Seul entre l’ombre et la lumière.
Post by William Menethil. - April 11, 2010 at 7:33 AM
Un voyage improvisé
* Les quai de Systéria, quinze minutes avant le départ en direction de Brégunia.*
On entendait le crie agaçant des goélands ainsi que le son des vagues qui venaient faire valser les navires au rythme du courant. Le jeune moine vêtu d’une simple toge brune de style purement monastique, était accompagné de l’énorme colosse qui lui servirait un jour de beau-frère. Ils montèrent tout deux a bord cote a cote, chacun veillant sur la bourse de l’autre. Alors qu’il observait les gens abord de l’immense navire, Saemus prit la parole dans le but de briser le silence du jeune blondinet.
Et si ça tournait mal ?
*William releva lentement ses mires de jade sur le géant a ses cotés. Il donna l’impression de considérer les propos de Saemus Eriksen, puis il lui répondit en lui offrant un regard laissant comprendre que la réponse était évidente à ses yeux. *
Alors on aura qu’à se battre?
Le silence reprit de nouveau alors que les deux hommes attendaient le départ éminent vers une destination sans doute incertaine….
Post by William Menethil. - April 11, 2010 at 8:01 AM
Suite… Le voyage à travers les yeux du moine.
Il fait chaud… Saemus avait froid sur le pont il a chialé toute la soirée pour que l’on vienne dans se terrier. Cette odeur de sueur… Tout ces gens entassé l’un sur l’autre au tour de moi, sa me rend mal a l’aise. J’étouffe, j’ai besoin de prendre l’air…
Je pourrais monter et respirer de l’air frais qui provient de la mer, ce vent si calme en cette soirée… Perdu a cet endroit, la brise n’as que rarement la chance de caresser la joue d’une personne… Mais quel ami serais-je? Te laisser là par terre, à la merci de tous ceux qui voudraient s’offrir ta bourse en cette soirée… Je reste. On combat ensemble, on meurt ensemble. C’est ce qu’on s’est promis non?
J’attends un sourire complice qui ne vient jamais, il dort. Saemus, mon grand frère, loyale a la famille Menethil depuis tout jeune et encore une fois tu es la lorsque nous avons besoin de toi…
Post by Bel'labress Mel'Viir - April 12, 2010 at 9:07 PM
Seule et étendue sur le lit de son amant, sa voix s'éleva parmi les ténèbres.
-Saemus? William?
Elle avait entendu la porte se fermer, malgré toutes les précautions prises pour ne pas faire de bruit. Avec un certain énervement, elle se leva rapidement, sans penser à sa cheville qui, pendant l'ombre d'un instant, ne semblait plus douloureuse. La jeune demi-elfe s'écroule au sol, en proie à un élancement désagréable. Elle serre le bas de sa jambe et pince les lèvres, évitant de crier. En prenant appui sur le lit, elle s'y recouche. Emyla replaça l'oreiller sous sa cheville et se contenta de demeurer immobile.
-Où êtes-vous...
Post by William Menethil. - April 13, 2010 at 12:02 AM
*** Très loin de là sur un navire voguant en direction des terres d’Egador…***
** Terre en vue capitaine!!**
J’aperçois aux loin les terres qui on vue naitre mon père. Moi qui n’ai jamais quitté Systéria, je regarde pour la première fois un autre continent que celui ou je suis né. J’arrive a peine a cerné les raisons qui nous ont poussé à vouloir venir ici tout comme j’ignore ce que j’y trouverai en réalité. Je m’attends au pire, mais j’ai foie en ma réussite…
Saemus est prêt, son regard perçant trace déjà notre itinéraire alors qu’il scrute l’horizon soigneusement. Il me regarde d’un air confiant, il garde le silence mes ses yeux le trahissent. Il connaît la région contrairement à moi… A partir de l’instant ou nous poserons le pied sur terre, il sera mes yeux et je devrai me fié a ses décision…
L’ancre est jeté et les passagers se prépare à quitter le navire, doucement nous prenons place derrière la foule et dans une grande inspiration Saemus et moi nous nous regardont en inclinant fermant la tête pour signifier que nous somme prêt. A partir de maintenant nous avons deux semaines pour effectuer ce qu’on est venu faire et revenir au port. Deux semaines… pas un jour de plus… Que Thaar nous guide.
Post by William Menethil. - April 29, 2010 at 10:11 PM
* Une semaine et six jours après leur départ… *
* L’arbalète en main, j’ai sa tête dans ma mire. Une seconde, un souffle, un mouvement brusque et je lui explose le crane. Malheur, il tien Serena contre lui, son corps lui sert de bouclier… Je risquerais de la blesser. Je pourrais infliger un long sommeille mental a ce minable et encore… Il percevrait la lueur dans mes yeux et lui trancherait la gorge avant que je n’ai pu percer sa barrière mentale. Je suis dans l’impasse, c’est fou tout ce que j’ai pu apprendre sur moi et mes capacité en deux semaines et je ne parle pas de tout ce que j’ai pu découvrir sur ma famille… Mais présentement… l’étau se referme et les alternatives deviennent moins nombreuses avec chaque secondes qui passe… Je dois agir rapidement… Mais quoi faire… Je suis impuissant… *
* Et si je lui donnais un avant gouts de la mort en entrant dans ses penser… Tu crois que cela pourrais te pousser à coopérer Menethil..? *
* Je te le déconseille fortement Drekk… *
* Sinon quoi... ? *
Il a raison… Sinon quoi? Que puis-je faire ? Un petit sourire amusé sur ses lèvres le trahi également, il sait qu’il a raison. Il est trop loin… trop rapide… Je ne pourrais rien faire qu’il lui aurait déjà tranché la gorge… Alors je regarde... Elle cri, son visage est déformer par d’horrible grimace de douleur, c’est insupportable de devoir rester la a regardé cela se produire. Quand à lui, il y prend un malin plaisir. Ses yeux brillent de cette lueur verdâtre qui m’est maintenant si commune. Il maitrise ses dons cent fois mieux que moi… Elle m’appelle à l’aide, elle, douce Serena, me suppliant de venir à son secours... Quelque chose se passe en moi, cette sensation de rage… J’ai l’impression qu’elle monte en mon âme et mon corps, luttant pour briser ce calme qui m’habite constamment… J’éclate de tout mon être…
Je vais l’anéantir….
Post by William Menethil. - April 30, 2010 at 12:58 AM
* Le face a face… *
-
Ou quelques instants plus tard. *
Tout est calme, à l’exception d’un long cillement aigue dans mes oreilles qui vint alors me tirer de l’inconscience. Au tour tout est ravagé, la moitié du mobilier est en mile morceaux, le reste est calciné. De la poussière et des cendres sont encore visible dans l’air, éclairer par les rayons de soleil qui perce a travers les quelques ouvertures fait dans les épais murs de pierre de cet endroit. Séréna repose au sol à mit chemin entre la conscience et la mort, un peu plus loin, le corps de Drekk… Mais que c’est-il passez ici… ma mémoire flanche, j’ai peine a me souvenir ce qui s’est produit durant les dernière minutes… Je m’approche du corps apparemment sans vie de mon rival, je place deux doigts sous sa mâchoire… son cœur bat toujours… Je prends alors Séréna sur mes épaules comme une vulgaire poche de sable, j’espère qu’elle me pardonnera cette comparaison, comme promis nous ressortirons ensemble de cet enfer…
Avant de sortir, je m’arrête une seconde fois devant le monstre qu’il est…. Quelques mots sorte de ma bouche et ma main s’enflamme. J’hésite, je pourrais en finir maintenant et lui arracher ce qui lui reste de vie… Mais le monstre ce n’est pas moi c’est lui… Je le laisse vivre, un jour nos routes seront amener à se croiser de nouveau et cette fois je serai près. Je t’arrêterai pour de bon. En attendant puisses-tu t’entrainer à fond et être prêt à ton tour... Bonne chance a toi Willian Drekk.
Un des fils fût vaincu aujourd’hui… Mais ses ancêtres vivent toujours a quelque part en ces terres et ils feront tous pour se venger... Mais nous serons prêt…
Post by William Menethil. - May 12, 2010 at 7:55 AM
L’orage commence.
Domaine Menethil, Systéria.
Le temps était mauvais. Des vents puissants et d’énormes goutes de pluie tombaient en d’épais rideaux a travers les rues. Le tout accompagné de puissantes éclaires qui venaient déchirer le ciel suivit du tonnerre, majestueux pour certain et annonciateur de ténèbres pour d’autres.
William dormait, malgré tout, plutôt bien. La journée avait été longue et il reprenait des forces. Une voie dans la nuit vint alors le déranger, celle-ci était presque irréelle mais elle lui semblait étrangement familière.
