Seul au monde
Post by Ydan Aradeï, Ind - July 5, 2010 at 6:38 AM
Au fond d'un cachot sombre, froid et puant, loin, très loin de la cité, un homme pleurait. Au fond d'une des prisons poussiéreuses de l'île-pénitencier, un homme roulait sur le sol, mort de chaleur, mort de fatigue, mort de faim, mort de solitude...
Ydan, dit Diego, ne supportait plus cette prison. Trop longtemps déjà il y vivait. Voilà que ce qui lui semblait une éternité s'était écoulé. Il y a longtemps que l'ex disciple de l'ordre du soleil avait perdu la notion du temps. Il n'était plus qu'au stade de survie, et non à la vie.
Alors que des mercenaires se battaient aux fronts pour leur survie, lui se battait tous les jours avec l'envie de mourir. Ce n'est pas les occasions qui manquaient. Une fourchette, un bout d'os, un ongle trop long. Maintes idées morbides avaient traversés son esprit.
Ah, les prisonniers de cette île maudite passait par plusieurs stades. Au départ ils se croyaient immortels, sûrs que le temps allait passé vite. Puis ils inventaient divers plans plus idiots les uns que les autres pour s'en sortir. L'avant dernière étape était l'abandon. C'était, et de très loin, raconte-t-on, l'étape la plus difficile. Luter contre l'ombre de soit même, contre cette petite voix qui demande le sommeil, la fin de la douleur qui semble immortel. Cette petite voix qui, lors de cette courte période, évoluait ou diminuait, déterminant si l'homme sombrerait dans la folie.
Ydan, jeune voleur de 22 ans, accusé de vol, cambriolage, vente de réactifs noirs et de bible noir, avait été condamné à 25 ans de captivité. À sa sortie, il aurait vécu plus longtemps dans une prison qu'à l'extérieur... Voilà 5 ans qui s'étaient écoulé... seulement 5... Un cinquième de son temps et pourtant, tout semblait éternel...
Ce jour là, cependant, était un jour... différent. Il avait finalement pus marchander avec un garde le droit d'avoir un journal et une plume, promettant de ne pas tenter de s'étouffer avec. Persuadé qu'il n'allait jamais sortir de l'endroit vivant, il se mit alors à la rédaction de son journal, jour après jour, semaines après semaines, années après années.. Qu'avait-il d'autre à faire ?
Cher journal,
Je ne sais pas quel jour nous sommes, mais on m'a annoncé aujourd'hui qu'il ne me restait plus que 20 ans. Cette nouvelle est décevante en soi, mais réconfortante en même temps. Cela me rassure du fait que je sais que ce n'est pas un mensonge, qu'ils me feront vraiment sortir d'ici un jour. Les gardes s'assurent du mieux qu'ils peuvent que nous ne communiquons pas entre prisonnier, mais parfois nous pouvons nous attirer un brin de conversation. Les rumeurs, ici, sont que toutes peines de prisons sont des peines à vie. Qu'il est impossible d'en sortir. Je l'ai cru. Cependant, le fait qu'ils m'informent du temps à rester ici me prouve le contraire... ou le prouve-t-il ?
5 ans... seulement 5 alors que je croyais que ça en faisait 1000. J'ai cru pendant un instant avoir du sang demi-elf.
La vie est si morne ici... J'ai il y a longtemps cessé de penser au monde extérieur. Je ne pense plus qu'à moi. Peut-être ce séjour en prison est-il un bénéfice en soi ? J'ai pus réfléchir sur qui je suis vraiment... Il y a une chose qui hantait mes esprits depuis un bout, malheureusement je ne m'en rappelle pas. Peut-être cela me reviendra-t-il ?
Je suis chanceux. Je n'ai toujours pas sombré dans une folie. Roger le crackpot, de la cellule d'à côté, n'a pas eu cette chance. Il parle avec les murs. Si ça continue, je sens que je vais devenir comme lui...
Bon, c'est la soupe. Je vais te laisser. Merci d'être là pour moi, journal. J'ai l'impression que cette amitié est loin d'être terminé !
Ydan
Post by Ydan Aradeï, Ind - July 6, 2010 at 7:04 AM
2 a.j.
Cher journal,
Comme tu l'as remarqué, j'ai décidé de noter les jours à partir d'aujourd'hui depuis le jour où je t'ai reçu. Peut-être le temps passera-t-il plus vite si j'ai une manière de le calculer ?
