Rencontre scolaire universitaire
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - September 18, 2010 at 7:12 PM
Rencontre scolaire universitaire
Ça va barder!
« Kaven regarde ça… Je sens qu’on va s’amuser éventuellement. »
« Vincent tu ne vas pas…? »
« Nous allons. Je ne me gênerai surement pas, c’est simple et efficace.»
« C’est pratiquement sans risque en plus et ça va la mettre surement dans une situation délicate. Imagine, la marquise contrainte de voir l’homme d’avec qui elle a divorcé, elle va détester. »
« Avec de la chance ils nous feront une scène en publique. »
« Ça va être une pure soirée! »
Les deux collègues s’esclaffèrent tout en sirotant leur thé et en dégustant les pâtisseries qu’ils adoraient tout en faisant semblant de travailler à leur bureau de l’université. Mais qu’est-ce qui provoquait chez eux cette espèce de fébrilité malsaine? La possibilité de nuire à Sarälondë Taur’Amandil, naturellement. La demi elfe était devenue leur ennemie publique numéro un depuis son passage en tant que diplomate et grande ambassadrice de l’empire. Des années plus tard les deux hommes n’avaient toujours pas digérer leur virulent renvoi, celui qui leur avait faire perdre leurs postes d’aide-diplomate. Maintenant, ils saisissaient la moindre occasion d’exaspérer cette marquise de malheur au caractère controversé.
Les deux hommes avaient reçu pour tâche cette après-midi là d’envoyer des convocations à plusieurs parents pour une rencontre avec certains professeurs. Ils se sont mis à jubiler au moment où sur leur liste ils ont vu le nom des petites Taur’Amandil Balgor, Ysenlàlïl et Myàmëlissë. Il n’avait pas fallu beaucoup de temps pour élaborer le plan qui consistait simplement à convoquer Mathéo et Sarälondë pour la rencontre mais en laissant sous entendre qu’un seul parent était demandé. Tramira et Deseran se trouvaient profondément géniaux sur ce coup, ça ne pouvait que réussir!
Quelques jours plus tard, en soirée, à l’université de Systéria...
« Vraiment? »
« Oui vraiment et je lui ai dit qu’il était hors de question que je mette un scalpel à cet endroit. »
« Pourquoi il faut toujours que tu tombes sur les cas étranges? »
Monsieur Balgor poussa un rire, amusé par les propos de celle qui fut déjà son épouse tout en lui tenant la porte avec galanterie pour qu’elle entre. Cette dernière affichait sur ses airs réservés un petit sourire, elle aussi amusée par les propos échangés. C’est ainsi que l’ancien couple Balgor fit irruption dans le hall de l’Université de Systéria, sous le regard lointain de Kaven Tramira et Vincent Desaren. Quoi! Ils étaient de bonne humeur? Pas de cris, pas de larmes, pas de surprises, pas de disputes, pas de spectacle! La déception était palpable sur le visage des deux hommes car visiblement ils s’attendaient à tout autre chose. Ce n’était pas du tout comme le plan… Il fallait réagir et vite.
« Ha… Monsieur Desaran, vous travaillez toujours à l’Université de Systéria, et vous aussi monsieur Tramira. Nous venons pour la rencontre. »
« Madame la Marquise Taur’Amandil Balgor, mes salutations. »
« Ne faites pas semblant de ne pas savoir monsieur Desaran, l’impertinence à un prix rappelez-vous. »
« Mais Dame je… »
Et Sarälondë pivota sèchement pour aller prendre place sur les fauteuils confortables destinés aux parents devant prendre leur mal en patience avant une rencontre. Vincent Desaren ne fut pas en mesure d’ajouter un mot supplémentaire après la réplique froide et directe de la marquise. Mathéo pour sa part lança un regard aux deux hommes qui semblait dire « Si j’étais vous je ne tenterai pas votre chance à l’agacer. » avant d’aller rejoindre mademoiselle Taur’Amandil dans le fauteuil adjacent. Les Balgor, appelons les encore comme cela puisque les prochaines rumeurs qui seront lancées subtilement par Vincent et Kaven diront surement qu’ils couchent encore ensemble, reprirent leur conversation là où l’avait laissée.
« Et donc qu’est-ce qu’il a fait quand tu n’as pas voulu utiliser ton scalpel là? »
« Il a remonté ses pantalons et… »
À suivre….