Inéluctable
Le jeune templier ouvrit les yeux brusquement. Il se redressa rapidement dans son lit et fusilla la pièce du regard. Une expression amère et désagréable vint couvrir son visage lorsqu’il constata que toutes les lanternes de sa grande chambre étaient allumées. Puis soudain elles s’étendirent toutes une a une en ramenant l’obscurité rapidement vers le jeune demi-elfe à moitié terrifier. Par reflexe il ferma aussitôt les yeux et mit son bras devant lui en reculant subitement dans son lit. Alors que le silence reprenait le contrôle de l’atmosphère chaotique qui régnait, la respiration du jeune homme restait très calme et sereine. On lui avait enseigné à garder son calme dans toutes situations, une chose que tout homme se devrait de savoir faire… Les yeux toujours clos, sa mâchoire se crispa lentement. Appréhendait-il la situation à venir ? Il avait peut-être même déjà deviné à quoi il faisait face. Ce mot, rappelant qu’on n’échappe jamais au destin, venait alors de lui revenir en tête. Il ouvrit lentement les yeux, puis un frisson lui parcourut l’échine. Une vague silhouette a travers la noirceur, se dressait debout au pied de son lit. Puis la scène devint alors un échange douteux de menaces et de promesses tordues.
C’est désagréable lorsque c’est chez toi qu’on entre sans permission, n’est ce pas ?
Post by William Menethil. - May 18, 2010 at 11:21 PM
**Précédemment, **
*Sinon quoi... ? *
Il a raison… Sinon quoi? Que puis-je faire ? Un petit sourire amusé sur ses lèvres le trahi également, il sait qu’il a raison. Il est trop loin… trop rapide… Je ne pourrais rien faire qu’il lui aurait déjà tranché la gorge… Alors je regarde... Elle cri, son visage est déformer par d’horrible grimace de douleur, c’est insupportable de devoir rester la a regardé cela se produire. Quand à lui, il y prend un malin plaisir. Ses yeux brillent de cette lueur verdâtre qui m’est maintenant si commune. Il maitrise ses dons cent fois mieux que moi… Elle m’appelle à l’aide, elle, douce Serena, me suppliant de venir à son secours... Quelque chose se passe en moi, cette sensation de rage… J’ai l’impression qu’elle monte en mon âme et mon corps, luttant pour briser ce calme qui m’habite constamment… J’éclate de tout mon être…
Je vais l’anéantir….
Le face à face.
Prêt à tué, prêt à mourir…
Willian Drekk, le petit cousin du cher templier Menethil. Petit au sens figuré, pour tout dire il était pratiquement identique à William en plusieurs points. Notamment cette passion pour le combat et la maitrise de plusieurs compétences différente. Une chose les différenciait cependant, l’homme aux cheveux noir et au regard troublant, était un fanatique et combattais sans limites, n’accordant aucunes importances a la vie de son adversaire. Ils se connaissaient que depuis très peu de temps et leur rencontres est une toute autres histoire sur la quel nous reviendrons peu être un jour, cependant ils étaient rapidement devenu deux rivaux n’ayant apparemment aucune pitié l’un pour l’autre.
La rage montait peu à peu à l’intérieur du jeune moine aux cheveux blond, alors qu’il regardait sa cousine se faire torturer par son rival et cette fois ci il ne pouvait apparemment rien y faire… L’histoire, si racontée depuis le début, aurait démontrée que la chance avait pour une fois belle et bien tournée mais encore une fois, nous y reviendrons une autre fois. L’hybride au visage habituellement si calme et sage, au comportement si soigné et serin, allait franchir le point de non-retour.
Celui que William surnommait sans affection « Drekk » lui envoya, de sa main libre, une puissante décharge électrique qui fit longuement bronché le templier. Durant cette instant, la cousine de Menethil, a peine plus veille que lui mais tellement moins courageuse, fit un grand effort en rassemblant tout son courage et envoya un coup de coudes a son ravisseur pour ensuite tenter de prendre la fuite. Mais le vilain de l’histoire est toujours moins con qu’on ne peut le croire. Il tourna donc lentement la tête vers la fugitive, une fine lueur verdâtre brilla dans son regard puis elle tomba au sol inconsciente. Il n’en fallut pas plus pour que William entre dans un état second. Tournant lentement la tête vers celui, qui jusqu’à présent menait la dance, il ne pouvait plus se convaincre de refuser de combattre, il allait lui donné ce qu’il attendait depuis le départ, la raison de tout ce manège.
À son tour le jeune demi-elfe leva la main en direction de son adversaire et après un rapide murmure il lui envoya une puissante boule de feu qui vint heurter l’épaule de son rival. Drekk ramenant alors le regard vers son cousin, un amusement bien visible sur son visage. C’est ce qu’il attendait depuis le début après tout. Affronter William. Mais qui voudrais combattre un fou tel que cet homme? Le jeune Menethil avait donc tout fait pour éviter l’affrontement, jusqu'à maintenant…
Son regard était remplit d’une certain intensité, on pouvait également y lire une grande colère, William avait un air très différent d’à son habitude. Les sourcils hautement froncé, la mâchoire solidement crispé, une seule chose semblait persister en lui, ce grand calme qui lui permettait chaque fois de réfléchir de manière rapide et efficace. Il ouvrit donc les yeux brusquement vers son ennemi, puis murmura lentement.
*Je vais t’anéantir….. *
Le combat s’amorça alors lorsque William avança vers Drekk d’un pas menaçant et déterminé. La tête légèrement incliner vers l’avant tel le bouc qui charge sa proie, les pattes crispées près a frappé de plein fouet tel la frappe du tigre.
*Enfin tu te décoince petit lionceau. *
Drekk esquiva rapidement les deux première offense de William mais n’eu pas le temps de voir la troisième arrivé. Alors qu’il se redressait après avec esquivé une seconde fois, le poing droit de William vint le heurter au visage. Tournant vivement la tête sous l’impact, Drekk cracha une longue coulisse de sang puis offrit un sourire radieux a Will, lui démontrant parfaitement a quel point il y prenait plaisir.
*Un peu de fermeté, voilà qui me plait! *
Sans plus attendre il élança un puissant coup de genoux dans l’estomac du pauvre petit blondinet Le templier recula rapidement en portant sa main a son ventre alors que son visage était déchiré par une horrible grimace de douleur.
Il t’en faudra plus… Beaucoup plus.
Il secoua la tête vivement puis reprit sa position défensive avec encore plus de rigueur, puis le combat reprit, les deux hommes dansèrent ainsi ensemble durant un long et intense moment. Rien a l’entour deux ne semblait exister désormais, bien que dans un état pitoyable chacun de leur coté, il continuait de combattre sans relâches avec une détermination incassable. Menethil réussit alors à briser sa défense encore une fois, portant une série de coups de poing puissant en direction des cotes de son rival. Les coups pleuvait en alternant du coté droit au coté gauche, l’homme aux cheveux d’ébène gardait les yeux fermement clos alors qu’il tachait de se reprendre ou simplement d’encaisser les coups. William termina sa rafale de coups de poing par un puissant coup de tête qu’il remonta jusqu’à celle de Willian Drekk Fortement sonné, celui-ci tituba vers l’arrière alors que ses mains cherchait désespérément quelques choses pour se retenir debout. Dans un souci de mettre rapidement fin à cette situation, l’hybride aux cheveux d’ange pivota rapidement sur lui-même en un tour complet pour aller abattre un ultime et dernier coup de pieds violent dans la mâchoire de son adversaire. Drekk vint alors qu’il vint heurter le mur derrière lui pour venir y glisser lentement jusqu’au sol, il y resta ensuite complètement immobile. À peine capable de murmurer...
Tu combats avec ta rage maintenant… J’aurai au moins réussit à briser cette façade que tu garde toujours pour te protéger. Ou plutôt devrais-je dire, pour protéger les autres… tue-moi maintenant…
William se pencha sur lui très lentement pour venir murmurer à son oreille
Je ne vais pas te tuer, je n'en ai pas le droit. Je t’ai vaincu simplement car Thaar en a voulut ainsi… Il se redressa doucement alors qu’une fine lueur verdâtre brillait dans son regard… Et parce que je suis plus fort que toi.
Il tenta alors d’entrer dans l’esprit de son ennemi juré pour le rendre le plus inoffensif possible. Mais au même instant où William luttait pour tenter de percer sa barrière mental, Drekk murmura quelques mots d’incantation puis une puissante explosion surgis tout juste entre lui et Will. Projeté à quelques mettre plus loin, William tomba lourdement sur le sol et y resta mou et inconscient…
*Le face a face… *
Ou quelques instants plus tard.
