Le commencement
Post by Solodar Varlaethus, Ind - July 7, 2010 at 5:07 PM
7ième du mois de Bolent du temps des braises de l'an 43 T.E.
Le matin était chaud voir plus humide et le ciel était recouvert de nuage arborant une couleur grisâtre. C'était une journée vraiment très chaude, une chance qu'il n'y avait pas de soleil! Tout le monde cherchait un moyen de se rafraichir mais d'autre n'en avait pas l'opportunité. Ils étaient coincer à faire leur travail, garde, commerçant, marchand, etc.
Certains gardes de l'Armée se trouvait un coin moins chaud, quittant leur poste de garde mais pas trop. La plupart à la caserne avait arrêter leur entrainement affin de se reposer de l'humidité effroyable. Mais Elanor, lui, ne semblait pas, ou ne voulait pas, être affecté et ralentit par cette journée. Il était le premier à s'engager de nouveau dans l'entrainement lorsque le repos forcé était terminé. Dans son regard habituellement neutre et sans émotion, une détermination grandissante se voyait. Son visage était moins neutre qu'auparavant, il souriait même quelques fois! Et pas de ces sourires en coin mais de vrai sourire jusqu'aux oreilles. C'est comme si il sortait de sa torpeur de neutralité.
Lors des combats d'entrainement, il se montrait toujours sans rancune malgré les habituelles raclés. IL continuait simplement à combattre, en changeant seulement de compagnons à chaque combat. Il était vraiment décidé à être meilleur, à ne plus être dans les plus faibles et tout le monde sait qu'une chute sert à se relevé encore plus fort. Ce n'était que le commencement pour lui...
Post by Solodar Varlaethus, Ind - July 8, 2010 at 4:45 PM
8ième du mois de Bolent du temps des braises de l'an 43 T.E.
Et ça continu... Plus les jours passent et plus le comportement du Soldat Elanor changent. Son faciès de neutralité se changeait maintenant quelques fois en toutes sortes d'émotions et ne se gênait pas à faire des blagues, ce qui était une première dans son cas. Il était de plus en plus du monde, moins enclins à refermer ses émotions en lui.
Pour ce qui est de son travail comme Soldat, il le prenait à cœur. Toujours prêt à faire les corvées qu'il lui était désigné, toujours dans les premiers à être à l'entrainement et à se donner à fond. Bien sûr il perdait souvent, mais il ne perdait pas espoir qu'un jour, il deviendrait meilleur. Il pourrait enfin dire qu'il avait réussit à battre durant un entrainement, un de sa famille, un de ses collègues. Il le sentait... le jour arrivait où il gagnerait...
Post by Solodar Varlaethus, Ind - July 11, 2010 at 2:16 AM
10ième du mois de Bolent du temps des braises de l'an 43 T.E.
C'est durant une journée bien ordinaire que le Soldat Elanor continuait à agir de manière exemplaire, tout en changeant ses anciennes habitudes. Avant, lorsqu'il se promenait dans la ville ou lorsqu'il faisait sa ronde dans sa zone attribuée, il restait silencieux et montrait aux passants un visage neutre et sans vie. Mais c'est récemment qu'il montrait une toute autre façade vis-à-vis les passants et inconnus. Il offrait un sourire léger mais chaleureux à ceux qu'il considérait avant comme des personnes qu'on ne pouvait faire confiance.
Pourquoi agissait t-il ainsi depuis peu? Quel sorte d'évènement avait changer l'homme dont la marque de commerce était la neutralité? Personne ne pourrait en être sur, sauf peut-être les membres de sa guilde, l'Armée des Mercenaires. Ceux le côtoyant chaque jour ont facilement deviné ce qui l'a autant changer: La guerre. C'est elle qui a enclencher chez le jeune demie-elfe une lueur en lui, faisant changer complètement sa perception des autres et de lui. C'est comme si une autre personne avait prit la place du Soldat autrefois sans vie.
Mais ce n'est pas la seule personne qui a été changé par la fameuse guerre contre les orques, oh non! loin de là! C'est tout les membres de l'Armée qui ont été changé par cet évènement incroyablement dramatique et dur pour les nerfs. Tous, sans exception, ont changé à l'intérieur d'eux même s'il ne veulent pas l'avoué. D'autres ont plus changé que la plupart et c'est le cas du dernier descendant de la famille Faranur. De neutre à amicale? C'est un bon changement... mais est-ce un changement qui le rend plus faible là où il travail, là où il vit? Il ne reste plus qu'à le rencontrer....