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - September 21, 2010 at 10:46 AM
Vos enfants sont des pestes
Dites moi quelque chose que je ne sais pas…?
« Vous pouvez venir madame...moiselle la marquise. Vous aussi… monsieur Balgor. Je ne m’attendais pas à vous voir tous les deux à la rencontre je dois dire. Mais… »
« Mais c’est temps mieux je suppose. »
« Oui tout à fait mais enfin je… Je ne voudrais pas que… »
« Ne faites pas cette tête, il n’y a pas de malaise. »
« Bon… Tant mieux monsieur Balgor. »
Le professeur Ducomtie était d’une délicatesse et d’un tact remarquable avec ceux qui formaient jadis un des couples les plus connus de la citée. Contrairement à Kaven et Vincent, nos deux employés lâches de Systéria, cet homme savait qu’en présence d’une marquise on doit mettre des gants blancs et y aller tout en délicatesse. Froisser la noblesse n’était jamais à l’avantage de celui qui osait le faire. Ce n’était pas la première fois qu’il rencontrait Sarälondë pour se genre de séance d’informations scolaire, mais c’était la première fois depuis…toujours que monsieur Balgor y était aussi. Il fallait bien un divorce pour que cela arrive se disait-il intérieurement. Une fois le malaise presque dissipé, le mathématicien, car c’était le cours qu’il donnait, reprit parole.
« Comme vous savez je suis le tuteur de la classe de vos filles et donc je vous vous informez de leurs bons coups comme de leurs …hum moins bons coups. »
« Allez droit au but. »
« Ysenlàlilindëlilàminrë réussit… »
« Réussit bien et obtient d’excellentes notes. »
« Oui elle obtient d’excellentes notes et elle suivra sans aucun doute vos pas damoiselle Taur’Amandil. Elle parle déjà de devenir médecin, diplomate ou juge. »
« J’aurais au moins contribué à ton personnel médical Sarä. »
«Mathéo... s'il te plait. »
Monsieur Balgor affichait une mine un peu amusé... Pratiquement fier de mentionner ce détail, il avait contribué après tout! Il était d'ailleurs le seul homme pouvant se vanter, si on peut vraiment se vanter de cela, d'avoir vu la marquise Taur'Amandil dans son plus simple appareil. Cependant, vu la mine que lui fit cette dernière après son commentaire douteux, il comprit rapidement qu'elle n'avait pas spécialement le goût de le voir s'attarder sur les détails.
« C'était une blague Sarä, même si c'est vrai. »
« Mathéo. »
« Sarä. »
« Cessez? »
Un léger silence plana après cette courte joute verbale pourtant faite dans le calme. Visiblement le petit jeu entre les anciens mariés mettait le professeur très mal à l'aise et lui rendait la situation encore plus invraisemblable. Il secoua légèrement la tête et reprit parole afin d'exposer les cruels faits devant les parents des petites moufettes.
« Ysenlàlil réussit bien car elle se concentre sur ce dans quoi elle avait de la facilité à la base. Heureusement pour vous et surtout pour elle, elle excellait dans plusieurs matières. Cependant elle ne fait aucun effort dans ses cours de musique par exemple ou lorsque vient le temps de jouer à un jeu plus... physique. »
« Elle a la santé fragile... Et elle a le droit de ne pas aimer la musique. »
« Vous ne comprenez pas.. c'est plus que de ne pas aimer la chose, elle elle.. Comment dire. C'est un choix conscient, elle ne veut pas faire d'efforts ni faire l'effort de peut-être aimer cela. Elle n'aime pas cela car cela lui demande du travail. »
« Et qu'est-ce que vous nous suggérez? »
Mathéo fut plus rapide que Sarälondë et du coup il coupa court aux protestations qu'il prévoyait de la part de celle-ci. Monsieur Balgor connaissait assez son ex épouse pour savoir qu'elle devenait plutôt sensible quand on parlait de ses enfants et quand on sous entendait... des choses. Néanmoins il jugeait que le professeur ne prenait pas de leur temps précieux sans raisons. Il se montrait plus conciliant pour le bien de ses filles même s'il savait que sa dame elfique le bouderait surement un peu les heures et peut-être même jours à venir.
