Un nouveau Po-Po-Polymaro ?
Post by Astria, AD - May 25, 2010 at 12:56 AM
Un nouveau Po-Po-Polymaro ?
*Il ne manquerait plus que ça ! *
Ha, la maternité ! Que de joie, que de douceur pour la femme, que de bonheur de savoir que sous peu un petit être fragile verra le jour. Sa chaire, son sang, la vie qui foisonne à mesure que le ventre grossi. C'est ce que le poète dirait, sans savoir à quel point la grossesse peut être éprouvante pour une petite dame comme Astria. Si quelqu'un lui aurait dit ça, elle l'aurait sûrement envoyer en pâture à son dragon. La joie, la douceur et toutes ces stupidité commençait à la rendre de mauvaise humeur. Pauvre monsieur Polymaro, comme vous devez avoir hâte que le nouveau Po-Po-Polymaro sorte de là!
Les neuf mois de grossesse d'Astria s'achevaient. Le bébé était sur le point de prendre la porte mais pour une raison qu'on ignorait le petit refusait de sortir dans les temps. Il prenait ses aises dans la chaude poche de maman. Astria craignait que ce retard soit le prémisse d'un autre bègue. Il ne manquait que ça, un deuxième Acturus! De quoi la rendre malade! Enfin, toujours est-il qu'elle avait sa chambre à Sainte-Elisa depuis environ deux semaines. Elle était traitée comme une reine par les infirmières et les nombreux visiteur de la Fraternité. Le temps avait eu de l'impact sur le moral de notre jeune femme. Rester coucher constamment, se faire vivre, ne pas travailler pour la guilde la rendait dépressive. Heureusement qu'Àrold venait la voir tout les jours, avec de bon jus de fruit qu'il faisait lui-même. C'était son soleil. Elle ne pouvait pas en dire autant de son mari. Astria vivait mal qu'il la néglige pour son travail. Tout ressemant il ne venait la voir qu'au deux jours et je vous laisse deviner, oui Astria l'accueillait souvent par des « Mais où étais-tu?! » ou des « Comment peux-tu travailler alors que moi je suis ici et souffre?! » Bref, ce n'était pas toujours joyeux pour Acturus qui accumulait la frustration depuis 6 mois. Pauvre, pauvre Acturus... Ignores-tu que le pire est à venir?
Enfin, quand fut commencer la troisième semaine du neuvième mois de sa grossesse, les médecins et infirmières commençaient à s'inquiéter pour la vie de la jeune femme. Et bien qu'Astria ne voulait pas l'entendre, la question fini par être poser. Elle avait peur, très peur de ce qui risquait d'arriver. Peur de la mort, peur de ne jamais voir son enfant grandir. Elle savait que sa faible constitution lui aurait sans doute point permis d'enfanter mais on connaît notre petite dresseuse de dragon comme d'une demoiselle entêter qui ne se laisse pas écraser. Mais s'il est vrai que le bébé ressent les sentiments de sa mère, peut-être que lui-même avait peur de naître, et que l'inconscient de ces deux êtres réunis retardait l'accouchement pour retarder l'inévitable. Mais le temps était venu, les médecins finirent par dire ce que tout le monde pensaient, le temps est devenu ton ennemie. Ils lui dirent que leur vie serait en danger dans un avenir proche si le petit ne sortait pas. Cette nouvelle, Astria la redoutait du plus profond de son être. Alors il fallait choisir et vite. Il fallait décider et faire le bon choix. Ce choix était trop importent et il ne concernait pas qu'elle et le bébé. C'est pourquoi, prenant son courage à deux main, elle contacta Acturus par missive...
Mon amour...
Tu dois trouver étrange que je t'écris, mais, je ne sais pas si j'aurait pus le faire de vive voix. Tu n'es pas venu me voir aujourd'hui, ni hier alors je prend ce papier pour t'informer de ma santé. Je sais que tu n'y connais absolument rien en anatomie, donc lis bien ce qui suis c'est très importent.