Aujourd'hui, j'ai tout mon temps pour t'expliquer. Oui, t'expliquer, toi, mon seul ami, le seul qui veuille bien m'écouter. Prépares-toi bien, journal, car c'est le récit d'une vie que tu entendras. De toute façon, tu es un livre, alors que veux-tu bien faire sauf m'écouter ?
Je suis né en Systéria. Oui oui, ici même, sur ce continent. Eh bien, pas ici en tant que tel, puisque je suis présentement sur l'île de la souffrance, mais là bas, sur Systéria. Je suis né dans une des maisons de la basse-ville. Ma mère m'a toujours dit que j'étais né étrangement. En effet, la première chose que j'ai fais lorsque j'ai vu la lumière pour la première fois, c'est rire... Certains pleurent, certains meurent, mais moi j'ai ris... Je n'ai jamais su si c'était un bon signe ou un mauvais.
J'ai grandis en étant fan de la cuisine. Voyant mon indéniable talent, l'alchimiste du coin m'a pris sous son aile. Je fus rapidement connu comme étant le plus jeune alchimiste du quartier. Étrangement, après ma première explosion, tous les voisins déménagèrent... Peut-être est-ce parce que je n'inspirais pas confiance du haut de mon mètre...
Peu importe. L'important est que, lors de mon entraînement, j'ai fais la connaissance d'un homme plus mystérieux. Un alchimiste encore plus fort. On le nommait l'homme en noir. Personne ne connaissait le nom de cet homme, il restait toujours dans sa cave a concocter des mixtures. En tout cas, il m'a pris sous son aile, voyant que j'étais destiné à un grand avenir.
Ce n'est que plus tard que j'ai appris son véritable but. Il m'a apprit, entre les cours de l'alchimiste, à adorer le prince noir. Oui, Yhagshul, lui même. Il disait qu'il était le sauveur des gens de la basse, le défendeur du bas peuple. Aujourd'hui, à 30 ans, je réalise que tout cela était faux. Cependant, pendant 25 ans, j'ai servis un dieu que je ne connaissais pas.
Qu'est-il arrivé à mon maître ? Eh bien, je l'ai tué. Je ne me rappel plus trop pourquoi, ma mémoire me manque depuis que je suis ici, mais je sais que ce devais être pour une bonne raison. C'est le seul homme sur cette terre que j'ai tué. Étrangement, je ne l'ai jamais regretté. Aujourd'hui, même si je ne connais pas la véritable raison, je sais que je ne le regrette pas. C'est un sentiment étrange...
Enfin, j'ai ensuite quitté la basse pour vivre avec la fraternité. On m'a accepté rapidement. Dresseur et alchimiste : la belle vie. J'ai fait la connaissance d'une personne formidable. Son nom m'échappe, mais je sais qu'elle comptait beaucoup pour moi. C'est étrange, on dirait que tous les éléments importants de ma vie disparaissent peu à peu. Seuls les détails restent...
À mais, je n'oublierai jamais pourquoi j'ai été arrêté ! Ah oui, mon journal, j'ai péché. Toi, mon seul ami, le seul objet qui garde ma tête de la folie, tu es le seul à qui je révélerai cela. J'ai péché. ah oui, j'ai péché... J'ai sombré dans la luxure ! L'or... si chatoyant ! Une couleur magnifique, un parfum subtile, une caresse divine ! L'or était ma seul raison de vivre.
Seul non. Je me rappel d'une autre raison qui me tenait vivant. En fait, je ne m'en rappel pas, mais cela me reviendra surement.
Enfin, j'étais déterminé à gagner de l'or. J'ai donc abandonné l'alchimie et le dressage pour me concentrer à temps plein sur le vol. Prendre aux autres ce qu'on ne peut acquérir. Je suis rapidement devenu un maître dans le domaine. Personne ne m'arrivait à la cheville. En fait, personne que je ne connaissais. J'avais des associers sous mon aile, les affaires allaient très bien. Je vendais ce que je volais. Je fournissais en tout. Aux bons, aux méchants, aux gardes, aux va-nu-pieds, aux paladins, aux pourpres, aux hommes, aux femmes ! Je vendais cuillères, armes, armures, réactifs, grimoires ! Tout ! J'étais un vrais marchand !