« Ysenlàlïl prend beaucoup exemple sur sa mère je crois. Elle en parle... Souvent, vraiment souvent et semble être très fière d'elle. Je crois, marquise Taur'Amandil, qu'il serait bon que vous fassiez avec votre fille des activités différentes de ses champs de compétence pour qu'elle s'ouvre l'esprit à autre chose et qu'il apprenne à faire des efforts. J'ai peur pour elle dans le futur sinon. Vous savez que Systéria peut être cruelle. »
« Ça te ferait du bien à toi aussi Sarä. »
« Mathéo... s'il te plait. »
Le couple, car je trouve toujours de circonstance de les appeler comme cela parfois, se lança un regard du type long et silencieux. Sarälondë lui sommait d'un seul regard de ne pas étendre plus loin les détails de sa vie privée devant monsieur le professeur Ducomtie une fois de plus. Après quelques secondes de silence l'illustre petite demi elfe finit par acquiescer à l'idée.
« Je veux bien.... Et quand est-il pour Myamëlissë...? »
« C'est un cas plus délicat et je sens dans votre voix que vous le savez. Vous êtes déjà au courant de ses résultats... Elle passe mais de justesse et sans doute parce que sa sœur l'aide un peu. D'ailleurs elles ne se quittent pratiquement jamais mais Myà est plus effacée, comme dans l'ombre de sa jumelle. Cependant elle a un talent pour le chant indéniable et elle doit être encouragée dans ce sens mais si vous voulez qu'elle reste à l'université... Il faudrait que ses résultats dans les autres matières augmente. »
« Que nous suggé... »
« Il me semble évident, Mathéo, qu'il nous suggérera de passer plus de temps à l'aider dans les autres matières dans laquelle elle a plus de difficultés. Chose que nous ferons naturellement. »
« Mais si jamais ça ne marche pas? »
« Ne soyez pas pessimiste d'avance monsieur Balgor. Myà n'est pas un cas désespéré et vous savez c'est que... Tous ne sont pas destiné au même avenir. Myàmëlissë à besoins je crois de prendre confiance en elle afin de se détacher un peu de sa jumelle.»
« Nous ferons ce qu'il faut pour l'aider et aussi l'aider à développer encore plus son talent peut-être...Artistique. Je ne crois pas par contre que sa soeur soit concernée dans ce cas présent. Elle l'aide au contraire.»
« Oui enfin, je me trompe peut-être, j'expose simplement ce que je crois voir. Un autre point également elle refuse de... »
« Je trouverai également une manière de la faire chanter. »
« Merci bien. Bien écoutez j'ai encore beaucoup de gens à rencontrer donc... Enfin si vous avez des questions supplémentaires, mademoiselle la marquise et monsieur Balgor, contactez moi. »
Le trio s'échangera encore deux ou trois mots puis Mathéo et Sarälondë quittèrent l'Université de Systéria. Alors qu'ils passèrent le bureau de la réception et qu'ils montraient le dos à Kaven et Vincent, ces derniers faisaient des simagrées haineuses en douce à défaut de pouvoir le faire en pleine face. Cela n'en resterait pas là! Ils réfléchissaient déjà à comment ils pourraient se venger de leur ennemie.
Mathéo et Sarälondë par la suite? Divorcer rime avec tasse de thé... Ils passèrent donc la soirée ensemble, chez monsieur, à discuter des enfants et de ce qu'ils devraient faire pour être des parents moins pathétiques.
Mission impossible.
Post by Mathéo Balgor, AdC - September 21, 2010 at 8:24 PM
Divorcer rime avec tasse de thé?
*Ils passèrent donc la soirée ensemble… *
Le bruit sifflant de la théière retentit dans la cuisine nouvellement décorée de ce qui s’appelait la Maison Balgor. Depuis le divorce, Mathéo avait offert son manoir à son ex femme et ses nombreuses filles légitime et adoptée, pour leur éviter le traumatisme du déménagement. Un acte imbécile selon certains de ses amis, mais qui pour lui, était encore un signe de vertus; le sacrifice et l’humilité. Même si elles ne le voyaient pas de cette façon bien entendue. Enfin pour en revenir à la fameuse théière, elle sifflait l’heure du thé et c’est précisément ce que notre artisan s’apprêta à faire sous le regard attentif de Sarä.