Tout est calme, à l’exception d’un long cillement aigue dans mes oreilles qui vint alors me tirer de l’inconscience. Au tour tout est ravagé, la moitié du mobilier est en mile morceaux, le reste est calciné. De la poussière et des cendres sont encore visible dans l’air, éclairer par les rayons de soleil qui perce a travers les quelques ouvertures fait dans les épais murs de pierre de cet endroit. Séréna repose au sol à mit chemin entre la conscience et la mort, un peu plus loin, le corps de Drekk… Mais que c’est-il passez ici… ma mémoire flanche, j’ai peine a me souvenir ce qui s’est produit durant les dernière minutes… Je m’approche du corps apparemment sans vie de mon rival, je place deux doigts sous sa mâchoire… son cœur bat toujours… Je prends alors Séréna sur mes épaules comme une vulgaire poche de sable, j’espère qu’elle me pardonnera cette comparaison, comme promis nous ressortirons ensemble de cet enfer…
Avant de sortir, je m’arrête une seconde fois devant le monstre qu’il est…. Quelques mots sorte de ma bouche et ma main s’enflamme. J’hésite, je pourrais en finir maintenant et lui arracher ce qui lui reste de vie… Mais le monstre ce n’est pas moi c’est lui… Je le laisse vivre, un jour nos routes seront amener à se croiser de nouveau et cette fois je serai près. Je t’arrêterai pour de bon. En attendant puisses-tu t’entrainer à fond et être prêt à ton tour... Bonne chance a toi Willian Drekk.
Un des fils fût vaincu aujourd’hui… Mais ses ancêtres vivent toujours a quelque part en ces terres et ils feront tous pour se venger... Mais nous serons prêt…
Post by William Menethil. - May 22, 2010 at 7:57 AM
L’orage commence
Partie 2
C’est désagréable lorsque c’est chez toi qu’on entre sans permission, n’est ce pas ?
Le jeune homme au cheveux d’ébène et au regard malicieux, se tenait droit devant le templier, un large sourire aux lèvres. Il reprit la parole après quelques instants à savourer le regard confus et apeuré du jeune demi-elfe.
Ne fait pas cette tête, tu devrais te détendre un peu. Si tu continu comme cela tu auras des cheveux gris à 23 ans. Quoi..? Tu ne t’attendais quand même pas à ce que je te laisse t’en tirer aussi facilement ?
William soupira longuement a fin de laisser le stress sortir de son corps, puis quitta son lit pour venir marcher en direction de se cher Willian Drekk.
J’aurais cru avoir plus de temps pour me reposer et m’entrainer avant que tu ne reviennes me pourrir la vie, à vrai dire.
Les deux rivaux se retrouvèrent alors face à face au centre de la grande chambre, ils se détaillèrent l’un et l’autre durant un long moment de silence. Puis le Bregunien reprit la parole.
*Détrompe-toi, cette fois-ci je te promets que ce sera très amusant. La vengeance est une chose que tu ne peux pas comprendre. Laisse moi t’apprendre que dans la vie certaine chose son inévitable et que l’on doit toujours payer le prix de ses erreurs. Je me chargerai donc de te faire payer les tiennes. Je veillerai sur toi tel l’ange de la mort et je m’assurai que chaque jour pour toi, dans cette vie, **soit un réel et putain d’enfer. ***
Drekk haussa le ton de manière enragé lorsqu’il prononça ses derniers mots. Son visage prit alors une teinte plus sombre, plus chaotique. Il s’approcha très près de William, sans doute pour être sur que ses mots entre bien creux dans le crane du jeune blondinet pour le déstabiliser.
Si j’avais su avant que tu avais la force de me tenir tête, j’aurais été moins insouciant. Tu réalise tout ce que nous aurions pu faire ensemble ?
William grinça des dents a se moment précis, son visage devint alors plus sévère. Il planta son regard dans celui de son rival, puis s’exprima sur un ton lent mais confiant. Il pesa chacun de ses mots soigneusement pour être sur d’être bien compris.
Je ne suis pas comme toi et je ne le serai jamais, rentre sa bien profond dans ta tête. Jamais je ne t’aurais aidé à faire quoi que se soit. Tu utilise ta force et ta magie pour assouvir tes désires plus tordu les un que les autres alors que tu pourrais aider des gens, même sauver des vies.
L’homme à la sombre chevelure échappa alors un rire mesquin et démoniaque. Il secoua doucement la tête en laissant paraître un air désespéré.
*Tu crois vraiment a toute ses conneries que tu dis ou c’est simplement pour faire ton intéressant ? William, tu es comme tout ces gens que tu as jurés de protégé, tu n’es pas immortel tu es simplement plus puissant qu’eux. Oui tu vivras peu être quelques centaines d’année de plus que bien des gens. Mais a quel prix..?Perdre beaucoup de gens qui mourront de mort naturel et toujours te retrouver seul ? *
Willian marqua alors une pose pour venir détailler l’expression songeuse du jeune templier.
Mais je ne t’apprends rien en te disant cela, tu sais déjà tout ça. C’est d’ailleurs la raison pourquoi tu vie pratiquement seul dans un aussi grand endroit. Tu semble croire qu’un jour tu pourras sauver tout le monde tour à tour et qu’ils te remercieront pour avoir aidé à faire de Systéria un monde meilleur, mais tu te trompe. Beaucoup d’entre eux ne mérite même pas d’être sauver.
Un sourire fier apparut sur son visage alors qu’il continuait de fixé William. Celui-ci secoua rapidement la tête, puis rétorqua aussitôt.
Il y a des gens bien a Systéria, qui méritent qu’on se battre pour eux Je ne suis pas seul a servir ma cause et si Thaar ma donné ces dons et ce tallent que j’ai, alors c’est qu’il souhaitait que je veille sur ses fideles. Tu ne peu pas comprendre, tu ne sais pas ce que c’est de servir une cause ou de se battre pour quelques chose de bien.
Le jeune Drekk acquiesça doucement avant de lui répondre avec toujours cet air un peu fanatique au visage.
*L’homme qui ne sert aucun dieu est beaucoup plus dangereux que celui-qui s’impose des limites et un code d’honneur pour une divinité. *
Un sourire mystérieux apparut finalement sur le visage d’ange du jeune Menethil.
Il y a des gens bien plus fort que toi et moi en Systéria, tu a fais la plus grande erreur de ta vie en venant ici.
Émiant alors William, le jeune homme de bonne carrure sourit d’un air satisfait, comme s’il attendait de pouvoir enfin expliquer la situation…
*Je ne suis pas réellement ici… *
William prit alors un air plus perplexe, il ne s’attendait vraiment pas a ce qui allait suivre.
*Vois-tu, la télépathie a des limites et des profondeurs que tu ne pourras jamais comprendre ni atteindre. Je ne suis qu’un spectre venu te pourrir la vie, tel l’ange de la mort s’assurant que son protégé trouve son juste châtiment… *
William détourna alors le regard momentanément vers la fenêtre, puis revint vers l’homme. A sa grande surprise il n’y avait rien, Drekk s’était envolé en ne laissant simplement que se rire mesquin et démoniaque résonner dans la tête du jeune moine aux cheveux d’or. Que c’était-il passé en cette soirée ? William avait-il rêvé tout cette scène? Peut–être que sa plus grande crainte allait se réaliser, peut-être qu’il devenait fou… Ce ne serait pas le premier Menethil à le devenir en tout cas…
à suivre...
Post by William Menethil. - May 25, 2010 at 3:00 AM
L’orage commence partie 3.
Un éclair dans le ciel.
C’était aux beaux milieux de la soirée, William se trouvais à la sale d’entrainement du domaine Menethil en Systéria. Il s’entrainait depuis plusieurs heures, cherchant toujours à se surpasser. Pour William s’entrainer était une tache du quotidien, une chose que l’on devait faire après avoir pris le premier et le dernier repas de la journée. Comme tous les membres de la famille Menethil, le combat représentait plus que des duels et des affrontements. Pour eux c’était un mode de vie ainsi qu’une manière de penser. Ils accordaient une grande importance a l’égalité entre les participants d’un combats et n’utilisait jamais de coups tordu pour gagner. Ils savaient cependant tous user de ruse et de stratégie pour venir a bout de leur adversaire.
Alors qu’il poussait son corps au dessus de ses limites, le jeune demi-elfe tourna lentement la tête vers l’entré lorsqu’on cogna soudainement trois petits coups à la porte. Il était rare de voir des gens venir lui rendre visite. William étant un jeune homme plutôt solitaire et le domaine a présent presque vide avec l’absence de Saemus et d’Emyla, il ne recevait que peu de visiteur. Cependant, c’était belle et bien la troisième fois que sa arrivait en cette journée.
William se dirigea donc vers les portes doubles qu’il ouvrit doucement a fin d’y accueillir une troisième fois le coursier. Celui-ci lui remit une petite note qui ne laissait aucun doute quand a l’identité de son expéditrice, puis que cette note était presque identique aux deux précédentes missives qui était arrivé dans la journée. Le jeune templier remercia le pauvre coursier qui avait sans doute été maltraité et mal payé par la jeune femme qui l’avait engagé. Bien sur, puisqu’elle était pauvre. Il fit finalement la lecture de celle-ci paisiblement, semblant en apparence peu touché par ce qui était inscrit a l’intérieur de la dite missive. Jusqu’à ce qu’on vienne le déranger.
