Bientôt l'école pour les jumelles
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - April 16, 2010 at 12:05 PM
Bientôt l'école pour les jumelles
Rien à faire pour vous en sauver
Haaaaa… Les jumelles Balgor seraient bientôt « en dedans » pour un crime qu'elles n'avaient pas commis. Les deux dernières moufettes de la portée approchaient à grand pas de l'âge fatidique de huit ans. C'est à cet âge qu'elles se feraient instruire ailleurs qu'à la maison, ailleurs que sous le regard limpide de la comtesse Taur'Amandil et de sa conception du monde mais surtout de sa vision -douteuse- des relations sociales. Myàmëlissë et Ysènlalïlindëmerë affronteraient ensemble les premiers cycles de l'Université Systérienne, ceux ouverts aux jeunes têtes en soif d'apprentissage ou encore aux enfants dont les parents étaient plutôt ravis de pouvoir caser quelque part leurs rejetons turbulents durant la journée.
Les années à venir seraient palpitantes…! Bulletins, reproches, encouragements, devoirs, études. Ça promettait.... et ce pour beaucoup de raisons dans le cas de l'étrange famille Balgor. La simple séance d'inscription informait le personnel enseignant que Sarälondë Taur'Amandil n'avait pas mauvaise réputation sur son caractère pour rien. Vous souvenez vous de Kavin Tramira et Vincent Desaren? Surement pas, alors je vais vous rafraichir la mémoire. Il s'agit donc de deux anciens aide-diplomates lâches et peu vaillants qui détestaient profondément leur supérieure directe du moment soit Sarälondë. Après avoir vainement tenter de lui nuire pour qu'elle ne devienne pas Grande ambassadrice de Systéria, les deux complices avaient été mis à la porte et ce sans aucune pitié. Tous deux avaient très mal dirigé de perdre cet emploi lucratif et peu forçant.
Et bien ils s'adonnaient qu'avec les années les deux jeunes hommes aient été en mesure de se trouver un autre emploi du même type. Comment avaient-ils réussit à déjouer la réputation que la demi elfe leur avait fait? Mystère et boule de poil pogné dans la gorge, mais quoi qu'il en soit ils étaient là! Assis à leur bureau, ce même air insignifiant que jadis au visage. Ils travaillaient pour l'université de Systéria...Section des inscriptions. Qui l'aurait cru!
Face à face avec leur ennemie à couette blanche... Ils se contenaient mal et faisaient même dans l'irrespect incontrôlable devant l'insupportable dame elfique. Elle n'avait pas changé une miette! La même vielle robe délavée, la même vieille couette insolente, la même vieille attitude antipathique. Évidemment le ton de l'illustre petite créature n'inspirait pas plus le respect. Condescendante et à l'antipode de l'admiration, c'était du mépris et de la rancune persistante qu'elle avait à offrir. Rancunière? Ho... Demandez lui?
Voici un bref aperçu de la conversation entre nos protagonistes. Vous serez épargné des fausses salutations et marques de respect qui étaient d'une hypocrisie à lever le cœur et d'une inutilité profonde... Comme le reste de la discussion en fait.
« Cependant votre graaaaandeur, je ne pourrai pas les mettre dans la même classe, c'est complet. Comme c'est malheureux. Une autre de vos mille exigences existentielles qui ne pourra être accomplie. »
« Elles seront dans la même classe. »
« Non Comtesse, la petite avec le nom le plus imprononçable sera dans une autre classe... Et que ferez-vous? Vous irez -encore- pleurer au Surintendant? D'ailleurs comment va t-il? Vous devez le savoir....»
« Déplacer un autre enfant et mettez les dans la même classe il me semble que c'est…. Assez simple, mais vous seriez apte à comprendre.»
« Ça nous forcerait à nous lever vers cette étagère et vérifier... Et entamer des procédures et...»
« Donc elles seront dans la même classe. »
« Non comtesse, vous devrez cesser vos caprices d'enfant gâtée... Ou plutôt d'épouse qui... »
« Je pense avoir remplis tout ce qu'il fallait à présent vous m'excuserez car durant que je règle ses problèmes insignifiants avec vous, des patients souffres à l'hôpital Sainte-Élisa, vous ne voudriez surement pas avoir une mort sur la conscience… Je fais outre vos commentaires désobligeants uniquement pour cette raison. Si la prochaine fois que je mets les pieds dans cette école mes enfants ne sont pas dans la même classe, je parlerai de votre irrespect flagrant et ainsi vous retournerez travailler dans la boulangerie de votre père Tramira. Vous Desaren, je vous trainerai en cour uniquement pour donner l'exemple...et un peu pour le plaisir puisqu'apparemment la rumeur veut que je prends plaisir à être une figure de mépris dans cette citée.»
« Comtesse je.... »
« Elles seront dans la même classe comtesse Taur'Amandil Balgor. »
« Je vous aurais dit merci si vous auriez collaboré dès le début... Donc je vais simplement partir en silence à présent. »
« ….. »
Et c'est ainsi que cet entretient au bureau des admissions se termina aussi sèchement qu'il avait commencé. À peine était-elle partie que les deux hommes la traitèrent de tous les noms, descendirent tous les saints et lui souhaitèrent tous les malheurs du monde. Elle avait décidément gâché leur matinée... Quelques pâtisseries plupart cependant et ils étaient déjà tout revigorés... Pour ne rien faire naturellement, de toute manière ils en avaient déjà trop fait selon eux.
Bref, les jumelles Balgor étaient maintenant inscrite à l'école... Elles commenceraient d'ici quelques semaines. Il ne restait plus qu'un léger détail concernant cette affaire, soit avertir les fillettes de leur destin. Car non, ce n'était pas encore fait! Innocentes et fraiches, elles étaient à des lieux de se douter du mauvais coup que leur tendre mère avait préparé.
Peut-être seraient-elles mieux élevées que la première tête de la fratrie? Tant de questions, si peu de réponse, comme toujours!