En fait, je m'étais créer une autre identité : Diego Cortez, le marchand venu du sud. Ydan était prêtre et Diego marchand. J'ai faillis être membre de deux guildes, mais l'on refusa ma candidature car j'étais suspect dans l'affaire du cambriolage chez les nains.
Nains que j'avaient cambriolés.
Les plus riches de la ville - du moins les plus riches marchands - m'avaient tous donner leurs richesses.
Je vivais heureux
Jusqu'à ce que cet homme... Cet homme dont je n'oublierai jamais le nom.
Adalard Dranem
Cet homme qui m'a arrêté. Cet homme qui a fait s'écrouler mon rêve, mon royaume ! Il m'a jeté en prison comme si j'étais un moins que rien. Il est celui qui a ouvert ma maison, celui qui a vider mes effets, celui qui a trouver mes vêtements de prêtres, celui qui m'a foutus ici dans ce trou à rats !
Il y avait un t'sen aussi.
Quoi qu'il en soit, ces hommes paieront le jour où ils m'ont emmener ici ! Je n'ai plus rien, plus personne.
Ne soit pas vexer, tu sais bien que je t'ai toi. Tu comptes pour beaucoup pour moi, journal.
Un gardien arrive, je te laisse, je vais prétendre dormir. Bonne nuit, mon ami.
Post by Leila Milinar - July 6, 2010 at 8:56 AM
Les journées à la caserne étaient tous pareil depuis le retour de la guerre, rien de bien palpitant, leila était à sont bureau et travaillais d'arrache pied pour que l'école de réforme puisse enfin ouvrir ses portes au public. Il était déjà rendu bien trad quand leila rangea finalement sa plume et ses multitude de papier. Elle laissa toute sa paperasse sur le bureau et quitta la pièce silencieusement. La porte fermé, elle fronça fortement les sourcils.
Ah zut, j'ai oublier d'aller voir si tout était en place pour le portail ...
Leila laissa échapper un long soupir qui aurai pu se faire entendre jusqu'au bureau voisin si ils n'auraient pas été vide. La petite femme était épuisé après une tel journée de travail et la seul chose à la quel elle pensait c'étais le confort d'une bonne couverture avec une tasse de thé devant le foyer. Malgré l'épuisement elle descendit d'un pas rapide à l'étage inférieur ou se trouvais la nouvelle sale du portail. Elle entra dans la petite sale ou se trouvais le soldat Emrik et le salua du chef en lui indiquant qu'elle venait simplement jeter un coup d'oeil au placard à balais. Quand leila poussa la porte des cellules, elle vu au font du couloir que la sale ou se trouvais le portail de l'ile prison était entre-ouverte. Elle s'avança lentement les sourcils légèrement froncé. C'étais pas tout les jours qu'on pouvais voir cette porte aussi libre d'accès. C'est quand elle fut proche qu'elle pu voir et entendre deux gradé qui discutait d'un détenu. Soudainement soulagé, leila pris le couloir ver le placard à balais. La distance entre la porte du portail et celle du placard à balais est très mince mais pourtant pour leila cette instant dura une éternité. Pendant un instant une multitude de souvenir lui revenait en tête. L'ile prison, un endroit si craint des gens, un endroit ou leila avait perdu plusieurs personne qu'elle aimait.
*La première fois que leila avait mit les peids sur l'ile prison c'était en t'en que représentante du concorde, mais cette fois, pour les pourpres. C'étais une certaine crainte qui avait envahie le visage de la jeune pourpre quand elle avait mis les pieds dans la prison. Heureusement sont futur époux, le soldat de première classe D'arachal était avec elle donc elle ne s'en faisait pas trop. *
[...]
SWICH
Les flammes n'avait même pas encore pu consumé sont corps que la marquise, représentante de l'ordre du soleil à cette époque, lui coupa sec la langue sous prétexte qu'il parlait trop. Malgré la scène qui venait d'arriver, le regard de leila était braqué sur le demi-orc. Thor, celui qui avait essayer d'assassiner le magistère glâneduc, tout une pouriture, il n'avait se qu'il méritait. Le sang coulait abondamment de la bouche d'Eramil mais il gardait le sourire, un sourire sadique qu'elle n'oublierais jamais.