*Une troisième lettre aujourd’hui ? Et encore une fois de la part de cette femme. Soit elle veut ta mort soit elle veut t’épouser. *
William laissa alors tomber l’entrainement pour monter à l’étage pour rédiger une réponse au courrier qu’il avait reçu. Il prit la peine de répondre au commentaire du spectre derrière lui sans toute fois y porter son attention.
Je crois que se serait sans doute la première option et en ce qui te concerne j’apprécierais que tu évite de m’embêter.
Ce même sourire amusé et fier a ses lèvres, Willian Drekk savait choisir le bon moment pour faire apparition et venir perturber le jeune templier.
*Et tu crois vraiment que je vais faire se qui te plait ? Je t’ai dit que j’allais te pourrir la vie, mais je vois que je ne suis pas seul à le faire en cette ville. *
William qui était concentré sur la rédaction de sa lettre ne leva pas le regard vers son rival lorsqu’il lui répondit.
Tu ne sais rien d’elle.
Venant prendre place sur le coin du bureau en pierre, l’homme à la chevelure d’ébène se pencha au dessus de templier pour voir ce qu’il écrivait.
Je sais ce que je vois simplement… Visiblement elle ne te porte pas dans son cœur pour t’envoyé de tel insulte et en plus ses paroles sont très blessantes… J’aime bien cette femme à vrai dire.
Souriant alors d’avantage, le jeune Drekk inclina alors le visage sur le coté pour détailler la réponse de la petite tête blonde qui s’efforçait de l’ignorer.
Ho… Mais je vois que toi aussi tu n’y va pas de main morte. Ce n’est pas plutôt toi qui es en colère ? C’est l’impression que tu me donne en tout cas. On dirait qu’elle sait mieux que moi comment te provoquer…
William signa la lettre puis la plia en deux et la mit dans une enveloppe prête à être envoyé. Il se redressa ensuite et vint se mettre nez à nez avec Willian puis braqua son regard dans le sien.
*Elle me connaît déjà mieux que toi. Puis pour ce qui est des problèmes que tu me cause, j’ai réfléchit et je ne vais pas te laisser me pourrir l’existence plus longtemps. *
C’est dans un petit rire arrogant que le spectre disparut une fois de plus. Cette fois William devrais à nouveau prendre ses responsabilités et combattre ses démons intérieurs. Le ciel et le futur ne laissait présager rien de bon. Leur dernier affrontement avait forcé William à libérer une partie de lui qu’il ne connaissait pas et il redoutait de devoir le faire a nouveau…
Un peu plus tard lorsqu’il referma la porte du bâtiment principale du domaine en ne laissant derrière lui qu’une petite lettre, le jeune moine jeta un regard rapide au tour de lui en se promettant de revenir rapidement. Puis il s’envola dans un faisceaux de lumière en direction du port.
Aliana,
J’ai quelques petites choses à régler à l’étranger, je ne serai partit que quelques jours. J’ai laissé plusieurs chose a mangé dans la cuisine et quelques pièces sur la table si jamais tu a besoin de quelques choses en mon absence.
Sois prudente et que Thaar veille sur toi,
William.
À suivre...
Post by Aliana d'ambrerouge, AdM - May 26, 2010 at 6:58 PM
Arrivée au domaine, la gamine avait remarqué la lettre posée sur la table, ainsi que la somme d'or à côté. Lisant le tout avec une certaine difficulté, un sourire naquit sur sa bouille de souris.
"Parfait! Ca m'facilitera la tache!"
Quel tache? Délaissant alors le papier, une idée avait germé de l'esprit rebelle de la gamine. Depuis ce matin elle trottait dans sa tête attendant que la journée s'achève. William ne serait pas là, et quand le chat n'est pas là, les souris dansent. (c'est un peu répétitif n'est ce pas?)
Aliana se dirigea alors sans crainte vers la salle ou tout les bibelots inutilisés étaient entreposés. Enlevant son uniforme, la gamine se trimballa en culotte dans toute la maison, quel manque de pudeur! Son corps musclé et asséché pour son âge, toujours autant dénué de formes qu'avant. Ses mains ouvraient des coffres fouillaient, pour retrouver des morceaux d'armures de nains.
"Pour une fois Kazak je bénie les nains d'être p'tits!"
Enfilant une cotte de maille du forgeron, Aliana grimaça puis l'enleva. Elle passa une chemise à manches longues dessous, c'était plus prudent pour ne pas avoir un morceau de peau coincé dans une maille. Elle fit de même pour le bas, réglant tout ce qu'il y avait à régler pour sa taille.
"C'est lourd c'te truc!"
Dernière babiole pour se protéger, un beau casque, qui ferait son effet arrivée là-bas. Arrivée ou? Mystère et boule de suif comme on disait chez les commerçants pour parler de la grosse Lucrèce discrètement. Aliana pilla ensuite la réserve de nourriture, qu'elle mit dans un sac. La gamine referma à clé le domaine, faisant face à sa monture Azuma.
"Tu sais que j'ai d'la chance que tu sois grand toi, au moins j'peux mettre pleins d'trucs que j'peux pas porter d'habitude."
Ainsi le cheval fit office de "porteur" d'arbalète, qu'elle avait accrochée sur le côté à l'aide d'un système ingénieux de sangles de cuirs (qu'elle avait elle-même fabriqué de ses propres mains!). Mais encore porteur de nourriture, de carreaux d'arbalètres et de flèches.
"Ca compense le poids que j'ai pas contrairement aux gros barbares."
Posant alors son pied sur l'étrier, Aliana prit une impulsion dynamique, signe d'un fessier musclé, afin de monter en selle avec moins de difficulté qu'avant, même si ce n'était pas l'équivalent des cavaliers de l'armée. Et William dans tout ça? Ah oui, la petite adolescente lui laissa un mot similaire au sien, il l'avait bien mérité, à partir sans vraiment attendre que sa "petite soeur" soit rentrée.
Wiwi,
J'ai des trucs à régler à l'étranger. Je serais partie pendant je sais pas combien de temps. J'ai pris c'que tu m'avais laissé à manger pour le voyage, t'ai laissé tes sous si t'en avais besoin, et j'ai pris une armure à Kazak dans tes coffres. J'te la rendrai en bonne état te bile pas. J'ai laissé l'balais dans ma chambre, au cas ou t'en aurai b'soin pendant mon absence.
Aliana.
Post by William Menethil. - May 28, 2010 at 8:28 AM
L’orage commence partie 4
Le tonnerre gronde.
Voilà déjà presque une journée que William naviguait en direction du port de Posdrenia en Egador. Il voyait les voiles des navires encrés au port se dessiner au loin à travers le paysage brumeux. Au moment de quitter le navire, la petite tête blonde se fit quelques peut bousculer par les gens pressé de mettre un pied à terre. Les quais étaient bondés de gens entasser les un sur les autres, l’endroit était bruyant et on pouvait voir a son expression fatigué, que William avait hâte de quitter le quartier portuaire pour poursuivre sa route.
Il rejoint finalement la route joignant Posdrenia à la ville de Tarmius. Cependant, le templier était épuisé et avait trainé de la patte pour sortir de la ville et rejoindre la route. Il arriva donc un instant trop tard pour attraper la diligence qui partait sous ses yeux en emportant les voyageurs. Il retroussa alors le nez et murmura rapidement quelques paroles. En un clin d’œil il se retrouva un peu plus loin sur la route prête à intercepter la caravane.
[…]
La caravane s’arrêta finalement quelques heures plus tard. William débarqua devant un long chemin de terre battu devant le quel se retrouvait deux énormes grilles faites de fer soigneusement forgé. Deux gardes s’approchèrent lentement de la grille de l’autre coté. Ils détaillèrent le jeune demi-elfe lentement d’un regard sérieux presque suspicieux. Un d’eux acquiesça alors fermement et vint ouvrir le grillage de fer pour laisser entrer le templier.
*William Menethil. Bienvenu chez vous. *
Le jeune blondinet aux oreilles pointues marcha quelques instants sur le chemin de terre en contemplant le domaine qui apparaissait lentement derrière les arbres. Percher sur la cote juste au bord de la mer, l’endroit offrait une vue et un paysage magnifique. Au moment ou le jeune moine s’approchait plus intimement du domaine, une petite fille en sortit. Celle-ci se dirigea rapidement vers le templier, un grand sourire aux lèvres. La fillette arborait les traits classiques à la famille Menethil, soit de beaux cheveux dorés comme les anges ainsi que de grandes mires de jade qu’elle posa sur William avec une grande joie bien visible sur tout son visage souriant.
*Willou! *
Le jeune demi-elfe posa alors un genou au sol pour se mettre a la hauteur de la jeune fille et réceptionné un câlin empressé et chaleureux.
