À coup de poing et à coup de poing
Post by Gardtalang, ind - August 13, 2010 at 9:59 PM
À coups de poing et de coups de poing.
La manière orque de chercher des réponses
La veille, les gens de la moyenne-ville qui avait à faire près de l’arène ont pu entendre un cris de fauve et de guerre qui déchirait les bruits ambiants de la vie de fin de soirée. Au centre de l’arène, le demi-orque exprimait sa frustration et sa colère en poussant un fort cri bestiale du fond de sa gorge. La disposition du sable près de lui était les traces de sa défaite. Marques de pieds énorme et des plus petits avaient dansés durant un moment dans l’art qu’est le combat. On ne voyait que la silhouette du colosse dans le sable. Il était le seul à avoir tombé.
Durant la nuit, la peau verte était debout, droit comme une colonne de pierre dans le sable de son incompréhension. À travers son expression mauvaises et sévère, il fixait intensément le mannequin d’entrainement devant lui, songeur et penseur. Des longues minutes voir un tour de sablier s’écoulait alors qu’il ne bronchait pas en conservant la même posture. Il repassait le file du combat dans sa mémoire jusqu’à sa défaite. Il le repassait encore et encore. Il visualisait son adversaire via ce mannequin étudiant son combat. Il cherchait des réponses au gré de sa violente méditation.
« Tu es enchaînés à tes vieilles croyances et tes anciennes traditions. Tu as constatés votre défaite… ta défaite »
Il grognait fortement et montrait des dents aux paroles qu’on lui avait gravé dans sa tête. Il serrait le poing pour en faire ressortir les vaisseaux sanguins de ses bras puis de son cou. Le mannequin criait silencieusement à l’aide. Les mots cognait encore dans son esprit comme une insulte. Insulte qui était comparable à un blasphème pour un croyant thaarien. Le grognement s’intensifiait tout comme la démarcation des veines injectées de sang.
Sans prévenir, il chargeait le mannequin qui voudrait se mettre à l’abris pour venir lui mettre un coup de toute ses forces. Sous la violence de l’impact, il fit presqu’un tour complet pour revenir avec le ballant. Le demi-orque l’attendait sauvagement pour venir remettre un coup avec un fort et intimidant cri de guerre pointé de rage. Puis, il commençait à le frapper à répétition pour le faire virevolté anarchiquement.
Après plusieurs minutes, il se redressait laissant le mannequin agonisant grincer sous son balancement de mort. De nombreux et impressionnants bouffés d’air était soufflé par ses grandes narines d’orque.
Je dois trouver réponse
Dit-il à travers son grognement graduellement plus calme d’un ton marquant l’incompréhension. De son pas lent et balourd, il quittait au milieu de la nuit le corps de tissu meurtrie. L’arène maintenant calme, seul le grincement causé par son faible balancement était le vestige d’un demi-orque en profond et dangereux questionnement.