Le temps de ma grossesse s'achève, je viens de passer les pires semaines de ma vie, seule. Mais si c'était seulement ça, je ne t'aurais pas écrit. Mais je fais face actuellement a une dure réalité qui me brise le coeur. Les médecins m'ont dit que plus le bébé restait en moi, plus ma vie et la sienne était en danger. Mon corps souffre et le sien aussi mais il reste accroché à moi. Sans doute parce que j'ai peur, très peur. Donc je dois prendre une décision très rapidement. Ils veulent provoquer sa naissance par des moyens artificiel dont je t'épargnerai les détails, tu n'aimerais pas le savoir. J'ai deux possibilité, sois ils m'ouvrent le ventre, soit je le met au monde de façon naturel, dans les deux cas, ma survie est précaire. Donc j'aimerais que tu me dises ce que tu en pense puisse que cet enfant, nous l'avons fait ensemble. Je crois que tu dois être mis au courant que je risque de ne pas m'en sortir. C'est la vie, la possibilité. Alors si possible, répond moi ce soir. Plus on attend, plus l'accouchement me sera dangereux.
Je t'aime de tout mon être Acturus, n'oublie jamais...
Ta femme
Espérons seulement que monsieur ne s'évanouisse pas en lisant, il ne m'anquerait plus que ça !
Post by Acturus Polymaro, Mort - May 25, 2010 at 2:00 AM
Alors qu'il était récemment désigné Émissaire de l'Association des Commerçants, Acturus devait rester plus longtemps au travail. L'absence du Trésorier ne faisait qu'alourdir la tâche du bègue marié. Parfois, la vie rend les choses si difficile alors que l'on tente de faire de son mieux. Il avait fermé sa boutique pour passer plus de temps en compagnie de sa femme enceinte. Poufff, on le nomme Émissaire et voilà qu'il voit le poids sur ses épaules s'alourdir. Sous sa nervosité et son stresse habituel, se cachait un homme sur le point de craqué, de fendre en deux. Qui pouvait différencier Acturus nerveux et stressé à son habitude et Acturus sincèrement et réellement nerveux et stressé? Sa femme, si.
"Mais où étais-tu?", "Comment tu peux travailler alors que moi je suis ici et je souffre?". C'est là que les bon conseils de son ami Mathéo entraient en ligne de compte. Le Balgor avait de l'expérience en terme de "Vivre-avec-une-femme-à-bout-de-nerf-remplie-d'un ou plusieurs-bébés".
"Peu importe comment elle pourrait te répondre, soit gentil et serviable avec elle. Elle vivra un dur moment surtout à la fin de son accouchement tu sais?" -Mathéo-
Il appliqua ce conseil à la perfection mais avec un prix. Il se surtaxait, refoulait et hypothéquait sa capacité à éponger les misères. Les infirmières devaient être impressionner par le calme relatif ou plutôt avec docilité exemplaire d'Acturus qui répondait calmement mais avec bégaiement à sa femme.
"Je hum.. j'étais au co-collège des g-g-guildes ma ch-chérie, nou-nous débations s-s-sur une qu-question im-importante. Je s-s-suis ve-ve-venu te re-re-retrouver d-d-dès que c'était t-t-terminé mon a-a-a-amour" ou encore "Je hum.. c'est pl-plus ex-ex-exigeant que je le p-p-pensais ma ch-chérie, je de-de-demanderai si-si je ne p-p-peux pas p-p-partir un p-p-peu a-a-avant la dé-délibération p-p-pour te v-v-voir pl-plutôt..."
Au fond de lui, il était tout aussi malheureux que les contraintes de son travail l'éloigne de sa femme. Elle ne semblait pas comprendre dans quelle situation se trouvait Acturus. Mais c'était plutôt normal, elle avait elle aussi ses soucies et elle n'était plus à la maison et de moins en moins au courant des activités d'Acturus. Mais parfois, lorsque les choses s'embrumes, la compréhension et la tolérance s'y dissipe entre amoureux.
Sans doute le bébé le sentait. Cette tension entre Acturus et Astria à cause de lui?. Peut-être sentait-il que s'était de sa faute? Il ne voulait pas naître de peur d'être de trop?
En plein milieu de la journée, un coursier de l'Association des Commerçants vint porter la lettre au bureau du Seigneur-Marchand des Orbrillants. Avant même qu'il touche au papier, il sentait la présence de sa femme; cette odeur d'Astria si particulière. Ce parfum naturel qu'il l'avait suivie dans son long moment de solitude durant son voyage. À tout jamais il était imprégné et gravé dans sa mémoire.
