Scolarité des Académiciens Pourpres !
Post by Maegor Recaedre - May 5, 2010 at 11:24 PM
... 12 d'Embrüs, Académie Pourpre début du nouveau semestre scolaire et réception des nouveaux Académiciens...
Alors que des centaines d'apprentis mini-magiciens en devenir arpentaient librement les couloirs de la si pleine de surprises Académie Pourpre, dans leurs petits uniformes et la même couleur, deux membres plus connus de la Confrèrie traversaient des chemins réservés aux professeurs. Maegor Recaedre demanda à son nouveau collègue..
- Alors, Kerwin, quelle matière vous a-t-on donné le privilège d'enseigner à une bande de morveux tous plus indisciplinés les uns que les autres? Demanda le Légionnaire qui ne semblait pas trop enchanté à l'idée de devoir alterner les opérations de la Légion avec l'enseignement.
- La Philosophie, bien entendu.. et contrairement à vous, je me plais énormément à l'idée de partager mon savoir ! Répondit l'Initié Surion avec l'habituel respect qu'il dégageait.
- Si nous n'étions pas amis, sans doutes penserais-je que vous me traitez de lâche ! Mais détrompez-vous, camarade, j'ai fais un paris sur la nouvelle génération...
- Et quelle matière nos Académiciens auront-ils l'honneur d'apprendre de par vôtre personne? Demanda Kerwin en souriant
- Invocation et Métamorphose. J'aurais préféré Sorcèlerie, qu'ils ont d'ailleurs inutilement renommé Contrôle des Éléments, mais c'était déja prit. Répondit dans une moue le sorcier aux yeux d'émeraudes en continuant sa marche, son grimoire dans la main. D'ailleurs, j'ai une question pour vous. Vous pouvez m'expliquer pourquoi la totalité des missives écrites par la gente féminine Systérienne a l'odeur d'une quelque fleur? Et comment font-elles, est-ce qu'elles frottent les fleurs sur...
... Et ils poursuivirent la conversation jusqu'à ce qu'ils se quittent pour leurs classes respectives. Dans laquelle nous nous retrouvons d'ailleurs maintenant.
La classe était simple, une quinzaine de bureaux derrière lesquels étaient préalablement assit des élèves (De première année, les plus jeunes de l'Académie, environs une quinzaine d'année). Un aquarium dans lequel flottait un poisson qui semblait mort ou en voie de le devenir et finalement, un peroquet sur son perchoire, derrière le bureau du professeur.
- Tu sais qu'y parrait que le Professeur Recaedre est trop mignon? Dit une jeune elfe blonde qui s'appelait Dayanaë à sa voisine de pupitre, une jeune humaine aux cheveux noirs du nom de Coraie.
- Moi, ma mère m'a dit que c'est le fils d'une vilaine sorcière qui vit dans une grosse maison, en haute-ville !! S'exclâma le Demi-Elfe qui incontestablement allait devenir la peste de l'Académie, du nom de Kevin
Puis sans prévenir, le perroquet s'envola sans prévenir et fit deux-trois tours de classe, non sans soutirer quelques petits cris stridents aux deux jeunes filles dont nous parlions plus tôt, pour achever sa course sur la chaise du professeur.. chaise sur laquelle se matérialisa d'ailleurs ce même professeur.
- Je dirais que ces deux rumeurs sont à peu de choses près véridiques. Répondit l'effectivement séduisant Légionnaire en soufflant une des blondes mèches rebelles de sa chevelure qui lui tombaient sur les yeux, ce qui n'eut pas manquer de faire rougir les jeunes filles de la classe! Enfin, un peu de serieux. Je suis le Professeur Maegor Recaedre, et je suis ici parce que je me suis engagé à faire de vous des Invocateurs et des Métamorphes. Vous, vous êtes ici parce que vous êtes sensés êtres les meilleurs et les plus prometteurs futurs mages d'Enrya. Je suppose donc que vous savez déja invoquer de la nourritre, ce qui nous permettra de sauter les premiers chapitre du manuel de....
- On peut invoquer de la bouffe?!! Comment?!!
