Toutes les croisades ne sont pas saintes.

Toutes les croisades ne sont pas saintes.

Post by Wave - April 18, 2010 at 8:38 PM

Ceci n'est pas une histoire de combat pour un équart de croyances. Ceci est une histoire de sang, de barbarie et de héros. Le 21 d'Embrüs, après une offensive orcish d'importance sur Systéria, la reine Cybelle convoque Saturus Vemeros, seul Commandant de l'Armée des Mercenaires, pour un entretiens au Palais. Il quitte trois heures plus tard avec ordre d'annihiler céans la menace orque, qui térorise Systéria depuis maintenant 18 jours, à la source. Un mois plus tard, un long et bruyant serpent d'émeraude quitte l'enceinte de la métropolice en direction du port au rythme des tambours, des ardents encouragements, et des pleurs de femmes qui bientôt seront veuves. Le Vert Gladiateur quitte le port de Systéria le soir même en direction du Nord, où la forteresse orcish a été localisée.

[OUVERT À TOUS]


Post by Wave - April 18, 2010 at 8:40 PM

JOUR: 1

EFFECTIFS: 3 750

MORAL DES TROUPES: Excellent.

JOURNAL DU COMMANDANT:

Nous quittâmes Systéria en héros pour certains et en morts-en-devenir pour d'autres. Mes hommes sont forts et fiers (Tout dumoin ceux qui restèrent. Nous avons reçus 324 démissions cette dernière semaine). Sans doutes se confortent-ils dans l'idée que jamais un tel nombre de Mercenaires n'avait été déployé et que rien n'y résistera. Vraisemblablement, la plus part d'entre eux n'ont jamais vu la guerre.

Je suis toutefois optimiste; l'idée de ne pas rester le modeste héritier d'une glorieuse lignée de Commandants me plait beaucoup. Je sais néanmoins que la partie n'est pas gagnée, nous partons en territoires inconnus et ces orques sont tout sauf sans défenses. Des couards; rien de plus. Vrak et la Horde Sanglante.. qui l'aurait cru.

J'ai moi-même officiellement ordonné à ce qu'aucun alcool ne soit enmené. Et j'ai moi-même secrètement fait charger six tonneaux de rhum. Ils en auront, avant la fin, fort besoin.

Aujourd'hui, nous écrivons l'histoire.

Saturus Vemeros, 24 de Solun.


Post by Wave - April 18, 2010 at 8:43 PM

JOUR: 2

EFFECTIFS: 3 733

MORAL DES TROUPES: Mauvais

JOURNAL DU COMMANDANT:

Un cycle du soleil seulement que nous sommes sur l'île. Le relief nous avantage autant qu'il nous nuit; la montagne en spirale rocheuse, qui fait véritablement office de sombre forteresses aux constructions renforcées, ne nous permet pas d'utiliser les canons. Toutefois, une parcelle de terre à découvert nous permet de nous y construire un avant-poste sans oppositions. Ils ne prendront pas le risque d'être à portée de canons, ils attendront que nous passions à l'acte.

Les troupes sont démotivées, je comprend leurs motifs; dans le col qui sert d'entré à la montagne-forteresse se dresse une porte rouge de sang qui surpasse celle de Systéria en grandeur et en épaisseur. De nuit, éclairée par les torches, elle a tout des portes de l'enfer.

C'est maintenant que la bien célèbre phrase d'un vieux héro Systérien prend tout son sens..

Sur le front, seuls les vrais héros osent.

Saturus Vemeros, 25 de Solun.


Post by Hakubo, Maeda - April 18, 2010 at 10:14 PM

**Thème : ** http://www.youtube.com/watch?v=TcTgYytU68E
Je cours, je m'arrête, j'écoute, je saute, je me couche, je frappe...

Je rampe, je roule, je me relève, je frappe...

J'esquive... à temps ! Je bloque, je perce, je frappe...

Je tourne la tête, qui est-il ? Ami ? Ennemi ? Je n'ai plus le temps d'hésiter, je frappe...

« Caporal ! Que faites-vous ! Attaquez les orcs, pas moi ! »

C'est la voix d'Adalard, il est toujours en vie... Je l'ai raté, une chance ! Je me retourne et aperçoit cette tache brune difforme qui fonce sur nous du haut de la montagne.

« Ils sont une centaine au moins ! »
« Quel bel accueil ! »

Comment peuvent-ils s'amuser ? Tant de mouvement, tant de danger... une flèche, je tourne la tête, elle touche l'homme derrière moi, il s'effondre, il est mort...

Je n'ai pas le temps de pleurer, je n'ai pas le temps de crier, je dois courrir, écouter les ordres, courrir toujours.

« En ligne ! Attendez les ! »

En ligne ? Où est cette ligne ? Il fait si noir.. je n'y vois rien... Ah les voilà, je les aperçois. J'avance mon bouclier devant moi, cinquante orcs foncent sur nous...

« Attendez mon signal ! »

J'attend, je ne réfléchis pas, je ne pense plus, je ne suis qu'animal, je ne suis que chair, je ne suis là que pour tuer pour éviter d'être tuer. Qu'est-ce que je tues? Je ne suis même plus sûr, mon corps n'est qu'automatisme, qu'inconscient, je cours, j'esquive, je bloque, je frappe, voilà tout...

« On recule ! Tous au campement, beau travail ! »

J'hésite, je reste là, debout, au milieu des centaines de corps verts et bruns d'orques, je regarde, suis-je paralysé ? Je n'ai pas peur pourtant...

« Caporal Kuroyama, venez, ne restez pas là ! »

C'est la voix rauque du commandant. Ce gros homme à l'armure barbare a décidé de participer à la guerre avec les autres... courage ? folie ?

Je le regarde un instant, ici, il n'y a plus de politesse, plus de formule...

« Commandant, combien de mort ? »
« Seulement une douzaine, caporal »

Seulement une douzaine... Douze homme qui ne verront plus jamais la lumière, douze hommes qui ne verront plus jamais leurs femmes, leurs amis, leur pays. Douze hommes qui ne sont plus hommes aujourd'hui...

Je n'ai pas le temps de les pleurer, je n'ai pas le temps de les maquer. J'ai partager la caserne avec eux, j'ai partager ma vie avec eux, à l'un j'avais prêter de l'or, à l'autre j'avais promis un voyage en bateau après la guerre. Je ne dois pas y penser, je dois les oublier, ils ne sont plus, ils ne seront jamais de retour, ils sont mort...

« Caporal ! Sautez à droite ! »

Je n'ai pas le temps de réfléchir, je saute, je tombe, je roule... à temps ! La hache d'un orc colossale frappe le sol et se plante dans la terre près de ma tête : D'autres étaient venu venger leurs amis.

Je me lève à temps et recule pour rejoindre les autres, ils les attendent, les orcs sont fou de rages, ils foncent. Les orcs peuvent-ils pleurer leurs morts ? On m'a toujours dit qu'ils n'éprouvaient rien pourtant...

Je secoue la tête, je n'ai pas le temps de penser à l'ennemie, il n'est que chair, il n'est qu'animal, je ne dois pas éprouver de honte à le tuer. Ma tête ne pense plus, mon corps agis...

J'esquive, je saute, je bloque, je frappe...

Tel est la guerre...


Post by Maegor Recaedre - April 18, 2010 at 10:29 PM

Le débarquement des Pourpres.
Ils ont manqués l'entrée mais pas le repas principal.

Quelques heures après la première offensive Mercenaires...

- Magistrate Meserole, Le Légionnaire de la Concorde vient de mettre le pied sur l'île.

Le sorcier blond était porteur de bonnes nouvelles. Les Mages Défensifs et les Sorciers avaient en effectifs étés revus à la hausse et étaient prêts à prendre la première navette en partance de Systéria. Également, la rumeur selon quoi le Comte et Magistère Galgarad Glâneduc serait lui-même à la tête de ses hommes avait été confirmée par le Recaedre.

C'est ainsi que Maegor, confortablement étendu dans l'un des mieux placés lits du dortoire pourpre qu'il avait préalablement soigneusement chosit, attendait avec impatience l'arrivée de ses confrères, avec à leurs tête un gnome dont le sang bouillonnait sans doutes déja..


Post by Valir Menrul - April 18, 2010 at 11:09 PM

Le Chercheur de la Confrérie Pourpre apparaissait parfois au beau milieu du campement, sans crier gare. Cette île lui était déjà familière, il en possédait un accès runique depuis longtemps.

À chaque fois, quelques xénophobes de la magie sursautaient à le voir apparaître. Ses présences sur l'Île étaient brèves. Il agissait avant tout en tant qu'éclaireur, inaperçu des sorciers orques.


Post by Solodar Varlaethus, Ind - April 18, 2010 at 11:10 PM

Ah! La joie de la bataille! Le sang chaud des orques sur la pelouse, le bruit des combats qui résonnent, le bruit des boulets de canons qui passe à un cheveux de te décapiter, le gargouillis que les orques font lorsqu'ils se font transpercer par une épée, les têtes qui explose, les membres qui s'éparpillent, tout ça n'est pas drôle, n'est pas joyeux.

Pourtant plein de jeunes gens brave affrontent les dangers dans un seul but: sauver leur famille des infâmes orques.
Mais pas tous, certains sont là pour l'or d'autres pour la gloire, et d'autres trop peureux, déserte comme des poules qui court pour ne pas se faire prendre et se faire manger.

Le combat fait rage depuis longtemps. Le nombre d'heures? Impossible à savoir. Tous veulent rester en vie, d'autres veulent prouver leur valeur en comptant les morts qu'ils font, certains tue pour le plaisir et d'autres avec dégout. Quelques groupes de vaillant mercenaire se font déborder mais les autres sont là pour les aider, ne voulant laisser aucun de leur confrère sur le champ de bataille.

Certains se bat avec le cœur au lèvre, d'autres la rage aux dents et certains cache leur émotion sous un masque. Tel est le cas du Soldat Faranur. Il combat, court, saute, évite, frappe aux côté des autres. Il voit mourir des mercenaires, son regard restant figé sur ceux-ci jusqu'à ce que leur esprit quitte leur corps. Cela lui rappelle des souvenirs, mais il n'a pas le temps d'y penser. Il doit tenir la ligne, il doit combattre pour survivre, être tuer ou tuer.

Le Commandant cri la retraite, tous se repli en aidant chaque compatriote qu'il voit tomber. Cette attaque fut un succès, très peu de mort, et beaucoup de dommage pour le camp adverse. Elanor se repli avec les autres, revoyant la mort d'un de ses confrères dans sa tête. Il cache ses émotions sous son casque, quelques larmes lui coulent sur les joues. La perte de quelqu'un fait mal, trop mal. Il sait trop bien ce que ca fait de perdre quelqu'un, peut-être un peu trop à son goût.

Plus tard, lorsque tous fut rentré dans le camp, un homme se détachait des autres. Il restait dans l'ombre, accoter sur le mur et les bras croisé sur son torse. La tête basse et les yeux fermé, il se remémore des souvenirs qui le hante depuis la nuit des temps. Il laisse aller une larme qu'il essuie avec le revers de sa main. Il décide alors de se retirer pour aller se reposer, se rendant au dortoir du campement. Il retire son armure, enfile un pantalon puis se couche sur le lit, fixant le plafond de son regard neutre. Il revoit le visage de ses parents au plafond, crée par ses pensés. Une autre larme coule, il passe ses doigts dans son dos, là où est situé une longue cicatrice partant de son omoplate au bas de son dos.

La mort, il l'a vu en pleine face, il l'a senti l'emmené. Il n'a pas peur de mourir, il est prêt pour ca, mais est-il prêt à revivre cent fois la mort d'un être cher?

Je ne crois pas...


Post by Hakubo, Maeda - April 18, 2010 at 11:23 PM

« Non pas ici ! Un peu plus à l'ouest... non pas l'est ! l'ouest ! Allez, remuez-vous ! »

Hakubo avait reçu l'ordre de diriger le peloton 23 pour ériger quelques éléments de défenses ici et là. Depuis quelques heures il marchait, comptant ses pas, il plantait des bâtons, des drapeaux et posait des lanternes un peu partout sur le sol, utilisant ces quelques outils comme signet.

« Ici on fera une rangée de pieux, ici un avant poste »

Dès qu'il prononçait un mot, les soldats se mettaient au travail. Ils cognaient, sciaient, coupaient, plantaient. Rien ne pouvait les arrêter... si ce n'est...

« Caporal... les hommes sont exténués, ils ont faim ! »
« Soldat, les ordres sont clairs, trois rations par jours. Si vous mangez maintenant, vous ne pourrez plus manger pendant 10 heures... »
« Mais ils travaillent bien plus que tout le monde ! Pourquoi n'ont-ils pas plus à manger que ceux qui ne font que le guet ? »
« Parce que c'est ainsi, retournez travailler, ou vous pourrez oublier votre congé de deux jours... »

C'était le mot magique... congé... les mercenaires, même si ce ne faisait que quelques jours qu'ils étaient là, étaient déjà prêt à faire tout pour retourner à Systéria, même si ce n'était que pour quelques heures.

Et donc le travail repris, bien que ce ne fut pas sans jurons et grognements. Le jeune t'sen sentait la tension monté.

Ce soir là, couché dans son lit de dortoir, il réfléchissait, fixant le plafond. Il avait arrêté depuis une dizaine de minute d'écouter les supérieurs qui discutaient dans la tente d'officier au dessus. Il pensait... Prenait-il son rôle trop au sérieux ? Après tout, il n'était que caporal, il n'était pas sergent et encore moins officier... De quel droit donnait-il autant d'ordres aux hommes loin de leur femme et leurs enfants ? Il n'était pas nécessairement mieux qu'eux... Les soldats, avec les jours, devenaient de plus en plus froids avec lui. Devait-il agir avec plus de camaraderie ou devait-il se faire plus respecter ? La pluparts des hommes qu'il dirigeait avait trois ou même quatre fois son âge...

Cette première semaine de guerre annonçait un mois difficile !


Post by Shigeru Maeda, Adm - April 18, 2010 at 11:55 PM

Journal de guerre.

Jour 1 - Arrivée

J'ai quitté Systéria depuis quelques heures et elle ne me manque pas. J'ai trouvé l'endroit propice à une mort décente; et pourtant mes hommes m'inspire la pitié et l'envie de retrouver Systéria. Comment demander à ces courageux guerriers de sacrifier leur vies pour la gloire d'une seule personne? Derrière ce voile de raisons, la sécurité de Systéria, l'anéantissement de nuisible, je n'ai d'intérêt que pour la vie de mes hommes.

Un penseur a dit un jour : "L'enfer, c'est la supression de la raison". Je crois qu'ici, tous les combattants ainsi rassemblé en sont à ce stade, ils frappent quand on leur dit de frapper, ils arrachent des vies quand on leur en donne l'ordre. Certains ont déjà ce regard porté vers l'horizon, signe qu'ils ont connu le merdier, l'enfer qu'est la bataille, et moi pauvre couard, je ne rejoins que maintenant ceux qui se sont battu pour une parcelle de territoire.

Il me faut prendre des décisions, donner des ordres, mais je ne vaux pas plus qu'eux, je ne les vaux même pas. Les prochains jours vont être difficile, et je doute que mon arrivée sur le terrain ne puisse remonter le moral qui est très bas, mais je m'y efforcerai, quoi qu'il en coute, avec de la chance, je ferai partie du charnier, si les dieux m'épargnent, je redeviendrai l'être déjà mort.

J'ignore dans quelle mesure nous pouvons gagner cette guerre, mais je ferai en sorte que le plus grand nombre de Mercenaires retrouve son foyer.

--Lieutenant Shigeru Maeda, 27 de Solun--


Post by Rimostra, cp - April 19, 2010 at 1:08 AM

Un autre membre des recherches Pourpre était arrivé quelques instants après l'arrivée de ses confrère de la légion.

Cependant, l'Érudit Mirano n'était pas là en tant que chercheur, mais en tant que mage des arcaniques.

À son arrivée, Rimostra salua quelques mercenaires qu'il connaissait puis se rendit par la suite rejoindre le légionnaire de la concorde ainsi que le Magistère.


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - April 19, 2010 at 3:38 AM

Ambiance musicale: [Oreille sensible, s'abstenir]
"This war is ours"

Dans le coeur des soldats vibrait, l'inconnu. Nul ne savait réellement ce qui les attendaient. Certains y allaient pour revenir en héro, d'autres pour le devoir, quelques autres par peur d'être jugé, beaucoup pour Systéria, et encore plus pour l'Armée. Les vagues déferlaient sur la côtes qu'ils voyaient au loin, dans un élan presque mélodramatique les dures vagues se fondaient en millions de goûtes d'eau dans un éclat presque lumineux. Mais toute cette beauté était très loin de représenter ce qui les attendait. La guerre.

À peine débarqué du grand navire, la première embarcation, dont le Caporal Dranem faisait parti, furent attaqué par des orcs fous, ou encore peut-être suicidaire. La coordination fut rapide. Le sang coulait à flots et les morts étaient nombreux dans le camp ennemi. La rage, le courage, l'adrénaline, l'honneur, étaient toutes des émotions lisible à ce moment sur le champ de bataille. La bataille faisait rage et personne n'avait le temps de penser, ils devaient tuer. Il en était de même pour le Caporal, à quelques différences près. Tandis que certaines personnes, dont lui, faisait une certaine compétition pour garder un niveau de moral un peu meilleur que moyen. Compétition qui consistait à celui qui tuait le plus d'ennemis. Bien sur qu'il faisait partie de cette compétition, mais il avait aussi un autre défi personnel, qu'il comptait comme étant son devoir. Celui de sauver le plus de soldats. Et seulement dans la toute première bataille, il avait sauvé 6 soldats, et 1 caporal. Un orc géant, plus féroce qu'un troll, se dressa devant eux, et il assoma son jeune ami d'un coup de pied qui lui fit faire un vol planné. Alors que ce même orc allait l'écraser de ce même pied, il se dressa dans son chemin, glaive en main il fit traverser sa lame dans tout le pied de son assaillant. Mais sans les autres mercenaires qui seraient venu l'aider, il serait surement dans un tombeau aujourd'hui.

Aux côtés de son rival et pourtant ami, l'autre Caporal, il combattait férocement et ne laissait aucune place à la faiblesse. Aux côtés de sa compère la caporale Al'Kazar, il combattait avec dévouement et empêchait le plus d'orcs possible de s'approcher de l'archère. Aux côtés de son Commandant, c'est avec fierté qu'il combattait. Aux côtés du Sergent Meliamne, il combattait en coordination et avec courage. Aux côtés de tout les soldats, il combattait avec le coeur d'un héros, toujours près a se mettre devant un assaut ennemi sur un autre soldat pour le bloquer.

Au loin se dressait une grande porte, mais nous étions en force, nous dominions nos ennemis. Le bruit des canons, des flèches, des cris de mort, d'agonie, de guerre, des cors en tout genre, a tout ses bruits il frappait et contre-attaquait. Souvent face à trois ennemis à la fois au moins.

- 57..

- 43

- Vous m'avez presque rattrapé Caporal Kuroyama.

Et ce fut le seul moment de répis de cette bataille, ainsi, le combat continuait, tout deux dos à deux ils combattaient sans cesse, sans relâche aucune. Un ciel gris, ténébreux, pire qu'à Systéria, un ciel qui n'inspire ni la confiance, ni la lumière, seulement la rage. C'est ce ciel qui se dressait presque en permanence au dessus d'eux. Toujours plus sombre au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de cette porte. Cette gigantesque porte, qui semblait être celle de l'enfer et cacher Cerbère à son derrière.

Arrivé à cette porte justement, une pluie de boule de feu lancé par les mages orcs en direction des mercenaires se fit voir. Dranem alors aux aguets ne prit aucune seconde à pousser les deux soldats plus loin, et il reçut une rafale de feu qui le propulsa aussitôt contre un piller, étourdit, presque assommé. Mais il n'avait pas le temps de se reposer, il devait faire fi de ses blessures. Ainsi, il continuait toujours et toujours jusqu'à ce que la retraite fut sonné par le Commandant, il nous était alors impossible de passer cette satané muraille.

Le Caporal Dranem parlait peu, il semblait souvent songeur mais ne faisait, pour l'instant, que rarement mention de ses songes. Plusieurs évènements divers avaient lieu et le moral des troupes s'affaiblissait lentement, mais il n'en était certainement pas autant pour le courage en eux. Et le Caporal devait rester fort, fier, montrer l'exemple, il n'avait pas droit à l'erreur. Et c'était ainsi qu'il agissait, un visage crispé, intransigeant, de marbre, c'était ce qu'on pouvait voir lorsqu'on regardait Adalard Dranem.


Post by Hakubo, Maeda - April 20, 2010 at 5:46 AM

Thème : http://www.youtube.com/watch?v=DR91Rj1ZN1M&translated=1
Un coup...

« 252... »

Un autre...

« 253... »

Je me retourne, je n'ai pas le temps de bouger... un coup de hache sur le bras... je m'effondre...

Le ciel... je ne vois que le ciel... les têtes d'orcs au dessus de moi sont flous, non, je ne les vois pas, je ne vois que le ciel... Comme il est beau, ce ciel bleu, sans nuage... belle journée pour mourir... Est-ce donc cela mourir ? Quelle sensation étrange, je n'aurais jamais cru cela ainsi... J'ai toujours pensé que c'était un moment de rage, non de détente...

Mon bras est froid, est-il coupé ? Je ne sais plus, je ne ressens plus... il est engourdit voilà tout... Les secondes semblent des heures, je ne comprends plus, je ne vois plus, je ne pense plus... Je suis là, sur le sol, au milieu de la plaine, un sourire aux lèvres. J'aurai la mort que j'aurai toujours voulus, aux côtés des autres... Non, elle n'est pas parfaite, il manque quelque chose... mais quoi ? Hier ça semblait si évident pourtant...

Tiens... ma jambe pince... un coup de hache ? Peu importe, je vais mourir... Qu'il me manque un, deux ou trois membres, cela n'est pas important.

Ah, comme je suis bien, là, au front, sur mon lit d'herbe. On ne meurt qu'une fois, mais comme c'est agréable...