Lorsqu'il la saisit, cette impression que quelque chose de grave est arrivé. Son cœur se mit à battre un peu plus vite et sa gorge se serre légèrement. Ce fut poudre aux yeux pour le coursiers alors qu'Acturus semblait toujours si stressé et nerveux. Comment pouvait-il faire la différence d'un Acturus à son naturel ou bien réellement nerveux et inquiet? Sa femme si. Elle l'aurait su tout de suite. Il remercia le coursier avant de venir fermer la porte de son bureau une fois le coursier sortie.
Il s'empressa d'ouvrir la lettre avec cette soif de savoir. Non pas par curiosité, mais cherchant des mots rassurant. "Tout va bien" "Je t'aime", "Tu me manques". Non, rien de cela. La lecture fit en sorte que son souffle était a demi-fonctionnel. Comme si l'instinct de survie lui dictait d'aller prendre l'air. Il avait l'impression d'étouffé dans son lieu d'esclavage. Lettre à la main, d'un pas rapide et chancelant, il sorti du manoir pour se diriger directement au parc de la haute ville non loin. Jamais il regardait droit devant lui, le sol l'air chamboulé.
Il s'assit sur un banc en retrait. Recroquevillé sur lui-même, un sanglot étouffé perçait la mince couche capable de supporter tout ce stresse accumuler, ses sentiments non exprimé. Toutes ses émotions refoulés refaisaient surface d'un coup. Les larmes fuyaient de son esprit pour trouver leur chemin sur les joue du bègue. Désespérément, il tentait de ne pas céder à ses émotions en étouffant ses sanglots. C'était un peu comme si ses ressentiment tentait de passer par la porte en même et y restait coincé. Il se frottait furieusement la tête et sa chevelure par des gestes presque maladive témoignant de monstruosité de la vague émotionnelle qui allait indubitablement le frapper. Il relevait la tête, la bouche ouverte, le regard lever espérant contenir les larmes. Il respirait profondément mais rapidement son souffle devenait sacadé. Le tout tenait qu'à une larme de trop. Sa mâchoire se crispa, ses yeux se plissa en étouffant un autre sanglot alors que ses bras frottait et recouvrait sa tête de façon sacader. Il abaissa la tête une autre fois....
La terrible image de voir sa femme morte était fatale. Le ruisseaux de larmes devinrent rivières, les sanglot devinèrent pleures et le fil cassa. C'était sans doute la pire chose qu'il pouvait recevoir à ce moment là. Un bègue oui, mais terriblement bouleversé et peiné. En retrait sur le banc du parc, il était comme tout les hommes. Il ne voulait pas que l'on le voit pleurer.
Lorsque la vague d'émotion commençait à se retirer du rivage, de ses manches de sa veste, il essuya ses larmes et renifla quelque fois. Cherchant à retrouver cette barre de soutient qu'il avait échapper. Mais tout n'était pas déverser. Juste ce qu'il fallait pour retrouver de la fonctionnalité.
Bien que sa journée de travail n'était pas terminer, la vie parfois nous fait réaliser les choses durement. Il était encore temps pour lui d'agir. Il se dirigeait directement à l'hôpital avec encore les yeux légèrement rougie. Alors qu'il approchait de la chambre d'Astria, il demanda poliment et toujours avec sa timidité de les laissez seuls. Ils devaient donc se parler...
Post by Astria, AD - June 4, 2010 at 10:51 AM
Confidence et promesse...
La vie ne me quittera pas aujourd'hui...
*La discussion qu'avait eu le couple Polymaro s'était avéré très émouvante et triste. Avec tout ça, aucun bébé aurait voulue sortir! C'était pathétique à voir. Leur discussion avait cependant eu un aboutissement, la décision avait été prise. Astria avait accepté de se faire opéré afin de sauver leur vie, à elle et au petit. Ce n'était pas un sujet dont Astria aimait parler, après tout, ses chances de survie était mince. Elle en avait convenu avec Acturus. *
-Écoute, Acturus... Lui avait-elle dit. Je me suis arranger avec Sarälondë et si jamais quelque chose venait à m'arriver, elle prendrait notre enfant sous son aile. Je préfère qu'elle s'en occuper, dans un environnement d'amour et avec tout ce dont il aura besoin pour vivre une vie épanouis. Je ne sais pas élevé un enfant seul est facile mais j'imagine très bien que non...
La réponse d'Acturus fut instantané et le pauvre homme au chevet de sa femme, retenait ses l'armes de tristesse. Il ne pouvait pas s'imaginer vivre sans elle même si depuis un moment leur couple était plutôt synonyme de froideur. Il faut dire qu'Astria avait surtout envie d'avoir la paix ces 2 derniers mois. Le pauvre Acturus commençait à en avoir par dessus la tête et souffrait en silence.