S'en suivit la stupéfaction générale des élèves accompagnée d'un flagrant enthousiasme à l'idée de pouvoir invoquer leurs repas favoris.
- Finit les brocolis ! Disait-elle en levant les bras..
- Je veux des sucreries ! Disait-il en tappant sur son bureau.
- Kal Vas Flam Se retenu-t-il de dire en se massant les tampes.
Vraisemblablement, l'année allait être longue ! Attendez voir l'augmentation qu'il demandrait bientôt..
Post by Valir Menrul - May 6, 2010 at 2:28 AM
Dans les couloirs chargés de la rentrée scolaire, le Chercheur Menrul venait d'apparaître. Il marchait droitement, en silence, en direction d'une porte de fer. À sa suite, il y avait une dizaine d'enfants, agés entre 6 et 9 ans. Tous très calmes, on aurait dit qu'ils étaient des robots, si seulement les robots existaient... Leur discipline exemplaire ferait probablement rougir Maegor et Kerwin.
Étrangement, les plus âgés d'entre eux avaient les yeux bandés, ils s'orientaient mentalement. Le Chercheur, sévère et sérieux plus que jamais, salua au passage ses deux collègues puis s'arrêta devant la grande porte métallique et scellée de sa classe.
- Monsieur Taranel, ouvrez cette porte pour nous, je vous prie.
Un jeune elfe aux yeux bandés leva une main vers la porte qui bientôt dévoila ses mystères. Dans la classe, il n'y avait que des coussins étalés en cercle. Les enfants s'engouffrèrent sans un mot dans l'endroit, et le Chercheur referma la porte derrière eux.
Les jeunes mentalistes n'en ressortiraient qu'après plusieurs heures, tout aussi silencieusement...
Post by Kerwin Sûrion, RIP - May 6, 2010 at 11:37 AM
- C'est du parfum, ce dernier fait à partir de procédés.... J'ignore toutefois l'utilité de parfumé ses lettres. Peut-être aussi s'agit-il de l'odeur ambiante d'où elles écrivent. Une femme serait mieux placé que ma personne pour répondre à cela.
*C'est ainsi que discutaient les deux jeunes personnes de la Confrérie Pourpre. La discussion s'en suivit sur plusieurs sujets divers avant que les deux individus ne retrouvent leur classe d'enseignement respective. Qui d'ailleurs étaient une en face de l'autre, dans un des nombreux couloirs de l'Académie. La classe semblait diviser entre l'agitation et le calme, ce qui amusa légèrement l'enseignant qu'était Kerwin. Certaines personnes n'aimaient pas forcément ce cours, mais il était primordial à tout les jeunes gens de la Confrérie qui désirait faire partit de la branches de la recherche, évidemment. Toutefois, ces mêmes jeunes personnes, l'ignoraient sans doute, au moins pour quelques uns. Seulement quelques élèves, à leur affaire, remarquèrent l'entrée plutôt discrète de Kerwin. Tandis que les autres continuaient leur discussion aussi farfelu puisse-t-elle être. *
- Il parait que les élèves du vieux Menrul se font laver le cerveau ! Dit haut et fort un jeune garçon, qui visiblement, aimait avoir l'attention.
- Pas vrai !? *Répondit alors une fille, complètement offusquée. *
- Si, si ! Confirma donc une autre jeune fille, au pupitre tout près de la précédente jeune dame.
