L'heure du petit déjeuner
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - April 23, 2010 at 12:04 PM
L'heure du petit déjeuner
Tout le monde à table!
Même la petite pouilleuse T'sennoise et la princesse égarée sont là.
Il y avait du monde à la table du manoir Balgor ce matin là! Il était à peine sept heures que déjà le vaste domicile était comme une petite fourmilière dans laquelle une odeur appétissante régnait. Un fait insoupçonné par la méprisante populace Systérienne était que Sarälondë s'adonnait à être particulièrement douée en cuisine quand elle se donnait la peine de le faire elle même au lieu d'attendre de se faire servir par son mari. Les plus mauvaises langue auraient surement dit cependant qu'elle ne devait pas cuisiner pour sa propre personne vu son physique maigrelet et filiforme, mais il n'était pas question de ces personnes là en ce début de matinée tout simplement car elles n'était pas invitées à ce superbe déjeuner familiale.
Qui était donc à table? Dressons le sympathique portrait des invités durant que la comtesse termine l'assaisonnement de son omelette qui serait éventuellement autopsiée dans l'assiette de tous et chacun.
Tout d'abord au bout de la table, Mathéo Balgor le géniteur de la fratrie et logiquement l'époux de la cuisinière médecin. L'air serein et calme voir même trop ravi, il discutait tout bonnement avec la délicieuse demoiselle Eam'Arylth qui était également présente à la suite d'une invitation de la comtesse avec qui elle avait eu affaire un peu plus tôt ce matin. Toujours aussi élégante, elle papillonnait des cils la mine tellement enchantée de se trouver là! Elle était maligne la brégunienne de venir roder près du manoir tôt le matin...Un peu comme les gens qui s'invitent à l'heure du souper. Pique-assiette.
Il y avait ensuite Myàmëlissë, le regard vif et bien réveillé qui prenait bien son temps pour installer nounours sur la chaise à côté d'elle, elle avait beau avoir huit ans... C'était difficile de lui faire comprendre qu'une peluche ne mange pas et encore une fois ce matin là, aucun des deux parents n'avaient l'envi de se lancer dans l'explication savante, appuyée de raisons biologiques d'une évidence alarmante. C'était à ce demander si la petite moufettée ne se moquait tout bonnement pas de ses parents en persistant dans cette idée, mais c'était une autre histoire nous éloignant bien loin de notre déjeuner.
Pour en revenir à la description des gens présents, passons à Ysènlalïlindëmerë, Ysen pour les intimes. La fillette affichait une petite moue renfrognée comme à son habitude. Pâlotte comme sa mèche, la petite mademoiselle avait eu du mal à se tirer du lit. Sans doute fiévreuse, elle n'était pas très bavarde ce matin là, probablement agacée par tout le brouhaha autour d'elle qui ne faisait qu'accentuer sa céphalée. Son nez qui coulait n'inspirait pas confiance quand à sa santé... Surtout quand une goutte intruse à la nourriture tomba dans son assiette sans qu'elle ne le réalise, bonne appétit Ysènlalïl...!
Taräsilmë quand à elle ne tenait pas en place pour une minute. Elle parlait et bougeait constamment, c'était limite plutôt énervant mais naturellement personne ne lui en tiendrait rigueur verbalement. Tantôt en train d'aider maman, tantôt en train de s'obstiner avec son père, il n'y à pas à dire la tornade blonde mettait de la vie à table. Elle parlait de ses différents projets avec une figure plutôt inattendue à table. Isumi Hattori de son véritable nom... Sakamae Nakaki. La petite aux yeux bridés écoutait avec une attention qui ne pouvait que réjouir Tarä.
Mais qu'est-ce qu'une jeune T'sennoise faisait à la table de Sarälondë Taur'Amandil Balgor! C'était fort simple, contre toutes attentes ou statistiques, la comtesse avait recueillie chez elle la jeune adolescente quelques jours auparavant. Sakamae Taur'Amandil Nanaki avait une chambre coquette avec un énorme lit, une lotion nettoyante très spéciale pour ses cheveux, de nouveaux vêtements et trois sœurs en prime! Son âge considéré comme majeur faisait qu'elle ne serait pas obligée de se teindre une mèche blanche, mais néanmoins elle était là, au cœur de cette famille. Shigeru Maeda s'en retournerait de douleur dans son lit à Sainte-Élisa s'il l'apprenait... Lui qui voulait tellement la prendre sous son aile et qui voulait tellement être là quand la médecin de renom passerait la voir, chose que madame Balgor semblait avoir complètement oublié et ce volontairement.
« J'espère que vous avez faim car c'est prêt! »
Sarälondë commençait enfin à servir avec l'aide de Mathéo qui n'avait pas vraiment le choix vu le regard que son épouse lui avait lancé. Il n'y a pas à dire... Ça serait délicieux! Une charmante journée commençait... Ou pas. Les choses avaient tendances à dégénérer tellement vite, tout était possible à Systéria.
À suivre...
Hrp: N'hésitez pas à participer... Peu importe qui que vous soyez haha.
Post by Sakamae Nakaki, CP - April 23, 2010 at 4:19 PM
L'odeur répandue dans le grand manoir est exquise. Elle n'a pas mangé de repas digne de ce nom depuis des lustres. Le petit singe en est venu à oublier comment c'est. De la bonne nourriture. Des frissons la parcourent, plus rien n'existe. La volupté de ce dîner à venir occupe tout son esprit. Quel délice, Sakamae peut presque déjà y goûter.
"...Hein?... Sakamae?"