Il partie de la chambre plusieurs heures après. Tout avait été dit, il ne restait plus qu'à attendre le jour de l'opération. Le médecin qui allait pratiquer la chirurgie lui expliqua que le terme d'une telle action était appeler césarienne et que c'était une méthode très utilisé et ce depuis très longtemps. Mais bien sûr, avant que la médecine ne soit aussi évoluer, et que la magie permette une guérisons plus rapide, aucune femme ne survivait. Ha, heureusement que les temps changes! Elle fut un peu apeurer quand elle apprise qu'elle ne serait pas endormis durant l'opération. C'était généralement quelque chose qui ne nécessitait pas d'être plonger dans un faux sommeille. Elle aurait voulue fuir très loin si ce n'aurait pas été de son gros ventre qui s'acharnait a y rester! Non seulement elle avait peur d'y laisser sa peau, celle du bébé, mais fallait-il aussi qu'elle craigne que son ventre devienne flasque! Elle s'imaginait déjà devoir courir des heures et des heures autour du quartier de la Fraternité pour perdre tout ce qu'elle avait pris en trop!
Elle avait aussi reçus la visite d'Arold tout brisé. Il entra, courber comme un petit vieux, bandage autour du ventre et des jambes.
-Arold...
-Bonsoir astria, je te dérange?
Mais la jeune femme ne répondis rien, elle ne faisait que le regarder, lèvres pincés et regard désolé.
-Alors c'était vrai?
-Que tu allais accoucher bientôt? Oui.
-Non... que tu as été attaqué...
-Aussi, oui... Je suis dans la chambre juste à côté. Dit-il en désignant le mur Nord, derrière elle.
*Selon les rumeurs, Garibald aurait attaquer avec une arbalète, Arold qui n'avait pas voulu coopérer pour une histoire de clés... Quand elle vu l'état de l'homme elle ne pu s'empêcher de maudire celui qu'elle admirait depuis toujours. Ils discutèrent longtemps eu aussi, de plusieurs sujet, d'agréable comme de dérangeant. Dans ces temps sombres, Astria en avait besoin. Elle avait besoin de son ami pour surmonter cette épreuve. Dans sa chambre elle se sentait seule et isolée. Il était quand même venu la voir même s'il était grièvement blesser. Quel homme, se disait-elle, si gentil. C'est plutôt ironique quand on pense qu'Arold est capable de tuer comme une bête sanguinaire. *
-Je suis venu prendre de tes nouvelles.
-Je suis contente que tu ailles mieux.
-Je peux marcher correctement.
-Je... Je ne vais pas très bien...
Le géant vain se mettre à genoux auprès qu'elle.
-Tu ne vas pas bien, c'est-à-dire? Fièvre? Nausée?
-Le bébé... il est très en retard...
-Il vont provoquer l'accouchement?
-Ils ne peuvent plus... Si j'ai ce bébé naturellement, je vais...
-Même avec une césarienne? Il posa son regard bienveillant sur le gros ventre de la futur maman. Je peux?
-Je n'ai pas le choix oui, c'est la seule chance pour ma survie et la sienne. Oui...
*Il posa sa grosse patte sur le ventre rond. Voilà une chose dont les gens on hélas du mal à voir mais qui est bien vrai, ce géant était capable de douceur. *
-Tu as peur, c'est normal. Les césariennes n'ont rien de rassurant. Mais je t'assure que tout se passera bien.
-Ils sont... compétents...
-**Fais leur confiance, tu n'as pas à t'en faire, d'accord? **
*Il était si gentil, le vieux bourru. Elle se sentait en sécurité à ses coter. Si vulnérable, astria sentait cependant qu'elle aurait pus lui confier sa vie. Arold, elle l'appréciait vraiment et ses mots la calmèrent un peu. Elle aurait cru n'importe quoi venant de lui... De l'amour? Qui peut savoir? *
-Acturus à très mal prit la nouvelle...
-**C'est-à-dire? Mais tu sais l'émotion sans doute. Il doit être inquiet. Mais on es là, on te soutient. Tant que je serais è Saite-elisa tu n'auras tien à craindre. **
Ha, cher Arold, pourtant si s'étais vrai... Mais comment aurais-tu pus la préserver de la douleur, ou de la mort?