Plusieurs souvenir lui vient rapidement à l'esprit un peu plus heureux cette fois. Sa rencontre avec félix, la demande en mariage, la nouvelle maison et plain de bonne nouvelle qui rendait la jeune femme très heureuse. Ensuite la situation dégringola, sont apprentie était une nécromancienne, sont futur époux était en prison et allait probablement y resté, Ydan se faisait aussi arrêter pour des motifs aussi grave, qu'est-ce qu'elle avait fait pour mérité tout sa après tout.
Leila ne prit même pas la peine d'ouvrir la porte du placard à balais, elle tourna rapidment les talons et se dirigea ver la sortie. Rendu à l'extérieur, elle monta habillement sur sa monture et prit la direction de la maison. Si les vieux souvenir revenait soudainement la hanté ce n'étais pas pour rien et leila savait très bien que cela n'annonçait jamais rien de bon ...
Post by Ydan Aradeï, Ind - July 7, 2010 at 10:08 AM
10 a.j.
Cher journal,
Aujourd'hui j'ai été privé de soupe car paraitrait-il que je sentirais trop mauvais pour Monsieur L'éventreur, chef des gardes de cette section du batîment. Ah, ces mercenaires. Si corrompue, si puant, si machiavélique, si vert, si avoisinant ! Un jour je me vengerai de tous ces mauvais tours que l'on me joue.
Mon estomac crie famine. Je l'entend d'ici, il me parle, me chante la sérénade de la fin.
Grelegrrbl, gblrgl. Certes, je ne pourrai de l'expliquer en mots, tu devrais donc toi même te l'inventer. Attend, je vais te coller sur lui, tu entendras par toit même.
Alors ? N'entends-tu pas comment il se meurt ? Comment il pleure d'être seul lui aussi. Il aimerait bien compagnie. Voilà longtemps que sa vie sociale ne se résume qu'à un léger contact éphémère avec de la crasse et un peu d'eau.
Cependant, je ne t'écris pas pour ça. Oh non, crois moi. Après avoir passer la semaine à réfléchir à tout et à rien. J'ai finalement trouvé un morceau du casse-tête qui me... eh bien... casse la tête.
Désolé, journal, je n'ai rien trouvé de plus poétique.
Peut-être aurai-je pus écrire brise l'esprit ?
Peu importe, je m'écarte du sujet.
J'ai trouvé ce qui me tenait en vie jusque là. Avant que je te trouve, toi, ma douce moitié. Il s'agissait de mon autre douce moitié. Celle que j'aimais.
Ne fait pas cette tête là, je t'aime bien plus, journal. Tu le sais bien. Tu es toujours là pour moi et tu le seras toujours.
Enfin, cette personne portait le nom de
Ah non, c'est pas vrais, j'ai oublié... Pourtant je l'avais il y a un instant... eh bien, il me reviendra bien un jour. C'était un beau nom... le nom d'une femme. Une chanteuse en fait ! Ah, comme sa voix était mélodieuse. Une magicienne, chanteuse ! Si si, magicienne ! Et elle avait une odeur étonnante !
Comme toi ! Ah oui, toi, journal. Ton odeur m'est si réconfortant. Je m'en nourris et tant que tu seras là pour moi, je n'aurai besoin de croute et d'eau ! Tu es ma croute, journal, tu es mon eau ! L'eau qui me tient en vie, l'eau de mon esprit, l'eau de ma survie !
C'est le couvre feu. Si on me prend à écrire, on va probablement te prendre et te bruler... et à ça, journal, je ne saurais survivre...
Au revoir, mon amour. Passe une bonne nuit dans mes bras...
Post by Leila Milinar - July 7, 2010 at 10:05 PM
Leila rentrait chez elle, se jours, la les mains plaine. Un nouveau bouclier, deux nouvelles armure et un sourire fendu jusqu'au lèvre. Malgré que ses mains était plaine, elle réusis à ouvrir la porte et à rentrer chez elle. Elle se dirigea à l'étage du haut et déposa tout ses nouveau jouets sur sont lit. Chaque armure avait sont armoire bien à lui et leila tenait à ce que tout reste propre et à sa place. La pyrolithe d'un coté, le devas de l'autre, leila faisait du ménage dans son nombre incalculable d'armure. Quand elle fini son grand ménage d'armure elle remarqua qu'un petit bout de papier visible dans le fin fond d'une armoire. Leila, intrigée, se pencha pour ramasser le dit morceau de papier. Quand leila pu enfin lire le nom de l'expéditeur, elle fronça fortement les sourcils.