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - July 12, 2010 at 12:32 PM
La nuit pesait doucement sur l'archipel de Systéria, laissant les étoiles briller de leur magnificence. Alors que la lune éclairait en tandem avec les torches sur les murailles de la cité, quelques mercenaires étaient de garde cette nuit, encerclant la muraille et vaillant à leur poste comme si la guerre n'était pas terminée. Les pas du Sergent Dranem foulaient sur le sol de pierre solide que formait la muraille tandis que son bâton d'erunox en tête de dragon résonnait dans l'écho, chaque fois qu'il heurtait le sol. Les soldats le saluaient alors sans dire un mot, attendant qu'il soit plus loin avant de reprendre une position plus à leur aise. Tandis qu'à son tour, le Sergent Dranem hochait militairement la tête en direction de chacun d'eux, dans un mélange de fierté et d'humilité. Et il continuait ainsi sa route sur la muraille..
- Sergent Dranem
Dit alors un caporal tout en saluant militairement son supérieur. Un homme de forte carrure, les cheveux châtains en broussailles muni d'une barbe bien garni. Quelques rides étaient visibles particulièrement autour de ses yeux marrons ainsi que ses joues. Il devait faire environ dans la quarantaine, près de cinquante années probablement. Les pas d'Adalard s'arrêtèrent donc et il détailla un court moment ce caporal dont il n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer auparavant. Sans doute l'avait-il déjà vu à la guerre mais en combat, on ne prend pas le temps de se remémorer des visages. Le Sergent se tourna alors vers l'horizon et posa son pied sur le rebord de la muraille. Doucement, il passa une main sur les ornements de son bâton, puis il répondit finalement à son subalterne qui attendait en salut militaire, fier.
- **Caporal. Quel est votre nom ? **
- Bartelemir Thaunn, Sergent
*Le Sergent laissa planer alors un long silence, dans lequel on pouvait entendre le ruissellement des vagues de la Mer de Pierre frapper la côte de Systéria avec en toute quiétude, les mouvements faisant grincer le bois des bateaux amarrés au port. Ce doux son se confondant avec celui de la nature forestière toute près des murs. Il profitait de cette belle mélodie, son regard porté vers le lointain horizon comme il le faisait si souvent sur la muraille. Après un long moment, le Sergent prit alors la parole. *
- Parlez moi de vous Bartelemir.
*Un sourire naquit alors au visage de l'homme presque blond, il prit malgré lui une position moins contraignante que celle militaire. Ce qui ne fâcha aucunement le Sergent, bien au contraire c'est ce qu'il espérait. Puis il prit donc la parole. *
- Et bien.. J'ai une femme et deux enfants, un garçon de 19 ans et une fille de 7 ans. J'ai passé ma vie dans l'Armée et je n'ai pas envi d'être autre chose que caporal. Je suis né en haute-ville mais je n'ai jamais aimé la bourgeoisie, je suis un homme de main. C'est pour ça que j'ai rejoins l'Armée.
*Un sourire en coin se forma alors lentement sur les lèvres de Dranem tandis qu'il quittait tout aussi lentement l'horizon, tableau noir tacheté d'étoiles, du regard. Il posa une main sur l'épaule de son subalterne et le regarda un court moment. *
**- Vous avez été à la guerre sachant que vous pourriez laissé votre famille en deuil ? **
- Oui Sergent. Comme nous l'avons tous fait, vous, moi, et le reste de l'Armée.
*Un simple sourire se dressa de nouveau sur le visage du Sergent alors qu'il relâchait petit à petit l'épaule de son interlocuteur. Puis, comme de fait, son regard revint se heurter à l'infini horizon qui se dressait alors devant eux dans la noirceur. La lumière des flammes de torches éclairait quelque peu son visage tout en laissant des parcelles d'ombre sur ce dernier. De nouveau, il laissa le silence régner et apprécia celui-ci. L'homme quant à lui, maintenant plus à l'aise vint à son tour regarder l'horizon qui semblait tant obsédé Dranem. Après un très long moment ainsi, le Sergent reprit tranquillement la parole. *
**- Parlez moi des soldats, y en a-t-il qui se sont démarqués dernièrement ? **
- Le Soldat Faranur semble se donner pleinement dans les entrainements, je l'ai même aperçu d'ici une nuit à s'entraîner seul. Ce doit être difficile d'être moins fort que les autres, mais c'est un bon petit, il s'améliore.
Bien sur, le caporal ignorait qu'Elanor était un demi-elfe et qu'en fait, il était probablement plus âgé que lui-même. Néanmoins, ses paroles ne manquaient aucunement de sincérité et Dranem hocha donc lentement la tête. Un souvenir le regagnait doucement.