Myra. Comment tu vas petite ?
La petite chose le regardant longuement dans les yeux en posant un doigt sur sa bouche avant de lui répondre. Puis finalement d’une petite voie fine et enjouée elle reprit la parole.
Je vais bien! Tu es venu pour la fête de mon papa ?
William prit alors un air incertain. Il plissa quelques peu les yeux puis répondit lentement.
Non.
Et puis elle poursuivit.
Pour la fête de ma maman ?
Et Willou, comme l’avait surnommé la petite, secoua doucement la tête avant de répondre encore une fois.
Non plus.
Cherchant toujours une explication à la présence de l’hybride a tête d’ange, la gamine s’acharnait sur lui avec un interrogatoire solide.
Pour la fête a grand papa ?
William échappa alors un petit rire amusé, puis il vint ébouriffer la tignasse blonde de la petite fille en répondant un fois de puis à la question.
*Et non, ce n’est pas pour l’anniversaire de ton grand père que je suis là. *
Puis au même instant une main vint se posé sur l’épaule du templier.
*Myra cesse d’embêter ton cousin tu veux ? Va plutôt donné un coup de main a ta mère pour préparer le soupée. *
La jeune fille fit alors une petite révérence amusante puis s’enfuit rapidement à l’intérieur du domaine. William se redressa lentement puis se retourna vers l’homme derrière lui.
Richard, je suis content de te voir.
Richard Menethil. Le cousin d’Arthas et le père de la petite Myra Menethil. Il ressemblait très peu aux autres membres de la famille qui vouait un culte au combat. C’était un homme de science, le nez toujours plongé dans ses livres à chercher une réponse a tout. A peine âgé de trente années, il était le plus jeune de la troisième génération de la famille Menethil. Il détailla William soigneusement de haut en bas d’un air soucieux, puis s’arrêta finalement plus précisément dans son regard pour venir le sonder avant de parler.
Encore une fois ce ne sont pas de bonnes nouvelles qui t’amène ici n’est ce pas ?
Le jeune moine secoua négativement la tête doucement en pinçant une petite moue navré.
Non. Willian Drekk c’est remit de notre affrontement plus rapidement que je ne l’aurais cru et il utilise c’est pouvoir télépathique pour me pourrir la vie…
A son tour l’homme vint secouer la tête d’un air soucieux. \t
*Tu devrais consulter Terenas mais il est partit dans le nord pour affaire. Va voir Liandre dans ses quartiers. Il t’aidera surement. *
William acquiesça d’un coup sec puis s’empressa d’entrer dans le domaine pour s’y frayer un chemin jusqu’au quartier de son grand-oncle. C’est alors qu’en tournant un coin, il tomba face à face avec un autre membre de la grande famille. Serena Menethil, une jeune femme très distingué âgée d’une vingtaine d’années au regard doux et tendres. William l’adorait car elle lui faisait pensé a sa sœur Emyla et quand a elle, Séréna se souciait énormément de William et ils s’écrivaient souvent depuis qu’ils c’étaient connu.
*Ho! William, comme je suis heureuse de te revoir. *
Un sourire tendre et doux apparut aussitôt sur les lèvres du blondinet. Il prit alors le temps de s’arrêter et mutuellement ils se détaillèrent avec une agréable surprise visible sur leurs visages.
Alors tu es venu pour nous visiter c’est vrai ?
William acquiesça alors un instant en affichant un bref regard énigmatique.
Oui je suis venu passez un peu de temps en famille.
Le sourire de la jeune femme s’agrandit alors. Elle le serra fortement dans ses bras avant de venir s’éloigner pour continuer de le détailler.
*J’ai des tonnes de choses à te montrer et à te raconter. Vien on va s’asseoir sur la terrasse, le temps est magnifique. Thaar savait sans doute que tu viendrais prendre le thé. *
William sourit d’un petit air amusé qu’il effaça alors qu’il reprit la parole.
Je veux bien oui, cependant je dois d’abord voir ton grand-père, c’est un peu pressant…
Le sourire large de la jeune femme disparut soudainement pour laisser apparaître une certaine déception.
Tu ne viens pas vraiment nous rendre visite n’est ce pas ?
William prit un air plus désolé puis elle comprit aussitôt sans qu’il n’est à dire quoi que ce sois.
*Je t’en pris soit prudent… et reviens me voir avant de repartir pour Systéria. *
Il afficha alors un sourire sincère pour la rassurer puis acquiesça un coup ferme.
*C’est promit. *
William salua Serena d’un petit signe de main accompagné d’un sourire navré puis il s’empressa de poursuivre son chemin en direction des quartiers de Liandre Menethil. Après s’être baladé dans les grands couloirs du domaine, il trouva finalement l’entrée des appartements de Liandre. Il cogna trois petits coups avant d’entrée. L’homme a la longue chevelure blonde presque blanche, se retourna lentement pour apercevoir William.
Bonjour a toi jeune homme. Quel bon vent t’amène ici ?
La petite tête blonde entra lentement dans la pièce richement décoré de blasons arborant d’énorme tête de tigres.
Bonjour à toi Liandre. Je suis venu te trouver car j’ai besoin de tes conseils et de trouver un endroit en particulier…
L’homme d’un certain âge et de forte carrure détailla William soigneusement d’un air presque amusé. Peut-être voyait-il le père dans les yeux du fils.
*J’ai quelques problèmes avec Willian encore une fois et j’aimerais pouvoir m’en débarrasser pour de bon ou du moins lui faire passer l’envi de venir m’ennuyer… J’aimerais que tu m’indique ou je peux trouver le domaine de la famille Drekk… *
C’est d’un air hautement réprobateur que le Viel homme secoua brièvement la tête.
*William, si tu te rend là-bas tu mettra ta vie en danger et nous ne pourrons rien pour t’aider, les membres de la famille Drekk sont plus puissants qu’ils en ont l’air. Ton grand père et moi avons toujours redouté la forces que pouvait cacher Kalan Drekk et les siens. Je te déconseille fortement de t’y rendre… *
Au même moment, Liandre vint tendre une petite carte au demi-elfe. Sur la carte on pouvait facilement détailler l’emplacement du domaine Drekk. William inclina la tête pour le remercier et vint glisser la petite carte dans une poche intérieure de sa veste.
Promet moi simplement d’être prudent…
William se contenta alors de forcé un petit sourire le plus sincère possible puis vint poser une main sur l’épaule de l’homme âgé. Il inclina lentement la tête sans un mot puis emboita le pas vers la sortie du domaine….
À suivre…
Post by William Menethil. - May 29, 2010 at 2:20 AM
L’orage commence partie 5.
La tempête se déchaine.
Voilà déjà plusieurs heures que les petits pieds enrobé de bandages du jeune moine foulait le sol de sable chaud des terres de la lumière en Egador. Il marchait d’un pas déterminé alors qu’à l’horizon on pouvait voir l’épais mur de pierre qui entourait le domaine de la sombre famille Drekk. Au loin, les nuages couvraient peu à peu le ciel venant plonger la plaine sablonneuse dans une douce noirceur en la privant des chauds rayons du soleil. Sa capuche blanchâtre reposait sur sa tête et venait couvrir son visage d’un doux voile d’ombre et quand à sa cape au couleur du saint ordre, elle ballotait lentement derrière lui alors qu’il se dirigeait de plus en plus rapidement vers le Domaine.
Au moment où il s’approcha de la grande arche de pierre constituant l’unique entrée au domaine, William fût intercepté par deux gardes qui semblaient curieusement assez jeune. Il ne leur fallut pas plus de quelques secondes pour déterminé que ce n’était pas une visite de courtoisie. Aussitôt qu’ils aperçurent les yeux et les cheveux de William, ils purent déterminer aisément qu’il appartenait à la famille Menethil, grands ennemis de la famille Drekk. Des yeux ayant l’éclat d’une pierre de jade ne se voyaient pas tous les jours, ensuite il fallait regarder les cheveux : noire comme la nuit ou blond comme les anges. Conscient des agissements de Willian, Kalan Drekk avait sans doutes prit des mesures strict pour éviter les répercutions. Ces gardes avaient sans doute reçues des ordres très précis quand a la présence d’un Menethil sur leurs terres.
*Sieur, nous ne pouvons vous laisser aller plus loin, nous devons vous demander de nous remettre tout vos armes et de nous suivre. *
William qui avait un air un tantinet moins doux qu’à son habitude fronça alors les sourcils.
Je n’ai pas d’armes.
Un des deux gardes ordonna alors à son coéquipier de fouiller le jeune demi-elfe, mais au moment ou il s’approcha, William leva les mains en avant et fit un petit air résigné.