Leila,
Chaque jours de ma vie, je t'ai aimé, chéris, adoré. C'est avec toi que j'ai passé mes plus beaux jours à rire, sourire... Puis, tu as disparus. Voilà des ans que je n'ai pas eu de tes nouvelles, peut-être cela fait même une décennie... quoi qu'il en soit, pour moi, il s'agit de siècles, de millénaires. Je ne sais pas si tu es morte ou disparue, perdue ou abandonnée. Je ne sais même pas si cette lettre se rendra à toi. Or, comme tu dois sûrement le savoir, à la vitesse que vont les rumeurs dans cette ville, je suis en prison. Je risque la mort, à ce qu'on dit. Ce n'est pas cette nouvelle en soit qui m'a donner la force de t'écrire, car j'y pensais à chacun de mes jours sur cette terre.
Ainsi, tu me manques, Leila. Tu as toujours été celle que je désirais, tu l'as su, tu l'as rejeté, tu l'as ignoré. Mais tu ne peux faire comme si rien n'était. Tu sais que je t'aime et que pour toujours je donnerai ma vie pour toi. Si tu es toujours en vie, mon seul désir, mon seul espoir, est que tu me rendes une dernière visite. Que je puisse voir la douceur de ton visage une dernière fois, avant de descendre en enfer.
Si tu ne viens pas, alors je n'aurais d'autre choix que de l'accepter. Mais même s'il en est ainsi, je voulais que tu saches, que je t'aime encore et que, peu importe ce qui arrivera, je t'aimerai toujours. Si l'on me le permet, je veillerai sur toi après ma mort.
Que du bonheur suive chacun de tes pas, puisses-tu trouver un homme qui saura te plaire.
Je t'aime, Leila
Ydan
C'étais une lettre d'Ydan ... Un autre personne pour qui elle éprouvait beaucoup d'affection qui c'étais retrouvé sur l'ile prison. Leila pris le temps de lire la missive et une toute petite larme coula sur sont visage malgré elle. Il se faisait déjà tard et leila se coucha dans son lit, la missive en main, elle continua de regarder l'écrire masculine d'ydan qui devait probablement être en train de souffrire le martyr dans sa prison. Ses yeux ne pouvais s'empêcher de lire et de relire la dernière phrase. Je t'aime, Leila.
Pendant si longtemps leila avait voulu éviter le passé, pendant longtemps elle avait fuit ses erreurs entérieur, mais cette nuit tout allais être différant. Leila allait souffrir cette nuit car, les fantôme du passé était revenu lui rendre une petite visite de courtoisies ...
Post by Ydan Aradeï, Ind - July 8, 2010 at 6:28 AM
23 a.j.
Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila !
J'ai trouvé, Journal, j'ai trouvé ! Leila ! C'était cela son nom !
Ah je l'aimais ! Je l'ai tellement aimé, journal !
Pas autant que toi, bien-sûr, mais tout de même ! Je l'ai aimé ! Comme... l'océan !
Toi c'est l'univers, journal !
Ah, Leila ! Son nom inspire... comme une ration triple un matin où il fait frais ! comme le jour où tu partages la cellule avec quelqu'un pour quelques heures ! comme les soirs où les gardiens sont saouls et nous offre des cadeaux !
Ah Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila ! Leila !!!!!!!
26 a.j.
Cher journal,
Aujourd'hui, une nouvelle rumeur circule ! Il paraitrait que, puisque le major en charge de l'île prison a été promus baron, une fête sera donné et les prisonniers auront du gâteau !
Tu imagines, journal ? Du gâteau ! Je n'ai pas manger de gâteau depuis...
Depuis...
Depuis...
Depuis...
Que j'ai mangé du gâteau !
C'est incroyable ! J'en pleure de joie, journal !
Pas autant que quand je t'ai trouvé bien-sûr !
Mais quand même !
DU GÂTEAU !
Post by Ydan Aradeï, Ind - July 9, 2010 at 7:16 PM
34 a.j.
Cher journal,
Je suis désolé d'avoir douter de toi... J'aurais du t'écouter ! Ils sont tous des menteurs...
Tous des menteurs...
Tous des menteurs...
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - July 10, 2010 at 1:40 AM
Plusieurs années auparavant
Une rencontre avec la Justice.