*Durant ce temps, L'initié préparait ses quelques documents, dont il ne comptait pas se servir toutefois. Il avait fait aménager son bureau pour qu'il puisse y travailler dans ses recherches les plus basiques, si il en ressentait le besoin. Plusieurs tiroirs, à verrou, laissant place à divers documents de la Confrérie qu'il avait recopié et placé à cet endroit, ainsi que plusieurs papier divers de son propre travail. Partant de sa propre thèse de philosophie, aux dossiers concernant le collège des guildes. Il laissait les élèves parler comme bon ils le souhaitaient. Un très subtile sourire persistant sur son visage, tandis que ses iris cyan parcouraient la salle, examinant chaque élève un à un. Il était parmi ceux ayant le plus de groupe d'élèves à qui donner cours, mais étant reconnu depuis son enfance pour avoir hérité de la mémoire des elfes, ce ne serait pas un problème pour lui de se souvenir de chaque détail. Il resta silencieux jusqu'à ce que la classe se taise d'elle-même, en remarquant que l'enseignant les regardait et prenait des notes, visiblement sur leur comportement respectifs. Puis, finalement, notre demi-elfe se leva tout en replaçant son foulard, et s'adressa à l'entièreté de sa classe. *
- Tout d'abord, ceux qui ne sont pas intéressés par le cours, je vous prierais de sortir. Il y a l'école en basse-ville, pour ceux là.
Quelques malins songèrent à quitter la classe, mais, heureusement pour eux, ils pesèrent leur geste, et restèrent bien sagement assis sur leur chaises.
- Je me nomme Kerwin Sûrion, comme vous le savez sans doute déjà. Ce premier cours n'entrera pas dans les détails de la philosophie, mais il sera tout de même un cours complet. Dit l'enseignant, précedemment aux soupirs déçus de quelques élèves. Visiblement, les turbulents se faisaient peu nombreux, mais tout de même présent, dans ce groupe.
- Premièrement, le mot philosophie, de par son étymologie, signifie "l'amour de la sagesse", et j'ose espérer qu'en entrant dans cette salle, vous comprendrez tous ce principe. Dit-il alors que son subtile sourire se laissait voir de plus belle, dans une teinte parfumé d'une subtilité remarquable d'ironie.
- Ça veut dire quoi étymologie ?!! *S'exclama un tierce élève en même temps de lever sa main. *
*Et c'est ainsi que débuta le cours... À suivre, bien évidemment. *
Post by Galgarad, CP - May 7, 2010 at 7:15 PM
Le cours Contrôle des Éléments avait effectivement déjà été octroyé. Qu'il fasse l'envie de certains enseignants dérangeait quelque peu le Gnome, sa nature faisant généralement de sorte à tenter d'éviter les conflits, ou à tout le moins à en réduire le nombre au minimum. Quoiqu'il en soit, Galgarad devait reconnaître que la sorcellerie était son domaine de prédilection. C'est d'ailleurs en se basant sur ce fait qu'il réussissait à ne pas céder cette matière aux envieux!
Les nouveaux arrivants à l'Académie étaient pour la plupart des enfants en très bas âge, chez qui on avait décelé un potentiel très élevé pour la magie, et pour l'intellect. Ainsi, l'aile qui leur était réservée grouillait d'activité en ce début d'année. Pour les enseignants et les élèves plus avancés, voir Galgarad se frayer un chemin dans une foule d'enfants de taille comparable à la sienne devait être des plus amusants. Rieur, le Magistère leur répondait plus souvent qu'autrement par un clin d'oeil espiègle. L'avantage de la taille jouant en sa faveur, le Gnome put glâner quelques bribes de conversation, qui ne le laissèrent pas indifférent.
- Il parait que l'Elfe Mirano a déjà été coloré en mauve au complet, tu imagines?! Un raisin géant!! dit un petit élève aux cheveux ébouriffés. Moi je lui aurais officiellement donné le surnom d'aubergine!
- Tu sais que ce n'est pas bien de se moquer d'un sorcier, Phirange? rétorqua une petite fille des plus mignonnes, avec son air hautain. Je suis certaine qu'il t'aurais transformé en aubergine, pour te punir!
Un peu plus loin, les gens que croisait Galgarad étaient de taille plus imposantes, et constituaient pour la plupart ses nouveaux étudiants. Le cours de Contrôle des Éléments étant un cours de sorcellerie avancée, il était normal d'y rencontrer des gens plus âgés. C'est donc dans une classe d'adolescents au comble de l'excitation que le Gnome fit son entrée. Ayant astucieusement choisi le local pour sa devanture surélevée, le Gnome vient se placer au centre de la "scène", et fit se révoquer son éternelle canne d'un geste sec de la main. Le son produit par le sort eut l'effet voulu : tous les jeunes présents dans la classe rivèrent leur regard sur le tableau, puis l'abaissèrent, pour le poser sur le Magistère.