Bon d’accord… J’avais apportez une dague… Mais visiblement je ne suis pas de taille…
Il désigna brièvement leurs grandes hallebardes en haussant petitement le menton. Les deux gardes se regardèrent entre eux en prenant soudainement un air dégouté. William retira alors une petite dague de sa ceinture puis vint la tendre au garde s’étant approché de lui. L’homme vint alors saisir son poignet gauche pour le lui ramené derrière le dos et lui mettre les fers. Mais à l’ instant où le « click » de l’anneau de fer se fit entendre, William agrippa à son tour le poignet de l’homme puis de son bras libre, lui donna un solide coup de coude sur le nez. L’homme tomba aussitôt à la renverse, le jeune moine pivota alors sur lui-même puis vint lui botter la tête d’un puissant coup de pied. Le premier garde étendu au sol de tout son long, le templier se retourna aussitôt vers le deuxième. L’instant d’une seconde une fine lueur verdâtre brilla en son regard, l’instant d’après le garde plus chanceux que l’autre se retrouva endormit au sol. Le jeune Menethil s’approcha alors d’un des corps pour saisir d’abord les clefs à sa ceinture pour ensuite venir déverrouillé l’unique anneau de fer attaché a son poignet. Il devait maintenant se presser, ce petit accrochage avait sans doute alerté les autres gardiens du domaine. Cependant William avait pour habitude de toujours garder un calme sans faille et d’user d’un minimum de stratégie. Il avait donc bien sur un plan pour pénétrer l’endroit….
Au même moment dans la sale a mangé familiale…
Je n’ai jamais dit que ta mère était une sangsue, simplement que lorsqu’elle vient nous rendre visite, elle s’éternise et veux toujours ce mêler de tout!
Au moment ou Lucian Drekk et sa femme était en pleine dispute conjugale devant le reste de la famille, trois gardes firent une entrée plutôt soudaine. Les trois hommes saluèrent d’abord les membres de la famille qu’ils protégeaient. Puis l’un d’entre eu fit un pas en avant et expliqua rapidement la situation. C’est paroles semblait d’avantage diriger vers les plus vieux membres de la famille, soit Kalan Drekk.
Un jeune homme a franchit notre défense à la porte du domaine, nous n’avons cependant vue aucune trace de lui et les deux gardes a l’entrée étaient fortement sonné lorsqu’on les a retrouvé. Ils nous ont également dit que le jeune homme appartenait sans doutes a la famille Menethil, cependant ils jurent ne jamais l’avoir aperçu avant et pour une raison idiote il a volé l’uniforme d’un de ces deux gardes. Quoi qu’il en soit s’il possède vraiment les traits de la famille Menethil nous le retrouverons facilement, Uniforme ou pas.
Les personnes au tour de la grande table plissèrent alors fortement le regard et se retournèrent tous vers Kalan pour attendre ses instructions. Mais au moment ou il vint pour ouvrir la bouche, un des gardes resté en retrait ce saisit de celui qui s’adressait a tous. Agrippant l’arbalète de son otage, il vint la coller solidement contre sa tempe pour s’assurer qu’il ne ferait aucun mouvement brusque. Puis le garde rebelle murmura quelques mots et son visage reprit lentement les traits du jeune Menethil. Alors que tous au tour de la table semblait alors prit d’un grand étonnement, deux personnes restait d’un calme exemplaire. Il s’agissait d’abord de Kalan Drekk mais également de son épouse, tout juste assise a ses cotés. Helen Drekk ou Helena Menethil de son vrai nom. La tante d’Arthas. Une femme au regard d’acier qui avait la réputation d’être inébranlable. Le chef de famille prit finalement la parole pour s’adresser à celui qui s’était introduit chez lui pour la deuxième fois.
William Menethil je présume ?
Puis durant quelques instants, un long silence s’installa dans la pièce. William venait-il de se jeter dans la gueule du loup ? Peu importe ce qui allait se passer maintenant, il venait de comprendre qu’on l’avait vue venir. Car après avoir fait le tour de la pièce de son regard de jade, William constata que Willian Drekk ne soupait pas en famille se soir… Avait-il pu deviner que le jeune blondinet viendrait lui rendre visite, ou bien quelqu’un avait trahi le pauvre demi-elfe au visage d’ange ?
À suivre.
Post by William Menethil. - June 8, 2010 at 2:59 AM
L’orage commence partie 6.
Il va pleuvoir du sang.
William Menethil je présume ?
William inclina quelque peu la tête sur le coté pour venir détailler tout les membres de la famille Drekk un à un d’un air sévère. On pouvait facilement voir sur leur visages qu’ils n’étaient point content de voir surgir le fils caché des Menethil au bout milieux de leur repas familial. Kalan gardait toute fois un air plutôt serin alors qu’il reprit la parole en détaillant à son tour soigneusement William Menethil, qu’il voyait pour la première fois.
*Laisse donc ces gardes partir, ils sont jeunes et inexpérimenté. Tu peux également prendre place à notre table si tu le désire. *
Le jeune templier prit quelques instants pour réfléchir alors qu’il porta un bref regard vers le siège libre que lui désignait Kalan d’un geste de la main. Il lâcha ensuite son otage puis laissa filer les deux gardes qui ne perdirent pas de temps avant de quitter la sale à manger. Puis le jeune blondinet fixa ensuite la chaise qu’on lui désignait d’un air quelque peu songeur. Puis a son tour il vint s’adresser a Kalan en fixant toujours la chaise libre.
Où est-il ?
L’homme d’un certain âge à la chevelure d’ébène fixa longuement William avant de lui répondre.
*Si c’est de Willian donc tu parle, j’ai le regret de te dire qu’il n’est pas revenu ici depuis des mois. Pour être franc nous ne l’avons pas revu depuis qu’il est partit pour t’affronter. *
William prit alors un air lourdement pensif, si Willian n’était toujours pas revenu après leur dernier combat, c’est qu’il était sans doute resté à la vieille cathédrale en ruine où avait eu lieu leur affrontement. Sans un mot, William pivota rapidement sur lui-même puis quitta rapidement les lieux. Après s’être sortit du labyrinthe de couloir du domaine il rejoint la sortie ou il avait assommé les deux gardes a son arrivée. Au centre de l’arche de pierre, Lucian Drekk l’attendait patiemment les bras croisé à son torse.
Si tu crois que je vais te laisser retrouver mon fils pour que tu puisses l’éliminer, tu te trompe.
Lucian dégaina une longue lame faite d’acier puis s’avança d’un pas menaçant vers le jeune templier qui prit soudainement une position défensive, il n’avait pas envie de s’éterniser en cet endroit et il avait l’intention d’en finir rapidement. L’homme à la longue chevelure noire envoya plusieurs coups en direction de William qui réussit à esquiver les premières attaques. Ils prirent alors une courte pause puis un sourire mesquin apparut sur le visage sévère de Lucian Drekk. Ils reprirent aussitôt le combat sans plus attendre, cependant William fut déborder par la vitesse des coups porté par son adversaire. Le jeune moine n’arrivait plus à contenir son assaillant qui, peu à peu, prenait le dessus sur lui. Dans le feu de l’action, le jeune Menethil fut trop surpris par la rapidité de son opposant et celui-ci vint finalement lui entailler le torse par deux coups. Le templier fit quelques pas derrière en vacillant, puis posa un genou au sol pour prendre un peu de stabilité. Mais alors qu’il fixait le sol en tentant de reprendre des forces, il vit le sol s’assombrir alors que l’ombre de son adversaire vint finalement le couvrir lorsque que celui-ci se pencha au dessus du blondinet. Lucian saisit fermement les cheveux d’or de William dans un geste vif et sec, puis lui envoya un puissant coup de genou en pleine tête. L’hybride tomba mollement sur le dos, complètement sonné.
Quelques secondes plus tard dans les geôles du domaine Drekk…
William reprenait lentement ses esprits, il porta d’abord un bref regard au tour en redressant le haut du corps. Assit sur le sol de sa cellule, le moine Thaarien passa une main sur son visage lentement alors qu’il prenait conscience de la situation dans la quel il était. Au moment où il prit appuis contre le mur pour se redresser, un bruit de pas se fit entendre dans les escaliers au bout du couloir des geôles. Une femme blonde âgée de plusieurs années traversa alors l’obscurité pour venir se planter devant la cage du jeune hybride. Un trousseau contenant plusieurs clefs en main, elle déverrouilla la porte faite de barreau de fer qui séparait le jeune demi-elfe de la liberté. William porta alors son regard sur elle en plissant sévèrement les yeux. Il ouvrit lentement la bouche pour prononcer simplement et calmement le nom de la dame.
Helena Menethil…
Le regard remplit d’appréhension, William inclina lentement la tête sur le coté pour détailler sa grande tante. La femme arborait des traits sévères et un regard insondable. Elle lui lança un sac contenant tout ses effets personnels d’un geste sec. Le templier gardait un air plutôt perplexe lors qu’il vint détailler d’abord le sac avant d’y toucher.