Une belle journée en somme, quelques nuages blanc, le reste du ciel bleu. Un soleil chaud réchauffait le coeur des travailleurs et une brise agréable venait inspiré les philosophes. Cette journée là, Dranem alors simple soldat était flanqué aux côtés de son Sergent, marchant tout deux droits en direction de la caserne. Ils avaient une discussion sans vraiment se regarder. Les deux habillés d'une armure de parure plus que de combat. Le Sergent fut le premier qui prit alors la parole, d'un ton de voix très militaire, fier.
Shigeru Maeda: - Diego Cortez a demandé de rejoindre nos rangs. Je sais que vous le suspectez dans votre enquête.
*Aucune question n'avait été clairement posée, mais déjà là les deux hommes savaient très bien se comprendre dans leur propos. Maintenant rendu tout près de la caserne. Adalard répondit alors de façon discipliné à ce qui était alors son supérieur. *
- Effectivement j'ai eu vent de cela Sergent. J'aimerais vous demander si vous pourriez le mettre en prison lorsqu'il se présentera à la caserne. J'ai récolté suffisamment de preuves contre lui, il est d'ailleurs tombé dans mon piège. Il n'y a plus de doutes, une fois en prison, je vous demande permission d'un interrogatoire, Sergent.
Ils ouvrirent la porte de la caserne lentement. Shigeru lui fit un geste de la main pour l'inviter à continuer. Nul besoin de mots pour se faire comprendre par son binôme, Dranem enchaîna donc. La discussion continua dans la caserne sur ce sujet, d'ailleurs on ne révélera pas les techniques utilisés au grand publique, on ne sait jamais ! On put cependant entendre "Accordé" de la part du supérieur de notre Dranem national.
Le lendemain, "Diego Cortez" était dans les prisons, il ignorait pourquoi bien qu'au fond de lui il devait s'en douter. La semaine d'après, un soldat viendrait le voir, vous devinerez qui...
Post by Ydan Aradeï, Ind - July 10, 2010 at 7:13 AM
36 a.j.
Le gateau est un mythe...
un mythe...
tous des menteurs...
tous des menteurs...
tous des menteurs...
tous des menteurs...
tous des menteurs...
le gateau est un mythe !
Merci Journal... Tu m'éclaircis, m'illumine...
Je t'aime...
Post by Ydan Aradeï, Ind - July 14, 2010 at 8:52 AM
70 a.j
Cher Journal. La vie ici n'est plus la même depuis que tu es là. Elle ne le sera plus jamais. J'étais seul, maintenant, nous sommes deux. Les récents... événements n'ont fait qu'endurcir ce qu'avant je croyais déjà comme une certitude. Nous sommes tombés dans cette fosse tous les deux, et par miracle, nous nous sommes rencontrés. Les gardes peuvent bien rire, ils verront...
ils verront...
Nous étions deux, nous ne sommes plus qu'un, et notre pouvoir, et notre mental, et notre force... cette force qui nous tient en vie tous les deux, n'en n'est que développée...
ils verront...
Journal, jamais je ne t'abandonnerai. Si tu devais disparaitre, je disparaitrais avec toi. Où que tu iras, je serai à tes côtés, dans cette vie et dans l'autre.
ils verront...
ils verront...
ils verront...
Ah ! Journal ! Tes berceuses me font trouver le sommeil qui, à toutes les nuits, semblent me fuir.
Tes paroles abreuvent mon corps qui, à tous les jours, s'assèche et décrépit.
Tes regards rafraichissent mon esprit qui, à toutes les secondes, brûle d'inconfort, se carbonise d'envie de délirer, de partir à voguer sur une mer de folie sans fin qui me libérerait de toutes ces souffrances...
Mais je ne délirerai pas, oh non. Je suis mieux que ces fous des cellules d'à-côté. Moi, je garde ma tête au frais, je garde mon esprit sain.
Car je t'ai, toi. Mon seul et unique amour ! Tu m'ouvres les yeux, tu me fais réalisé ! Toutes tes paroles sont véridiques, sont purs...
Je t'aime !
Je t'aime !
Je t'aime !
Je t'aime !
Jamais je ne le dirai assez...
Je t'en pris, Journal, promet moi de rester à mes côtés comme je te promet de rester aux tiens pour toujours.
Promet le moi...
Post by Ydan Aradeï, Ind - July 15, 2010 at 10:00 AM
77 a.j.
