la rue. La lumière des lanternes éclairaient doucement le chemin. Quelques aboiements de chien et miaulements de chat troublait ce paisible silence. Sur le pavé se feutrait alors un pas calme, lent. Les mains dans les poches et la mine basse, un homme marchait. On pouvait lire de par ses yeux que de lourdes songes de le rongeaient.

Il était passé la voir et lui avait laissé une simple note, mais elle n'était pas le sujet de ce lourd poids qui pesait alors sur les épaules du mercenaire. La dernière personne en qui il avait désormais réellement confiance dans sa seule famille songeait à peut-être quitter la dite famille. Vous vous douterez que la famille s'agit de l'armée. Son ancien mentor et ami lui tournait le dos et profitait de toutes les occasions pour l'écraser, tandis que son récent mentor s'éloignait sans le vouloir. Les gens sensés l'épauler et le guider faisait tout pour le rabaisser et le décourager. À grand coup de fouet psychologique.

Ses amis n'étaient pas nombreux en ce bas monde, mais il se rendit cher l'un d'entre ce petit nombre, le seul qui lui venait en tête alors. Dans les petites heures matinales Adalard cogna a la porte de l'atelier de Mathéo. Dans un espoir dérisoire il souhaitait qu'il y soit. Ses souhaits furent comblés et on put le voir sortir de l'atelier au levé du soleil avec une mine un peu moins abattu. Rien de mieux que de parler à un de ses amis pour retrouver le moral. Il remercia le ciel et l'existence d'avoir un jour rencontré cet homme qui sut lui redonné sa détermination si caractéristique à lui-même. On put le voir alors à quelques reprises se rendre à l'atelier de son ami simplement pour discuter.

Mais persistait en lui le désir de parler avec son mentor, son ami, son Lieutenant... Toutefois, sans son bon ami Mathéo, ce mercenaire serait resté longtemps mine-basse.