- Bonjour à tous! dit-il de sa voix désormais rauque, après s'être éclairci la gorge au maximum. Je suis le Magistère Galgarad Glâneduc, dirigeant de la Légion Arcannique. Vous n'êtes pas sans savoir que mon travail m'amène à utiliser, à mon sens, la partie la plus intéressante de la magie : la sorcellerie. Quelqu'un pourrait-il se dévouer pour le groupe et me donner la définition du mot sorcellerie?
Les mains sagement croisées dans le dos, le Gnome balaya la salle du regard, à la recherche d'un "volontaire"..
Post by Rimostra, cp - May 7, 2010 at 10:41 PM
L'Érudit Mirano s'occupa lui aussi d'un cour à l'académie pourpre. Bien évidement, Rimostra Mirano s'occupa de l'enseignement de l'enchantement et des inscriptions magique.
-Pourquoi l'Érudit Mirano choisit la limite de l'horaire des cours pour donner le sien?, *demanda un jeune étudiant à son compagnon avec qui il attendait l'Érudit. * J'ai l'impression de finir le cour en même qu'il ferme l'académie pour la soirée.
Son voisin haussa un peu les épaules, visiblement plusieurs attendaient dans le local de classe l'heure du début du cours qui serait surement le moment exacte où l'Érudit arriverait.
Et c'est exactement ce qui arriva, l'Érudit n'était pas en retard, mais exactement à la minute où le cours devait commencer, la porte du local de classe s'ouvrit pour laisser entrer Mirano.
Certains élèves se demandaient , car ils avaient entendu des rumeurs, si l'Érudit était encore mauve où si toute cette histoire pourpre était fausse. Plusieurs fut déçus de voir que l'Érudit n'avait gardé que les yeux de mauve , mais tous fut surpris de le voir arriver en armure de cuir enchanté pour lui-même avec une pile de livre sous le bras.
-Salutation à vous tous. J'espère que vous avez tous bien hâte d'approfondir vos connaissances sur le domaine de l'enchantement, car il y aura bien des travaux pour vous, beaucoup de théorie et un peu de pratique. L'Érudit Mirano déposa par la suite la pile de livre son son bureau et continua sur un même ton amical.
L'enchantement se doit d'être précise et chacun de vos symboles arcaniques se doit d'être proche de la perfection. C'est pour cela que durant le moment où j'irais me changer en enseignant, vous pourrez lire et transcrire la description et les arcanes des 3 premières pages de ce livre. Tout ceci me donnera ainsi une bonne idée de vos forces dans l'inscription magique.
Rimostra passa les livres puis s'éclipsa quelques minutes pour revêtir des habits plus convenable pour les cours.
-L'Érudit Mirano n'est pas supposé être dans la branche des Recherches et Archives ? Se demanda une jeune fille à voie haute. Elle se retourna ensuite vers d'autres élèves de la classe. Alors, il y en a encore qui croit que c'est un gros raisin ...
*Personne ne répondit bien-sure. *
....
*Le cours de l'Érudit se termina avec quelques salutations d'usage et une simple phrase qui en fit soupirer plus d'un. *
Le prochain cours sera le même jour, mais 30 minutes après l'ouverture de l'académie. J'ai regardé vos horaires et vous avez tous cette disponibilité. Alors je vous y attendrais pour la suite. Dit Rimostra avec un léger sourire amusé aux lèvres, il devait bien faire rentrer ses cours avec le temps qu'il devait passer au camp mercenaire sur l'île.
Post by Koenzell Pandora, Cp - May 9, 2010 at 10:48 AM
Les étudiants étaient déjà en classe quand l'érudit Pandora fit son entré. Il avait un quart d'heure de retard sur l'horrair des cours. Étrangement, les jeunes aspirants ne se rendirent pas compte de sont entré les laissant ainsi continuer leurs nombreuses discutions.