Un éclair noir, je deviens aveugle... ça y est ? je meurs ? Père, mère, frères, je vous rejoins... n'est-ce pas ce que j'ai toujours voulu ?


Je réouvre les yeux... je ne vois que du flou autour de moi.

« bshlff blesrf bll bll »

Qu'est-ce ? Des gens parlent autour... Suis-je au paradis ?

« Passez moi une aiguille ! »

Je cligne des yeux pour y voir mieux : C'est Dranem... Je dois être en enfer alors !

« Caporal, passez moi des bandages allez ! »

Cette voix... n'est-ce pas le soldat T. Tanos ? Je ne suis pas mort alors... je suis à l'infirmerie... Je reperd conscience...


« Pourquoi m'as-tu sauver Adalard ! Tout ce que je désirais était mourir avec mes hommes ! POURQUOI NE M'AS-TU PAS LAISSER LÀ ! C'ÉTAIT MON DESTIN ! »

« Du calme Hakubo... »

*C'est vrais... pourquoi m'as-t-il ramené ? Pourquoi ma vie vaut-elle plus ? Pourquoi moi, j'ai été sauvé ? C'est injuste... Je ne le mérite pas... J'ai été faible, je suis tombé, j'ai été faible ! Les faibles doivent mourir ! N'est-ce pas ce que maître Madara Kuroyama disait toujours ? *

« J'ai faillis... je ne mérite pas d'être ici... »

« Écoute Hakubo... tu es caporal, ce n'est pas pour rien. Ce grade t'a été donné car les supérieurs croient en toi. Tu n'es pas un soldat normal, Caporal Kuroyama, tu es un soldat d'élite. Cesse de te morfondre ! Tu n'es pas faible, tu n'es pas inférieur et tu n'es pas un vaux-rien ! »

Il a raison... c'est si clair maintenant... Pourquoi étais-je aveugle ? Je ne suis pas là pour mourrir... C'est le destin qui m'a sauvé ! Quel Dieu m'a sauvé ? Est-ce un Dieu ? Vaerdon ? Non impossible, il est avec les orcs... Thaar ? Peu importe ! Je ne suis pas comme les autres... Si je suis en vie, si j'ai esquivé toutes ces flèches, si mon bras est encore utilisable et ma jambe aussi... ce n'est pas le hasard... Un dieu veille sur moi, et je trouverai lequel...

Un dieu ? Pourquoi pas des dieux... c'est vrais, ils travaillent tous ensemble... Je suis une partie de leur plan, mais je ne sais pas lequel... peu importe, je les laisserai me guider ! Je suis ici car j'ai un rôle à jouer, un rôle à remplir...

« Merci Adalard-kun... Merci... tu m'as remonté le moral... J'irai parler aux soldats qui disent que je suis incompétent. Calmement, bien-sûr. Le fond du problème est qu'ils croient que je ne mérite pas le grade de caporal... que je ne suis pas digne de mon status, alors je ne me prendrai pas pour autruis. J'irai leur parler d'hommes à hommes, poliement. »

« Oui, il est nécessaire pour un supérieur d'avoir le respect et l'amitié des soldats. »

« Hai... »

*Je chuchotais la dernière parole... J'avais besoin de sommeil, la douleur avait repris... les prochaines semaines s'annonceront difficiles... *


« Soldat Nintë, soldat Hendo ! »

« Caporal ? »

Les voilà... ces deux... excréments ! Ces deux idiots qui se croient meilleur que moi, simplement parcequ'ils sont plus vieux... J'ai agis comme un soldat trop longtemps, je dois montrer l'exemple, je dois forger la discipline ! Mon travail n'est pas de me plier devant les soldats, mon travail est de leur montrer comment agir !

J'ai promis à Dranem que j'irais leur parler tranquillement... que je ne les insulterais pas... C'est ce que je ferai...

« Soldats... vous avez été mobilisé sur le front, à moins d'un kilomètre. Rejoignez les bataillons déjà en combat. »

**« Quoi ? Pourquoi ? » **

**« Car la moitié du peloton déjà là bas a tombé, vous y aller en remplacement. » **

« Allez-y vous même ! »

« J'ai une jambe déchiré et un bras entaillé, soldats, parceque justement j'y suis allé hier ! »

« Bien... nous irons alors... »

Les voilà partis... mourir ! Cruel ? Non... providence ! Ils sont couards, ils évitent le combat... c'est tout ce que ces vaux-rien méritent ! J'ai un grand respect pour mes confrères, je partage leurs peines, mais ceux qui se sauvent du combat, je ne les pleurerai pas... Je dédaigne les faibles, je maudits les peureux, je pleure les braves, je respecte les volontaires !

Et alors, les voyant partir sans poser de questions rejoindre les deux rangs de volontaires pour la prochaine nuit de défense, sans même le savoir, je chuchote :

« Bienvenu à la guerre, les gars... »

*Hakubo n'est plus, aujourd'hui, le caporal Kuroyama nait... *


Post by Leila Milinar - April 20, 2010 at 7:12 AM

La rage d'une femme

-Tu as vu, la soldate Milinar est au front avec nous, qu'est-ce qu'elle fait ici. Sa porte-malheurs d'avoir des femmes à la guerre.

[-Tu as vu sa taille en plus, elle est plus petite que ma grand-mère !

-Elle à l'air d'une patate dans son armure de tigris, quelqu'un devrai lui enlever sont armure et le donner à un soldat qui le mérite

Leila qui n'étais pas très loin de là, avait entendu les paroles des soldats, elle commençais a rager. Elle était plus forte que tous ses vaux rien et elle le savait très bien. Nul ne sait ce qu'il lui empêchait d'agir. Elle avait les poings bien serrés, elle se retourna d'un mouvement très sec les sourcils plissés et le regard plus que remplis de colère.

-Si tu veux mon armure viens la chercher espèce de faible.Des petits soldat dans ton genre j'en mange pour soupé, tu es peu être du même grade que moi, mais je jure que je vais te faire ravaler tes paroles! C'est bon pour vous tous.

Sont visage était remplis de colère et de mépris, comment des hommes aussi stupides pouvais faire parti de la glorieuse armée mercenaire. Comment pouvait'on juger quelqu'un aussi rapidement sans même avoir combattu contre lui. Leila croyait en elle et ses talents de guerrière.Deux des hommes arrêtèrent de parler après les dires de la soldate, mais l'homme à la voix grasse avait beaucoup trop d'orgueil pour se faire réprimé par une femme. Il éclata de rire, un rire gras et profond

-Ouuh j'ai peur d'une femme aussi petite et maigre que toi, tu n'as pas ta place à la guerre, retourne gratter ton papier à la bibliothèque de Systéria. Petite Tache !

Il cracha au sol et se retourna pour parler à ses camarades. Petite tache ?! Une chose était sûre, Leila n'acceptait pas qu'on l'insulte de la sorte. Elle mit ses deux gants de pyrolithe et s'avança rapidement ver l'homme. Elle lui tapa légèrement sur l'épaule de l'homme. Il tourna la tête légèrement un grand sourire hypocrite au visage et elle lui colla un énorme et rapide coup de poing au visage. Un filet de sang s'échappa de la bouche de l'homme tout en s'écroulant au sol. Les camarades de l'homme n'en revenaient simplement pas, Leila n'étais peu être qu'un petite femme, mais elle savait se battre et elle en avait de la force dans les bras.

-Je suis peu être une petite femme, une bureaucrate et j'ai peu être l'air d'une patate avec mon armure, mais je ne me laisse pas insulté par un imbécile dans ton genre. Si tu à un problème avec ma présence ou avec moi va voir la magistrate meserole.

Elle laissa plané un regard toujours rempli de colère sur les trois hommes. Elle avait du caractère cette petite femme. Les frictions se faisaient fréquentes dans les tentes de l'armée, la guerre rendait plusieurs soldats fous. Leila restait calme et elle découlais sa rage sur les orques. Certains soldats croyaient qu'elle était folle ou encore sauvage. Elle prenait un vilain plaisir à faire exploser les têtes des orques. La petite bureaucrate retourna au front avec les autres ou elle s'amusait comme une petite folle a massacré les orques qui passaient sur son passage. Elle aidait les blessés et tuez le plus d'orques possible.


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - April 20, 2010 at 8:09 AM

La guerre
Encore la guerre

Le temps passait et il était difficile pour le Caporal de le compter avec aise. Il ne savait même plus depuis combien de temps tout cela durait, certainement pas tant que ça. Mais entre ces murs et ces orcs, le temps tendait étrangement vers l'éternité, dans l'esprit des hommes. Les épreuves sont durent, la vie est difficile. Personne n'est obligé de rester sur le champ de bataille à ce qu'on dit. Mais plusieurs tiennent à faire leur devoir, et d'autres ont simplement peur d'être jugés comme des trouillards.

En pleine bataille, il bloquait les assauts d'une multitude d'orcs et contre-attaquait efficacement, les cadavres croulaient sur son chemin. Malgré qu'il ne semble pas s'en tirer aisément, il y arrive cependant avec brio. Il tourna la tête vers la droite, un homme atteint d'une lance à l'épaule, il accourut aussitôt à son secours, tuant les orcs qui commençait à l'encercler. Heureusement pour Dranem, les orcs ne l'avaient pas venu venir, presque tous dos à lui. Le Soldat blessé retraite alors au campement pour se faire soigner. Les cris retentissent, les soldats se font blessés. Il n'a pas le temps de tous les sauver, mais il tente. Son regard se rive vers le cri d'une voix qu'il reconnait parfaitement. Son rival est atteint d'un coup puissant, brutal. Il a alors le choix entre laisser mourir son seul obstacle dans l'Armée, celui qui lui offre toujours compétition et saisit l'opportunité de la contre-dire peu importe ce qu'il dit. Quel belle opportunité. Mais ce n'est pas ce que le Caporal Dranem avait en tête, loin de là. Il fit une analyse rapide de la situation. Trois soldats et un Caporal touchés à quatre endroits tous trop loin des autres les unes par rapport à elles. Un des Soldats arrivera à s'en sortir. Lui-même n'ayant plus d'ennemis dans son chemin, le Caporal doit aider une des trois personnes, les orcs sont en surnombre. Aux côtés d'Hakubo arrive alors un Soldat rapidement, mais c'est évident qu'il ne tiendra pas le coup. Il accoure alors vers le Caporal au sol, et le Soldat encerclé et blessé.

- Soldat Faranur, repli stratégique !

Non..

C'est ce non, très précisément, que le Caporal Dranem ne tolère absolument pas. Il devait maintenant secourir deux personnes près de la mort, et en position fortement désavantageuse. Tout cela à cause d'un Soldat qu'il jugeait fortement indiscipliné. Une fois le Caporal sauf et les orcs mort, leur assaut repoussé. Le Soldat Faranur n'avait pas manqué de se faire durement réprimandé, et devant un bon nombre de Soldats qui commençait lentement à comprendre l'enjeu sérieux qu'avait tout ceci. Il aurait voulu lui faire comprendre encore plus, mais il devait soigner un Caporal fortement blessé. Hakubo s'en sortirait, il serait cependant sans doute pendant un certain temps dans l'impossibilité de combattre.

Toujours la guerre

Une discussion plutôt profonde avait eu lieu entre les deux Caporaux tandis qu'il s'éloignait tranquillement de cette forte rivalité pour former une certaine amitié. Cependant Dranem croyait qu'il avait comprit ce qu'il voulait dire, mais décidément, il n'entendait que ce qu'il voulait entendre.

Plusieurs jours passèrent, Hakubo était encore au repos pour sa blessure. Puis le Caporal dirigeait la défense avec quelques peletons alors qu'un nouvel assaut suicidaire, ou idiot, de la part des orcs eut lieu, contre les canons des bateaux et les mercenaires aguerris. Décidément ils étaient plus que nombreux, et cela commençait à faire peur à certains hommes qui se décourageait lentement, mais tous savaient que nous n'en étions qu'au début, et qu'il fallait garder la tête haute. Ainsi, l'assaut débuta par surprise, fonçant à toute vitesse vers les avants-postes. Heureusement, Le Caporal y était, bien en haut sur la tour, tandis que les deux soldats incompétents, soit Nintë et Hendo était au bas de celle-ci, loin d'être aux aguets. Heureusement, les orcs n'étaient pas très nombreux durant cet assaut, affaiblient par les canons. Cependant, ils ont tout de même réussi à pénétrer l'avant-poste. Exactement comme l'aurait voulu le Caporal Kuroyama, Nintë et Hendo allaient mourir face aux orcs, si ce n'était pas du Caporal Dranem qui arriva une nouvelle fois au bon moment. Décidément, il était presque partout dans cette guerre. Ce qui expliquait surement l'épuisement qui se lisait en lui. Ainsi, les deux mercenaires qui avait été jugé bon de mourir par le Caporal Kuroyama furent sauvé par son ami/rival. Quelle ironie tout de même, ou peut-être pas. Du moins, ce qui est sur, c'est que ces deux mercenaires fut renvoyés à Systéria par le Caporal, sauf si un supérieur s'y opposerait. Et il conseilla fortement leurs rétrogradation en tant que recrue.

Malgré qu'il n'était pas d'accord avec ce que le Caporal Kuroyama avait fait, car ces deux imbus n'avaient pas manqués de lui dire. Il jugeait tout de même que des incompétents n'avaient pas leur place sur un champ de bataille, ni dans l'armée d'ailleurs. Mais ils finiraient bien par apprendre, peut-être.. mais ce ne serait pas sur un champ de bataille pendant une guerre.

Puis, maintenant l'assaut des orcs repoussés une nouvelle fois, il retourna au fort où il apprit parmi les rumeurs que des mercenaires commençaient à se frapper dessus, plus précisément une mercenaire... Il poussa un inaudible soupire et profita du peu de temps de repos qu'il se laissait. Décidément, cette guerre était loin d'être finie.


Post by Leila Milinar - April 20, 2010 at 10:53 AM

**Étrange ou barbare ? **

Elle passait vraiment tout son temps en première ligne. Elle aidait les soldats blessés, elle se jeta sur les orques qui attaquait et elle faisait toujours partie des troupes d'éclaireurs qui s'avançaient près de la porte. Quand les renforts arrivaient pour remplacer les soldats qui étaient en première ligne, elle était une des seuls à rester sur le front. Certains soldats commençaient même à avoir peur d'elle. Comment pouvait'elle aimer autant le combat, pourquoi voulait'elle toujours être sur la première ligne ?! Le moral des troupes en général était bien bas et certains soldats perdait même un peu l'espoir de gagner, mais pas elle. Comment une petite femme d'à peine 5 pieds 3 pouvait aimer autant aimer se battre...

**RESTEZ FORT, NOUS TIENDRONS LA LIGNE AUCUN ORQUE NE PASSERA SE SOIR ! **

Elle hurlait ses paroles tout en empoignant son défonceur. Elle n'étais que bureaucrate, mais sur la première ligne, le grade et la branche n'avait vraiment pas d'importance. C'est là qu'on pouvait reconnaître les vrais guerriers. Quand les orques attaquaient, la plupart des soldats attendaient qu'ils arrivent pour engager le combat, leila pour sa part, fonçait ver les orques. Elle se tirai de chaque bataille avec quelque coulé de sang, mais rien de bien grave, comment cela pouvait'elle être possible, la providence divine? Haha faite moi rire, leila ne croyait en aucun cas au dieu et ce n'est sûrement pas Thaar qui allait l'aidez à massacré ses stupides créatures

**TENEZ BON SINON PERSONNE NE LE FERRA **

Même, blesser elle restait sur le front, elle suivait les ordres à la lettre, mais chaque fois qu'elle avait l'occasion elle fonçait ver la première ligne pour aidez ses compagnons d'armes. Elle était bien spéciale cette leila.


Post by Aliana d'ambrerouge, AdM - April 20, 2010 at 12:29 PM

De l'autre côté du miroir,
Car la guerre affecte aussi ceux qui ne sont pas au front.

"Cadette d'Ambrerouge! Et le ménage il va se faire tout seul?"

Un soupir, non c'était certain il n'allait pas se faire tout seul le ménage, mais la petite n'avait pas la foi ces derniers temps. Elle prit alors le balai entre ses mains pour commencer à racler le sol de toute cette poussière, d'ailleurs elle n'avait plus la même couleur, simplement grise, moutons de guerre. D'habitude Aliana y trouvait des trésors perdus, mais le manque de soldats à Systéria la laissait triste. Plus les caporaux pour lui dire que son travail était bien fait, plus aucun ordre venant de la magistrate, plus le Lieutenant pour se comporter de manière paternel avec elle malgré son grade et son statut. Non à la place, elle avait ces espèces de petits soldats qui se faisaient plaisir à voir l'enfant travailler.

"Bouge ton fion..."

Fermant les yeux, Aliana se répétait dans sa tête un texte qu'elle avait lu la veille: "J'suis trop p'tite pour me prendre au sérieux, trop sérieuse pour faire le jeu des grands, assez grande pour affronter la vie, trop petite pour être malheureuse." Et elle accepta l'insulte sans broncher, mais jusque quand durerait ce jeu? Pourvu que la guerre cesse, pourvu que tout revienne comme avant, ou qu'on l'envoit là-bas pour être plus utile que de balayer le sol.

"Et t'oubliera pas de laver le reste, j'ai pas envie de te reprendre encore."

"Je sais très bien c'que j'dois faire, le lieut'nant m'a d'jà donné tous les ordres alors bâcle là."

Serrant son balai, les doigts blanchis par la pression, Aliana craquait, elle était à deux doigts d'exploser de colère, mais savait pertinemment qu'elle ne faisait pas le poids contre ces deux mercenaires qui l'énervaient, deux mercenaires qui revenaient de la guerre et qui lui avait dit que son lieutenant préféré était blessé à St Elisa. Menteurs ou non ? Hendo l'énervait, mais il avait l'air si expérimenté. Cela n'avait pas empêché notre jeuen effrontée de lui répliquer cette phrase cinglante, sèche, car elle semblait tout aussi affectée qu'eux.

"Regarde moi ça... Elle se prend pour une gradée alors que c'est qu'une cadette, même pas recrue... cadette... c'est toi qui ramasse toute la merde des autres, alors c'est toi qui devrait plutôt la fermer fillette. "

Et c'est ce qu'elle fit. Ses lèvres brûlaient de colère mais elle ne pouvait rien dire, c'était la vérité. La guerre rendait les hommes aigris et agressif, au moins, ils auraient de quoi soulager les horreurs qu'ils ont vu à la caserne, en défoulant leur nerfs sur la seule personne qui prenait soin de toutes les pièces et de tout leur confort. Sa main encore tremblante de colère replaça son foulard qu'elle avait entouré sur sa tête afin de soutenir ses cheveux puis recommença son ménage, intérieurement elle se chantait: "j'suis trop p'tite pour me prendre au sérieux. Trop sérieuse pour faire le jeu des grands. assez grande pour affronter la vie. Trop petite pour être malheureuse."

Regrets, elle s'imaginait pour mieux affronter leur violence morale, qu'elle était grande guerrière, un lance pierre gigantesque, dont elle se servirait aussi aisément que le plus grand des guerriers de systéria. Mademoiselle d'Ambrerouge fabulait, et le pire... C'est que demain, tout ceci recommencerait, et elle serait aussi patiente à laver leur linge, car Dauphin Rouge savait les horreurs qu'ils voyaient et avait de la... comment on dit déjà? Ah oui... De la compassion. Avant de retourner chez sa Demoiselle, Aliana grimpa à la tour, tous les soirs, afin de regarder au loin, comme si elle voyait tout le malheur qu'il y avait sur cet île d'orcs, rêvassant...


Post by Hakubo, Maeda - April 21, 2010 at 3:44 AM

Honneur, valeur, sacrifice

Plus Hakubo restait là, au sommet de l'avant poste, à regarder les soldats combattre avec courage, plus cela lui semblait évident. Honneur, valeur, sacrifice ; voilà les valeurs qui lui étaient cher, qui l'inspiraient. Un homme sans honneur ne méritait tout simplement pas le cadeau de la vie. Thaar défendait plusieurs vertus et il avait plusieurs fidèles qui les défendaient. Il n'avait pas besoin d'un chasseur de blasphémateurs, il n'avait pas besoin d'un chasseur d'infidèle, l'ordre remplissait ce travail déjà, non, Thaar avait besoin d'un défenseur de ces trois valeurs précisément.

Oui, le jeune t'sen de 19 ans avait compris les signes maintenant. Du moins, il en était persuadé. L'Armée était sa famille, Thaar son père. Il n'avait que faire de l'Ordre, non, il ne quitterait pas l'Armée, jamais. Il était tombé amoureux de sa guilde. Ce que Thaar voulait, c'est qu'il agisse comme son bras. Qu'il frappe les peureux, qu'il venge les valeureux. Il n'allait pas convertir les non-thaariens, non, il allait convertir les faibles. Il ne prêcherait pas les prières - il ne les apprendrait sûrement même pas - , non, il prêcherait l'honneur.

Il s'était fait une promesse : Jamais il n'emmerderait les mercenaires de prières et de morales idiotes sur Thaar, jamais il ne deviendra prêtre ou paladin. Il restera le caporal Kuroyama. Il ne sera pas la bouche de Thaar, comme les prêtres le sont, mais son bras, sa main, ou peut-être simplement un de ses doigts. Honneur, valeur, sacrifice ; il défendra ces valeurs au nom de son nouveau Dieu, de son nouveau père.

Ce soir là, dans le plus grand secret et le plus grand silence, le caporal pria... pour la première fois.
Ce soir là, dans le plus grand secret et le plus grand silence, le caporal jura devant Thaar... pour la première fois.
Ce soir là, dans le plus grand secret et le plus grand silence, le caporal scella son futur.

« Thaar, voilà la promesse que je vous fais. Je jure de protéger ces trois vertues : Honneur, Valeur, Sacrifice. Je jure de combattre en votre nom. Je jure de vous adresser prières avant chaque combat et après chaque journée. Cependant, je ne trahirai jamais l'Armée des Mercenaires en votre nom, je ne trahirai jamais Maeda-Sama en votre nom et je ne ferai pas de mon but la conversion des autres gens en votre religion. En échange de ma loyauté et de mon corps, donnez moi la force... ».


