Un Retour
Post by Armahel Maelwen,Ind - June 11, 2010 at 3:22 PM
Une silhouette élancée pénétrait en basse-ville, la noirceur ayant prit la place de la lumière du jour. Une silhouette portant un étrange chapeau et un foulard, foulant le sol boueux des rues sales de la basse-ville, en direction d'une toute petite maison qui n'avait vu son propriétaire depuis une année. La porte s'ouvrit dans un grincement, laissant l'individu entrer dans la maison sombre. Le foulard et le chapeau pointu de T'sen furent déposés sur le lit, qui n'avait pas bougé de là, une lanterne fût allumée. Armahel était de retour de ce pays qui l'a vu naître, après un exil de Systéria, afin de régler certaines choses. L'elfe avait certains doutes, concernant l'Ordre. C'était à propos de la lettre envoyée à l'Armée des Mercenaires avant son départ, à la suggestion de dame Mel'vir. Bien que personne ne lui avait fait un quelconque reproche pour le moment, il avait l'impression que ça arriverait. Il tâcherait au moins de préciser pourquoi cette bévue.
Armahel replaça soigneusement ses objets, les armes du monastère et le sabre de son ami de longtemps, Maeda Suzu. Bien que toujours vivant, Suzu n'en n'avait plus pour longtemps, déjà 70 années derrière lui. Son fils avait maintenant prit sa place pour servir le clan Maeda, car il se faisait trop vieux pour guerroyer, bien qu'il était plutôt en bonne forme pour son âge. Qu'importe, l'elfe avait été ravi de revoir ce vieil ami et sa mort prochaine laisserait un grand vide en son coeur. Le fils de Suzu semblait plutôt méfiant à l'égard d'Armahel, sans doute à cause de la philosophie du Poing Protecteur. Un autre fervent du Poing Meurtrier, sans aucun doute, qui croit que les vrais arts martiaux existent pour tuer, pour faire la guerre ...
Le moine cessa de repenser à tout cela. Il était temps de voir ce qu'était devenue la cité durant son absence Il se dirigea donc vers l'ultime lieu de rencontre des Systérien, le fameux Coin chaud d'Orbrillant, où la bière coulait à flot et où les férus de gambling allaient au sous-sol parier leur salaire de la semaine sur une partie de dés.