*Vous n’avez plus beaucoup de temps devant vous, prenez vos effets et aller retrouver Willian sans plus attendre. *
William fut soudainement prit d’une grande confusion. Malgré le fait qu’elle appartenait a la famille des Menethil, elle avait toujours servit les intérêts de la famille Drekk. Le petit blondinet doutait fortement de la sincérité de cette femme.
Pourquoi m’aider ?
Helena s’empressa de répondre en jetant un bref regard vers les escaliers au bout du corridor.
L’heure n’est pas aux explications, vous connaitrez la vérité en temps et lieux, mais pour l’instant vous devez terminer ce que vous avez commencé. Willian se cache dans l’ancienne cathédrale, j’imagine que vous le saviez déjà. Quoi qu’il en soit, vous devrez être prudent. Lui et ses hommes on cerné l’endroit, ils vous verront venir de loin.
William fronça alors les sourcils, quelques choses dans les paroles d’Helen Drekk venaient de piquer sa curiosité. Cependant il décida plutôt de fixer son attention sur le problème présent comme le suggérait la femme.
Ses hommes ?
S’écartant de la porte pour laisser sortir le templier, Helena vint jeter de vieux crochets de voleur au sol.
*De petits brigands sans envergure qu’il soumet par la peur. Vous devriez vous en sortir. *
William acquiesça alors fermement puis vint terminer d’enfiler son équipement en bouclant sa ceinture en tirant les deux extrémités d’un coup sec. Helena vint ensuite lui tendre une petite rune qu’il saisit sans attendre.
Nous nous reverrons, je vous contacterai par télépathie.
William serra la rune au creux de sa main en fermant les yeux, il murmura quelque mot puis s’envola dans l’espace temps…
… Quelque par au beau milieu du désert, une veille cathédrale en ruine se dressait sous les yeux du jeune moine étendu sur le ventre au sommet des dunes de sables entourant l’endroit. Il pouvait aisément voir une dizaine de gardes posté tout au tour. Vêtus plutôt pauvrement et armé de veille lame rouillé, ces hommes ne lui offrirait sans doutes aucunes résistances, ça ne valait certainement pas la peines de les attaquer, les effrayer suffirait. William se redressa, puis se laissa glissé vers le bas de la dune en focalisant sur le premier garde vers le quel il se dirigeait rapidement. Une fine lueur verdâtre perça subitement ses petites mires de jade puis au moment ou il passa au coté du garde, celui-ci tomba mollement au sol, plongé dans un profond sommeille. William fixa alors le reste de la brigade d’un air sévère malgré ce grand calme si propre a lui, qu’il arborait comme toujours. Les gardes reculèrent de quelques pas gardant alors leurs armes pointées en direction du Templier. Lentement mais sûrement, les brigands reculèrent puis enfourchèrent leur monture pour déserter l’endroit. Le jeune Menethil s’empressa ensuite de rejoindre les portes de la cathédrale. Il tenta d’enfoncer celle-ci à l’aide de plusieurs coups de pieds mais rien ne semblait marcher. Soudainement le sol vibra sous ses pieds puis un long silence se fit entendre. William regarda rapidement au tour pour voir ce qui avait produit cette secousse quand subitement les deux grandes portes de bois volèrent en éclat en projetant le petit blondinet au loin tête première dans le sable. Le templier leva alors les yeux vers le ciel pour y voir la silhouette d’un démon rougeâtre qui s’éloignait au loin. Après un long soupire, William se laissa retomber mollement contre le sol sablonneux. Willian Drekk venait de lui filer entre les pattes et maintenant il n’avait aucun moyen de retrouver sa trace.
C’est sous un ciel couvert d’étoile que le jeune hybride au visage d’ange trouva sommeille cette nuit là, sa journée avait été très longue et il n’avait prit aucunes secondes pour dormir depuis son départ de Systéria. Non loin de là, du haut des dunes de sable, une étrange silhouette observait le jeune moine endormit. Ce qui semblait être un homme vêtu d’un long manteau brun venant claquer au vent derrière lui, vint murmurer rapidement quelques mots après de longues secondes d’observation, puis un cercle de champignons apparut au tour de lui dans le sable. L’instant suivant il ne laissa que deux traces de pas dans le sable comme signe de sa venue…
À suivre…
Post by William Menethil. - June 17, 2010 at 12:22 AM
L’orage commence. Septième et dernière partie.
Le brouillard se dissipe.
« Quand le sang coule dans la rue, il faut savoir investir dans la pierre. »
William ouvrit les yeux très lentement en se redressant dans son lit. Il gardait ses petites mires de jade finement plissé sous l’aveuglante lumière du soleil qui pénétrait alors par la fenêtre de la chambre dans la quel il se trouvait. Il jeta un petit regard confus au tour de lui tout en se grattant petitement la tête. Juste à coté du lit se trouvais une petite table de nuit sur la quel un vieux porte document en cuirs avait été déposé. Intrigué, William approcha doucement la main pour venir le saisir. Il retira d’abord la petite corde refermant l’enveloppe de cuirs, puis découvrit ensuite un petit livre légèrement abimé aux pages jaunit par le temps. Sur la couverture on pouvait lire le titre « Projet: W ». Le jeune templier ouvrit soigneusement la première page pour entreprendre un survol rapide de ce qui était écrit. Au verso de la page couverture, on retrouvait la signature de Liandre Menethil, ce qui laissait croire qu’il avait rédigé ce manuscrit. Ce qui y était inscrit ensuite était toute fois beaucoup plus troublant.
Projet : W
En ce jour donc je préfère tenir la date secrète, je débuterai se journal pour y transcrire tout avancement concernant le projet qui débuteras demain.
Depuis de longues années, les familles Menethil et Drekk se sont livré une guerre sans relâche en multipliant les coups bas et les affronts envers les membres de chacune des deux familles. Chacun des deux partit on du faire leur lot de sacrifice et la famille Menethil a perdu trop de chose pour que la situation persiste. C’est pour cette raison que Helena et moi avons décidé de mettre fin a cette guerre une fois pour toute en utilisant une ultime stratégie. La femme de Lucian Drekk est enceinte une seconde fois, Lucian utilisera son héritier pour en faire une arme vivante. Cet enfant ne connaîtra jamais les valeurs Thaarienne et servira leurs origines démoniaques comme tous les autres membres de la famille Drekk. Cependant son entrainement et sa formation sera plus intensifs que les autres, il sera utiliser pour servir les intérêts de Lucian a titre de soldat personnel. Son absence d’humanité lui garantira une force et une puissance supérieure aux autres.
C’est ici qu’Helena et moi entrons en jeu, elle s’est chargée de recueillir toute les informations concernant le projet de Lucian. Après de longs mois de travail et de recherche, nous sommes en mesures de pouvoir copier son projet et créer à notre tour, notre propre soldat dans le quel nous placerons la tâche de combattre celui de Lucian. Helena a retrouvé Arthas il y à deux mois. Il s’est exilé sur l’archipel Systérien et sa femme attend un second enfant. Au départ nous craignions qu’il ne refuse de se joindre au projet. Mais malgré le fait qu’Arthas disait s’être enfuis du domaine Menethil pour vivre sa vie loin de cette guerre, il semblerait que sa rage envers Lucian fut suffisante pour le convaincre de se joindre à nous. Il entrainera donc son fils aussi ardument que possible et il en fera le soldat par excellence. Puis lorsque l’héritiez d’Arthas aura accompli sa mission et que l’hérité de Lucian sera détruit, cet enfant n’auras qu’un seul but, servir Thaar. Les deux Fils porteront un nom basé sur celui de leur arrière grand père. Ils s’appelleront, William et Willian.
William relut plusieurs fois quelques lignes s’assurant qu’il comprenait bien ce qu’il lisait. Il n’avait lut que deux pages du fameux journal et il venait d’apprendre beaucoup de chose troublantes sur sa vie. Non, son père n’aurait jamais fait une tel chose, c’est ce qu’il se disait. Pourtant il s’était dit la même chose lorsqu’on avait accusé son père de meurtre… Soudain il fut prit d’un grand malaise, comme s’il remettait toute son existence en question. Le souffle court il referma le livre et le reposa sur la table pour venir ensuite se redresser. Au même moment la porte de la petite chambre s’ouvrit et une femme à la chevelure courte et blonde entra dans la pièce d’un air froid.
Helena, c’est donc vous qui m’avez apportez ici…
Il désigna ensuite le livre sur la table d’un petit mouvement de tête.
*Qu’est ce ? *
D’un ton neutre et glacial, la grande tante du demi-elfe lui répondit sans attendre.
La vérité, j’ai pensé que pour une fois vous aimeriez vous réveiller en sachant qui vous êtes.
William prit alors un air plus sévère, il ne savait pas encore mais cet air deviendrait bientôt plus naturel sur son visage. Il prit quelques instants pour réfléchir avant de questionner à nouveau la veille femme.