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - April 21, 2010 at 10:13 PM

Il n'y a rien de tel que l'ambiance du champ de bataille pour stimuler un vieil officier militaire. Il avait passé sa vie en uniforme, tant sur sa terre natale d'Udossta que sur sa terre d'accueil. Cet elfe noir dont la posture à elle seule témoignait de l'esprit de guerre qui l'habitait ne tenait plus en place dans son bureau. Il avait assez attendu et, à présent, il était temps de gagner l'île des orcs et d'entamer les procédures qui mèneraient, il en était certain, à une glorieuse victoire du blason vert et de ses alliés.

Flanqué d'une dizaine de mercenaires aux aguets, le second de l'Armée débarquaient du navire qui venait de l'amener sur l'île hostile et se rendait à l'entrée du campement de fortune. Prenant le temps de contempler l'impressionnant travail que ses subalternes avaient accompli dans la construction dudit campement et des tours de guet qui surplombaient l'entrée, l'elfe noir s'arrêtait pour s'identifier, mais fut interrompu avant de prononcer son grade et son nom.

- C'est le Major Mel'Viir. Laissez-le passer!

Un des vigiles reconnût son supérieur, puis lui épargna sagement la formalité d'identification et de vérification. Une fois entouré de la forteresse de bois, les gardes du Major reçut l'ordre de rompre et trouver le supérieur en service afin de recevoir les ordres, alors que l'imposant elfe noir se rendit à ce qui lui semblait être la tente de Commandement.

Il y trouva le Commandant Vemeros, un peu nerveux à un point que ce dernier fit un saut à la vue du Major. Rapidement, le premier officier de l'Armée reprit ses esprits et affichaient un air de satisfaction à la vue de son subalterne immédiat.

Dans un ambiance décontracté et pratiquement amical, laissant même place à une blague, les deux individus firent un tour du campement. Thalkehr en profita pour recevoir les mises-à-jour sur l'état des effectifs et surtout, sur l'état de l'ennemi et ce qu'on connaît d'eux. Ils terminaient leur entretien par un petit dégourdissement sur le terrain, faisant face à un groupuscule d'orcs situé non-loin des tours de guet. Avant de se quitter, les deux hommes s'échangèrent sommairement quelques propos, puis un salut militaire.

- Les Pourpres et les Soldats ont fait un excellent travail dans la préparation du camp pendant que les supérieurs se tappaient dessus.

- Je le sais, Commandant. J'adresserai le problème en priorité. Nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir des conflits internes à la veille d'une bataille de cette envergure.

Cet échange établissait la priorité du Major sur le terrain. Après une analyse plus approfondie du chemin séparant les deux camps, il retournait au camp la tête haute à la recherche des officiers sur place.

- Soldat. Trouvez-moi la Magistrate Meserole et le Sergent Meliamne. Envoyez-les à la tente de Commandement. Ne perdez pas de temps.


Post by Anteïa Meserole, Adm - April 21, 2010 at 10:26 PM

Sur le front, parmi ses hommes, la Magistrate eu tôt fait d'Avoir le message du Major. Ce n'est pas sans un soupir agacé qu'elle retourna au fort après avoir laisser ses instructions aux caporaux.

Prenant un bandage qu'elle trempa dans l'abreuvoir a cheval, elle se débarbouilla rapidement le visage et l'armure, question de bien paraître, puis pénétra dans la dite tente. Droite, Salut Militaire, Garde à vous.

-Vous m'avez fait demander Major?


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - April 21, 2010 at 10:42 PM

L'Elfe noir jeta un regard furtif par dessus l'épaule de la Magistrate. Il retourna son salut, puis l'aborda le ton sec et tranchant.

- Bien. Je vais commencer par ce qui vous concerne avant que le Sergent ne nous rejoigne. D'abord, je dois vous transmettre un message du Commandant, même si nous avons déjà discuté du sujet. Toutefois, j'ose espérer ne plus aborder cet épineux dossier avec vous. Le Commandant Vemeros voulait que je vous avise de garder les marques de tendresse, aussi mineurs soient-ils, pour votre vie privée. Considérez que sur l'île, vous n'avez pas d'amis. Seulement qu'une poignée d'alliés et une armée d'ennemis.

Il marqua une pause, puis poursuivi simplement. Son visage usé par le temps et les obstacles demeura impassible et aussi froid que la nuit qui entourait les deux mercenaires.

- Il y aura des changements importants parmi les rangs des officiers sur cette île. D'abord, vous avez sans doute devinée déjà que c'est moi qui prendra le rôle de premier commandant des lieux. En l'absence du Lieutenant Maeda, ce rôle vous était relégué et vous avez accompli des services à la hauteur de mes attentes. Ainsi, je saurai faire preuve de reconnaissance. Sur l'île, vous troquerez votre blason de Bureaucrate pour celui de la Milice et vos gallons de Magistrate pour ceux de Capitaine. Vous occuperez le rôle de commandant-adjoint de toute l'opération. Sachez néanmoins que le grade n'est que temporaire et n'a d'effet que sur l'île sur laquelle nous nous trouvons.

À nouveau il marqua une pose. Cette fois, il tournait le dos à sa subalterne pour poser son regard, par la fenêtre, sur le centre du camp qui se trouvait à présent devant lui, avant de poursuivre ses directives.


Post by Anteïa Meserole, Adm - April 22, 2010 at 1:18 AM

Ce ton cassant, chiant et froid... elle y était habituer. Mais chaque fois, c'était comme une surprise. À quoi s'attendre d'autre avec un elfe noir après tout. Et comme il entamait son discours sur les relations amicales et tout le tralala, ses pensées dérivèrent sur elle même. Elle se demandait si sa voix et ses agissements était les même avec ses subalternes. Est-ce qu'ils ressentaient tous la même chose qu'elle en se moment même quand elles leurs donnaient des ordres et leurs parlaient dans le "casque". Sûrement pas. Elle avait même déjà vu un soldat à qui les larmes avait monter aux yeux, elle ne ressentait que de la surprise pour sa part. Pas de frustration, de tristesse, d'émotion particulière quoi.

Tout le long qu'il parlait, elle se contentait de fixer un point, légèrement au dessus de l'elfe. Ses sourcils manquèrent de se froncer une fois par contre. Ils y étaient tellement presque, mais elle avait su retenir ses arcades sourcilières dans un effort titanesque. Ce geste lui était maintenant tellement habituelle, elle en avait des rides entre les deux yeux, juste a l'endroit ou la peau se plissait. Quoi qu'il en soit, elle faisait de son mieux pour ne pas montrer son étonnement, mais un brin de... fierté, pouvait se lire dans ses yeux, pour qui la regardait un temps soi peu, et la connaissait.

À la fin du discours, toujours aussi droite, un exercice de torture pour tous ses muscles, elle se contenta d'un hochement de tête protocolaire et d'un :

-Aucune Major

À présent, il fallait attendre le Sergent Meliamne dans cette position on ne peu plus inconfortable, et en trouvant un endroit approprié pour poser ses yeux. Espérons que le temps passe vite!


Post by Asphaar Meliamne, AdM - April 22, 2010 at 3:26 AM

Le sergent Meliamne était au bord de la bataille, il examinait avec ses caporaux, les alternatives possibles pour déjouer l'ennemi. Pendant que les soldats tuaient les orcs sans relâche, l'un d'eux venu du camp se présenta devant son sergent...

- Sergent Meliamne! le Major Mel'Viir vous fait quérir!

Asphaar de dressa d'un bon, haussant un sourcil.

- Il est ici?

- Bien Soldat rompez!

Ils se saluèrent tout deux militairement avant de prendre un chemin différent. D'un pas décidé et accéléré, Asphaar se dirigeait vers le campement pour rencontrer le major Mel'Viir, il espérait toute fois ne pas avoir à rencontrer la duchesse à ses côtés, mais ce n'était pour le moment qu'un simple détail.

Arrivé au campement il entra dans la salle des supérieurs et salua militairement le major d'une posture droite et fier.

- Vous m'avez demandé Major?


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - April 22, 2010 at 6:44 AM

Lorsqu'arriva le Sergent, la Magistrate - ou plutôt Capitaine - était encore présente. Le Major Mel'Viir ne lui demanda pas de quitter, ni d'adopter la position au repos. Il ne se contenta que de détourner son regard vers le nouvel arrivant. Au premier abord, il jaugeait le demi-elfe. Était-ce pour acheter du temps, pendant lequel il réfléchissait? Était-ce parce qu'il analysait quelques détails avant de confirmer ce qu'il pensait déjà? Possiblement les deux, lui seul le savait. De son éternel ton monocorde, il entamait alors la discussion.

- Sergent Meliamne. Je viens de donner une promotion à Mademoiselle Meserole. Elle occupera le rang de Capitaine lorsque présente sur cette île. Je commande les lieux, elle me seconde. C'est là que j'ai des attentes envers vous. Vous participerez à chacune de nos réunions de coordination. À vous d'être créatif. Avec Maeda sur un lit d'hôpital, j'ai besoin de plus d'initiative de votre part. L'occasion est d'or pour faire vos preuves.

Il se contenta alors de regarder les deux subalternes en l'attente de questions d'un ou l'autre.


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - April 22, 2010 at 10:57 AM

La nouvelle de l'arrivée du Major avait redonner beaucoup d'espoir aux soldats qui, chaque jour, côtoyait la mort aux côtés de leur caporaux, aux côtés de leur frères d'armes et, surtout, loin de leur familles respectives, pour ceux qui en avaient. Toutefois les grands sourires se faisaient rares aux visages des mercenaires et le Caporal qui revenait alors d'un des avant-poste voyait les mercenaires marchés avec la tête légèrement basse. Têtes qu'ils remontèrent cependant vite fait en apercevant un de leur supérieur. Le Caporal Dranem resta silencieux un moment, puis, monta la muraille du fort et fit face aux Soldats dans le campement. Haut et fort, il proclama.

- Soldats, mercenaires ! Les temps sont difficiles et nous sommes tous loin de notre maison. Mais, vous, comme moi, êtes des hommes fiers, et forts ! Il nous faut garder la tête haute, et chaque jour que nous passons ici est un pas vers une glorieuse victoire ! Nous tenons le front mais montrons leur qu'ils ne se sont pas frottés à n'importe-qui ! Faute de ne pas pouvoir franchir leur porte, nous tuerons tout ce qui a osé en sortir, repoussons-les ! Soldats, prenez vos armes, nous lançons un assaut ! Le jour viendra où nous serons récompensés pour nos efforts, mais en attendant, nous allons de nouveau défier la mort !!!

Malgré qu'on leur annonçait qu'ils partaient à l'assaut, chose inévitable, maintenant ou demain, ils seraient sur le front de toute façon, ils trouvèrent presque tous un mince sourire. Alors qu'ils enfilaient leur casque, leur bouclier bien droit, épées dégainés. Les premiers répondant furent la Soldat Milinar et Rimostra Mirano, à la commande de ce peleton; Le Caporal Dranem. Et ce fut une journée fructueuse, un assaut sans pertes dénombrables, quelques blessés. Ils arrivèrent même à la porte de l'ennemi, mais durent replier car sans façon de la traverser.

Ensuite de quoi, il fut informé de l'arrivé d'une nouvelle Caporale sur l'île, par cette même personne. la Duchesse Mel'Viir, son égal en rang, serais-ce la même chose dans les faits ?
Du moins, les mercenaires pouvaient les voir tout les deux discuter des faits de cette guerre, tenter de trouver d'efficaces moyens de parvenir à une victoire plus rapide, et toujours avec un minimum de perte. Peut-être qu'une nouvelle complicité, plus qu'innattendue, naissait ? Ou peut-être n'était-ce qu'une impression, qui aura seulement lieu sur cette île. Ce qui est sur, c'est que les deux caporaux faisaient preuve de professionnalisme pour faire avancer les choses.

D'ailleurs, plusieurs mercenaires se demandaient pourquoi la Légion tardait tant à mettre sur table leur plan en ce qui concerne ce qui permettrait de franchir la porte des orcs, et de le mettre à exécution en binôme avec l'Armée.


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - April 22, 2010 at 10:24 PM

Une directive était émise pour les Pourpres qui participaient à l'affront.

Magistère Glâneduc,

J'ai cru comprendre que certains de vos hommes marquaient des runes pour vous rendre au campement mercenaire. Bien que nous nous opposons pas à une telle pratique, il serait toutefois optimal de marquer les runes à l'extérieur du campement. Si un Shaman ennemi mets là main sur une rune un peu trop généreuse, nous pourrions avoir de sérieux problèmes.

Cette recommandation n'est que préventive et, bien que j'ai l'assurance que vos hommes soient suffisamment éclairés pour remarquer une telle faille, je voulais m'assurer que l'idée n'échappe à aucun d'eux.

Major Thalkehr Mel'Viir.


Post by Hakubo, Maeda - April 23, 2010 at 2:33 PM

Voilà, après trois semaines en retrait derrière les lignes, le jeune guerrier T'sen était remis sur pied. Ce moment de répits forcé fut nécessaire, car maintenant il avait les idées clairs, maintenant il savait. Longtemps avait-il désirer retourner au front. Obstiner, il ne cessait de contredire les infirmier.

« Encore quelques jours, caporal. Votre bras n'est pas complètement guérie et la cicatrice pourrait s'ouvrir au moindre mouvement brusque. ».

« Soldat, je ne peux plus rester ici pendant que des mercenaires meurent au combat. Je dois les rejoindre, les protéger, mourir avec eux... Je perd mon temps ici, je ne fais que respirer la lâcheté à être ici, derrière les lignes... ».

« Caporal, vous ne serez d'aucune utilité si vous tombez sans connaissance alors que vous posez le pied sur le champs de combat...»

« Bien, j'attendrai encore quelques jours. Faites cependant de tout votre possible pour que la blessure se rétablisse rapidement. »

« Cela veut-il dire que vous acceptez finalement de boire la potion ? »

« Non... tout sauf la potion... ».

L'infirmier ne put retenir son soupire d'exaspération cette fois. Le caporal Kuroyama s'était montré difficile quant à l'absorption de produits alchimiques depuis qu'on avait commencé à le soigner. Par moment, on aurait pratiquement pus croire qu'il en avait même peur...


Ainsi, alors qu'un nouveau peloton de volontaires se formaient, le "Hinobushi" s'avança. Certains furent surpris, d'autres ravis. Durant les premières semaines de combat, Hakubo s'était fait un nom auprès des autres soldats des autres régiments, et heureusement, c'était une bonne réputation. Ceux qui avait pus combattre à ses côtés connaissaient sa force, sa dextérité, sa volonté et sa détermination. Lorsque certains reculaient, il était le premier à les encourager. Source d'inspiration ? À ce moment, il ne le savait pas. Aujourd'hui, alors qu'il retournait au front, il savait ce qui lui donnait ce pouvoir de convaincre les autres, cet énergie, cet éloquence pour motiver les troupes. Aujourd'hui, il savait que c'était Thaar qui souhaitait encourager les mercenaires contre les orcs.

Katana en main, Bouclier au dos, Armure orangée sur les épaules, Hakubo marchait d'un pas assuré. Aujourd'hui, il n'était plus celui du premier jour. Il n'avait plus peur de la guerre, il n'était plus perdu, il n'était plus nerveux. Aujourd'hui, il venait diriger, non pas suivre. Aujourd'hui, il était devenu... un homme.


Post by Koenzell Pandora, Cp - April 23, 2010 at 6:47 PM

C'est devant le camp mercenaire et Pourpre qu'une déchirure se forma pour former un portail de Systéria. Les gardes en poste purent voir l'érudit de la confrérie débarquer avec plusieur chercheurs pour transporter des caisses et quelques table. Tous ensemble, ils traversèrent la porte du camp avec tout leurs matériel pour allés s'installer sur le toit de l'entrepôt.

-Placer les caisse ici et les tables là! S'écria Koenzell.

Ils étaient là pour installer un laboratoir de fortune pour concevoir on ne saie quel invention que les Pourpre peuvent avoir derrière la tête.

-Vous êtes ici pour faire quoi les gas? Vous allé inventer un truc pour tuer ces orcs? Se permis de demander un mercenaire un peu currieux.

-Référez-vous au major mercenaire. Lui répondit Pandora.

Le mercenaire acquiesça et continua simplement son chemin vers son poste de garde. Il avait sans nul doute mieux à faire que de questionner les chercheurs sur des recherches qu'il n'aurrait probablement même pas compris sans de longues expliquation.

Le tout était finalement installé et les chercheurs avait déjà commencé a travailler. À première vue, les chercheurs travaillaient sur la préparation de réactifs pour une expérience prochaine. De son côté, l'érudit Pandora avait commencé à préparer de nombreuses potions. Ces dernière serviront aux futur confrontation entre les systériens et les orcs. Espéront que celà puisse aider les mercenaires pour que le conflit se termine plus rapidement. Plus le temps passe, plus le nombres de mort augmente. Il n'y avait pas de temps à perdre.


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - April 23, 2010 at 7:32 PM

De l'autre côté de la passerelle, le Major quittait la salle de commandement puis marchait d'un pas posé vers Pandora. Lorsqu'il se rendit à celui-ci, il analysa l'installation de l'alchimiste, mais ne le commenta pas. Sans doute voulait-ce dire qu'il en était satisfait.

- Messir Pandora. Il s'avère que le plan dans lequel vous êtes impliqués sera relégué au titre de plan B. Je vous invite donc à continuer votre confection, puisqu'elle pourrait servir dans les prochaines étapes de cette guerre, mais ne voyez pas d'urgence à compléter la tâche. Pas pour le moment, du moins.

Puis sans que le Pourpre ne puisse répondre, le Major fit volte-face, allant se terrer dans la tente des officiers. Il n'était pas arrogant, simplement il était lui-même.


Post by Maegor Recaedre - April 23, 2010 at 8:57 PM

Le Légionnaire du Concorde entra sans avertir dans la tente des officiers, interrompant va savoir quel dialogue, et déposa un sac vert sur la table.

Puis il fit demi-tour et s'en alla sans donner le temps a qui que ce soit de le faire s'attarder.


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - April 26, 2010 at 7:46 AM

Certains soldats commençaient à discuter qu'un assaut assez important était sur le point d'avoir lieu. Peut-être en auraient-ils finalement terminés de ces sales bêtes puantes, mais le regard sombre de Dranem ne laissait pas présager qu'il était de cet avis, toutefois il ne divulguait point son opinion à ce propos à ses hommes. Dans tout les cas, l'assaut qui approchait s'annonçait pour être un massacre, toutefois, personne ne savait vraiment qui des deux camps allait subir ledit massacre. Avec tout les mages qui se permettait des runes pour se téléporter du campement de fortune à Systéria, le bruit pourrait peut-être même y courir.

Cette nuit était parsemé d'éclair et une pluie battante digne des plus féroces de Systéria déferlait ses flots sur les mercenaires. Le Caporal Dranem au front, avec ses hommes. Tandis qu'il donnait des directives directement sur le front, exécutant les différentes formations de l'Armée avec une efficacité sans pareil. Il frappait et frappait tout ennemi qu'il voyait. Le champ de bataille devenait de plus en plus chaotique à chaque jour tandis que les orcs continuaient de se battre de façon désorganiser. L'efficacité de l'Armée se trouvait dans ses formations, et dans la force individuelle et en équipe des hommes, coordonné à merveille par les gradés.

Dans toute cette tempête de pluie et d'éclairs sur ce champ de bataille le Caporal Dranem eut tôt fait d'apercevoir un autre Caporal se trouvant désormais désarmé. Il lui lança son arme, que celui-ci attrapa et utilisa à bon escient aussitôt. Dranem, tant qu'à lui, assena un coup de bouclier solide à l'orc qui fonçait vers lui, l'assomant sur le coup. Ensuite de quoi il dégaina son glaive, et tua les quelques orcs près de lui, pour finalement lancer l'arme dans le dos d'un orc qui fonçait vers le même Caporal que précédemment. Ce dernier lança l'arme de Dranem à Dranem, et retira le glaive du corps de l'orc, pour en faire son arme et se battre.

Ce n'est qu'une fois que les mages s'en mêlaient que les choses étaient compliqués.

**- Visez les mages !! **

Et une pluie de flèche tomba en direction des dits mages orcs en décima une bonne partie. Ainsi, ce combat dura toute la nuit durant. Mais ce n'était rien face à ce qui attendait; autant les mercenaires que les orcs. Le fameux plan allait bientôt être mis à exécution.

Il était grand temps de leur faire plus que payer le prix de leur affront, à ces créatures barbaresque.


Post by Wave - April 26, 2010 at 11:32 PM

C'est de l'autre côté de cette sinistre porte de sang, loin, Ô si loin de ces Mercenaires qui déja se croyaient héros qu'avait lieu, dans le plus sombre des secrets, la réunion de ceux qui, de leurs postes respectifs, dirigeaient les orcs. À cette table de sanguine siègaient cinq humanoïdes aux corps contrastants les un de des autres. Il y avait Korzog le chevaucheur de dragons, Maitre du Bestiaire. Ork l'orc, le Responsable de la Ville. Tuar le terrible, un troll aux muscles de dragon et à la force d'un titan, Champion de Vrak. Krane le Chaman, bras droit de Vrak. Et finalement Vrak le sanguinaire, le Chef de la Horde Sanglante. Et c'est pour le bon plaisirs de ceux qui ne l'entendront pas que cette conversation a été traduite en language commun.

Tuar grogna.

S'en suivit un échange de parôles qui n'avaient rien de flatteuses, opposant majoritairement Korzog à Krane, alors qu'Ork tremblait dans son coin et que Tuar grognait de temps en temps, sans rien y comprendre toutefois. Il était un seul personnage qui encore n'avait dit un mot, dans l'ombre de la pièce, d'où émanait parfois un nuage de fumée provenant d'une pipe en acajou. Et c'est alors qu'il, Vrak le sanguinaire, prit la parôle.

Bien entendu, plus un son.