*******
Durant la guerre
Une mésaventure
Deux soldats blessés, un d'un coup d'épée à l'épaule, et l'autre d'une flèche dans le flanc, vinrent alors à la course malgré leur douleur.
- Les orcs sont à notre avant-poste !
- Plusieurs hommes sont tombés !
Dranem ne perdit alors pas une seconde à dégainer et prendre son bouclier accroché à son dos. Il ajusta rapidement son armure et se rendit au devant du campement. Derrière lui se trouvait une petite poignée de soldat, aucun officier. Il devrait encore diriger dans une situation très peu préparé, et il devait faite vite. Il en valait de la vie de mercenaires.
- Suivez ce que je dis à la lettre ! Ça risque pas d'être du gâteau !
Ainsi, la petite troupe de renforts s'élança. Au devant, Dranem qui était alors caporal. Parmi la troupe, le soldat Faranur. Le champ de bataille était chaotique, l'ennemi était beaucoup trop près. Adalard lança son regard parmi la foulée de combattants et ses yeux s'arrêtèrent sec sur un évènement en particulier. Hakubo venait de se faire transpercé d'une lance puis projeté contre la montagne, un des chefs orc s'approchait pour lui porter le coup fatal. Il y avait beaucoup d'ennemis entre cette scène et la petite troupe. Il fallait réfléchir à un plan, et vite ! Le soldat Faranur fonça alors à pleine vitesse, écartant tout ce qui se trouvait sur son passage, tuant les orcs face à lui. Le reste de la petite troupe, dont Dranem évidemment, le suivit donc aussitôt. Alors que la situation semblait aller en leur avantage, dans sa course effréné et irréfléchi, bien que courageuse, Elanor se fit attraper par la gorge par un orc. Son arme se retrouva sur le sol souillé de sang. Le corps du soldat fut soulevé dans les airs tandis que la bête verte semblait prendre plaisir à l'étouffer. Dranem prit alors une grande inspiration, il planta son épée dans un orc qui approchait, en même temps de laisser tomber son bouclier sur le sol. Il prit alors sa lance sur sa cuisse, lance qui, par le biais d'une alliance de métal, pouvait être pliée en deux et ajustée en un morceaux assez rapidement. Adalard ajusta donc sa lance tout en se positionnant, puis la lança en direction dudit chef orc qui s'approchait dangeureusement de Hakubo, blessé, incapable de bouger et sombrant dans l'inconscience. La lance ne se planta pas dans son ennemi. Toutefois, elle l'effleura assez grandement pour le blesser. Blessure qui, heureusement, le dérangea assez pour qu'il se délaisse de Hakubo et commence à chercher vainement qui lui avait lancé cette stupide lance !
Une fois cela fait, ce fut moins difficile de se rendre secourir Elanor qui se débattait férocement contre l'orc s'en prenant à sa vie. Puis, par chance, d'autres renforts du campement arrivèrent et repoussèrent les orcs qui avaient tenté un assaut contre le campement.
De retour au campement.
Sur la muraille de bois étaient alors Adalard et Elanor. Le visage crispé de Dranem témoignait clairement de son mécontentement. Il se tourna vers Elanor et agrippa des deux mains par le collet. Celui-ci conserva son visage sans émotion mais prit tout de même la parole.
- Il était blessé, je ne laisserai jamais un homme derrière.
- Nous.. *Il approcha donc le soldat de lui, le tirant par le collet, puis inspira alors profondément à plusieurs reprises, les traits étirés et le visage en sueur. * - .. ne sommes pas ici pour jouer au héros ! Nous sommes dans la réalité, pas dans un comte mythique !
*Il relâcha alors sèchement le collet du soldat, puis descendit l'échelle de corde.. *
********
*Le Sergent Dranem alors tourna son regard de nouveau vers Bartelemir, maintenant sortit de ses songes de mémoires. Il acquiesça doucement du chef aux propos dont avait fait mention le caporal. *
**- Il s'est beaucoup amélioré depuis, en effet. **
*Thaunn acquiesça alors, tandis que le Sergent reprenait une posture plus droite. Son pied en bordure de muraille retrouva le chemin habituel, puis il se tourna vers d'où il venait. Le caporal le salua donc militaire, devinant qu'il repartait, de toute évidence. Dranem fit alors trois pas avant de s'arrêter, sans toutefois se retourner, il s'adressa une nouvelle fois son interlocuteur de la soirée. *
**- Caporal, j'espère vous revoir ici même dans une semaine, à la même heure. **
- J'y serai, Sergent.