La jeune t'sen relève le regard, encore voilé dans le brouillard. On lui parlait. De quoi? Oui, le brouillard. De toute évidence, elle ne savait même pas qui lui avait adressé la parole. Et toutes les têtes mouffettées tournées vers elle, l'espace d'un moment. Une, deux, trois... quatre! Ouille! Le temps d'adaptation serait probablement plus long que prévu. Monsieur Balgor et son sourire bienveillant. Il était difficile de faire confiance à un homme. Mais puisqu'il était le mari de Saralondë, forcément, il devait être quelqu'un de très gentil. Ah, oui : douze yeux tournés vers elle. Forcément, elle devait répondre quelque chose.
Le trac. Pauvre enfant, sitôt sortie des griffes de méchants proxénètes, elle était confrontée à la plus grande famille de Systéria... ou presque. L'estomac qui se noue, les mains moites, les lèvres qui se pincent à plusieurs reprises, gratter sous l'oreille droite, frotter son nez. Vite, vite, trouver quelque chose à répondre. Les mots se bousculent, puis une série de son incohérents sortent de sa bouche. Une personne normale aurait eu honte. Mais elle était satisfaite. Elle avait répondu. L'air un peu incrédule de la majorité de ceux qui la regardaient ne réussissaient pas à faire revenir ce néant malaise qu'elle avait ressenti juste avant.
Même un petit rire vint à fuser dans la pièce. Mais un regard de "maman Taur'Amandïl Balgor" avait tôt fait de le faire taire. Puis les voix reprirent de plus bel, laissant la nouvelle étrangère dans sa léthargie la plus totale. Ouf... ce petit déjeuner serait une épreuve redoutable!
Post by Taräsilmë Taur'Amandil Balgor - April 23, 2010 at 4:35 PM
Pour cette fois la tornade n'essaya pas de soutenir le regard de sa mère d'un air moufettesque, il était déjà trop tôt et elle avait faim !
Une nouvelle arrivante, une T'sen ! Quel chance ! L'unique fille ayant une chevelure blonde était ravie d'avoir une étrangère à la maison, déjà de nombreuses questions fusait dans la bouche de Tara mais pour la plupart étaient déjà répondu avant que le pauvre petit singe ne put répondre de lui même.
Agitée comme à son habitude et très indélicate sur certaine questions, elle parlait de guerre et de conflit interne T'sen qu'elle avait pu lire dans un livre pour ensuite tout simplement le dégurgitée à la tête de tout le monde, Ho oui des choses elle en savait et les autres devaient savoir qu'elle savait, elle aimait étaler sa culture ho oui...
Encore heureux pour la petite famille, aujourd'hui la petite tête blonde avait une rude journée et pas n'importe laquelle, la récupération de possible pigments pour sa peinture afin de les étudier et pouvoir en faire des nuanciers divers et variés. Elle pourrait peut être passer une fin de petit déjeuner au calme ?
Étrangement elle enchainée les bâillements incontrôlés malgré sa super activité dès son levée, surement avait elle mangé quelque chose qui lui donnait cette effet mais soit, à peine eut elle le temps de finir qu'elle jeta presque "jeter" ses couverts dans le bac à eau destiné à laver les assiettes qu'elle se précipita en haut pour se préparer dans sa chambre.
La famille ne tarderait sans doute pas à la revoir prête à partir et à descendre en furie quelques maigre instant après...
Post by Myamelissë Taur'Amandil Balgor - April 23, 2010 at 8:27 PM
Elle avait posé Nounourse bien à côté d'elle. La jeune Mya, pas bête du tout, avait même pensé à lui mettre une bavette. Nounourse, quand elle mangeait, renversait toujours de la nourriture sur elle (demandons nous pourquoi), et la demi-elfe voulait s'assurer qu'elle serait propre pour les invités. Sa cible fut évidemment la T'sen. Taur'Amandil disait-on... Mais où était sa couette? Par ailleurs, pourquoi lorsqu'elle souriait ses yeux se fermaient? Mya gardait un oeil constant sur Nounourse, l'impolie, qui dévisageait l'intruse. Pour la ramener à l'ordre, la petite lui pinça le trapèze. Elle chuchotta à son oreille:
-Ça ne se fait pas de fixer les gens comme ça. Il faut que tu fasses semblant de regarder ailleurs parfois comme ça elle le remarquera pas.
Le petit déjeuner était maintenant servi. Sembla-t-il qu'il fallait que des invités soient présent pour bénéficier de la présence de maman et papa en même temps. La petite demi-elfe mangea avec appéti, et barbouilla la bavette de nounourse, éternellement sale.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - April 23, 2010 at 9:17 PM
**Un délicieux repas... **
N'est pas pour tout le monde !
Tandis que la famille Taur'Amandil Balgor et ses quelques invités mangeait de la bonne nourriture de haute gamme, d'une cuisinière attentionnée. Adalard Dranem lui, "mangeait", si on pouvait appeler cela manger, quelque chose qu'il qualifiait lui-même de substance étrange. À la différence de la cuisinière Sarälondë.. Zigana dit l'horrible cuistot confectionnait des repas plutôt douteux. Presque comparable au fameux rat garni de sauce à la slime, et aux épices mousseuses. C'était encore pire que lorsqu'il avait été pris sur les montagnes à devoir se nourrir de... ce qui lui tombaient sous la mains, je vous épargne les détails. Mais les mercenaires commençaient à s'habituer à cette nourriture très étrange et tout aussi peu savoureuse que bizarre.
Ah, il parvenait presque à sentir l'odeur du repas parvenant du manoir Balgor... Dans le meilleur de ses rêves ! Bref, il savait déjà qu'est-ce qu'il allait faire lors de son retour à son pays natal, ce Caporal..