Korzog, sans quitter Krane des yeux, hocha la tête sèchement, en bon militaire qu'il était.

Tuar grogna.


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - April 27, 2010 at 12:07 AM

Non-loin de là, dans un irréductible village - ou plutôt campement - logeait des mercenaires. Maintenant habitués d'essuyer des attaques, généralement de nuit, les questionnements commençaient à fuser dans la tête de chacun. Combien pouvaient-ils bien être de l'autre côté? Dix milles? Trentes milles? Le Major avait sa petite idée, mais s'il pouvait entendre et surtout comprendre la conversation des dirigeants orcs, sans doute saurait-il que ce campement n'était pas près de se fermer. Ça allait être une longue et pénible guerre d'usure.


Post by Asphaar Meliamne, AdM - April 27, 2010 at 3:18 AM

Rien n'était joué

Voilà plusieurs semaines voir mois que les mercenaires étaient sur l'île et narguaient les orcs qui gardaient la porte rouge. Rien n'était joué que souvent on entendait parmi les rangs que la victoire les attendait très bientôt, que tout allait être terminé avec la démolissions de la grande porte.

Le sergent semblait pour sa part bien moins confiant, il ne manquait pas de gâcher l'enthousiasme prématuré de ses hommes, quitte à se faire dire par le Capitaine Meserole, qu'il ne devrait être aussi pessimisme, il se disait malgré tout que même si la porte cédait sous leur attaques, rien ne dit que c'était la seule et unique porte, peut-être que derrière ces sombres montagnes, se cachaient d'autres portes comme celle-ci, voir même une forteresse...rien était joué et il le savait.

Cependant il ne désespérait pas pour autant, non! Chaque jour il menait son tour de garde et allait lui aussi rendre une petite visite aux orcs trop aventureux qui s'approchaient des avant postes. Il ne manquait pas de corriger cet écart de conduite de leur part. Il fallait maintenir l'ordre sur cette île et il n'y manquait pas. Les hommes le trouvaient parfois un peu plus dur et froid qu'à son habitude, c'était plutôt visible, il n'y avait plus de place pour les erreurs sur l'île, ce pourrait être fatal pour leur faible campement et leur régiment. Si les valeureux mercenaires devaient tous périr sur cette île, Systéria serait en réel danger, car les orcs sauraient qu'elle ne serait plus une si grande menace.

Tout était en place pour l'assaut, les hommes tous prêt à tenter cette chance. Il ne restait maintenant que quelques jours avant que le combat débute réellement sur l'île des orcs. Ainsi donc, dans quelques jours ils verraient enfin ce qui les attendaient derrière ces portes depuis tout ce temps. Ils réaliseraient enfin ce qu'est la guerre et les risque qu'elle comprend. La porte rouge, une fois tombé, révèlerait une idée plus réaliste de la fin de cette guerre...

Sous le soleil couchant, du haut de l'avant poste, le Sergent Meliamne fixait la montagne, ses yeux vert émeraude témoignant de sa rage et sa soif de vaincre, les orcs gouteront à sa colère, qu'importe la fin...

- Vrak je te jure sur tout les dieux, que si je dois mourir ici, j'emporterai avec moi plus d'orcs que tu aurais pu en faire naitre si tu t'étais consacré à peupler et cela même si tu avais eu plusieurs femme orc ,en même temps, dans toute ta longue vie...Et je t'assure que chacun de mes hommes est tout aussi capable d'un tel exploit que moi!


Post by Hakubo, Maeda - April 28, 2010 at 5:20 AM

« Un centimètre de plus à droite et on y est... non, l'autre droite ! »

Le Major avait donné comme mission au caporal de s'occuper de la nouvelle tour sous le contrôle de l'Armée. S'occuper d'arranger des tours de garde ? Facile ! Trouver des volontaires ? Encore plus facile ! Réussir à décorer l'endroit aux couleurs de l'Armée ? Là réside le défi...

« C'est bien, maintenant lever un peu plus haut... non, trop haut ! Baissez un peu ! Trop bas... »


*La moitié du travail était fait déjà, tout avançait plus vite qu'il ne l'avait imaginé. Trouvez des volontaires avaient été réellement un jeu d'enfant, il fallait simplement savoir comment convaincre les gens... *

« Partir d'ici ? »

« Oui, je vous offre la chance de partir de ce campement puant pour une mission spécial qui fera de vous des élites de l'Armée ! »

« Mission spéciale ? »

« Chaque jours, vous devrez combattre les intempéries pour garder le point clef de notre réussite. Toute cette guerre ne résidera que de votre courage et de votre force ! »

« Moi ? »

« Oui vous ! Vous deviendrez, dès que vous aurez signé, un héros de notre empire ! »

« Héros ?! »

Comme il était facile de trouver des volontaires, même pour un poste aussi minable et ennuyant que garde. Règle un : curiosité du sujet, règle deux : égocentrisme du sujet. Ensuite, c'était dans la poche.

L'horaire fut rapidement mis en place, le caporal Kuroyama avait réfléchis à tout cela rapidement.

La garde de la porte et de la tour demandera quatre équipes.
Il y aura donc l'équipe A, B, C et D.
Chacune des équipes devront suivre un horaire bien précis.
Chacune des équipes seront constitués de cinq soldats.

Équipe A :
Soldat Cap
Soldat Pit
Soldat Ten
Soldat Croc
Soldat Shë

Équipe B :
Soldat Son
Soldat Nik
Soldat Leh
Soldat Reh
Soldat Belle

Équipe C :
Soldat Gil
Soldat Ehä
Soldat Mansh
Soldat Long
Soldat Gue

Équipe D :
Soldat Tih-Mih
Soldat Éhalex
Soldat Son
Soldat Dëh
Soldat Groh

Horaire Porte :
Semaine 1 :
Maniel :
Am : Équipe A
Pm : Équipe B
Ludis :
Am : Équipe B
Pm : Équipe A
Jafill :
Am : Équipe A
Pm : Équipe C
Thumis :
Am : Équipe B
Pm : Équipe C
Varos :
Am : Équipe D
Pm : Équipe A
Satoul :
Am : Équipe C
Pm : Équipe B
Batil :
Am : Équipe C
Pm : Équipe D

Semaine 2 :
Maniel :
Am : Équipe D
Pm : Équipe B
Ludis :
Am : Équipe B
Pm : Équipe D
Jafill :
Am : Équipe D
Pm : Équipe C
Thumis :
Am : Équipe B
Pm : Équipe C
Varos :
Am : Équipe A
Pm : Équipe D
Satoul :
Am : Équipe C
Pm : Équipe B
Batil :
Am : Équipe C
Pm : Équipe A

Semaine 3 :
Maniel :
Am : Équipe A
Pm : Équipe D
Ludis :
Am : Équipe D
Pm : Équipe A
Jafill :
Am : Équipe A
Pm : Équipe C
Thumis :
Am : Équipe D
Pm : Équipe C
Varos :
Am : Équipe B
Pm : Équipe A
Satoul :
Am : Équipe C
Pm : Équipe D
Batil :
Am : Équipe C
Pm : Équipe B

Semaine 4 :
Maniel :
Am : Équipe A
Pm : Équipe B
Ludis :
Am : Équipe B
Pm : Équipe A
Jafill :
Am : Équipe A
Pm : Équipe D
Thumis :
Am : Équipe B
Pm : Équipe D
Varos :
Am : Équipe C
Pm : Équipe A
Satoul :
Am : Équipe D
Pm : Équipe B
Batil :
Am : Équipe D
Pm : Équipe C

Horaire Tour :
Semaine 1 :
Maniel :
Am : Équipe C
Pm : Équipe D
Ludis :
Am : Équipe D
Pm : Équipe C
Jafill :
Am : Équipe C
Pm : Équipe A
Thumis :
Am : Équipe D
Pm : Équipe A
Varos :
Am : Équipe B
Pm : Équipe C
Satoul :
Am : Équipe A
Pm : Équipe D
Batil :
Am : Équipe A
Pm : Équipe B

Semaine 2 :
Maniel :
Am : Équipe B
Pm : Équipe D
Ludis :
Am : Équipe D
Pm : Équipe B
Jafill :
Am : Équipe B
Pm : Équipe A
Thumis :
Am : Équipe D
Pm : Équipe A
Varos :
Am : Équipe C
Pm : Équipe B
Satoul :
Am : Équipe A
Pm : Équipe D
Batil :
Am : Équipe A
Pm : Équipe C

Semaine 3 :
Maniel :
Am : Équipe C
Pm : Équipe B
Ludis :
Am : Équipe B
Pm : Équipe C
Jafill :
Am : Équipe C
Pm : Équipe A
Thumis :
Am : Équipe B
Pm : Équipe A
Varos :
Am : Équipe D
Pm : Équipe C
Satoul :
Am : Équipe A
Pm : Équipe B
Batil :
Am : Équipe A
Pm : Équipe D

Semaine 4 :
Maniel :
Am : Équipe C
Pm : Équipe D
Ludis :
Am : Équipe D
Pm : Équipe C
Jafill :
Am : Équipe C
Pm : Équipe B
Thumis :
Am : Équipe D
Pm : Équipe B
Varos :
Am : Équipe A
Pm : Équipe C
Satoul :
Am : Équipe B
Pm : Équipe D
Batil :
Am : Équipe B
Pm : Équipe A


Post by Wave - April 28, 2010 at 5:26 AM

.. Dans la hutte chamanique, au village des orcs, avaient étés mit au courant des récents évènements deux des quatres derniers chefs de la Horde. Krane le Chaman et Ork, le chef du village, se firent donc interrompre parce un orc qui, pour vôtre bon plaisir, a été traduit en language commun.

Voilà qui marqua la fin du messager. Voyons maintenant la suite de la conversation entre Krane et Ork


Post by Wave - April 28, 2010 at 5:43 AM

JOUR: 69

MORAL DES TROUPES: Bon, mais en deuil.

EFFECTIFS: 3 192

JOURNAL DU COMMANDANT:

Je. suis. à. la. putain. d'infirmerie.

Mais bon. Une glorieuse victoire pour l'Armée des Mercenairse. Celui qu'on appelait Korzog est tombé, emportant son bestiaire avec lui (Son bestiaire l'emportant, en y repensant). La porte et la passerelle portent maintenant les couleurs de l'Armée des Mercenaires. Nos hommes sont maintenant plus confiant que jamais, cette victoire les a gonfflés de confiance, malgré nos lourdes pertes d'environs 450 soldats. Toutefois, la partie du village visible de la passerelle est très, très active. Se trouve dans cette seule partie ce que j'estimais être la totalité des orcs, laissant donc deviner que leurs nombre surpasse de loin nos attentes. Il nous faudra une stratègie digne de ce nom, je compte sur mes supérieurs pour ça...

Et j'ai encore perdu ma hâche.


Post by Hakubo, Maeda - April 29, 2010 at 12:53 AM

(Double post par erreur)


Post by Koenzell Pandora, Cp - April 29, 2010 at 6:46 AM

Le laboratoire étant toujours en place, les chercheurs ce demandent si leur présence est toujours justifiée. Les potions de vision de nuit était en tout temps livré aux garde de nuit et les hommes blessés bénéficiait des soins vennant des chercheurs en place.

Major,

J'aimerais simplement être au courrant des activités futur dans le but de réorienter nos production à la baisse ou à la hausse. Si vous souhaitez plus d'homme pour offrir des soins à vos homme, vous n'avez qu'a prendre contacte avec ma personne.

Érudit Koenzell Pandora

Visiblement l'Érudit attendait les directives du Major pour les jours à venir.


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - April 29, 2010 at 6:49 AM

Un accusé de réception parvint.


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - April 30, 2010 at 5:24 AM

Les batailles s'accumulaient et la mission des mercenaires sur l'île des orcs prenaient les allures d'une réelle guerre. Il fallait à chaque jour composer avec une odeur indescriptible. Cet amer mélange de sang séché, de cadavre, d'abats d'animaux et de sueur était à un point fort qu'on pouvait le goûter. S'ajoutait à cette ambiance exécrable le décompte des morts. On approchait petit à petit le nombre de cinq-cents morts. C'était une perte d'envergure pour l'institution mercenaire. Avec la nourriture dont l'allure rappelait celle des excréments du bétail, l'effet négatif de la guerre était bel et bien présent. Loin de leurs familles et de leur confort, les mercenaires ne s'accrochaient qu'à un sentiment d'accomplissement et le rêve de recevoir la gloire à travers leur empire.

Déjà, beaucoup avait été fait par les hommes du Blason Vert et leurs alliés Pourpres. D'abord l'élimination de Korzig et de son bestiaire, puis l'estimation impressionnante des pertes ennemis, l'avancement de cette guerre avait fière allure. Néanmoins, tous les hommes avaient vu cet orc arrogant, Vrak, se présenter sous le nez de leurs gradés. Ils l'ont vu pousser le Commandant du toit de l'édifice, heureusement sans conséquences. Le goût de la vengeance les animaient et s'ajoutait à leur désir d'en finir bientôt avec cette guerre. Bientôt, la cadence unie de leurs pas ferait écho dans le creux de montagne alors qu'ensemble ils marcheraient, tête haute, vers la nouvelle porte qui les attendaient. Bientôt, ils savoureraient la victoire, ils le savaient.


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - May 1, 2010 at 9:57 AM

Longue-vue, cordes, grappins, matériels d'escalade, carte navale, les effets étaient prêt et n'attendait que d'être utilisés. L'esprit reposé, aux aguets, le mercenaire était prêt, il n'attendait plus que d'être utilisé. Un objectif peu difficile en tant que tel, mais dont les risques sont bien réels, voir même nombreux. Tout autant que l'on sait qu'avec ce mercenaire, particulièrement, il n'en faisait jamais trop peu. L'initiative dont il faisait souvent preuve le menait bien plus loin que ce qu'on lui demandait, à bien ou à tord.

Le goût amer de la guerre devenait presque une habitude pour les mercenaires présent sur l'île sanglante. La fumée qui s'envolait vers le ciel comportait de cet odeur âcre qui ne laisse personne indifférent, créatures brûlés, orcs au feu, de corps en flamme, de flamme en fumée, et il n'en reste que des cendres. Mais ils ont laissés leur marques. Tant soit dans l'odeur de l'atmosphère, que dans l'armée des mercenaires, directement. Plusieurs y ont perdus leurs amis, leur frères d'armes, leur complice, leur partenaire. Et ça, ce n'est sans compter les familles des défunts. Le choc est difficile, pour tous. Des morts auraient pu être évités, certaines victimes auraient pu ne pas êtres les mêmes. Des choix instinctif furent faits. Ils s'imposaient.

Cette guerre laissera sa marque, espérons que cette marque soit plus positive que négative..


Post by Thomas Bolton, Emp - May 1, 2010 at 10:50 AM

Après les mésaventures d’Acturus Polymaro avec les méthodes musclées des capitaines bréguniens, au port de Systeria, le Surintendant Bolton embarqua sur un des immenses navires de guerre dont il avait lancé la construction des années auparavant, entouré d’une dizaine de gardes d’élite de la Couronne. Cette escorte était franchement étonnante, d’ordinaire il ne se faisait jamais accompagner de la sorte. Si l’on en croit la discussion préalable, c’était Sa Majesté qui avait insistée pour qu’il se dote d’une protection rapprochée. Bon gré, mal gré, le duc avait accepté. Rapidement, l’encre fut levée et les manœuvres complexes pour sortir du port furent exécutées.

C’est un pas assuré – ce n’était pas la première fois qu’il naviguait ! – qu’il se dirigea vers la proue où l’attendait l’amiral impérial, les gardes de Cybelle sur les talons. Soudain, avant d’atteindre sa destination, il s’arrêta et fit volte-face pour lancer un regard sévère à ceux qui lui suivaient. Les armures s’entrechoquèrent, ils ne s’attendaient pas à se retrouver face à face avec cet austère personnage qui déchaînait les rumeurs les plus farfelues à son sujet. Bien sûr, ils avaient l’habitude de le voir au palais, mais jamais ils ne l’avaient suivi au quotidien…

« Messieurs, je pense que je ne crains aucun danger sur ce navire, nous ne sommes pas encore au camp de l’Armée, que je sache. Disposez, je vous prie. »

Ainsi les congédia-t-il de son ton glacial. Ca les arrangeait bien, d’ailleurs, un peu de détente. Qui plus est, s’ils pouvaient s’éloigner de Sa Seigneurie quelques instants, ça ne leur ferait pas de mal, oh que non ! Ce dernier se rapprocha alors de l’amiral pour s’entretenir avec lui. Au-dessus de leurs têtes, le soleil au zénith brillait avec intensité tandis que les mouettes décrivaient des cercles autour du grand mât. Pas un nuage à l’horizon, mais un vent de force 8, au moins !

« Bien le bonjour, Amiral. Je présume que la traversée s’annonce bien. »

Son interlocuteur, un homme d’une cinquantaine d’année aux tempes grisonnantes, acquiesça sèchement. Il déplia sa longue-vue et détailla l’horizon à la recherche de nuages de mauvaise augure, mais il n’en fut rien.

« Nous y serons dans une heure à peine si le vent continue de souffler ainsi. L’architecture du navire, les méthodes de navigation Tsen, le temps au beau fixe sont autant de facteurs qui favoriseront notre voyage, Votre Seigneurie. »

Et le voyage fut effectivement favorisé. Aucune des conditions ne changea, les voiles restèrent puissamment gonflées pendant toute la traversée. Le duc restait debout, à la proue, la main gauche sur sa canne et la droite sur la rambarde de bois. Il laissait le vent glisser sur lui, le regard voilé, bercé par le bruit de la coque qui déchirait la mer… Bientôt, il ne tarda pas à apercevoir l’île de laquelle provenait la menace des orcs. Les constructions de cette race belliqueuse s’offrirent à sa vue, ainsi que le camp qui avait été monté par l’Armée. L’agitation y était constante.

Les sentinelles mercenaires purent alors apercevoir un immense et rapide navire de guerre qui battait pavillon systérien qui s’approchait à vitesse constante. Etait-ce du renfort ? Des troupes fraîches et énergiques, prêtes à prendre la relève ? Les rumeurs allaient bon train, avant que l’hôte de marque ne pose le pied sur le quai, ce qu’il finit par faire après quelques minutes de manœuvres alambiquées mais extrêmement minutieuses. Rapidement, la dizaine de gardes d’élite entourèrent le duc Bolton qui descendit de son pas légèrement boiteux mais régulier de la passerelle qui venait d’être lâchée.

Rapidement, un groupe de mercenaires vint l’accueillir.

« Menez-moi au camp de l’Etat-Major, je vous prie. », demanda-t-il poliment mais d’un ton particulièrement froid.

C’est ainsi que les mercenaires qui stationnaient au camp de base purent constater que le premier ministre de Systeria venait en personne constater du bon déroulement des opérations au cœur même de la tempête. Oh bien sûr, certains râleraient sans doute de le voir entouré de son petit contingent, mais un observateur avisé pouvait reconnaître que lui-même ne semblait pas apprécier cette compagnie rapprochée. Après quelques minutes de marche, il finit par atteindre le lieu où se prenaient toutes les décisions en haut lieu, pénétra dans la tente et salua le Major Mel’Viir.

« Bien le bonjour, Chevalier. Faites-moi un compte-rendu, je vous prie. », lança-t-il comme si de rien n’était, comme si sa visite à l’improviste n’avait rien de surprenant…

Il approcha alors de la table où trônaient des cartes et documents en tout genre qui coordonnaient le déroulement des opérations, les mouvements tactiques et les points stratégiques que chaque armée possédait.

« Ensuite, vous rassemblerez vos hommes, j’ai quelques mots à leur adresser. »

Son regard d’acier se posa alors dans ceux de Thalkehr, attendant de recevoir les informations qu’il avait demandé…


Post by Sinriia Mel'Viir - May 1, 2010 at 9:24 PM

Son regard gris clair fixa un moment les étendards de l'empire qui battaient sous le vent au sommet du grand mât de l'impressionnant navire de guerre. Les soldats qui observaient quant à eux l'elfe noire en patientant sagement ses instructions, purent percevoir l'ombre d'un sourire, aussi énigmatique était-il, prendre forme à la commissure de ses lèvres.

Quelques secondes plus tard, son attention se redirigea vers eux. Son visage d'ébène avait retrouvé rapidement ses traits austères et ce, malgré la visite imminente de représentants de l'empire. D'ailleurs cette nouvelle motivation fit rapidement reprendre les travaux aux hommes.

- Érigez la tente du côté opposé des enclos animaux, nous ne voudrions guerre donner davantage d'infections aux blessés. À l'intérieur il faudra y placer dix lits généraux et au moins cinq autres qui seront séparés par des rideaux pour les soins plus importants. Si le vent côtier est trop fort, il faudra songer à soulever une palissade à l'ouest pour couvrir la tente.

- Oui Caporale Mel'Viir! s'exclamèrent-ils.

Le ton était neutre bien qu'autoritaire, elle suivait les hommes attentivement qui construisaient petit à petit la nouvelle infirmerie, derrière le campement où la crasse des soldats ne saurait venir infecter les blessés de guerre. L'avancement était rapide, les soldats en avaient l'habitude. Il ne fallu pas moins d'une heure pour que le "bâtiment" soit debout.

- Que l'on emporte des tables, de l'eau et des pansements propres pour que les soigneurs puissent dès lors s'installer. Il faudra en tout temps un garde de chaque côté de la porte pour assurer la sécurité des blessés, mais également veiller à ce que l'infirmerie ne soit pas engorgée par autres présence que celle de blessés graves. Les visite ne seront qu'autorisé sous l'approbation d'un haut gradé.

La noble elfe noire supervisa ainsi l'activité jusqu'à sa fin. Au déclin de la journée l'infirmerie serait déjà fonctionnelle, ce qui permettrait déjà d'améliorer la santé et salubrité à l'intérieur même du campement général. Une fois le principal en place, Sinriia se retira afin de s'informer au sujet des nouveaux visiteurs impériaux...