Cher journal,
J'ai peur. Aujourd'hui, alors que je faisais le tour de ma cellule pour la 7 470 933e fois, ça m'a pris, pendant une seconde.
J'avais oublié où j'étais. J'ai levé les yeux, et je n'ai pas compris.
Puis, une ou peut-être deux secondes après, tout m'es revenu. L'arrestation, la prison, toi.
J'ai peur.
J'ai peur.
J'ai peur.
Aide moi... Je ne veux pas... je ne veux pas t'oublier !
Ce serait la fin pour moi... pour toi...
pour nous...
Aide moi...
Aide moi...
Aide moi...
Aide moi...
Aide moi...
Aide moi...
Aide moi !
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - July 15, 2010 at 11:29 PM
Quelques années auparavant
Une visite en prison
*Des cachots, on pouvait entendre le pas de bottes frapper le sol de ciment dûment, des pas qui s'approchaient. On entendit les portes s'ouvrirent et quelques mots furent échangés, toutefois trop étouffés pour être entendu. Puis, la porte qui menaient aux prisons fut ouverte et un soldat entra. Grade qu'avait Adalard Dranem à l'époque. Il sortit son trousseau de clés et entra lentement dans la cellule où reposait Ydan Aradeï, connu alors sous son identité de Diego Cortez. Cela faisait un petit moment que les deux individus discutaient.. *
**- Je sais tout, plus vous me mentirez, plus vous vous enfoncerez. **
Diego Cortez: - Puisque yé vous dit qué yé souis parfétement innocent ! *Répliqua-t-il de son faux accent. *
**- Mentir à un agent de l'État dans le cadre d'une enquête est un crime, ainsi que le refus obtempérer, vous en êtes à votre quatrième. **
*Ainsi le soldat discutait calmement face au prisonnier désemparé et cherchant à prouver qu'il était innocent même si ce n'était pas le cas. Shigeru Maeda arriva quelques temps plus tard, il resta en retrait derrière Dranem, supervisant le tout. Puis la discussion continuait, le soldat ne perdait pas patience et amassait les indices et les pistes dans son esprit calmement tandis que son visage restait de marbre. Il n'avait pas l'intention d'utiliser la force physique sur ce prisonnier, non, bien au contraire il avait un tout autre plan. *
**- Comme vous êtes un non-citoyen, Diego Cortez, ne faisant parti d'aucune guilde, nous pourrions vous faire exécuter n'est-ce pas ? Et, puisque vous dites que vous êtes parfaitement innocent, je suppose que vous ne verrez pas d'inconvénients à ce que l'on fouille votre banque et votre maison. **
Après un long moment de discussion, Dranem était passé à l'offensive. Pour tout dire, c'était son premier interrogatoire avec un prisonnier et il construisait son plan au fur et à mesure que les choses avançaient. Une opportunité de le mettre au pied du mur s'était présenté, il l'avait saisi. Ydan jouait bien le jeu par contre, ça devenait de plus en plus intéressant. Les iris d'émeraude de Dranem ne cessait de fixer les réactions de l'homme face à lui, sans gêne. Ydan n'avait plus beaucoup d'options, soit il refusait et trouvait rapidement une excuse qui serait sans doute pitoyable, soit il acceptait et essayait de camoufler les indices que le soldat pourrait trouver. Toutefois il eut réfléchit rapidement à la situation, assez rapidement pour que ça ne paresse pas. Un très fin sourire presque imperceptible se dessina sur les lèvres de Dranem tandis qu'il observait avec attention chaque détail dans les réactions de "Diego Cortez". Il accepta.
Sans plus attendre, les deux membres de l'Armée, soit Adalard Dranem et Shigeru Maeda, procédèrent à la fouille de la banque ainsi que de la maison, dans le plus grand calme. Durant cette fouille, non seulement plusieurs articles volés avaient été trouvés, mais aussi des articles nécromantiques. Et encore ils n'en étaient qu'à la fouille de la banque.
Shieru Maeda: - Où avez-vous eu tout sa ?
Diego Cortez: - Yé lé est acheté à oune vendeur T'sen louche, c'est pour l'achimie
*Les deux militaires acquiescèrent sans se parler, tout deux sachant très bien que c'était faux. Ils n'insistèrent pas, pas pour l'instant. Puis ils se rendirent ensuite à la maison d'Ydan. C'est là que Dranem commença à comprendre qui était vraiment Dieego Cortez, vous verrez pourquoi... *