-C'est bête, je n'ai pas eu le temps d'écrire mon testament.
-Tu n'auras pas à l'écrire, je t'assure. Je les tue tous si c'est le cas!
-Tu ne penses pas ce que tu dis...
-Ce serait un crime que de laisser une femme enceinte mourir.
-Mais tu ne vaudrais pas mieux que celui qui t'as fait ça. Répliqua-t-elle en pointant les pansements d'Arold, là où Garibald avait visé. Arold lui sourira.
-C'est vrai mais il y a rien de plus rageant que de voir une femme enceinte triste et mal en point, je t'assure... Je suis certain que tout ira bien pour toi.
*Elle le regardait de ses yeux marron humide. Elle se retenait pour ne pas pleurer devant lui. L'émotion était forte, tellement que bébé devait le ressentir lui aussi. *
-Je pense que... si tu es là. oui...
-Bien sûr que je suis là.
-Arold... Je n'ai pas eu l'occasion de te dire ceci avant. Mais... Tu comptes beaucoup pour moi et je pense que notre dispute fut plus dure que j'aurais crut. Actuellement, même Acturus n'arrive plus à me faire sourire.
-Tu subis des chamboulements tout simplement. Ne t'inquiète pas pour Acturus, quand il verra le fruit de votre union, il se rappellera qu'un père a autant de responsabilité qu'un seigneur marchand, si ce n'est même plus.
-J'aurais bien aimé qu'il le comprenne jadis...
-La venu d'un bébé peut changer les habitudes de certain de façon radical.
Oui, il disait vrai, peut-être que tout allait bien aller. Son optimiste se frayait un chemin jusqu'au coeurs d'Astria qui espérait désespérément. Arold fini par partir afin qu'elle se repose. La discussion avait duré elle aussi des heures. Elle avait besoin de parlé. Elle avait peur, très peur. Peur de mourir, peur de ne jamais voir ce petit être fragile. Même la bienveillance d'Arold ne pouvait la protégé de cela. Elle posa sa tête sur l'oreiller et ferma les yeux. Demain allait être un jour horrible, un jour atroce. Peut-être son dernier. Mais même si elle éprouvait ces terribles sentiment, son visage était empreint de neutralité. Elle s'endormit presque instantanément pour un sommeil sans rêves et songe...
Le médecin charger de l'opération attendis qu'Astria se réveille d'elle-même. Il savait que l'opération allait être éprouvante autant physiquement que mentalement. Personne ne l'avais brusquer, comme depuis son arriver. Tous autant qu'ils étaient, avaient été des perles avec elles. Ceux qui s'avaient occuper d'elle avaient aussi une petite peur dans le coeur. C'était le grand jour, celui qui déterminerait la fin d'une histoire ou le commencement d'un conte. Elle avait envie de pleurer tant c'était terrible pour elle. Ils l'amenèrent dans la sale des opérations caché par de grandes portes froides. Le blanc de la pièce faisait peur. Mais tout lui aurait fait peur à ce moment là.
-Détendez-vous, dame Polymaro, tout ira bien. Je pratique cette intervention depuis plus longtemps que votre âge. Je ne vous perdrai pas, je vous le promet.
-Est-ce une tentative de me rassurer, Docteur? Je ne crois pas qu'elle marche...
-Ayez simplement confiance en moi et en nos infirmières. Je vous le promet, vous le tiendrai dans vos bras plus vite que vous le croirez. Nous avons tout le personnel médical prêt à intervenir. Détendez-vous.
Pourquoi les médecins, malgré leur bon mots, ne sont jamais crédible? Mais elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Alors qu'ils gelait l'endroit ou ils couperaient, elle fixait le plafond à l'endroit où Arold devait se trouver, sa chambre. Ses mains se crispèrent, sa gorge se serra. Elle ferma les yeux...
''Arold... Dit moi encore que tout iras bien... Dit moi encore que tu seras là demain... Arold... Arold...''
Quand Astria ouvrit les yeux, bien plus tard, elle ne savait plus où elle était. Déboussoler, mais surtout avec un mal épouvantable au ventre, elle tentait de faire un visuelle sur la situation. Tout étais blanc, ses oreilles bourdonnaient. Elle n'arrivait pas à bouger... Elle pensa alors qu'elle était morte, et que comme elle s'y attendait, n'avait pas tenu bon durant l'opération. Elle se pensait devant la trinité et ses ancêtre, surtout avec cette sensation de flottaison, comme dans de l'eau pure. Jusqu'à ce moment ou elle sentis quelque chose lui prendre la main, la toucher, puis doucement ce fut l'ouïe qui revint pour finalement le retour de chaque sens. Elle n'était pas morte...