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - May 3, 2010 at 11:35 AM

*Assis sur une bûche dans le campement des mercenaires, le Caporal replaçait des bandages sur une légère blessure à son bras gauche. Avec soin il enroulait les bandages autour de son bras, puis attacha le tout solidement. En pantalon et avec ces bottes de cuirs bruns, confortable, il conservait cet air sérieux malgré tout. Il resta ensuite un moment assis sur cette même bûche jusqu'à ce qu'un autre caporal vienne le voir. Le Caporal nain du nom de Haltor, le seul nain à ce grade d'ailleurs. Roulant les "r", les nains descendit du tour de la muraille et débuta à l'intention d'Adalard. *

- Hey Dranem, viens voir, l'empire arrive.

*Les mots choisis par le nain fit sourire légèrement Dranem, à savoir si l'empire en tant que tel pouvait vraiment se déplacer, du moins, de la façon qu'il le disait. Il leva le regard vers le nain puis entreprit de grimper à la muraille à son tour pour apercevoir l'impressionnant navire qui approchait. Son regard resta longuement sur la bannière qui décrivait le bateau dans une sorte de drapeau. Il ne fut pas parmi ceux qui réceptionnèrent le Surintendant toutefois, il prit ce temps pour aller revêtir son armure d'acier. Ensuite de cela, alors qu'il se promenait droitement dans le campement, dans une sorte de ronde, il tomba sur un groupe de trois jeunes soldats, alors que le Bolton venait d'entrer dans la tente de l'état-major. Il donna une petite tape sur l'épaule d'un des soldats, et fit un signe de tête en direction de la tente dans laquelle venait d'entrer le Surintendant. *

**- Si vous voulez saisir votre chance, c'est le temps d'impressionner. Toutefois, n'en faites pas trop, ni trop peu, restez vous-mêmes, et soyez fier. Chacun de vous représente l'Armée en entier. **

- Oui Caporal

*Dirent-ils après un court moment de silence, à peu près en même temps. Continuant donc sa route, il rencontra non-loin des soldats plus âgés, environ de son âge, des vétérans, si l'on veut. Toutefois il ne faut pas oublier que Dranem paressait plus jeune que son âge. Les propos que les 2 soldats vétérans tenaient allaient un peu à l'opposé de ce que le Caporal venait de dires aux jeunes soldats plein d'ambitions, et cela le fit sourire, la divergence des opinions par rapports aux générations. *

- Qu'est-ce que la noblesse vient faire ici encore ? *Dit l'un vers l'autre. *

- Ils viennent évidemment après la tempête, tu les connais. *Répondit donc l'autre, sans se faire prier. *

- Il est tellement hautain en plus celui-là !*S'exclama-t-il, sans trop de force dans la voix toutefois, il valait mieux être prudent avec ces fourbes, selon lui. *

Comme tout les autres, c'est fou à quel point je les mép....

*Ils arrêtèrent ensuite leur commérage quand ils aperçurent le regard sévère, et réprobateur que lançait Dranem en leur direction. D'autant plus qu'il avait déposé une main bien fermement sur l'épaule de l'un d'eux. Leur Caporal et leur Entraineur, ce n'était jamais prudent d'aller contre son sens. Toutefois, ce regard sévère se vit bientôt contrasté d'un très mince sourire légèrement amusé. *

Vous avez raison sur un point...

*Les deux soldats poussèrent alors un long soupire de soulagement, ils n'avaient toutefois pas entendu la suite, et Dranem n'attendit pas après eux pour continuer. *

C'est qu'ils sont hautains, mais avec raison. Je vous rappel que Systéria est une sorte de méritocratie. Et donc, de ce fait, les nobles acquièrent leurs titres par mérites, tandis que vous, vous vous plaignez. Ce n'est pas pour rien que vous êtes encore soldats après tant d'années. Les nobles méritent leur titre par le faits qu'ils ont accomplis des choses pour l'empire, et c'est la façon que l'empire les remercie, si on veut. Nous leur devons un certain respect, d'ailleurs c'est dans le codex, ou la constitution, voir même les deux.

Le Caporal Dranem hocha ensuite la tête vers les deux soldats qui le lui rendirent, et il comprit qu'ils avaient compris. Dire que c'était lui qui disait sa, décidément, ses vieilles querelles avec Sinriia, maintenant loin dans le passé, lui avait au moins appris quelque chose. Il envoya ensuite les deux dits soldats aider le forgeron dans sa tâche, aiguiser les lames, réajuster les armures. Puis il partit chercher du bois dans la réserve pour alimenter le feu au centre du campement. Suite de cela, il grimpa de nouveau sur la muraille et déroula un parchemin devant lui, comportant les diverses formations de l'armée qu'il devait appliquer selon son rôle d'entraineur-chef, sauf ordre contraire de supérieur, bien sur, les exceptions c'est fréquents.

Gageons que son visiteur impérial aurait sans doute l'attention désirée.


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - May 3, 2010 at 7:20 PM

*Lorsque le Surintendant fit son entrée dans la salle de Commandement, il y trouva quelques gradés en discussion et c'est le Major Mel'Viir qui présidait cette conversation. Ce dernier était penché sur la table remplie de cartes annotées, les deux mains bien appuyées sur le rebord. *

« Bien le bonjour, Chevalier. Faites-moi un compte-rendu, je vous prie. Ensuite, vous rassemblerez vos hommes, j’ai quelques mots à leur adresser. »

La question soudaine du Surintendant pris effectivement le Major de court. Celui-ci s'attendait effectivement à ce que le Surintendant visite, après tout, l'elfe noir l'avait invité lui-même. Il ne croyais néanmoins pas qu'il viendrait par ses propres moyens et si promptement. Autour de lui, les autres gradés passaient du Major au Surintendant, puis l'inverse, en l'attente que Thalkehr ne fasse l'état des évènements. Il se releva donc, prenant son habituelle posture de militaire puis débuta un court discours sur son ton monotone et roque.

« En fait, Votre Seigneurie, mon dernier compte-rendu écrit fait état de la situation telle qu'elle est toujours. Nous tablons à présent sur les différentes solutions pour la prise de la seconde porte ou sur les moyens de la contourner. Pendant ce temps, les hommes réparent leur équipement et prennent du repos. »

Il marqua une pause un moment, comme s'il réfléchissait à la suite de ce qu'il allait dire, puis enchaîna simplement.

« Nous avons également crée une infirmerie de fortune qui s'est rapidement remplie. Avec l'aide des Pourpres, elle traite de nombreux blessés le temps que nous envoyons ensuite en repos ou en navette direction Systéria, selon le contexte. »

Terminant son rapport au Surintendant, le Major se contenta d'adresser un signe de tête à la Capitaine Meserole. Celle-ci comprenait donc qu'elle pouvait rassembler les hommes.


Post by Thomas Bolton, Emp - May 3, 2010 at 8:50 PM

Alors que le Major lui répondait, le Surintendant observa les autres officiers qui se trouvaient sous la tente. Son regard sévère détailla chacun d’entre eux, comme s’il les jugeait d’un simple coup d’œil. Les tacticiens, les stratèges, tous ceux-là qui pensaient la bataille avant de la livrer durent subir ce traitement. Même la capitaine Meserole y eut droit, alors qu’elle sortait pour rassembler le gros des troupes. Finalement, le duc reporta son attention sur son interlocuteur et hocha la tête, semblant satisfait. C’est alors qu’il se permit un commentaire, d’un ton toujours aussi neutre qu’à l’ordinaire.

« Bien. Je vois que vous n’agissez pas avec précipitation et que vous avez su collaborer convenablement avec les membres de la Confrérie Pourpre. Je veillerai à vous envoyer du personnel de Sainte-Elisa en soutien lorsque je retournerai à Systeria. »

Alors qu’il se prononçait, il entendit le son du clairon qui n’avait d’autres buts que de réunir l’ensemble des mercenaires et les éventuels légionnaires qui se trouvaient là. Etaient bien évidemment dispensés de se regrouper les blessés ainsi que ceux qui s’occupaient d’eux, tout comme les sentinelles et éclaireurs qui veillaient à ce qu’on ne les attaque pas.

On entendit alors le tintamarre des armures s’entrechoquant, le bruit des bottes qui martelaient le sol et le brouhaha retentissant des soldats qui ne pouvaient s’empêcher de se demander ce qu’on leur voulait. Réaction bien naturelle, surtout que l’arrivée du navire de guerre à l’allure si imposante avait de quoi déchaîner la curiosité des plus amorphes ! Le premier ministre leva le bras pour inviter le Major Mel’Viir et ses aides à l’accompagner à l’extérieur.

C’est ensemble qu’ils se rendirent devant la masse de soldats rassemblés par la capitaine Meserole. Le duc Bolton grimpa alors sur la petite estrade d’où les chefs militaires s’adressaient à leurs troupes. Apparemment, notre austère personnage allait faire un discours. Certains grommelaient déjà, pensant qu’ils avaient mieux à faire que d’écouter la voix sans vie d’un individu aussi antipathique. D’autres s’en moquaient et quelques uns attendaient avec impatience – c’étaient parmi les plus curieux, assurément !

Or donc, il advint que Sa Seigneurie s’avança pour se mettre bien en avant afin que tous puisse le voir. Le silence s’établit alors sur cette gigantesque assemblée, seul le cri des corbeaux résonnait au-dessus de leurs têtes. Le Surintendant s’éclaircit alors la voix et ouvrit la bouche pour s’adresser à ceux qui mettaient leurs vies en danger pour sauver l’Empire de cette menace. Et curieusement, ce ne fut pas le ton froid et sans vie qui sortit de sa gorge, mais un ton vibrant d’énergie et force. Ceux qui avaient assisté aux autres discours de l’officiel n’en seraient pas choqué. Chaque fois, c’était la même chose.

« Soldats de l’Armée des Mercenaires !

La bravoure, le courage que vous montrez au milieu de ces roches sont admirables. La détermination dont vous faites preuve pour lutter contre cette terrible menace n’est pas passée inaperçue. Grâce à votre valeur, grâce à votre ténacité, vous trouvez en ces jours sombres honneur et gloire !

Soldats, vous avez en quelques jours remporté de nombreuses victoires, conquis des avant-postes et gagné du terrain sur ces annonciateurs du chaos et de la destruction. Vous vous êtes battus comme jamais, vous avez montré de quel bois les systériens étaient faits, vous avez montré de quelle fureur les mercenaires pouvaient user pour repousser n’importe quel ennemi, quelle que soit sa force, quel que soient ses ressources !

Vous avez encore des combats à livrer, des ennemis à défaire. Nombreux sont ceux qui sont tombés, mais aucun d’entre vous ne sera oublié ! Votre sacrifice sera récompensé, je vous en fais la promesse solennelle. L’Armée et ses mercenaires ont fait couler leur propre sang pour protéger les valeurs de notre nation ! La Couronne et moi-même vous récompenserons ! 120.000 pièces d’or, soit plus d’un budget annuel de votre guilde, seront versées en récompense de vos efforts ! Un don sera fait aux veuves qui ont vu leurs époux tomber contre les orcs ! Et ceux dont la hardiesse aura été la plus spectaculaire se verront honorés par l’Empire Systérien !

Oui, je vous le dis aujourd’hui, soldats ! Toutes les croisades ne sont pas saintes, mais la votre est la plus noble qui soit ! »

Le discours se termina alors. Tout le long, le ton du premier ministre de Cybelle fut rempli de fougue et de passion, de force et de puissance. Jamais une guilde n’avait été récompensée à cette hauteur, mais la menace était telle que la victoire s’obtiendrait à grand prix. Il avait évalué la menace, elle était grande et les actes de l’Armée méritaient une telle gratitude. Personne n’avait été oublié, pas mêmes les veuves qui avaient perdu leurs maris dans cette guerre meurtrière.

Le Surintendant resta là, devant les troupes, examinant leur réaction…


Post by Anteïa Meserole, Adm - May 3, 2010 at 10:49 PM

Un paquet de testostérone qui, malgré les nombreux morts de la semaine dernière, démangeait de retourner au front dépenser leurs énergies en trop. Il faut s'y attendre après tout. Des milliers d'hommes rassemblés, sans leurs femmes, ils doivent bien s'occuper et penser à autre chose qu'au s...

Une bonne partie des soldats en armure complète, plusieurs en sous-vêtement ou vêtement léger qu'ils portent habituellement sous leurs armures, c'est rassemblé sur la place central qu'ils écoutèrent le discours du Surintendant non sans une moue qui en disait long sur ce qu'ils pensaient du personnage. Mais les propos entendus étaient bien loin de ce qu'ils s'attendaient à entendre. Courage, gloire, argent... il n'en fallait pas plus pour des soldats pour être heureux. Et c'est des vivats d'acclamation pour la "Bonne" Impératrice Cybelle qui fusèrent de partout. Ses rentes aux veuves allégeaient le coeur de plusieurs soldats, l'or aux méritants ragaillardit plusieurs d'entre eux. 120 000 pièces... de quoi donner des primes a plusieurs soldats, ne restaient plus qu'à se démarquer du lot.

La Meserole, à l'écart de ses hommes, derrière écoutait le discours non sans un haussement de sourcil. Ce haussement de sourcils si fréquent qu'il laissait des rides entre les deux yeux. 120 000.... intéressant. Nul doute qu'il y aurait aussi des médailles de distribuer. Et comme elle pensait à ça, elle ne put que se rappeler la missive que le Major avait changée et demander d'envoyer au surintendant. «Au préparatifs et commandement **sous mes ordres **, Maeda et Meserole.» Maeda... à part foutre la merde dans les troupes, il n’avait pas fait grand-chose... et le Major, c'est une autre histoire. Beaucoup trop occuper à d'autres choses sans doute. À part donner des ordres déjà donnés...
Bon il est vrai que c'était différent depuis qu'il était sur l'île... mais tout de même.

Le hamster roulait dans la tête de la Capitaine, ruminant diverses choses. La grande majeure partie de cette victoire lui incombait...mais elle ne serait que a subalterne qui a suivi les ordres.

C'est un sourire qui vient orner ses lèvres, un sourire amer. Capitaine, le Major était vif. Si c'était une réussite, elle le serait quand le Major lui aurait donné les ordres. Si c'était un échec, il le serait à cause d'elle. C'est facile de se décharger après tout. Il faudrait qu'elle en prenne de la graine.

Elle ne joignit pas au vivat, mais incita l'homme le plus près d'elle à crier.

Le plus gros reste encore à faire.


Post by Koenzell Pandora, Cp - May 4, 2010 at 8:20 AM

Les travaux des alchimistes de la Confrérie pendant ce temps travaillaient toujours. De nombreuses plantes arrivaient en quantité pour la production. Des réservoires et des bouteilles vides avait été intallé dans le campement. Deux sur le bord des portes et un troisième était toujours près du lieux de travaille des chercheurs.

De l'extérieur, il était possible de voir l'équipe de chercheur préparer des réactifs de toutes sortes pour en remplir des caisses. Pendant ce temps l'érudit Pandora se trouvait au niveau du sol en train de brasser une grosse marmite qui bouillait sur le feu. Une foie par heure, on pouvait l'entendra lacher un cri pour que un des chercheurs arrive avec un tonneau à potion qui n'attendait qu'a être remplis.

Une petite note pour le Major:

Major,

Vous trouverai des réservoirs de potion de force majeur, d'agilité majeur et de regénération total à la disposition de vos hommes.

Érudit K. Pandora

Vu les derniers avancement, peut-être que l'érudit serra présent sur le front la prochainne foie...


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - May 4, 2010 at 11:28 PM

*Tandis que son regard perçait l'horizon maintenant conquis par l'armée et sa propre lame, il restait d'abord bien silencieux. Lorsque la cloche sonna pour faire savoir aux soldats qu'on désirait leur parler à tous, et qu'il fallait qu'ils se réunissent, cela le fit sourire d'un très mince sourire en coin. Il s'en doutait, toutefois il ignorait complètement quel tournure allait avoir ce qu'on voulait leur dire. Ainsi, il descendit donc de la muraille pour venir rejoindre les soldats, incitant quelques-uns (avec facilité, étant donné son grade), à se dépêcher. Armuré de sa plaque en acier, bouclier dans le dos et son arme bien rangé dans le fourreau, Dranem était devant l'impressionnante troupe, dans la première ligne. L'impressionnante troupe de soldats et caporaux restait silencieux durant le discours du premier ministre, absorbant chacun de ses mots. Le Caporal Dranem, lui, restait de marbre, toutefois bien attentif. Un très, mais vraiment très court moment de silence eut lieu à la fin du discours du Surintendant, et Dranem fut le premier à lancer le cri, dans un: *

Gloire à L'Empire, pour Systéria !

*De sa puissante voix, il incita de ce fait tout les autres soldats à crier ce même cri de patrie. Levant le bras bien haut dans les airs, poing fermé, son geste fut imité par toute la troupe, habitué à être guidé par leur caporal et entraineur, qu'était Dranem. Ce n'était pas l'or qui l'intéressait lui, tout du moins, mais l'honneur dans cette guerre, de son devoir. Bien sur, il n'avait rien contre l'or, évidemment. Toutefois, ce n'est pas sa raison première d'être dans cette glorieuse et honorable armée, mais pour la savoir cette raison, il faudrait que vous lui demandiez. Le cri perdura assez longtemps, assez bruyant d'ailleurs. Qui plus est, un sourire mince parcourra ses lèvres, alors qu'il réalisait que ce qu'il avait "promis" à ses soldats s'étaient réalisés. Alors qu'il comprenait aussi que ses gestes étaient finalement vu par l'empire, lui qui voulait jadis rejoindre l'armée impérial. Toutefois ce n'était pas terminé, autant les efforts qu'il devrait faire dans le future, que cette guerre. Mais ce simple discours aurait bien tôt fait de remonter le moral de la majorité des hommes (et femmes), et Dranem le savait. Lui qui tentait tant bien que mal d'un tenir un moral élevé pour ses hommes, lui qui avait versé sang et sueur pour combattre l'ennemi et protéger ses camarades, finalement... Force et Honneur. *


Post by Sinriia Mel'Viir - May 5, 2010 at 1:24 AM

Comme tous les autres membres qui étaient conviés, la duchesse se retrouvait aux premières lignes en compagnie des autres caporaux. Bien que les paroles de son ancien collègue ne lui provoquèrent pas davantage de motivation, elle écouta attentivement le monologue de Thomas jusqu'à sa fin.

Lorsque les cris des hommes retentirent dans toute la vallée, un subtile sourire vint alors briser l'ombre d'un instant ses traits de pierres. S'époumonerait-elle à son tour afin de partager les cris guerriers des troupes? Non, de simples applaudissements aussi réservés soient-ils feraient l'affaire... La noble demeura en place quelques instants afin de suivre la suite, si suite il y avait...


Post by Thomas Bolton, Emp - May 5, 2010 at 10:53 AM

Lorsque les acclamations fusèrent, le Surintendant ne broncha pas. Il resta pareil à lui-même, silhouette ascétique dans cet environnement aussi sévère que lui. Son regard d’acier se promena lentement sur la masse de soldats qui criaient à la gloire de l’empire, qui poussaient des hurlements de satisfaction et tapaient le sol de leurs pieds bottés. C’était un incroyable tintamarre, mais il n’aurait su briser le masque de stoïcisme qui trônait sur le visage du premier ministre. Il aperçut alors la capitaine Meserole, qui ne se joignait pas aux vivats, puis la duchesse Mel’Viir qui se contentait d’applaudir dignement, sans explosion de joie. Un sourire sans joie se dessina alors sur ses lèvres, à l’attention de la toute nouvelle caporale de l’Armée des Mercenaires.

Avait-il remarqué le jeune gradé qui avait poussé la première acclamation ? Il semblait que non. Mais avec Sa Seigneurie, rien n’est jamais sûr…

D’un geste sec, il leva alors sa main droite pour demander le silence. Et curieusement, il vint rapidement. Les cris s’étouffèrent, les bottes cessèrent de marteler la plaine. A nouveau, une atmosphère silencieuse s'installa sur le théâtre des opérations. Il rabattit sa canne devant lui et posa ses mains aux longs doigts fins sur le pommeau d’argent qui surmontait le bois d’ébène zantherien. Il hurla alors de plus belle :

« Gloire à vous, Soldats ! »

Et les vivats reprirent de plus belle. Sur ces mots, le Surintendant fit volte-face, indiquant à Thalkehr et à son commandement de le suivre sous la tente de l'Etat-Major, d’un geste sec de la main. Après ces déclarations mondaines, il était temps de régler les derniers les détails avant qu’il ne retourne à Systeria pour reprendre la gestion des affaires courantes. Certes, certaines choses étaient entre de bonnes mains avec monsieur Cressen, mais il y avait des sujets qui nécessitaient son attention et elle seule…

Une fois dans la tente, il se tut et laissa parler le chevalier.


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - May 6, 2010 at 6:41 AM

Aux premières loges, le Major Mel'Viir avait pu assister au discours du Surintendant. Les deux personnes avaient souvent discutés ensembles, et s'ils avaient un point en commun, c'est le ton monocorde et sec sur lequel ils ont l'habitude de dialoguer. Cette fois, le Surintendant avait dérogé à ses habitudes, mais cela n'avait pas surpris l'officier mercenaires. Après tout, quelques jours avant, c'est lui qui motivaient les troupes en hurlant des cris de ralliement de toutes sortes. Il n'y avait là rien de surprenant. Bolton savait faire des choix éclairés et cela était facile à percevoir dans son comportement devant les troupes mercenaires.

Alors qu'il terminait son discours et que les mercenaires commençaient à s'agiter, certains se ralliant derrière les paroles émotionnels du premier ministre, d'autres simplement pour suivre la vague, Thalkehr lançait un court regard vers son épouse sur la première ligne. Avec ses yeux à demi fermés, il lui offrit un sobre geste de tête.

« Gloire à vous, Soldats ! »

Avec l'indication de Thomas, l'elfe noir et ses officiers quittèrent leur dès d'honner et se dirigèrent tous ensembles là d'où ils arrivaient, dans la salle de commandement pendant que les hommes recevaient l'ordre de rompre les rangs.

Dans la tente, il ne restait que peu de choses à dire. Thalkehr ne se contenta donc d'aller directement au point, sans perdre de temps.