-C'est bien la bonne classe? Lança un des étudiants qui semblais quelques peu septique.
-Oui c'est la bonne classe puisque la classe est remplie, mais l'heure a peut-être changé. Lui répondie Dayanaë qui tennais sont horraire de cours à bout de bras pour que le petit garçon puisse le voir.
Pendant que certains débattais sur la raison de l'absence, d'autres se questionnaient au sujet de leur professeur d'alchimie.
-C'est étrange, sur mon parchemin, il est inscrit que c'est l'érudit Pandora à certains endroit et à d'autres c'est indiqué que c'est Armika Recaedre qui donne le cours... Lança un jeune garçon.
-Je comprend pas moi non plus. Lui répondi un second.
Les étudiants ne savaient visiblement pas ce qui allais leurs arriver, car en effet les deux individus avaient décidé de ce diviser la matière affin de pouvoir tout couvrir. Le domaine alchimique à lui seul était très vaste. C'est probablement la meilleur solution qu'ils avaient trouvé. De plus, les étudiants aurraient deux point de vu différent sur la matière.
-Vous savez, l'érudit a les cheveux roux. Vous savez ce que cela veut dire? L'aspirant marqua une pause de quelques seconde puis répondit lui même. Bien, il n'a pas d'âme! C'est bien connu que les roux n'ont pas d'âme voyons!
-Bon! Sa suffi les enfantillages! La voix de l'érudit résonnait dans toute la classe, mais les étudiant ne réussirent toujours pas à localiser le professeur dans la classe. Cela fait une bonne demi-heure que je vous écoute et vous observe. Je doie avouer que nous allons avoir beaucoup de travaille devant nous. C'est à ce moment qu'un chat à la couleur noir et aux yeux différent sauta sur le bureau en avant de la classe.
-Je vous demanderais de prendre chacun un sac et un batton de bois labas dans le fonde la classe. On pouvais entendre des cris de surprise vennant des étudiant en voyant que c'était le chat qui parlait. Allé tout le monde plus vite que cela! Nous nous en allons dans la réserve aux sous-sol. Je vais vous montrer comment cueillir des toiles d'arraigné et il faudra bien les conserver pour les prochains cours nous allons en avoir de besoin!
Les étudiants allaient vraiment se faire enseigner par un chat? C'est bien à quoi pouvaient s'attendre les aspirants de la Confrérie Pourpre. Quoi qu'il en soit, les étudiants partirent avec le "chat" vers les réserves des sous-sols de l'Académie Pourpre sans rétorquer. Dans le fond, comment pouvait-ont se pleindre à un chat. Après le chat, c'était le tour de la sorcière. Le cours de d'alchimies allais sans nul doute être un des plus animés cette année. Il fallait leur souhaitez bonne chance à ces nouveaux étudiants.
Post by Kerwin Sûrion, RIP - May 25, 2010 at 8:43 PM
*Cela faisait un moment que les cours avaient débutés, et les élèves commençaient à s'assagir dans la classe de Kerwin. Ils n'avaient pas trop le choix de faire ainsi avec un professeur tel que l'Initié Sûrion. Après tout, ce cours servait à donner la sagesse aux élèves de la Confrérie. La sagesse étant quelque chose de particulièrement long à acquérir, il les aidait à s'en approcher le plus qu'il le pouvait, en leur enseignant la philosophie, à sa manière. Ce cours-ci, le cours était prévu à l'horaire pour être dans un autre locale, autre locale qui prévoyait de grande table, remplaçant au moins trois pupitres par table. C'est-à-dire que les élèves s'assoyaient trois par trois à chaque table. Sur les tables avaient été aménagés trois sceau d'eau par élève, donc 9 sceau en tout. Grâce à sa magie, Kerwin avait fait chauffé chaque sceau d'eau de gauche, refroidi chaque sceau d'eau de droite, et laissé celui du centre à une température tiède. Alors que les élèves entraient dans la classe un peu perplexe à l'idée des différents sceau sur leur pupitre, le professeur prit la parole. *
"Ne touchez pas au sceau d'eau tout de suite."