*Puis ledit Sergent retourna donc vers l'escalier menant au bas de la muraille. De son pas militaire et au même rythme, hochant la tête vers les soldats qui l'avaient salué plutôt et réitérait la geste alors. Son bâton résonnant dans la nuit à chaque coup sur la pierre. Il descendit tranquillement les marches et se dirigea à la caserne toute près, jusqu'à son bureau où il prit place sur son siège de pierre. Il passa sa main sur l'accoudoir de roc. *
**- Vous avez été à la guerre sachant que vous pourriez laissé votre famille en deuil ? **
- Oui Sergent. Comme nous l'avons tous fait, vous, moi, et le reste de l'Armée.
- Pas moi, Bartelemir, pas moi. Je n'ai pas de famille. L'honneur te reviens à toi.
Post by Solodar Varlaethus, Ind - July 12, 2010 at 7:29 PM
12ième du mois de Bolent du temps des braises de l'an 43 T.E.
Une autre journée dans la vie des Systériens commençait. Tout était bien ordinaire, rien ne semblait de travers, sauf peut-être quelques petits vol par ci, quelques conversations entrainante par là. Et oui! Une bien belle journée. À la caserne, les préparations de l'exécution du dit Bouffon se préparait. Les gradés expliquait les choses importantes aux Recrues et Soldats concernant la sécurité du lieu de pendaison et de la procédure de celle ci.
Le Soldat Elanor était, comme à sa nouvelle habitude matinale, en train de s'entrainer avec une grande détermination qu'il n'avait pas auparavant. Lorsqu'il eu terminé, alors qu'il rentrait dans la caserne par la porte de la cours, il rencontra le Sergent Dranem marchant dans l'autre sens avec son bâton en érunox arborant une tête de dragon à son plus haut point. Il le salua d'un salut militaire digne d'un Sodlat discipliné et lui offrit un sourire amicale, qu'autrefois, ça ne lui aurait même pas passer à l'esprit de le faire.
-Bonjour Sergent Dranem! Comment allez vous?
Dans sa voix, il y avait plus aucune neutralité. Alors qu'il lui parlait, étrangement, il se remémora la rencontre qu'il avait eu, avec cette même personne, en haut de la palissade mercenaire après l'assaut des orques contre l'avant poste. Ce jour là, fut la journée où il changea le plus... là où il prit conscience de sa seule famille, là où il se remémora la mort affreuse de ses parents...
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - July 13, 2010 at 10:53 PM
*Vêtu de son armure de plaque, ainsi que d'une cotte de maille en erunox, son bâton en main, le Sergent venait de sortir de son bureau. Il descendit donc les marches de la caserne droitement. La veille il avait dû amener quelqu'un en geôle pour qu'elle dégrise et les cernes commençaient à se faire voir sous ses yeux. Il se fit craquer le cou lentement puis il vit arriver donc le Soldat Faranur. Lequel le salua militairement, Dranem hocha donc la tête sous les marques militaire vers celui-ci. Il ne prit pas vraiment le temps de répondre à sa question. *
**- Soldat Faranur, content de vous voir aussi matinal. Venez donc avec moi. **
*Sans vraiment attendre son approbation, il se dirigea dans la cour de la caserne, près des tombes commémoratives des membres de l'Armée mort singulièrement ou encore disparus. Il les regarda longuement, puis sans tourner le regard vers le soldat. *
**Qu'est-ce que cela vous ferait de rejoindre honorablement ces gens ? **
*Il tourna alors son regard puis donna une petite tape apparemment amicale sur l'épaule du soldat, avant de tourner finalement les talons et d'enchainer, sans vraiment laisser le temps au soldat de répondre. *
Réfléchissez-y, la réponse ne m'importe peu, l'important c'est d'y réfléchir.
*Il entreprit alors de partir, puis après avoir fait trois pas, il s'arrêta. *
- Continuez dans la voie que vous avez entreprit, vous vous améliorez.
Ensuite de quoi il quitta lentement, peut-être vers son bureau, ou encore dans la ville.
Post by Solodar Varlaethus, Ind - July 14, 2010 at 1:34 AM
Il ne trouva aucune mot à dire au Sergent alors que les paroles sortaient de la bouche de ce dernier. Après que celui ci soit partis, il resta où les tombes. Il fixa les gravures d'inscrits sur celle ci affin d'y déceler les noms. Il fit une courte prière pour chacun de ceux ci avant de repartir. Il prit ensuite la direction des dortoirs affin d'aller se laver après un dur entrainement qu'il s'était donné. Il prit ensuite repos dans le dortoir, coucher sur le dos, il méditait toujours sur les paroles du Sergent. Il réfléchissait...