« L'implication de l'Empire est appréciée, Votre Siegneurie. Nous tâcherons d'être à la hauteur de votre contribution. »

Il adopta alors une position droite, légèrement plus décontractée que lors de l'arrivée de Thomas, en l'attente de ce que le Surintendant avait en tête pour la suite de sa visite.


Post by Thomas Bolton, Emp - May 6, 2010 at 9:13 AM

Le Surintendant alla une nouvelle fois s’installer devant les cartes, les examinant de son regard d’acier, alors que le Major et sa suite pénétraient dans la tente. Lorsque le chevalier se prononça, le premier ministre se contenta d’ajouter quelques mots. Apparemment, il n’avait pas plus de choses à rajouter, juste de quoi clore son arrivée surprise.

« C’est parce que l’implication de la guide mérite une telle récompense. L’or sera versé à votre retour, lors d’une cérémonie officielle dont vous devinez sans mal la forme, je présume. Libre à vous de l’investir pour les projets de la guilde ou de le partager en primes diverses. »

Une nouvelle fois, il baissa la tête, passa sa main libre sur les documents en face de lui, en fit une lecture exhaustive, puis releva la tête.

« Je vois que vous avez la situation bien en main. Je ne peux m’absenter bien longtemps du palais aussi vais-je réembarquer immédiatement. Je suis sûr que vous ferez votre possible pour minimiser nos pertes, il serait fâcheux de perdre de nouveaux soldats. »

Il se dirigea alors vers l’entrée de la tente, puis se retourna pour faire face à Thalkehr et Anteïa et leur adressa un signe de tête courtois mais sec. Il resta quelques secondes, si jamais ils avaient une dernière chose à ajouter, puis fit volte-face, ouvrit le battant et se dirigea vers les quais.

Et cette petite troupe de soldats d’élites qui le suivaient de près ? Et bien, il faut croire que le duc avait réussi à s’en débarrasser car pendant ce bref séjour sur l’île inhospitalière, les soldats de la Couronne avaient été aperçus à paresser près de la plage. Il était toutefois temps de reprendre du service. Quel argument tordu avait pu leur confier Thomas pour qu’ils abandonnent ainsi leurs principes ?

Et trois heures plus tard, Sa Seigneurie retrouva son siège, dans son austère bureau, au palais de Systeria. Une pile de dossiers l’attendait, ainsi que Cressen, son secrétaire particulier. Il était temps de s’assurer que la mécanique systérienne était toujours aussi bien huilée…


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - May 6, 2010 at 6:44 PM

L'elfe noir n'ajouta rien lorsque Sa Seigneurie quitta la petite pièce, simplement parce qu'il n'y avait rien à ajouter et bien loin de ses habitudes de parler juste pour parler. Sa visite avait néanmoins de quoi étonner l'officier. Ce personnage calculateur qu'est le Surintendant venait à nouveau de faire un bon coup. Si c'eût été l'Ordre du Soleil dans la même situation, aurait-il réellement été récompensé par de l'or? Peu probable. Bolton savait s'ajuster aux différentes guildes avec lesquelles il traite et force est d'admettre que les mercenaires travaillent pour l'or et la gloire, et là, ils venaient de se mériter les deux à la fois.

Toujours est-il que la visite impériale se voulait positive. L'optimisme parmi les rangs redoublait et les officiers reprenaient leurs débats en vue de la prochaine offensive. Avec un peu de chance, les mercenaires allaient retrouver leurs familles avant la fin de l'année.


Post by Thomas Bolton, Emp - May 10, 2010 at 9:41 AM

Peu après que Sa Seigneurie eu débarqué au port de Systeria, il entreprit de rejoindre l’hôpital Sainte-Elisa afin d’aider l’Armée des Mercenaires et soutenir l’effort de guerre. La guilde manquait d’infirmiers et de médecins formés et compétents, aussi allait-il leur en fournir tout un détachement. Aussitôt arrivé dans l’ancien bureau du Docteur Patreck, il convoqua sa directrice-adjointe, mais cette dernière ne se trouvait pas dans l’établissement. Plutôt que de la faire chercher, ce qui aurait prit du temps, il fit appel au médecin le plus gradé actuellement en service.

« Docteur Dembart, vous n’êtes pas sans ignorer que l’empire est en train de lutter pour conserver l’intégrité de ses frontières. L’Armée résiste et gagne du terrain chaque jour qui passe. Néanmoins, son corps médical n’est pas des plus fourni. »

Le médecin devinait déjà où cette discussion le mènerait. Il serait sans doute embarqué de force dans un navire avec quelques infirmiers sans qu’on lui en laisse le choix. Quoiqu’il en soit, il se garda bien de verbaliser cette idée…

« Aussi, vous irez les rejoindre avec un tiers du personnel. Quelques médecins et plusieurs infirmières pour assurer les soins d’urgence. Vous ne serez rappelé sur l’archipel une fois que la situation sera stabilisée. »

Ah ! Le docteur Dembart s’en doutait bien. Dire que le conflit pouvait durer des mois ! Cela signifierait qu’il serait obligé d’endurer la compagnie de recrues gueulardes dans un camp de fortune où l’hygiène serait déplorable. Rien qui ne le motive à accepter la proposition de son supérieur hiérarchique, oh que non.

« Et si je refuse, monsieur ? Qu’est-ce que je risque ? »

Très stoïque, le duc lui désigna la porte de son bureau d’un geste de la main gauche.

« Vous pouvez faire demi-tour et passer cette porte, sachant que je ne réitérerai pas cette proposition. »

Son interlocuteur fronça les sourcils. Il n’avait pas l’habitude que ce soit si facile. Il tourna trois fois de suite la tête vers la porte, alors que le directeur de l’hôpital le fixait avec une extrême attention. Le soigneur approcha alors de la porte, l’ouvrit comme pour vérifier qu’il n’y avait pas un quelconque piège, une quelconque entourloupe qui ne lui tombe dessus. Apparemment, tout semblait normal. Cependant, que ce soit si facile l’étonnait.

« Vous êtes sûr ? Je ne finirais pas pendu par les pieds quelque part ? Je repartirai sur mes deux jambes ? En bonne santé ? Encore vivant ? »

Un sourire froid se dessina alors sur les fines lèvres pâles du Surintendant, qui hocha la tête sans répondre. Le médecin secoua alors la tête, sceptique. Il capitula.

« Soit, alors j’accepte votre proposition, Votre Seigneurie. »

« Bien. Je n’en attendais pas moins de vous. », répondit Thomas, une lueur malicieuse dans le regard.

Alors que le docteur allait quitter la pièce, il fut interrompu.

« Vous embarquez dans deux heures, préparez le matériel médical, prenez un tiers des infirmières et des médecins. Et emmenez la comtesse Balgor avec vous, je vous prie. »

Le pauvre homme ne put s’empêcher de grommeler ! Il n’aurait même pas la possibilité de coordonner l’action médicale, ça serait cette pimbêche de demi-elfe qui s’en chargerait. Pauvre de lui…

Et cinq heures plus tard, le même navire qui avait transporté le premier ministre débarqua une nouvelle fois en plein cœur du théâtre des opérations. A son bord, non pas notre austère personnage mais toute une ribambelle de médecins et d’infirmières qui auraient la charge des blessés. Le Major Mel’Viir saurait alors que le duc tenait toujours sa parole.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - May 11, 2010 at 4:33 AM

J'espère qu'il y a un lit moelleux de prêt!
La comtesse et son équipe débarque

« L'orgueil.... S'il existait un traitement pour soigner ce que je soupçonne d'être une maladie incurable, je me l'administrais par instant. Je me l'injecterais quand la Mel'Viir essaie de me dire que je suis lâche et qu'elle a un peu raison mais que l'orgueil prend le dessus. Je me l'administrerais également quand Armika Recaedre m'impose sa désagréable présence mais que l'orgueil vient me taquiner et fait que j'accepte donc sans broncher même si ça me donne plus de nausées que sa grossesse peu lui en donner. Mais ce médicament miracle je me l'administrerais en dose suffisante pour me plonger dans le coma quand Brehan de Nogar apprendra que je ne lui ai pas dit clairement où j'allais pour les prochains jours. Ce n'était pas très judicieux de ma part, merci vertu de l'humilité.»

La soirée de la veille avant été relativement pathétique à l'hôpital Sainte-Élisa. S'il y avait bien une chose dont la comtesse Taur'Amandil Balgor avait en horreur et ce en secret*, c'était bien la psychiatrie. Qui, quand quoi, comment pourquoi détestait-elle cela? Mystère aussi mystérieux que pouvait l'être son atypique coiffure, mais surtout détail insignifiant actuellement. Madame Balgor avait donc passé quelques heures avec une patiente et une coupe de vin. Envoyer le docteur Taur'Amandil Balgor était-il vraiment sensé l'aider à régler les problèmes de cœur de cette étrange elfe? Si seulement ça avait été une crise cardiaque, cela aurait sans doute déjà été plus près du registre de compétences de Sarälondë mais surtout de ses intérêts médicaux.

Mais pourquoi est-ce que je vous dis tout cela? Seulement pour vous démontrez que souvent on pense qu'on a vécu « La pire soirée de sa vie » mais qu'on avait tout faux! Il y a toujours pire qui peut survenir et la comtesse à controverse ne tarderait pas à vivre un instant bien pire que cette petite tranche de vie.

Le départ en matinée se fit rapidement, le docteur Dembart était venu la chercher la directrice adjointe de son cœur** à son domicile en lui expliquant la situation. Étrangement Sarä ne s'obstina pas, ne protesta pas... Madame lui fit simplement savoir qu'elle serait au port pour le départ avec le reste de l'équipe médicale au moment prévu.

« Où tu vas maman, pourquoi tu prépares un sac de voyage? » Ça y est... Ysenlàlil y allait pour une petit moue renfrognée et triste. Où avait-elle bien pu apprendre la manipulation affective...!

« Je dois aller faire mon travail de médecin hors de la citée pour quelques jours. » Maman parlait calmement tout en préparant ses affaires pour le départ imminent.

« Quand tu reviens maman? » Myàmëlissë fidèle à elle même répétait une question dont la réponse avait déjà été donné. Sans doute trop occupée avec sa nounourse pour avoir capter toute la phrase de sa génitrice.

« Dans quelques jours. » Toujours aussi calme, la comtesse se contenta de réponse en lui offrant une petite caresse sur la tête.

« Fait un beau voyage maman! Fait attention à toi, allez je file... ! » Un baiser sur la joue plus tard et la tornade blonde était déjà parti. Taräsilmë ne tenait pas en place une seconde. Ha la vie d'adolescente!

« Mais... Tu vas être là pour notre première journée d'école...? » La manipulation reprenait de plus belle alors que la petite Ysèn sortait ses petits sourcils froncés vers le haut.

« … Bien sur bien sur. »

Mensonge! Elle n'en avait aucune idée si elle allait être là pour le grand jour mais peu importe... Ce n'est pas comme si leur père n'était pas là lui. D'ailleurs celui-ci, introuvable dans un délai raisonnable eu simplement une note avec quelques explications concernant ce prompt départ et des recommandations en ce qui concerne les enfants. Lizelle, la petite servante qui prenait soin des jumelles de temps à autre, reçue la même liste. Il fallait bien être certaine que tout soit fait. Sarälondë avait beau s'absenter, les souris ne danseraient pas pour autant...!

Des étreintes, des baisers sur les joues, même Sakamaé y passa maintenant que son problème de poux était réglé, et la médecin de renom quittait le domicile pour rejoindre la zone portuaire...Où tout le monde l'attendait. La noblesse savait se faire désirer apparemment.


« Vous êtes en retard directrice adjointe Taur'Amandil. » Dembart restait poli mais clairement on voyait dans son visage que le médecin était mécontent. Mais à savoir ce qui le dérangeait le plus, le retard ou la comtesse elle même... C'était difficile à dire.

« Et vous Dembart vous êtes célibataire. » Lasse et antipathique, c'était presque un jeu qu'elle entretenait avec ce vieux collègue. Pas un jeu amusant qu'on pourrait appeler taquinerie, non juste un jeu à savoir jusqu'à où le médecin serait capable d'en prendre.

« Je ne vois pas le rapport...? »

« Ça ne m'étonne pas. » Le petit sourire qu'elle lui dit était remplie d'un je-ne-sais-quoi d'arrogant.

Le voyage s'annonçait palpitant! Toute l'équipe médicale était à bord et prête à partir, amenant avec eux tout le nécessaire à sauver quelques vies. La traversée se déroula comme un charme...

Sarälondë était sur l'île avec son soutient médical.


Post by Anteïa Meserole, Adm - May 11, 2010 at 5:49 PM

-Capitaine, la Comtesse Balgor vient de débarquer sur l'île.

La femme toute militaire était assise dans le bureau, à regarder ses différents plans, les traits tirés, les yeux un peu bouffit de fatigue, elle leva un regard d'incompréhension sur le soldat.

Ils passaient tous, les uns après les autres, disant une phrase ou une autre, donnant des nouvelles de tel ou tel soldat, annonçant un nouveau mort ou un nouveau blessé. Et après ils repartaient, sans même un regard de la Capitaine, sans un signe qu'elle avait entendue. Mais elle entendait tout, elle ne manquait rien. Même les discussions de l'autre côté de la toile mince qui partageait le bureau des dortoirs.

Le soldat chargé de l'annonce de l'arrivée du nouveau contingent s'apprêtait déjà à partir, la tête remplit de méchanceté. Mais à quoi bon aller l'avertir de tout alors qu'elle ne prenait même pas la peine de leur adressé le moindre signe d'attention? Mais quand il vu le visage se lever, il se figea. Sans doute aurait-il préféré ne pas être à cet endroit en se moment. Bien sûr, c'était facile de se plaindre du peu d'attention que la Meserole offrait à ses soldats, mais à quelque part, dans les esprits de tous un chacun, ils préféraient de ne pas attirer son attention plus que nécessaire.

-La comtesse Balgor? Mais qu'est-ce qu'elle fait ici?*Suivit de quelques jurons bien sentit. *

Elle se redressa, incertaine de ce qu'elle devait faire. La comtesse... ici pour soigner? Et bien, sa promettait.

Elle se rendit donc au bateau pour accueillir cette si charmante personne à la présence inusité en ses lieux.
Elle ne pu s'empêcher de toiser la toilette et les effets personnels que la charmante moufette emmenait avec elle, et c'est de son air le plus charmant, ce qui veux dire, assez froid et avec une légère teinte de mépris dans le fond, qu'elle entama la conversation.

-L'ordre à donc décider de quitter sa oisiveté? Où êtes-vous la tête de l'équipe que le Surintendant nous à dit envoyer de Ste-Élisa?

-Quoi qu'il en soit, nos dortoirs sont déjà plein, mais nous avons sans doute quelques lits qui se sont libérés lors du dernier assaut. Je vous montre vos nouveaux appartements, et la tente de soin.


Post by Asphaar Meliamne, AdM - May 12, 2010 at 3:13 AM

Le Sergent Meliamne trainait d'avantage près de la nouvelle porte à détruire ces temps-ci, il y trouvait un peu de paix malgré les circonstances, c'était certainement ironique puisqu'il ne pouvait être plus en guerre que maintenant, mais le fait de ne pas être tout le temps au campement de fortune lui donnait cette impression.

Il s'était mit à patrouiller le long du mur de pierre qui menait à l'ancien bestiaire du dresseur de dragon que le régiment avait tué quelques jours plus tôt. Asphaar se baladait toujours en brandissant la lance du dresseur de dragon, pour rappeler aux troupes mercenaires ainsi qu'aux orcs, qu'un chef ennemis était tombé déjà, les autres attendaient toujours dans leur forteresse, mais ils ne faisaient que retarder l'inévitable. Asphaar prenait ainsi plaisir à patrouiller et tenir en respect les orcs un peu curieux qui s'aventuraient près de leur mur.

Alors que le sergent marchait d'un pas lent mais militaire, deux soldat perché en haut discutaient. Leur discussion attira l'attention du sergent qui mit fin à sa marche pour écouter attentivement les dires de ses hommes...

- Tu sais quoi?

- Eh bien après que le surintendant soit passé, y'a cette comtesse Balgor qui est arrivé sur l'île! Elle est au campement, parait que c'est pour les soins... Je me demande à quoi ils ont pensé, vraiment les nobles je ne les vois pas à la guerre..

- Bah l'ordre du soleil avait pas dit qu'elle n'enverrait personne nous aider? Pourquoi envoyer balgor?

- Qu'on me pende par les narines à un arbres si je sais vieux...Non vraiment cette guerre ça devient vraiment étrange.

- Nous n'avions pas déjà des soigneurs en fait dans la nouvelle tente?

- Je crois que si, mais si tu veux mon avis...elle voulait juste mettre son nez dans nos affaires voilà...Surement pour réclamer un autre titre ou une médaille quelque chose du genre! Tu sais ce qu'on dit sur elle après tout? Si elle a une chance d'être glorifier, elle l'a manquera pas. Je vois déjà ça d'ici! Comtesse Balgor décoré de la médaille du médecin en chef sur le champ de bataille! Hahaha!

Le Sergent monta donc les rejoindre et le bruit de son armure fit tourner les deux soldats vers lui. Il prit un temps pour les examiner. Son air était plus sévère qu'il en avait l'habitude. Il prit donc la parole après qu'ils l'aient salué militairement.

- Désolé Sergent! c'est juste qu'on aimerait ça être félicité de temps en temps nous aussi...

- Votre phrase aurait du cessé après désolé sergent... dit Asphaar avec un brin de colère dans son ton de voix.

Les deux hommes se mirent en garde à vous.

- Vous avez dit que la comtesse Balgor est ici?

- Oui Sergent!

Ainsi donc était-ce ce qui rendait Asphaar si soudainement de mauvais humeur? Non pas qu'il avait personnellement quelque chose à reprocher à la noble, simplement qu'il n'appréciait pas sa présence et son air si hautain et indifférent des gens normaux, elle et lui n'avaient rien en commun et il préférait éviter de la croiser, comme il avait fait avec d'autres...

Il descendit sans rien ajouter et continua sa patrouille d'un pas légèrement plus rapide qu'au départ.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - May 12, 2010 at 7:16 AM

J'apprends le Brégunien avec Anteïa, Tome I
Première leçon; La signification des mots

«  J'ai toujours détesté le Brégunien et je le déteste encore. Langue sèche, peu mélodieuse qui me donne, j'ai l'impression, un timbre de voix légèrement agressant par instant et ce contre mon gré. L'Elda'lem est certes plus compliqué, mais à mon sens au moins il en vaut la peine. Le Brégunien lui est rempli d'exceptions, d'étrangetés et d'illogismes ... Mais plus illogique encore c'est quand les mots semble changer de définition...!Ha la Meserole, elle m'en apprend des choses. »

Durant que deux soldats en mal d'amour et de gloire apprenaient à Asphaar Meliamne que sa comtesse chérie se trouvait dans les parages et que l'équipe médicale devait déjà s'activer à sortir du bateau tout le bataclan qu'ils avaient amener à bord, Sarälondë Taur'Amandil Balgor avait la chance de s'entretenir avec Anteïa Meserole. Inexpressive, désagréable, hautaine, mesquine... Il s'agit des mots que Sarä se passait en tête alors qu'elle détaillait la mercenaire bureaucrate qui elle même détaillait la doctoresse (sans doute en se disant la même chose ironiquement) et donc sa tenue. Parlons en de son accoutrement! Sarrau immaculé, vieille robe elfique de velours brun, cheveux attachés avec la couette dans le centre pour un total effet de mouffette, absence de boucles d'oreilles ou tous autres bijoux, visiblement la médecin venait faire de la médecine et pas uniquement sa fouine. Toujours aussi svelte, la noble affichait une mine relativement correcte sur son sérieux visage elfique.

« L'ordre a donc décidé de quitter son oisiveté? Où êtes-vous la tête de l'équipe que le Surintendant nous a dit envoyer de Ste-Élisa? 

Quoi qu'il en soit, nos dortoirs sont déjà pleins, mais nous avons sans doute quelques lits qui se sont libérés lors du dernier assaut. Je vous montre vos nouveaux appartements, et la tente de soin. »

Voilà qui avait réussit à décrocher un petit sourire à madame Balgor. Mais pas un petit sourire affable ou aimable, non vous savez plutôt un petit sourire aux tendances énigmatiques, qui laisse à croire que la personne qui vous l'offre ne vous considère pas vraiment ou à une idée derrière la tête. Anteïa avait à peine finit de parler quand Sarälondë lui répondit de sa voix claire et posée. Il faudrait plus qu'une question cinglante pour s'attirer la colère de la comtesse apparemment.

« Comme vous pouvez le voir mademoiselle Meserole, je porte un sarrau, c'est sans doute car oui je suis à la tête de l'équipe médical envoyé par le Surintendant Bolton, le directeur de l'hôpital. En ce qui concerne les dortoirs, nous sauront nous en accommoder... Nous ne sommes pas si douillets après tout. Mon équipe est prête à vous suivre pour que nous puissions nous installer. »

Guidée par Anteïa Meserole, la petite troupe médicale ne mit pas de temps à visiter ses peut-être futurs appartements* de manière sommaire... et surtout à rejoindre la tente qui faisait office d'hôpital afin de pouvoir s'installer convenablement avec les médecins et infirmiers dont l'Armée des mercenaires disposait déjà. Alors que le personnel de la directrice adjointe s'activait rigoureusement à peine étaient-ils arrivés à destination, la médecin de renom se permit un commentaire superbe à leur égard et surtout, elle ne le dit pas à voix basse.

« Vous faites du bon travail, vraiment votre oisiveté m'impressionne. »

« Oisiveté... Mais bien sur Dame Balgor! Ils sont oisifs alors qu'ils s'activent, c'est tout à fait logique.» Le docteur Dembart ne manqua pas de lui faire remarquer sa non cohérence sur un ton plutôt ironique et agacé.

« Je ne sais pas, c'est mademoiselle Meserole qui m'a dit que la définition du mot avait changé... Je voulais simplement dire qu'ils faisaient leur travail avec rigueur, comme d'habitude.»