Qu’est ce que cela veut dire ? Je ne comprends pas. Mon père ne m'a jamais parler de cette histoire, je sais qu’il était tordu mais jamais il n’aurait accepté une tel chose.
L’ombre d’un sourire apparut rapidement sur le visage de la dame, puis détaillant le jeune templier avec ce qui semblait être un air de déception, elle répondit calmement
En es-tu certain ? Ton père a fait plusieurs bêtise dans sa vie, si tu le connaissais vraiment tu ne le surestimerais pas ainsi.
Helena fit quelques pas de plus pour venir se placer devant le lit tout en poursuivant son récit.
Bien sur, ton père était un idéaliste, il croyait faire cela pour le bien de la cause, il croyait qu’il t’offrirait la chance de devenir une sorte de sauveur ou je ne sais trop.
Helena fit un petit geste vague de la main pour démontrer son désintérêt pour le sujet.
Il n’avait pas tout à fait tord, tu as reçu le meilleur des entrainements et tu possède de grande valeur propre a la religion Thaarienne. Mais la vérité c’est que se projet ne fut jamais mené à terme.
La femme marqua alors une pause en observant William qui semblait écouter attentivement dans le plus grand des silences.
*À la mort de ton père, je t’ai fait placer au monastère de Systéria, Arthas t’ayant déjà enseigné les bases, ils ne leur restaient qu’à faire de toi un jeune prodige. Tu devais y rester jusqu’à tes 20 ans, mais à la mort de ta mère nous avons cessé d’avoir de tes nouvelles et tu as disparut dans la nature. *
William Gardait un air dur et méfiant, mais intérieurement les paroles d’Helena venait lui créer des tonnes de questionnements.
Nous avions tous nos projets pour toi. Moi, Liandre et toi père, avions chacun des buts différents. Il était claire qu’on ne pouvait laisser ton père prendre de tel responsabilité, les choix qui l’on conduit à sa perte nous ont donné raison. Liandre allait se servir de toi comme arme pour combattre la famille Drekk. De mon coté, je souhaitais faire de toi le parfait serviteur de Thaar, celui qui veillerait sur ses fideles, nuit et jours.
William acquiesça alors doucement, comme si peu à peu il commençait à comprendre, mais sa méfiance restait toujours bien présente sur les traits de son visage un peu moins doux.
Cependant une erreur s’est produite, tu n’aurais jamais du te mêler à ceux que tu tente de défendre, tu as été contaminé par leur humanité. Tu réfléchis avec tes sentiments, tout comme eu et cela t’empêche d’œuvrer pleinement pour Thaar. Tu pourras réellement accomplir ta destiné lorsque tu accepteras ton destin et que tu vivras ta vie en te sacrifiant entièrement à ta cause et à ton devoir.
Un long silence s’installa alors et William prit un air lourdement songeur. Puis au bout de quelques instants de réflexion, il leva son regard vers elle à nouveau d’un air plus neutre.
*Malgré tout, je sens que vous avez raison sur quelque point… Mais sa n’empêche pas qu’on m’a caché la vérité durant toutes ces années… Quoi qu’il en soit, ce n’est pas vous qui me direz quoi faire de mon existences. *
Restant complètement inexpressive, Helena acquiesça lentement en fixant le jeune moine.
*Soit, un portail vous attend de l’autre coté de cette porte, il vous conduira au port de Tarmius. Vous serez à l’heure pour prendre le prochain navire en direction de Systéria. *
William se redressa doucement, puis confronta Helena du regard durant quelques instants alors qu’il passa à coté d’elle pour sortir.
*Soyez prudent Templier Menethil, nos chemin se recroiseront n’ayez craintes… *
Le jeune blondinet se rendit au port de Tarmius et prit le premier navire pour l’archipel Systérien. La traversé allait être longues et il aurait le temps de réfléchir grandement sur ce qu’il venait d’apprendre. Il jeta un dernier regard en direction des terres d’Egador qui s’éloignait derrière le navire puis après un petit soupir discret il descendit dans la cale, où il resterait jusqu'à son arrivé en Systéria…
Fin … pour l’instant
Post by William Menethil. - July 10, 2010 at 10:33 PM
*** Perché au sommet du clocher de la cathédrale… ***
Plus le temps passe, plus j’ai l’impression qu’il oubli de m’emporter avec lui…
Je commence à ressentir le poids du monde sur mes épaules…
Je regarde vers le ciel et plus que jamais je souhaiterais m’y envoler pour aller vivre parmi les étoiles.
Le doute s’empare de moi, j’ai le sentiment que le monde à trop changé en si peu d’année…
Mais moi je suis resté le même…
Je deviens simplement plus amer avec le temps, mais croyances change… Mes convictions aussi…
Aurais-je perdu foi en l’humanité…?
C’est impossible, j’ai toujours cru à un jour meilleur, à un lendemain plus ensoleillé que tous les jours qui l’auront précédé.
Malgré tout, je suis toujours déchiré entre deux voies…
Rester loin de tout attachement pour éviter de souffrir et de prendre des mauvaises décisions…
Ou bien vivre ma vie normalement en acceptant le fais que durant des siècles je serai amené à voir les gens que j’aime mourir au tour de moi…
J’ai déjà perdu tant de gens… Tant de gens que j’ai peur de me réveiller un jour et d’avoir vue tellement de personne passé dans ma vie que j’en aurai oublié mes premiers amours…
Le soleil se lève lentement, une journée de plus pour Systéria… combien lui en reste t-il ?
Combien de temps pourrais-je encore combattre les forces obscure avant de m’effondrer ou de sombrer à mon tour…
Les gens sortes dans les rues… Mais pas moi, pas aujourd’hui…
Pour l’instant j’ai envie d’être seul…
Je reste donc percher au sommet de la ville en admirant celle-ci et en imaginant que je n’ai jamais fait partit de son histoire…
Je pourrais me dire que se serait plus facile, que si personne ne me connaissait je serais libre comme l’air. Je pourrais vivre sans me soucier de racheter les erreurs de mon père…Vivre sans attachement…
C’est pourtant ce que je m’efforce de faire, mais mes sentiments me rattrape toujours… Et je ne sais les cacher ou les enfouir…
Pour l’instant, j’ai envie d’être seul, mais je ne cesserai pas de croire en un jour meilleur, de garder la foi et de toujours me rappeler que c’est mon humanité qui me différencie de mon père.
J’ai foi en toi Systéria…
Et que Thaar en soit témoin, jamais je ne cesserai de me battre pour un monde meilleur…
Post by William Menethil. - July 21, 2010 at 1:09 AM
Si je devenais fou… Serais-je encore l’homme en qui l’on croit?
Du haut de mon perchoir j’observe encore cette ville. Cette ville dans la quel j’ai grandit toute ma vie… Et pourtant…
J’ai cette impression que je ne lui appartiens plus. J’ai le sentiment de me détacher de plus en plus de se monde et de ressembler de moins en moins au gens qui l’habite… Je vois les amis, les amoureux, les pères et les mères qui déambulent paisiblement dans la rue… Mais aucun d’entres eux n’est mon amis, aucune de ces personnes est celle que j’aime… Et mon père et ma mère son si loin maintenant…
Plus le temps avance… moins je me sens comme eux. Je m’éloigne de se monde pour mieux le protéger… C’est ce que je dis. Mais au fond… C’est peut-être moi que je tente de protéger…
Les jours passe et je crains de plus en plus de vieillir comme une personne normale. Je redoute le jour ou je devrai poser les genoux au sol devant mes ennemis car toutes mes forces m’auront quitté… J’ai peur de ne plus jamais pouvoir ressentir de compassion ou d’amour pour quelqu’un. Je crois que c’est le fait de voir tant de gens tomber au tour de moi…
Il n’y à que les hommes qui peuvent ressentir se genre de sentiments… Il n’y à que les hommes qui peuvent être blessé par l’amour. Seul un être humain peu ressentir de la peur, de la haine ou encore de l’affection… Mais seuls les hommes peuvent être guidés par leurs émotions… Eux et seulement eux peuvent s’auto détruire par leur propre cœur…
Les anges et les dieux n’ont pas ce problème… Ils font ce qu’ils croient juste et ne se soucis que peux du reste…
Devrais-je alors renier toute part d’humanité à l’intérieur de moi pour veiller sur cette ville comme le ferais les dieux et les anges… Devrais-je apprendre à ne plus accorder d’importance à mes propres sentiments…?
Du haut de mon perchoir j’observe cette ville ou j’ai grandit toute ma vie… Ces vêtements sombres sur moi… ce bracelet saint à mon poignet… Pour Thaar et son peuple… Et puis ce casque… Ce casque aussi sombre que mes habit, feras oublier au gens que je suis humain… Voilà je l’enfile sur ma tête et l’instant d’une nuit je ne suis plus que l’ange de Thaar veillant coute que coute sur cette ville…
Pour Thaar et son peuple.
Et ce même si le sauvé m’envoyait au ciel…