Une autre...Maeda?
Post by Ayako Maeda, Ind. - April 23, 2010 at 7:37 PM
Le trajet
Tout le long du trajet, accoter à la rambarde, elle regardait les moutons sur l'eau. Ses yeux gris brillaient, un vague sourire sur les lèvres. Ses cheveux couper court laissait filtrer agréablement le vent. Elle semblait on ne peut plus détendue. Dans la fleur de l'âge, elle était magnifique, la prestance et la joie qui émanait d'elle ne pouvait que faire sourire les gens de son entourage, les rendre à l'aise.
Les valises, mallettes et autre bagages de la jeune femme était belle et bien annoter : MAEDA.
Oui oui, comme Shigeru Maeda. Et malgré ses traits semblables à l'homme, la jeune femme semblait tout ce qu'il y a de plus...différent. Et ce n'est pas sans une moue qui en disait long sur ce qu'ils pensaient que les matelots déchargèrent les valises. Mais leur moue se changea vite en un froncement de sourcils quand la jeune femme habiller de rose débarqua d'un pas léger avec un sourire de remerciement.
Systéria.
Une bien grande cité quand on est habituer à un petit village de campagne. Un peu perdue, plusieurs bagages à la main, elle regardait la masse de gens la dépasser, la dévisager parfois, l'admirer pour d'autre. Ses yeux de jeunes femmes impressionner dévisageait d'une manière aussi curieuse tous ses gens si différent. Race, taille, couleur, on ne pouvait pas dire qu'il n'y avait pas de diversité dans cette cité. Ayako ce sentait déjà chez elle. Elle se sentait bien, quoi qu'un peu intimidé.
Bon, il fallait se bouger. Trouver ce frère qu'elle n'avait pas vu depuis quoi...10-11 ans? Elle aurait sans doute dû lui envoyer une missive pour lui dire qu'elle débarquerait. Mais l'histoire était tellement compliquer. Elle se croyait seule depuis la catastrophe qui toucha sa famille. Et voila que quelques semaines auparavant, on lui annonçait que son frère était toujours en vie, en vie et loin de l'Archipel. Ayako n'était pas du genre à flâner et a réfléchir avant d'agir. Une boule d'énergie! Elle avait prit ses dispositions pour quitter ses cousins. Ils avaient été si gentil avec elle, mais surement cela ne serait que temporaire. Sur le bateau, elle s'occupa à lire divers papier concernant cette cité à l'extrême est que l'on nommait Systéria.
Elle se mit donc a questionner au hasard les gens dans la rue. La plupart des informations recueillit parlait des mercenaires, donc, elle se dirigea vers leurs caserne. Et à la caserne, on lui dit que non, il n'était plus mercenaire. C'est avec un air contrarié et un peu déçu qu'elle s'apprêta donc à retourner dans les rues. Fatigué un peu, épuisé et les muscles endoloris, elle se demandait si elle avait emmener assez pour l'auberge. Mais comme elle passait la porte, un mercenaire l'arrêta, l'informant que Shigeru Maeda était blessé, et à St-Élisa. Et lui montra gentillement la caravane qui se rendait a l'endroit.
Le ciel était clair. Pourquoi pas. Et c'est ainsi que la vie de la jeune et fougueuse femme commença une "nouvelle" vie.
Pauvre Shigeru, comme s'il n'avait pas assez de ses problèmes....
Post by Ayako Maeda, Ind. - April 26, 2010 at 4:52 AM
Tel un papillon
*Les cheveux courts, le menton frondeur et une bette un tantinet arrogante, vêtue tout de rose, c'est ainsi que la dernière Maeda virevoltait dans les rues de la ville. Elle s'extasiait d'un rien, cueillant une pomme ici, s'arrêtant pour dévisager un gnome, une demi-elfe noire ou autre étrangeté jusqu'alors jamais observée. Trottinant au travers du dédale des rues et ruelles, elle s'arrêtait ici ou là, l'air de rien, se désolant des scènes de ménage en pleine rue ou d'un enfant qui hurle pour avoir un quelconque jouet. Elle comparait tout à ce qu'elle avait jusqu'alors connu, son petit village de campagne dans les contrées Tsenoise. L’enfant aurait tôt fait de se taire chez elle, et la femme encore plus. De quel droit pouvait-elle élever le ton contre son homme? Bien sûr, elle était elle-même trop souvent insolente, la plus part du temps sans vraiment s’en rendre compte, mais quand même. *
Une humeur changeante
Oh oui, elle était souriante, amusante, curieuse, passionnée, tout ce que sont frère n’était pas. Mais c’était une Maeda, il ne fallait pas en douter. Le jeune Menethil n’avait pu que le comprendre à ses dépens. La jeune femme avait tous du caractère de l’enfant devant tant de nouvelles choses, mais comme bien souvent, il ne faut pas se fier à l’apparence. Un nouveau frère, une nouvelle ville, une nouvelle vie… une nouvelle elle. Après tout, ici dans cette ville, elle pouvait se permettre d’être elle, sans sans cesse être rabaissé, obliger au mutisme, à l’obéissance. Sois belle et tais-toi. C’est ça être une femme sur l’archipel.
Mais pas elle. Elle voulait être libre et heureuse. Elle voulait vivre sa vie.
Je m’égare.
Quand William s’étonna de son âge, et qu’il lui avoua qu’elle faisait beaucoup plus jeune, c’est non sans amertume qu’elle lui tourna le dos, arguant la fatigue avec désinvolture. Et c’est la moue boudeuse si connue chez les Maeda qui prit le pas sur son sempiternel sourire. Est-ce être crime d’être jeune? Non, mais à 19 ans, toutes les filles voulaient être considérées comme une femme non? C’est l’âge du mariage, de la vie.
Mais ça…c’est une autre histoire.
Pauvre…pauvre Shigeru, dans quoi s’était-il embarqué en permettant à sa sœur de vivre avec lui?