La chicane exploserait-elle aussi rapidement...? Il faut dire qu'à la base tous semblaient avoir une petite animosité pour la petite demi elfe aux allures coincées et réservées.

* Si le personnel de l'hôpital laissait suffisamment mourir de gens, ils auraient des appartements.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - May 20, 2010 at 11:39 AM

Discussion amicale entre médecins
Rédaction dans le journal en prime

« Chère magistère détraquée, je réfléchissais et je me disait qu'il serait si facile de partir d'ici en une incantation. Si aisé et banal, pourtant je le fais le moins fréquemment possible, si ce n'est que pour aller vérifier que les gens que je supervise ne font pas n'importe quoi. Vous savez le pire dans tout cela? C'est que je sais exactement pourquoi je ne le fais pas alors que je pourrais profiter de mes admirables petites têtes méchées quelques heures par jour au lieu de m'imposer le contraire.

Je me dis que si moi je suis capable de rester ici pour m'assurer de sauver l'un de ses idiots s'il frôle la mort, et bien un jour peut-être la même chance m'arrivera. Peut-être qu'un jour si je me blesse ou encore qu'une de mes filles à le même besoin, le médecin qu'il faut, la personne qu'il faut, sera là au bon moment, au bon instant prêt à faire son travail. C'est pathétique... Comme si le monde était juste, même les rêves ne le sont pas. Je le sais mais je reste là quand même à scruter le moindre geste de mon personnel. À force de soigner des désaxés qui pensent encore que l'amour règlera tous les problèmes, me laisserais-je influencer?

Vous avez peut-être raison quand vous parlez d'autodétermination. Je médite toujours à ce sujet.  D'ailleurs je pense aussi à la prochaine camelote que j... »

La main de la comtesse effleura la couverture cuirassée du livre qu'elle venait de refermer après une brève rédaction. Lenne Tome II, un roman complexe rédigé en Elda'lem, informant autant qu'il désinforme. À présent bien à l'abri dans le sac que Sarälondë portait presque toujours sur elle, le recueil personnel, qui l'accompagnait dans ce voyage afin de récolter ses pensées, était à l'abri des regards indiscrets. Si elle le refermait sans poursuivre son élan lyrique, c'est parce que le docteur Dembart approchait à grand pas avec une mine remplit d'une fausse amabilité. C'était tranquille au campement mercenaire ce soir là et l'homme devait tenter de se trouver des amis à cette heure afin de divertir sa langue. La candidate toute désignée était cette demi elfe à l'écart qui ne voulait pas être dérangée, assise dans la pénombre, non loin de la tente médicale. Ce n'était pas la première fois qu'il tentait ce genre de rapprochement avec la directrice adjointe, toujours en vain. Sans doute apparait-elle pour un pratiquant du domaine médical comme un cas intéressant.

« Bonsoir Docteur Taur'Amandil, vous êtes seule?» Le ton était correct, simple et sans mépris et ce malgré la terrible journée qu'il avait passé en compagnie de la moufette.

« Non, vous ne voyez pas tout ce monde autour de moi? C'est psychiatrique votre problème.» Réservée et claire, visiblement Sarä faisait dans la toute simple ironie.

« Pourquoi est-ce que vous êtes toujours comme cela? Je ne fais que... » Son visage changea en une seconde, à quoi s'attendait-il vraiment?

« Ne commencez pas un discours que j'ai entendu souvent. Ne pensez pas non plus me connaître.» Elle effleura sa joue afin d'aller gratter le point de beauté le plus près de son nez en jetant un regard à peine vers l'homme. C'est que ca devenait redondant!

« D'accord, je vais me taire si c'est ce que vous voulez. »

La loi du silence dura au gros maximum une minute car le médecin curieux et avide de contacts sociaux ne put s'empêcher de poursuivre dans son idée. Il n'était pas le premier à le faire. Combien de gens avaient tenté percer l'énigme, combien de gens avaient voulu comprendre, combien de patients avaient pu se montrer indiscrets, combien de fois on lui avait craché avec mépris ce qu'on pensait de sa vie? Pourquoi cette femme qui a tout n'était-elle pas avenante et souriante, tendre et affable. Son jeune minois elfique, sa posture réservée. Sarälondë avait l'air, mais pas la chanson... Et le docteur Dembart voulait les partitions!

« Depuis que nous sommes là vous ne faites que constamment vérifier si nous travaillons correctement, vous ne nous faite pas confiance? »

« C'est mon travail également à Sainte-Élisa. »

« Oui mais...Ce n'est pas pareil ici quoi que vous en disiez. C'est comme si je jeee … Je regardais constamment vos cheveux pour être certain qu'ils ne tomberont pas. C'est inutile. »

« C'est de loin la pire comparaison que j'ai entendu depuis longtemps, je tacherai de m'en resservir. »

« C'est cela... Peu importe je vais dormir... Et vous devriez faire pareil pour votre mine. »

« Attendez... »

« Quoi? »

« Si je suis comme cela Docteur Dembart c'est parce que vous le méritez. »

Ça c'était la meilleure! Le médecin repartit complètement furax vers les minables dortoirs. Insulté comme dix, il s'agissait de la goutte qui faisait déborder le bol de ragout*. Toute la journée il avait subit le nez fouineur de la comtesse et à présent qu'il voulait se montrer gentil elle lui disait qu'il méritait le mépris! C'était à n'y rien comprendre... Mais peut-être que mademoiselle Taur'Amandil elle, se comprenait très bien sur ce coup.Que c'est dur la vie avec des cheveux blancs.

Il n'y a pas à dire, les campements militaires ça rapprochent les gens indubitablement.

*Occasion splendide de vous mentionner que le cuisiner du campement était sans doute un empoisonneur.


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - May 20, 2010 at 8:15 PM

Assis sur une souche de tronc d'arbre, le Caporal était entrain de bander une plaie sur son bras gauche. Plus précisément, il changeait les bandages qui y étaient déjà. Le dernier combat contre un des chefs des orcs s'étaient avérés particulièrement difficile, avec toute sorte de bestioles plus étrange les unes que les autres. Heureusement, il s'en était ressortit avec une blessure pas trop grave, capable de se la soigner seul. Certes, il pourrait allez voir les médecins à la tente des soigneurs et ça se ferait plus rapidement, et mieux aussi. Toutefois, plusieurs raisons le faisait refuser d'aller se faire soigner par eux. La première étant qu'il préférait que les autres blessés, incapable de se soigner eux-mêmes, passent avant lui. Ensuite, c'était justement qu'il était capable de se soigner lui-même, la blessure étant déjà désinfectée. Et finalement, c'est qu'il y avait des médecins plutôt étrange... Enfin!

[...]

Le soir venu, comme Dranem s'était couché beaucoup plus tôt, il se réveilla en plein milieu de la nuit. Se rendant donc jusqu'au feu qui était constamment alimenté, en plein centre du campement, il y trouva.. une moufette ! Enfin, pas n'importe-quelle moufette, vous le devinerez. De plus, elle mangeait des friandises, simple détail.. Mais simple détail qui enviait environ tout les mercenaires qui étaient tannés de manger le ragout du cuisiner de seconde main, louche. S'en suivit une discussion simplement, mais c'est lorsque Samael arriva que le Caporal trouva un fort amusement à cette conversation. Voir la comtesse toute rouge n'était pas donné à tous - Surtout qu'elle est toujours brune. Qui plus est, en apprendre sur le passé de cette même comtesse était très divertissant.

En effet, les campements militaires rapprochent inévitablement les gens, et c'est d'un oeil différent que Dranem percevra désormais la demi-elfe moufetté.


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - May 26, 2010 at 10:42 AM

Assis sur les bancs de bois du campement, il parlait un peu avec son collègue de même grade, le caporal Kuroyama, jusqu'à ce que quelque chose perturbe assez violemment cette sombre nuit. Du haut des airs, ayant parcouru les distances de par-dessus les nuages, un dragon fondit à toute vitesse vers le campement militaire. Comme le territoire couvert par les mercenaire avaient agrandit et devait être surveillé par ceux-ci, les effectifs au campement n'étaient pas à leur maximum. Ainsi, le grand drakkar vert sema un chaos terrible dans le campement tandis que certains soldats allaient se battre sans même prendre le temps de mettre leur armure. Dranem voulait à tout prix éviter que le dragon mette le feu au campement avec son souffle, car il croyait que c'est une offensive massive des orcs qui se préparait. Ainsi il attira le dragon à l'extérieur du campement avec Hakubo et Leila qui arriva par la suite. Il partit ensuite chercher des renforts plus loin dans le territoire couvert, les mercenaires triomphèrent toutefois sur le dragon malgré tout.

La femme qui servait d'aide forgeron à notre forgeron officiel au campement accourra ensuite vers Hakubo, Leila, et Dranem, et demanda à parler à un sergent, un caporal, n'importe-qui. Dranem s'avança donc pour apprendre une nouvelle assez troublante.

La femme: "Un sac de runes à été dérobés"

Hakubo à La femme: "Allez immédiatement avertir Systéria"
&
Dranem à Leila: "Allez immédiatement avertir nos troupes à Systéria."

La femme: Mais, je ne suis qu'une intendante !

Leila: "En effet, c'est mon travail."

*Le Caporal Dranem comprit rapidement que l'attaque du dragon n'était en fait qu'une diversion pour permettre aux orcs de dérobés les runes. Car après tout ce qu'ils conquérir ce n'était pas le campement établit pour les affronter et les éliminer, mais bien Systéria elle-même. *

- Hakubo et moi allons fouiller l'île pour s'assurer qu'ils ne sont plus là, et si ils le sont encore, récupérer le sac de runes. On vous rejoins après, faites vite, demandez à un Légionnaire de vous faire un portail.

Les deux caporals firent alors comme ce qui avaient été dit. Rien ne fut trouvé sur l'île, ils rejoignirent alors Leila à Systéria qui avait déjà avertit la Caserne de la Moyenne-Ville. Le Caporal Dranem fit alors sonner la cloche à l'appel des mercenaires plusieurs fois, cela ressemblait presque à une alarme. Presque aussitôt les mercenaires se réunirent devant la Caserne de la moyenne-ville. Suivit de plusieurs curieux qui devinrent rapidement des volontaires pour prêter main forte. Parmi eux étaient, Shandri, Lenne Vespari, Valir Menrul, Lidenbrock, Acturus Polymaro, Garibald Adalard et William Menethil. Bref, toute les guildes étaient présente et prête à s'entre-aider en outre-passant les différents entre guilde. Dranem envoya La soldat Milinar informer les citoyens de demeurer chez eux, une mesure de sécurité préventive, qu'il fallait dire. C'était inutile de donner tout les détails, et mieux valait cacher une certaine partie de la vérité afin d'éviter l'état de crise. Il envoya ensuite le Caporal Kuroyama patrouiller avec une légère cavalerie toute la ville afin de savoir si les orcs étaient déjà arrivé et où ils étaient. Les citoyens furent informé, on ne trouva aucun orcs...

Des bruits de combat bref se firent entendre dans la ville à plusieurs endroits.

Sinriia: - Faisons des équipes de deux et séparons nous pour parcourir et couvrir la ville en entier.

Shandri: - J'aimerais être avec Sinriia.

- Sinriia et Shandri, Hakubo et Leila, Lidenbrock et Ménethil, Menrul et moi .. Garibald et.. madame Vespari...

Acturus le "courageux" bègue fut envoyé, par Garibald, prévenir St-Elisa. Puis les recherches débutèrent, tout les quartiers y passèrent. Finalement, les différents groupes finirent par se rejoindre en basse-ville là où il y avait plusieurs créatures de tout genre. Alors en groupe tout entier, les individus combattirent, du moins, en majorité. Avec au devant du groupe, Dranem et Sinriia. Le Caporal Dranem envoya alors Hakubo s'assurer que tout se passait encore bien au campement mercenaire sur l'île des orcs.

Dranem comprit rapidement que le shaman se téléportait partout où les runes menaient pour faire apparaitre les diverses créatures dans Systéria et ainsi semer le chaos. Il fit part de cela aux autres, il ne restait plus qu'à savoir pourquoi.. Le groupuscule mit finalement fin à la menaces des nombreuses créatures qui étaient en basse-ville, puis ils discutèrent pour trouver et prendre les mesures préventives à l'avenir pour limiter les agissements dudit shaman.

[hrp: Les individus présent, les mercenaires quel qu'ils soient, et tout ceux à Systéria peuvent donner leur version des faits.]


Post by Hakubo, Maeda - May 26, 2010 at 3:42 PM

Ah ! L'air frais de la nuit, la lumière de la lune qui danse, gracieusement, sur la mer non loin. L'odeur de la sueur des braves hommes de Systéria qui, chaque jour, se battent pour leur survie, pour leurs femmes, pour leurs enfants. Ah ! La lutte sans cesse pour garder les yeux ouverts, car depuis trois jours on ne dort plus. Ah ! Le mal de bras, de jambes, de ventre qu'on a à toutes les secondes, dû aux coups d'épées, de masses, aux courses intenses et aux repas du cuistot. Un méli-mélo infernal qui vous brule lentement les entrailles et les muscles. Ah ! La guerre !

Hakubo était là, assied sur le banc, silencieux. Il écoutait son collègue parler sans cesse, plus ou moins attentif. Son esprit était ailleurs, son regard perdu dans les flammes. Le feu, si maniable, mais si chaotique. Le feu, juste devant nous, mais si impressionnant. Le feu, si transparent, mais si orangé et rougeâtre. Le feu, juste... au dessus de ma tête ?

Il n'eut le temps d'y réfléchir plus longtemps, car il du sauter par instinct. Ces mois d'entrainement à la non-pensé s'avérait de plus en plus bénéfique. Nombreuses sont les fois que cet entrainement à l'instinct lui avait sauver la peau. Saute, roule, lève-toi, frappe, ESQUIVE ! Des mots qui résonnaient dans sa tête tel l'écho sans fin dans une caverne. Au début, il l'ignorait, maintenant, c'était la seul chose qu'il écoutait. Il ne faisait plus confiance à lui même, du moins à son conscient. Il ne comprenait pas ce phénomène, mais il l'adulait.

Après avoir esquiver le souffle ardent qui semblait venir des étoiles, le jeune caporal chercha rapidement la source de l'attaque.

Un dragon. Une bête magnifique, mais ô combien dangereuse. Ses écailles miroitaient au clair de lune, ses dents acérés vous perçait le cou même à distance, simplement à leur vue. Son immense queue virevoltant dans tous les sens s'agitait tel un serpent sur les amphétamines.

Il leva rapidement la main, appelant ses compagnons d'armes.

« Mercenaire ! En formation à l'extérieur ! Moi et Dranem allons vous le faire sortir de sa coquille ! ».

Le monstre était en effet directement au plein centre du campement. Tous ces jours de travail réduis à néant en quelques secondes... L'immense queue de la créature fouettait les murailles et les bâtiments, les transformant en tas de ruines presque instantanément.

« Dranem, il faut l'attirer à l'extérieur ! »

Les deux caporaux foncèrent alors, épées en mains. La bravoure animant leurs bras, ils assénèrent à la créature des dizaines et des dizaines de coups. Certains étaient repoussés par la carapace incroyablement résistante du dragon, d'autres parvenaient à créer une entaille.

Le sang du dragon se mêla rapidement au sang des mercenaires.

Et ils l'emmenèrent à l'extérieur, grâce à leurs jambes, leurs bras, mais surtout grâce à leurs coeurs.

Et là, tous les mercenaires ensemble, combattirent l'ennemie. La bataille n'était pas gagnée, loin de là. Dranem, voyant bien que la situation se dégradait rapidement, partit au loin. Hakubo n'avait pas vraiment eu le temps d'entendre ce qu'il avait dit, mais il ignora tout simplement ce qu'il croyait, sur le coup, être un acte de lâcheté.

Une morsure, trois mercenaires, un coup de griffe, deux mercenaires, un coup de queue, trois mercenaires. Une énorme machine de guerre. Si le T'sen aurait réfléchis à ce moment, il se serait surement demandé pourquoi Systéria ne disposait pas de telle bête...

La bête finit par s'effondrer, emmenant dans sa chute trois mercenaires malchanceux qui furent écraser sur le coup. Trois hommes, trois histoires, trois vies. Mais ça, Hakubo l'avait oublié depuis longtemps, car en guerre, il faut oublier le concept de la vie.

Dranem revint enfin, accompagné d'un peloton chargé de faire la garde. Acte futile, vu la bataille remportée.

Puis elle arriva, la femme que la majorité se demandait à quoi elle servait. La femme qui ne servait qu'à se faire reluquer par les hommes. Elle arriva, essouflée - elle avait courue - et elle cria.

« Un sac de runes a disparut !! »

Hakubo comprit sur-le-champs. Systéria était de nouveau en danger... Il ne put se retenir de sourire à ce moment. Peut-être reverrait-il Systéria ?

« Intendante, allez avertir Systéria »

« Mais, ce n'est pas mon travail ! »

« En effet, c'est mon travail »

« Alors peu importe, en autant que Systéria soit avertis »

« Leila, allez immédiatement avertir nos troupes à Systéria. »



Post by Anteïa Meserole, Adm - May 26, 2010 at 4:22 PM

En ce moment, les mercenaires devraient fêter. En ce moment, ils venaient de gagner la protection d'un nouveau cartier. Mais, la Meserole n'annonça pas la nouvelle a personne, pas encore. Elle était fermer de visage et encore plus dure que d'habitude avec ses hommes. Des runes avaient été voler. Dans leurs propres campement, comment cela pouvait-ils être arriver.

Elle commençait à avoir hâte que cette satané guerre se termine, avant que sa tête soit mise sur un billot.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - June 3, 2010 at 12:13 PM

Bavardage littéraire
C'est-à-dire une séance de journal...
….plus ou moins intime

La comtesse rédigeait en silence dans son coin, la mine plus sérieuse et inaccessible que jamais. Camouflé par un dossier médical, son délectable journal n'était pas visible. Madame Balgor semblait s'y donner à cœur joie dans ses rédactions professionnelles. Ha! Si tout le monde aurait pu connaitre la nature des écrits elfiquement alambiqués de Sarälondë, la colère qui aurait pu se faire sentir dans le campement aurait sans doute été suffisante pour faire fuir les orques stationnés dans une spirale depuis déjà quelques temps.

Allons voir ce qui se rédigeait...Pour notre curiosité maladive.

« Bon, je ne peux pas vraiment leur reprocher de prendre le temps d'élaborer une attaque incroyable et massive durant que leurs hommes se font blesser à protéger et maintenir ces odieux qui nous servent d'ennemis, mais je commence à vouloir le faire parce que. Parce que? Oui, je décide que c'est la seule explication que je veux me donner à moi-même ou encore à vous, Vespari, si vous avez encore volé mon journal. Mon rythme de vie habituel, c'est-à-dire chaotique et irrégulier me manque après tous ses jours à surveiller que le docteur Dembart ne fasse pas n'importe quoi la lassitude me gagne, je m'ennuie presque des cas psychiatriques désespérés, d'ailleurs je me demande comment va la future ex-madame Lidenslakvie, ou peu importe la manière dont il l'écrit.

C'est donc le soir, le crépuscule, et je suis assise dans un coin à prendre un instant pour relaxer après une journée très médicale et j'observe les gens, en fait être ici m'en fait beaucoup apprendre sur les gens. Par exemple....

Adalard Dranem. Jeune et rempli d'espoir envers l'humanité, il pense vraiment que sa place dans l'armée l'amènera vers un accomplissement de lui. Portrait type de quelqu'un qui pourrait réussir dans l'Ordre du Soleil, je suppose qu'il est remplit de vices cachés ce qui fait qu'il ne se tourne pas vers la Sainte Guilde. Il adore avoir raison, mais il a toujours tord. Un examen médical confirmerait mes théories.

Anteïa Meserole. Antipathique à souhait, elle n'a pas d'espoir à mon avis envers l'humanité et je me demande même pourquoi elle vit. C'est une folle qui m'amuse en quelque sorte. Mais pas folle dans un seul sens du mot, simplement folle d'être aussi désillusionnée. Elle s'ouvrira surement les veines sous peu, histoire de gâcher le cadeau qu'est la vie.

Thalker Mel'viir. Je lui saurais gré de constamment porter des vêtements, même près d'une forge. Je ne suis pas témoin de cet horrible instant, mais les simples commentaires des recrues émoustillées m'ont autant levé le cœur qu'un surplus de vin dans mon estomac. Sinon il semble toujours lui-même, mais je le regarde de loin, c'est suffisant.

Leila Milinar. Absence de goût, pas uniquement son armure mais pour avoir voulu épouser Félix d'Arachal jadis. Néanmoins elle s'applique bien à la défense du campement, je n'ai pas grand chose à redire.

Anar Al Kazar. Absence de gout également, pour des raisons similaires, seul les noms sont différents.

Sinriia Mel'viir. J'aimerais avoir quelque chose à écrire mais je n'ai rien à écrire car je ne croise jamais l'elfe noir à proximité du champ de bataille. Pour une rare fois la voir me conforterait. Pourquoi? Parce que j'aurais moins l'impression de m'être totalement fait avoir avec les faux remords qu'elle a été capable de me donner.

Recaedre et Menrul. L'un comme l'autre, ils vont et ils viennent. Un seul est insignifiant, un seul a du potentiel. Je me laisse le droit personnel d'être moi-même incertaine de qui est qui.

Thomas Bolton. Je vous ai eu Lenne, je n'écrirai pas un mot sur [...] »

Mademoiselle Taur'Amandil avait cessé d'écrire dans un élan d'inspiration aussi intense? Pas sans raison. Une infirmière était venue la chercher en panique, apparemment ils étaient en train de perdre un malheureux patient et il fallait d'urgence l'opérer. Enfin de quoi divertir la médecin de renom. Sarä fourra rapidement le journal bien à l'abri dans son sac de cuir et en moins de deux elle apporterait son savoir faire à quelque chose de constructif.

Pas que diffamer sur Enrya toute entière n'était pas constructif mais bon.... Vous savez comment sont les demi elfes de cinq pieds à couette blanche qui ont quatre grains de beauté disproportionnés dans la figure...!