-As-as-tria? T-tu m'en-m'entend?
-Acturus...
-Je je suis l-là As-tria! Re-regarde, je ti-tien ta ma-main!
-Pourquoi...?
-Tu-tu as été for-formidable! Tu as ré-réussi l'opération!
-Félicitations madame Polymaro! C'est un joli petit garçon, en parfaite santé qui plus est!
-Un... garçon...
-**O-oui mo-mon amour! **
*Astria était sous médicament puisant, elle n'en avait eu que quelques effets secondaire qui aurait put laisser croire au paradis. Elle sourira et referma les yeux. Complètement exténuer, elle s'endormit pour une nuit de sommeil bien mérité. Tout doute, toute peur s'étaient envoler. Il ne restait que la paix intérieur et la promesse d'une vie qu'elle souhaitait depuis longtemps. A bien y pensé, pourquoi Mélurine lui aurait-elle accordé ce cadeau si c'était pour le reprendre? Une nouvelle page d'un roman tourne, le commencement d'un chapitre portent le non de Gaël Polymaro... *
Post by Acturus Polymaro, Mort - June 5, 2010 at 3:46 AM
Une lettre plus lourde que le monde
Au moins, il aura enfin compris...
*Écoute, Acturus... *Lui avait-elle dit. Je me suis arranger avec Sarälondë et si jamais quelque chose venait à m'arriver, elle prendrait notre enfant sous son aile. Je préfère qu'elle s'en occuper, dans un environnement d'amour et avec tout ce dont il aura besoin pour vivre une vie épanouis. Je ne sais pas élevé un enfant seul est facile mais j'imagine très bien que non...
Comme nous connaisssons notre gentil mais timide marchand, il acquièsça à la demande de sa femme. Docilité? Peut-être. Mais à travers cette docilité, Astria avait sans doute le mari le plus loyale. Jamais Acturus allait remettre en cause la dernière demande de sa femme. Sa femme qui pouvait vivre ses derniers jours. Avec des serres douloureuses au coeur, il lui jura de faire sa demande réalité si elle devait trépasser.
La nuit était bien avancée et il embrassa sa femme avec une tendresse particulière. Tendresse que l'on trouve qu'à des moments vrais et purs. Ce que le couple Polyamro n'avait pas vécu depuis un bon moment avec toute cette tention. La réalité rattrappait notre timide marchand. Les yeux rougies et humides, il ne voulait pas la quitter. Elle était l'unique personne en Systéria capable de voir à travers son mur timide et stressé. Il était mal en point dans son esprit et son coeur. Un déchirement se faisait lentement, silencieux et imperceptible aux yeux de personne sauf sa flamme amoureuse. Elle lui prie d'aller se coucher et de prendre du repos. Demain elle aura besoin de lui, de son amour. C'était une question de vie ou de mort.
La demande de sa femme, dans cette situation, était sa ficelle de vie. Il acquisça une fois de plus avant de la délaisser avec ce déchirement encore plus douloureux. Quelque chose n'allait pas en Acturus. Pourtant, l'arrivé d'un enfant était un moment heureux?
Il a essayer fort, mais réellement de suivre la demande de sa femme. Au seconde, tantôt au minutes ou aux heures, il parcourait de lit de l'est à l'ouest et de l'ouest à l'est alors que le lune circulait de sa trajectoire prédictible dans ce ciel noir troué d'étoile.
Un bébé agonisait dans les tripes ensanglanté d'une magnifique femme aux cheveux rouge à ventre ouvert de tout son long. Frappé de cette image foudroyante, il tomba en bas du lit violament en criant le nom de sa femme. En état de panique, pensant que cette horrible image était primonitoire, Acturus enfila ses vêtements de façon désordonné. Le soleil était déjà assez haut dans le ciel laissant croire que le sommeil l'avait tout de même rattrappé une partie de la matinée.