*Les élèves suivirent donc le cours jusqu'à la fin, les sceaux n'étant pas utilisés avant la toute fin du cours. Toutefois ils n'osaient point poser de question à ce sujet. Puis, une fois la fin du cours arrivée. Les sceaux d'eau furent finalement sollicité. *
"Je suppose que vous vous demandez la raison de la présence de ces sceaux d'eau ? Faites ce que je vous dis et vous le saurez. Mettez votre main droite dans le sceau de droite, et votre main gauche dans celui de gauche."
*Trente secondes passèrent ensuite dans un silence presque complet mis à part quelques chuchotements. Les élèves n'osaient pas trop démontrer leur perplexité et leurs interrogations à haute voix de peur de passer pour des imbéciles aux yeux de leur jeunes collègues de classe, même si pour Kerwin, c'était évident que les élèves se demandaient tous pourquoi il leur faisait faire ça, cela se lisait dans leur regard. Finalement après les 30 secondes, Kerwin continua. *
"Maintenant, trempez vos deux mains dans le sceau du centre, et dites moi ce que vous remarquez.. ?"
Aucun élève ne se prononça de peur d'avoir tord dans leur raisonnement, et donc Kerwin enchaîna après un court moment de silence.
"Vous remarquerez que votre main droite vous dicte que l'eau est chaude, tandis que votre main gauche vous dicte que l'eau est froide... " Une majorité des élèves acquiescèrent alors vivement tandis que Kerwin continuait
"Pourtant, l'eau du sceau d'eau est bel et bien tiède. Alors que pouvez-vous en retenir ?"
Un jeune garçon hésita pour lever sa main, il possédait la bonne réponse mais il n'était pas sur, il se retint donc de lever sa main finalement. Laissant le soin à Kerwin de continuer une fois de plus. Malgré tout, le professeur laissa un mince sourire en coin, subtile, se dessiner sur ses fines lèvres alors qu'il joignait les mains à son dos, il enchaîna finalement.
"Vous pouvez en retenir que votre sens du toucher vous trompe. Et comme nous avons vu, ce qui peut arrivé une fois peut arriver plusieurs fois. Et donc, que vos sens peuvent souvent vous trompez. Maintenant le devoir que vous aurez à faire pour le prochain cours. Répondez à cette question, vous pouvez être en accord ou en désaccord, je veux toutefois 5 pages d'argumentation."
Il marqua une pause tandis que les élèves s'indignaient, même s'ils savaient qu'ils n'avaient pas le choix. Il mentionna finalement la fameuse question.
"Si nos sens peuvent nous tromper une fois, est-il possible qu'ils soient constamment entrain de nous tromper ? Et quels conséquences cela aurait si cela était vrai ?"
*Il marqua une courte pause le temps que les élèves prennent la question en note, puis il continua, encore une fois. *
"Vous devrez présenter votre travail devant la classe en exposé oral, tout en répondant à mes diverses questions et tentez de me convaincre de votre point de vue. Je vous invite à allez lire ma thèse de philosophie pour vous aidez dans ce travail. Bonne journée."
Malgré les diverses protestations des élèves qui n'aimaient pas particulièrement ce défi et ce long travail que leur imposait leur professeur, Kerwin restait parfaitement silencieux. Il savait que ce n'était peut-être pas facile pour eux, pour des jeunes élèves qui préféraient jouer que de faire des travaux. Mais la voie de la sagesse était quelque chose de difficile à atteindre, et il faisait cela pour leur bien, car une fois atteint, on ne peut se sentir mieux. Les élèves quittaient lentement la pièce et il resta à son bureau, au cas où un élève aurait une question pertinente, ou encore qu'un autre professeur désirait le voir pour une raison quelconque, que ce soit pour socialiser ou encore pour des questions plus professionnelle.