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - June 15, 2010 at 2:51 AM

Tandis qu'une moufette de renommée écrivait des propos contraste à son sujet dans son journal, Dranem était concentré à son boulot. Il savait que bientôt que l'assaut de masse aurait lieu et il préparait ses hommes ainsi que lui-même. Étant donné que les choses étaient relativement calme depuis un certain temps, le moral des troupes n'était pas à remettre en doute, ils étaient prêt à passer à l'action devant ceux qui avaient eut le culot d'attaquer Systéria. On pouvait l'apercevoir quelques fois à Systéria, arrivant en portail, il s'assurait que sa ville natal se portait bien, tout comme celle qu'il aimait. Mais, il conservait tout de même toujours son visage de marbre, sévère et son regard durcit par les horreurs de la guerre. Au campement, il donnait quelques directives ici et là, sans plus.

S'il y avait songé, il aurait sans doute pu écrire un journal sur les différentes personnes impliqués et actives au campement, mais contrairement à d'autres, il avait autre chose à faire. Toutefois, lire le journal de la couetté blanche l'aurait tout de même fait sourire.


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - June 20, 2010 at 7:27 AM

Alors que le Caporal était en permission un peu avant le grand assaut qui se préparait depuis fort longtemps. Il avait rencontré quelqu'un qui avait dit quelque chose qui l'avait marqué grandement. Enfin, soyons plus précis. Il avait rencontré Shandri, qui elle, fut la première personne qui l'avait remercié sincèrement de risqué sa vie pour chaque citoyen de Systéria. Il était resté bouche-bée par la suite et cela lui avait rappelé tant de choses. Autant le fait que son ami Ärold ne l'avait pas reconnu depuis le temps qu'il était à la guerre.. autant toutes les batailles livrés. Chaque frères d'armes tombés. Il revoyait alors ses amis de l'armée, ceux qu'il entrainait, étendu sur le sol dans une marre de sang parmi d'autres cadavres d'hommes ou d'orques. Les membres départis de leur corps, pleurant de douleur. Laissant une famille dans le deuil, ou encore étant handicapé pour le reste de leur vie. L'odeur répugnante de mort, de sang, de sueur mélangé à celle de la dure guerre. Il voyait des gens qu'il avait longuement connu, des gens avec qui il avait sympathiser, étendu sur le sol près de leur intestins éparpillés par un grand coup de hache en plein ventre. D'autres carrément coupés en deux. Certains eurent la chance de ne pas souffrir en ayant la tête coupé directement. D'autres brûlés à différents degrés par les dragons et autres bêtes utilisés par les orques.

Alors que la fin de cette guerre approchait, il gardait chaque parcelle de souvenir de celle-ci bien en lui. Chaque bataille qu'il avait livré, chaque quelque personne qu'il avait sauvé, le bon nombre de gens qu'il avait vu mourir. Chaque meurtre qu'il avait fait pour s'approcher du génocide finale d'orque. Chaque coup d'épée donné, chaque goutte de sang tombée. Toutes les efforts qu'il avait mit pour qu'ils sortent victorieux, avec le moins de pertes possible. Il revoyait tout les pères de familles, les frères, les soeurs, les fils, filles, devenus en ce jour un souvenir. De l'ombre et de la poussière alors qu'ils étaient tous mort en héros selon lui, que même en les connaissant peu, il les porterait dans son coeur et trainerait leur fardeau. Il avait vu des membres de l'Armée, de ce qu'il considérait comme sa famille, périr atrocément sous ses yeux tandis que la majeur parti du temps, il ne pouvait rien faire pour empêcher que leur heure soit venu. Même s'il le faisait chaque fois qu'il le pouvait.

Il ne pouvait que continuer de combattre pour ne pas que leur mort soit en vain, continuer de servir ce pourquoi ils sont mort, suivre l'héritage qu'ils avaient laissé autant à l'Armée qu'à Systéria. Il avait la chance de ne pas être mort, d'être encore en santé, de toujours pouvoir combattre. Et il accomplirait son devoir jusqu'à son dernier souffle.

Après plus d'un an, L'Assaut final approchait..


Post by Thomas Bolton, Emp - June 20, 2010 at 10:03 AM

Ce n’était un secret pour personne : la guerre touchait à sa fin. Que ce soit sur l’île des mercenaires ou en plein cœur de la cité de Systeria, chacun savait que cette période troublée était en passe de s'achever. L’issue de la bataille semblait acquise, pour certains. Le Surintendant, quant à lui, se contentait d’observer sans énoncer publiquement son opinion sur le sujet. Certes, les orcs avaient subis de lourdes et cuisantes défaites, mais la bataille traînait en longueur, les hostilités sombraient peu à peu dans une léthargie dont il était difficile de faire sortir les troupes. Le moral restait bon, mais pour combien de temps ?

Quoiqu’il en soit, la rumeur se répandait, affirmant que ce conflit allait prendre fin dans les jours qui suivaient. L’Armée et la Confrérie prévoyaient-elles un assaut final et destructeur ? Les deux guildes avaient-elles réussi à trouver un moyen pour anéantir les défenses de leurs adversaires ? Quelle que soit la réponse, le premier ministre de l’Empire fit rapidement parvenir un courrier au Major et Chevalier Mel’Viir. La même lettre se rendit jusqu’au bureau du Magistère Glâneduc, à quelques heures d’intervalles. Certes, la guilde des mercenaires avait joué un rôle primordial, mais les mages aussi avaient apporté leur pierre à l’édifice.

A qui de droit,

Par la présente, Son Altesse le Prince-Consort et moi-même souhaitons nous enquérir des diverses avancées de la collaboration entre l’Armée et la Confrérie au sujet du conflit qui nous oppose aux forces orcs. La coopération entre vos puissantes institutions nous promettra-t-elle une fin heureuse et rapide ? Cela fait plusieurs semaines que nous n’avons reçu aucune nouvelle du front et nous nous interrogeons.

Dans le même temps, je souhaite que vous me transmettiez au plus tôt les noms des individus qui se sont distingués pendant cette guerre, par leurs actes de bravoure comme par leurs exceptionnelles qualités de stratège et de tacticien. Je veux également connaître le rôle que vous avez joué personnellement dans la résolution de ces divers affrontements afin que Sa Majesté et moi-même puissions juger de votre implication.

Dans l’attente de votre réponse,

Si l'issue se révélait victorieuse, il ne faisait aucun doute que les noms qui noirciraient les parchemins de réponses des deux officiels connaîtraient un prestige social qu'ils n'auraient jamais pu rêver d'atteindre un jour...


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - June 20, 2010 at 11:20 AM

L'esprit complexe de la comtesse
L'art d'être fidèle à soi-même

« L'ambiance sur le campement a changée drastiquement ces derniers jours, la grande bataille approche à l'heure où je rédige ses lignes. Les jours précédent étaient donc ce qu'on appelle le calme avant la tempête, mais rendu à ce stade je me demande qu'elle est ma place dans cette fameuse tempête. Je sais pourquoi et par qui j'ai été envoyé ici, mais je connais aussi l'une des raisons qui m'a fait accepter sans broncher cette situation déplaisante, bien que ce ne soit pas la seule raison. C'est en majorité la faute de la noiraude Mel'viir et à présent je me demande quelles étaient vraiment ses intentions. Elle connait plusieurs de mes capacités reliées aux arcanes, à mon grand malheur, et je me questionne maintenant à savoir si elle s'attend ou non à ce que j'apporte du soutient de cette manière. J'ai peur de le faire, mais j'ai aussi peur des autres répercussions possibles si je ne fais rien... Je ne sais pas quoi faire.

Que feriez-vous? Dans le fond je ne veux pas le savoir, je sais très bien ce que vous feriez, les orcs auraient peur de votre personne de toute manière. L'inquisiteur me traiterait surement de lâche, du moins son regard me dirait cela.

Je me questionne tout de même et... [...Insérer ici la comtesse qui réécrit trois fois la même chose par nervosité, affligeant à son journal ce supplice...]»

La majorité du personnel médical s'activait à cette heure matinale pour mettre tout en place, il fallait être prêt pour l'éventualité qui arriverait... éventuellement. Bandages, pommades, baumes, aucuns détails n'étaient laissés au hasard et surtout pas lorsque c'était la comtesse Taur'Amandil Balgor qui faisait les vérifications. Rien ne semblait échapper aux grands yeux limpides de Sarälondë au grand dam de certains membres du personnel plus susceptibles, comme le docteur Dembart pour ne pas le nommer.

Cependant, ceux qui savaient apprécier cette rigueur en était soulagés, quoi de plus rassurant que de voir la personne qui nous dirige savoir où elle s'en va? Fait sans doute surprenant pour certaines personnes de l'Armée, la coordination entre le personnel de Sainte-Élisa et celui de la guilde des mercenaires s'était bien déroulée. La doctoresse Taur'Amandil avait la crédibilité médicale nécessaire pour faire en sorte que les choses se déroulent dans le calme et la cohésion. Si le timbre de sa voix claire n'était pas toujours agréable tout comme ses expressions faciales souvent jugées comme hautaines et coincées , il fallait au moins admettre que Sarä exerçait définitivement la bonne profession et qu'elle était capable de flexibilité dans les affaires médicales.

[…]

Enfin un peu de répit! Après avoir passé une bonne partie de la matinée à s'organiser, les vaillants soigneurs en profitaient maintenant pour se reposer un peu histoire d'être en forme quand viendrait le temps d'empiler des cadavres et de sauver des vies. Dembart discutait de tout et de rien avec quelques mercenaires, une autre infirmière semblait faire de l'œil à l'un de ceux-ci sans se soucier du fait qu'il allait sans doute mourrir et Sarälondë était comme toujours un peu à l'écart, assise sur un roche... La mine pensive et lointaine, comme si elle repassait dans sa tête quelque chose qu'elle avait pourtant prit le temps de rédiger trois fois plutôt qu'une un peu auparavant...!

« Tout va bien madame Balgor? Vous ne semblez pas très... » L'homme au début de la vingtaine semblait incertain. Respectueux il prenait des pincettes avec sa directrice adjointe.

« Je vais correctement. » Ton habituel, calme et sérieux, c'était ce à quoi l'infirmier était habitué.

« Si vous ne vous sentez pas bien vous pouvez le dire, vous avez le droit aussi de... » Toujours aussi délicatement, il essayait de se montrer aimable.

« Je pense pouvoir me diagnostiquer, je vais bien. » Cette fois elle daigna tourner la tête pour déposer son attention sur son interlocuteur.

« Vous avez l'air nerveuse pourtant... ne le prenez pas mal mais je vous ai déjà vu anxieuse dans la citée pour je ne sais qu'elle raison, mais jamais à Sainte-Élisa en tant que médecin, sauf peut-être quand le directeur faisait des débarques surprises, mais c'était il y a jadis.»

« Nous sommes à la guerre Jérémy, ce n'est pas Sainte-Élisa.»

« ... »

L'infirmier s'en alla lentement et surtout en silence, maintenant il avait une boule dans la gorge et le teint légèrement plus blême. Son séjour venait de prendre une toute autre dimension, tout comme celui de la comtesse qui se posait beaucoup trop de questions. Que ferait-elle? C'était difficile à dire. Sarälondë réaliserait-elle que sa présence en tant que médecin était tout aussi nécessaire qu'une présence de plus sur le champ de bataille aux côtés des mages pourpres? Elle inspirait ironiquement le calme à tout ce beau monde prêt à recoudre les plaies des futurs blessés. En contre partie, ses capacités magiques n'étaient pas spécialement reconnues. C'était une médecin douée pour la majorité, pas une arcaniste.

Le remord et la culpabilité étaient définitivement une nuisance pour cette chère Sarä qui évitaient ces deux sentiments comme la peste en général.

« On a beau vouloir les éviter, ces maudites chimères existent quand même. »


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - June 21, 2010 at 11:09 AM

Theme Musical:
Requiem for a dream

Les réactions étaient nombreuses face à la venu de Shandri Eäm'Arylth à l'assaut, mais le caporal s'en portait garant. Effectivement, c'est lui qui l'avait fait venir au campement alors que les hommes se préparaient déjà à livrer ce qui serait probablement la plus grande bataille qu'ils livreraient de leur vies.

Le Caporal Dranem et La Caporale Mel'Viir se dirigèrent dans la tente de Commandant alors que l'heure de l'assaut approchait à grand pas. Ensemble, ils établirent les stratégies nécessaire à la victoire de cette guerre. Malgré le peu de temps qu'ils avaient, ce fut assez fructueux. Dranem sortit alors de la tente pour ordonner aux troupes d'être devant le campement d'ici dix minutes.

Dix minutes plus tard.

Sinriia et Dranem se trouvait devant la masse de gens qui se réunissait. Tout les mercenaires étaient présents. Et parmi les mercenaires se trouvaient entre autre Shandri, Säralondë, Wilhelm, ainsi que Koenzell. Le commandant arriva alors que tous se mirent en rang. Il expliqua la stratégie brièvement, et laissa ensuite le commandement des troupes à Dranem et la Mel'Viir. Qui tout deux firent un discours afin de motiver les troupes Systériennes, pas seulement militaire, mais oui, Systérienne. L'Armée n'avait alors refusé aucune aide, même que Dranem avait en son nom personnel demander l'aide de soigneur, et c'est en son nom personnel qu'il les remerciera. C'est ensuite, en rang, que tous avancèrent vers le portail qui menait à l'ennemi. Fonçant alors aux devants avec sa collègue qui dirigeait avec lui, suivit du reste, s'en suivit un combat très chaotique.

Les orcs fusèrent de partout, on aurait dit qu'ils s'empilaient les uns les autres simplement pour venir massacrer des gens, voir du sang, de la violence. C'est ce qui s'en suivit, un massacre, alors que Dranem donnait des ordres, combattait, et protégeait Shandri. Parrant les coup des orcqies, se projetant devant les flèches pour les bloquer de son armure très solide. Mais encore là, tout ça n'était que le début.

Tenez-la ligne ! Restez groupés ! Anar, tue moi ces mages ! Protégez les soigneurs !

Un ordre par-ci, un coup par là, un ordre par-ci, et un autre coup. Et il continuait de se battre. Frappant ennemi par ennemi, il tourne alors la tête vers la gauche pour achever un orc s'approchant d'un grand coup de bouclier. Puis alors qu'il ramenait son regard vers la droite, il vit une masse d'assez près de son visage pour l'assommer durant quelques secondes, au sol, parmi une pile de cadavres orques et humains. Reprenant lentement conscience, il tassa les cadavres pour ensuite cracher le surplus de sang qu'il avait dans la bouche, tandis que Sinriia lui tandis la main pour l'aider à se relever.

- Derrière vous !

La duchesse eut tôt fait d'abattre les trois ennemis qui s'approchaient d'elles avant de retourner combattre. Mon regard se promena alors sur les troupes, la ligne avait été percé, les mercenaires dispersés. Je regarda Säralondë qui se trouvait alors près de moi, lançant sort après sort.

Où est Shandri ?

Elle eut alors le souffle coupé, son regard se portant partout autour d'elle avant qu'elle n'avoue ne pas savoir. Ainsi donc, je porta mon regard vers l'arrière en observant ce qui me semblait être un orc géant, selon sa silhouette. Elle et moi accourions en même temps pour secourir celle que je m'étais donné la responsabilité de protégé, elle était au sol, inconsciente. L'orc allait lui asséner un dernier coup, fatal. La comtesse ainsi que moi-même eurent tôt fait d'intervenir et d'abattre l'ennemi. Je rappela mes hommes, qui s'inquiétaient tous pour demoiselle, afin de laisser la directrice adjointe la soigner.

Retournant donc au front dans la ligne, cela ne prit pas trop de temps avant que les soigneurs nous rejoignent, car nous ne pouvions pas continuer sans eux, l'espoir reposait en eux, selon Dranem.

Petit à petit, les troupes avancèrent dans le territoire ennemi. Ils n'eurent pas besoin de se casser la tête à défoncer la porte, les orques l'avaient fait eux-mêmes dans un geste plus que barbaresque. Combattant des grosses comme des petites créatures, enfin, petites.. si on considère un simple orque comme étant petit. Ils arrivèrent bientôt devant des prisonnière attaché à des pottos de bois, lesquels Dranem avait mentionné dans son rapport. Le Caporal se précipita, tuant tout ennemi sur son passage avec une violence visible, afin d'aller secourir les prisonnières. Tranchant ce qui les retenait, il leur somma de partir sur-le-champ se mettre en sécurité. Les orcs étaient de plus en plus fort, plus ils conquérait. C'était à croire qu'ils laissaient leur chair à canon en premier afin d'affaiblir les Systériens.

Bientôt, ils arrivèrent devant une grande tour dont les minces escaliers entouraient quatre fois avant d'arriver au sommet. Malgré les pièges posés par les orques, ils arrivèrent au sommet de la tour où se dressait un pont devant eux.

- ** Quelqu'un s'y connais assez en pont pour savoir s'il est solide ? **

Dit donc le Caporal en même temps d'arrêter la progression des troupes vers ledit pont. Il faut dire qu'il ne désirait pas voir le pont s'écrouler et ainsi voir des gens mourir inutilement.

Willard: **Moi ! ** Dit le soldat nain avant de s'élancer lui-même sur le pont à la course afin de tester sa solidité, et le pont ne s'écroula pas.

Un par un, chaque personne présente traversa ledit pont, et firent alors face à Tuar, un des chefs des orques. Des échanges très peu respectueux eurent alors lieu, exposant leur divergence d'opinion entre Systérien et orques. Tuar leva alors les bras dans les airs et se transforma en une terrible créature armée d'une terrible hache. Ladite créature fit apparaitre un mur derrière eux pour les empêcher de se sauver, puis divers murs de flammes simplement pour leur compliquer la tâche. Armuré de Pyrolithe, Dranem rassembla sa bravoure et s'approcha de la créature pour la combattre a même le feu. Soignée par les soigneurs suffisamment souvent pour survivre, c'est-à-dire souvent, il continua de frapper et de se battre malgré la douleur qu'il éprouvait. Et il en était passablement de même pour les autres courageux combattants. Après ce combat digne des grandes histoires de bardes, le plancher s'écroula lentement sous leur pied, consumé par les flammes qu'avait créer la créature.

Ils avancèrent donc de nouveau dans l'inconnu, aucun ennemi n'y était. Et ils continuèrent leur chemin avant de faire face à un miroir particulièrement étrange. Koenzell devina rapidement un portail, toutefois, son accès était bloqué par une magie inconnue. Un crâne vert apparut dans le reflet vide du miroir. Une voix résonna de toute sa force dans la pièce créant de l'écho à même l'esprit de chaque individu.

"L'énigme est la suivante...

"Toi qui te dis mon frère.
A jamais pour traverser pour ne jamais oublier.
Ton nom je devrais répèter, ta trahison ne sera pas pardonné".

Commandant Veremos: Il y avait deux chefs à la horde il me semble... Vrak et... hmm ?
Sinriia Mel'Viir: Faucon..
Adalard Dranem: Faucon rouge

Et le Caporal fut aussitôt téléporter de l'autre côté du miroir alors qu'il venait de dires ces mots, puis les autres l'imitèrent. Bie sur, Maeda avait deviné, un peu plus loin, environ en même temps que les autres, toutefois il était trop loin pour qu'il soit téléporter. Et les autres comprirent donc et s'approchèrent du miroir afin de prononcé le nom du prétendu traitre.

Le groupe continue donc d'avancer pour se retrouver face à une porte verouillée, près de cette porte se trouve des objets, dans les teintes de couleur de noir et de rouge. Un casque squelettique ainsi qu'une clé. Quelques personnes disent alors à voix haute ce que tous pensent bas.

"C'est peut-être un piège, ces objets peuvent être maudits"

Réfléchissant alors un moment, c'est Dranem qui finit par prendre la clé de sa main, l'enfonce dans la serrure et tente d'ouvrir la porte. Ça ne fonctionne pas. On lui propose alors d'essayer avec le casque aussi, ce qu'il fait donc, bravant la peur de l'inconnu face à un piège quelconque, et la porte s'ouvre finalement. Elle laisse place à un mur derrière elle, où il ne semble y avoir rien. Toutefois, en traversant la porte, Dranem se retrouve téléporter dans un endroit les flammes jaillissent de partout, la chaleur est intenable. Les autres arrivent. Se plaçant donc de nouveau en rang, Dranem et Sinriia ouvrent la marche, suivi des autres personnes. Ils arrivent à une salle où un orque très grand, très musclé, et lourdement armé fait le cent pas, un sourire narquois au visage. Un long discours s'en suivit de sa part sur tout son ressentit, la haine qu'il éprouvait envers Systéria pour ses actes passés, selon lui.

- Ce n'est pas Systéria qui vous a attaqué, c'est Briganne. Et Aujourd'hui, c'est Systéria qui vous anéantira pour Votre affront. Vous aviez perdu cette bataille depuis le jour où vous avez attaquez l'Empire Systérien !

Et l'orque chargea vers la troupe, tandis que la troupe chargea vers l'orque. Un combat épique s'en suivit. Le combat précédent avait été digne des grand raconteurs, mais celui-ci était digne des légendes, et des mythes. Dignes des récits divins, hormis qu'il n'était pas divin. Vrak combattait avec brio tout les Systériens présent, mais ceux-ci n'abandonnaient pas.

Et finalement, tous blessés de toutes part, tous ayant contribué à la défaite de l'orque, ce dernier tomba sur ses deux genoux, acceptant sa défaite. Il se dirigea rampant vers la lave alors que les mercenaires le laissa accomplir sa dernière volonté. Il fit part de ses derniers propos avant de se laisser tomber dans la lave en fusion.


Post by Wave - June 21, 2010 at 1:20 PM

JOURNAL DU COMMANDANT - LA FINALE

À venir..


Post by Hakubo, Maeda - February 17, 2014 at 7:01 AM

J'attends toujours moi... je suis le seul ?


Post by Wave - March 4, 2014 at 8:40 PM

Ça s'en vient !

Maudit que vous êtes impatients.