La barbe plus ou moins rasée, ses longs cheveux d'un brun noir en brousaille, il courait dans la basse-ville passant inconsciement dans les quartiers les plus dangereux. Folie? courage? Rien au monde aurait pu se mettre dans son chemin. Ces ciseaux auraient pu couper la gorge de n'importe quel dragon qui s'aurait mis entre lui et sa précieuse femme et son enfant. Ce moment ou courage et folie se marie avec subordination. Il allait de même dans les bois alors qu'il voyait au loin l'hopital Sainte-Élisa.
Je vous en prie thaar, je vous en prie, je vous en prie, je vous en prie, je vous en prie, je vous en SUPPLIE, je vous en prie, je vous en prie, je vous en prie, je vous en prie, je vous en prie, je vous en prie thaar, s'il vous plait, dites moi que ces visions étaient fausse! Je vous en supplie!
Se disait-il à chacun de ses pas qui l'approchait de plus en plus du moment crucial. Les gens qui patientaient l'arrivé de leur médecin pu voir un Seigneur-Marchand dépeigné, l'air affolé et tout ses vêtements froissé en plus de sa cape à l'envers. À l'intérieur, Acturus demanda sans attendre à la première infirmière en état de choque..
M-m-m-m-m-m-m-m-ma f-f-femme mon-mon en-en-en-enfant ou-où sont-t-t-ils?!?! Je v-v-v-v-v-veux les v-v-voir!
D'abord dérouté de voir autant de panique du seigneur-marchand, elle ne su pas quoi répondre à l'instant. Sans lui laisser le temps de répondre, Acturus enchaîna à haute-voix ce qui ne lui ressemblait asbolument pas. Toujours, il parlait d'une voix plus basse que la normal.
*Ou-où est ma f-f-femme et mon en-en-enfant?!? *Demandait-il comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort
Calmez-vous monsieur Polymaro! L'opération s'est bien passée. Votre femme est sous observation tout comme votre enfant. Tentant-elle de répondre afin de dissoudre la panique du timide marchand.
J-j-j-j-je v-v-veux les v-v-voir. Enchaîna Acturus sans être pour autant rassuré. Comme s'il devait les voir par lui-même pour le croire... Un peu plus tard, c'était tout une autre émotion qu'il vivait.
-As-as-tria? T-tu m'en-m'entend?
-Acturus...
-Je je suis l-là As-tria! Re-regarde, je ti-tien ta ma-main!
-Pourquoi...?
-Tu-tu as été for-formidable! Tu as ré-réussi l'opération!
-Félicitations madame Polymaro! C'est un joli petit garçon, en parfaite santé qui plus est!
-Un... garçon...
-O-oui mo-mon amour!
La joie de vivre était sur le visage d'Acturus. Les larmes de joies coulaient sur les joue dérormé par cet intense sourire de bonheur. Les moments heureux qui ne se vie qu'une seule fois mais que l'intensité grave dans la mémoire pour toute sa vie. Ses yeux montraient sa reconnaissant éternelle pour la chance que lui accordait Melurine et son sourire à Thaar. Son coeur respirait à plein poumon voyant sa femme en vie et sachant son fils en santé. Tout cela contrastait avec ses habits froissés et ses cheveux ébourriffés. Laissant croire à Astria que le réveille à été brutale pour le nouveau papa.
C'est alors qu'au même moment, on apporta le nouveau Polymaro pour le donner à sa maman alors qu'elle reprit conscience. C'était un moment touchant alors qu'Acturus avait du mal à contenir sa joie et sa reconnaissance. Pour la première fois de sa vie, il voyait cette petite chose plus fragile, vulnérable que lui. Il était émerveillé de voir ce que la vie et Melurine pouvait créer. Une chose belle et pure. Une chose fragile mais avec un si grand pouvoir capable de faire tomber toutes les barrières de papa et de maman. Ce sera l'anniversaire non seulement du fils mais de toute la famille en ce jour et les années suivantes
Acturus resta près de sa femme toute la journée. Loin de son travail, des nobles du collège et surtout des Orbrillants! Le soir venu, Acturus montrait clairement des signes de fatigue mais s'acharnait pour combattre la fatigue et rester près de son amoureuse et son fils. Une fois de plus, Acturus était une fenêtre de laquelle Astria pouvait voir qu'en le regardant. Il était heureux, certainement heureux mais une impression, une vague impression que le boucle n'était pas complété. Quelque chose qu'il n'avait pas compris, une inquiétude que seule les femmes pouvaient présentir. Inquiétude fondée?
Écoutant le sage conseil de sa femme elle-même exténuée de l'opération, il se défait d'elle lui promettant de la voir demain après sa journée de travail.