Post by Kerwin Sûrion, RIP - July 22, 2010 at 1:00 PM
L'année avançait à bon train et les élèves s'étaient de plus en plus assagit, du moins dans la classe de philosophie de Kerwin. Bien sur il y a des élèves qui restent à jamais vifs et tannants, mais on finit toujours par s'habituer à eux tout comme eux s'habituent aux autres. L'amélioration était perceptible dans la classe du philosophe, toutefois elle n'était pas réparti également. Certains élèves s'étaient beaucoup améliorer alors que d'autres seraient fort probablement recalés.
Aujourd'hui, les élèves étaient tous assis dans la classe, certains discutaient et d'autres attendaient sagement l'arrivée de leur professeur. Car, en effet, ce dernier n'était pas entrain de les attendre à son bureau comme ils avaient l'habitude de le voir. Certains se plaisaient même à croire qu'il ne viendrait pas et qu'ils pourraient s'en aller l'esprit tranquille, même que cette pensée gagna rapidement en popularité dans la classe étant donné que c'était le dernier cours d'une belle journée ensoleillée, aussi rare soient-elles à Systéria. Les tics de l'horloge se faisait entendre lourdement alors que les élèves avaient fait le tour du sujet de l'absence du professeur, et n'attendait plus que le temps passe pour confirmer leur hypothèse. Quelques secondes avant que l'heure ne sonne sur la grande horloge de bois, les divers papiers sur le bureau du mage se mirent à trembler. Puis, des étincelles turquoise et dorés, avec une touche de pourpre, formèrent rapidement la silhouette du mage alors qu'il apparut devant tous, à l'heure pile où l'horloge sonna. Il n'avait pas l'habitude d'utiliser sa magie durant ses cours, cela lui avait même valu certaines rumeurs comme quoi il en était incapable d'utilisation. C'est donc sous des regards ébahit de certains élèves que se dessina sur ses lèvres un subtil sourire en coin. D'ailleurs, une magie protégeait du sort de rappel, comme avait-il fait son coup ? Cette magie ne protégeais pas du sort de téléportation à vue.
Lisant donc l'interrogation de certains élèves qui le regardaient lui, puis l'horloge, il prit la parole le premier.
- L'on raconte qu'un magicien n'arrive jamais en retard, ni à l'avance, je m'efforce donc de conserver cette rumeur.
*Puis son sourire subtil s'agrandit alors un tant soit peu, de façon à devenir plus perceptible. Les élèves, habitués à "l'humour" de leur professeur, ne se firent pas prier pour laisser s'échapper leur rire de jeunes personnes. Puis, le cours débuta. Cette fois, il fit appliquer la philosophie à la théologie. Son regard cyan se posa sur l'élève qui obtenait très souvent les meilleurs notes, et il était aussi le premier à se lever pour contre-dire le professeur, chose que Kerwin appréciait d'ailleurs. Car probablement à leur insu, il leur avait aussi enseigné à ne pas avoir peur de dire leur opinion sur les divers sujets de la vie ou tout ce que chacun avançait. *
-
Est-ce que vous pensez que les théories des théologiens sont toutes vrais ?
-
Bien sur que oui ! *S'exclama le jeune garçon, meilleur de la classe. *
-
Développez votre point de vue, monsieur Azyr.
-
Vous nous avez vous même dit que les experts sont souvent ceux les plus proches de la vérité absolue et qu'il est logique de s'y fier, tant qu'ils sont expert du domaine dont il est question ! Les théologiens sont les experts dans leur domaine, donc ils ont forcément raison !
-
Oui, vous avez raison. Toutefois cela n'exclue pas la possibilité que ce soit faux, qu'ils aient tords. C'est là qu'intervient la pensée critique, et plus vous serez éduqué dans votre scolarité, mieux sera votre pensée critique.
*Il posa ses iris alors sur les élèves, maintenant que le jeune Azyr l'avait aidé à faire l'introduction de son cours comme il l'avait prévu avant même d'entrer dans la classe. Il commençait à bien connaitre ses élèves. Puis le cours suivit son chemin et à la fin de celui-ci, les élèves étaient un peu plus sages. Encore une fois le jeune professeur resta dans son bureau, il avançait lentement ses quelques recherches et laissait sa porte ouverte, si quelqu'un désirait le voir, tous savaient qu'il était souvent disponible. *