La soleil ayant laisser place à la lune, Acturus entra chez lui en allumant des bougies ici et là. Il s'installa à son bureau et sortie des dossiers. Semble-t-il qu'il avait du travail à rattraper du fait qu'il n'avait pas été au manoir des Orbrillants de la journée. Alors que la bougie agonisait toujours un peu plus, Acturus plaça l'un des dossiers complété sur l'étagère au dessus de lui.
On dit que parfois, les divinités interviennent directement dans le monde des mortels. D'autre diront que c'est une pure coincidence. Quoi qu'il en soit, en replaçant cedit dossier, une enveloppe jaunis par le temps tomba directement par dessus le prochain dossier à faire. Lettre qui n'avait pas été ouverte depuis des années mais que le timide marchand conservait. Sans l'ouvrir, il savait de qui elle était. Il plissa légèrement les yeux alors qu'il l'ouvrit tranquillement.
Comme si le temps et sa mémoire lui jouait des tours et il n'était plus certain de l'exactitude du contenu. Il entreprit la lecture. C'est alors que sans crier garde, comme un orage imprévisible, une triste colère le prit. Les yeux remplie la machoir crispé, il balaya violement la surface de son bureau pour envoyer dans le vent tout ses dossiers désormaien plus soignement en ordre. Un pluie de feuille tomba sur le sol alors qu'il cogna violament sa tête contre son bureau en y restant ainsi, la douleur faisait écho de pleure dans le manoir vide. La lettre ne main reposait dans la main libre d'Acturus comme l'objet du crime.
Mon très cher fils.
Je prends mes dernières forces pour t’écrire ce mot. Je sens la vie me quitté peu à peu. Je sens que je vais trépasser bientôt mais pas avant d’avoir écris ces quelques mots pour toi.
Je sais que mon départ te chagrinera et j’en suis désolé. Mais nous ne pouvons pas remettre en doute la sagesse de Thaar lorsqu’il décide que notre temps ici bas est terminé. Je sais que cela est difficile à comprendre mais j’ai confiance qu’un jour tu comprendras.
J’ai confiance, car tu es maintenant un homme. Un homme capable de réussir dans la vie et pour cause regarde autour de toi. Ouvre les yeux mon fils. Un atelier, une maison, une gentille et jolie femme, des amis et une place respectée dans la société dans une guilde importante de Systéria. Tu viens tout juste d’entrer dans le monde des adultes et tu as déjà tout cela.
Je suis fier de mon Acturus. Je t’en prie, ne fait pas de la peine à Astria. Elle me semble une très bonne fille. Chérie l’a comme un vrai gentilhomme devrait le faire.
Néanmoins, j’aimerais te confesser une chose avant de partir pour de bon. Je suis terriblement désoler de n’avoir rien à te léguer. Gashelle est une vrai rapace et harpie. Voilà que je réalise cela qu’à la fin de mes jours. J’aurais du faire quelques choses bien avant. Je suis terriblement navré que tu es du subir son règne durant ton enfance alors que j’étais trop occupé à travailler pour plaire à ses moindres caprices qui coûtaient extrêmement chère. J’aurais du passé plus de temps avec mon fils que j’aimais tant. S’il y’a bien quelques pour laquelle je te demande pardon c’est celle-ci. Je te demande sincèrement pardon.
Je pourrai maintenant partir véritablement l’âme en paix. Bientôt tu fonderas une famille et je te le souhaite réellement. Mais je t’en pris, ne fait pas la même erreur que moi. Pense à ta famille avant le travail. C’est le plus beau cadeau que la vie puisse te donner mon fils.
Je t’aime Acturus
Adieu
Ton père aimant
Mithilis Polymaro
"je t’en pris, ne fait pas la même erreur que moi. Pense à ta famille avant le travail. C’est le plus beau cadeau que la vie puisse te donner mon fils."
Les mots peuvent tuer. Non pas la chair et les os, mais le coeur et l'esprit. La flèche adroitement lancé par son père il y'a plusieurs année venait de toucher sous les plaques de son coeur. Un tournant innattendu, une réalité plus crue que toute les autres.
Les érudits disent que l'histoire ne se répète pas, mais qu'elle bégaille souvent. Acturus était plus que reconnu pour bégayer. Cette lettre était plus lourde que tout le monde. Au moins, il aura compris. Astria n'avait donc plus d'inquiétude à se faire.