- Je suis perplexe concernant leur résultas. Elles ont tellement de bonnes dispositions de par leur sang elfique et moi qui est un artiste de plus. Elles ne devraient pas avoir de problèmes pour réussire quand on voit qui sont ses parents. Le problème ne doit pas être que relié à nous, je ne le croirais pas.
Dit-il tout en sortant la théière du four à pain pour la poser sur sa somptueuse table de sylveron. Et sortie deux jolies tasses assorties au reste de la coutellerie.
- Peut-être y a-t-il un facteur X en dehors de notre famille? Un professeur détestable, des enfants méchants? Elles sont peut-être trop sensibles à leur environnement, comment savoir? Moi non plus je n’aimais pas l’école, pour ces différentes raisons.
Si seulement ce n’avait été que ça, monsieur Balgor, mais nous le savons, vous avez toujours été comme une abeille qui voltige ci et là. Incapable de rester en place trop longtemps et qui doit constamment faire quelque chose de ses mains. Même quand il dormait, Mathéo était constamment en mouvement, contrairement à Sarä qui elle, on le devine, devait être qu’une petite chose immobile. Peut-être que notre homme malchanceux avait offert à Mya ce côté de lui? L’inattention, le désire de bouger constamment et cette tendance à complètement s’ennuyé à l’école? Gageons que son ex épouse le penserait sans doute!
- Il est peut-être temps de les diviser, sinon, comment les préparer à la vie qui vient si elles ne peuvent pas affronter une simple séparation? Peut-être que mes propos son rudes à tes oreilles. Cependant, qui de mieux placé que nous deux pour savoir de telles choses? Aurions-nous été meilleur si nous avions eu quelqu’un à nos côtés? Ou rien n’aurait changé?
Il posa devant elle une tasse de thé au léger parfum sucré, vanille et fraise semblerait. Puis prit place aux côtés de ce qui fut sa femme jadis, sur le siège face au sien à la table à manger.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - September 22, 2010 at 8:27 AM
Discussions importantes...
Notamment à propos de mademoiselle Nounourse
« À la vanille...? Mathéo je n'aime pas la vanille, tu le sais bien après plus de quinze ans non?»
« C'est aux fraises aussi, goûte au moins je suis certain que celui-là tu l'aimeras, je te connais.»
« Le goût et la senteur de la vanille m'écœurent. »
« Goûte au moins, juste un peu. Ça ne goûte pas ce que ça sent. »
C'est en posant un regard sceptique sur Mathéo que la marquise Taur'Amandil finit par prendre une gorgée du fameux thé à la vanille et aux fraises que son ancien époux avait déposé devant elle. Elle dut piler sur son orgueil pour lui offrir un petit sourire réservé qu'il savourerait surement car il en s'agissait d'un lui accordant qu'il avait raison et donc qu'elle boirait sa tasse sa rechigner d'avantage. Ils pourraient tous deux entrer dans le vif du sujet à présent que la question des caprices de madame était close. Sarälondë l'avait laissé parler en silence, attentive à tous les propos de l'homme. D'une voix claire et posée, entre deux gorgés de thé elle prit parole à son tour.
« Tu as peut-être raison... C'est peut-être les professeurs aussi qui ne sont pas toujours corrects... Mais je persiste à croire qu'il n'y a pas de problème avec Ysenlàlil... Elle a le droit de ne pas aimer la musique. Quant à Myàmëlissë est un peu comme toi... Toi non plus tu n'es pas toujours très attentif tu le dis toi-même tu n'es pas un érudit. Ce sont tes mots. »
Et oui elle l'avait fait, en douceur, mais elle l'avait fait. Naturellement si Myàmëlissë avait des difficultés ca ne pouvait qu'être parce qu'elle ressemblait à monsieur côté caractère. Le pire dans tout cela c'était que la théorie était crédible. Sarä reprit bien vite parole cependant.
« Je suis un peu sceptique mais je pense que nous pourrions quand même essayer les recommandations... Mais les séparer n'y pense pas. Elles se sépareront d'elles même quand elles seront prêtes. Et de toute manière avant de penser à cela déjà faudrait-il avoir le courage d'enfin se débarrasser de Nounourse.»
« Ha oui Nounourse... Ce maudit ourson. Elle l'a toujours?»
« Tu étais sensé trouver une solution. »
« Tu n'aimais pas mes solutions, je pensais que tu le ferais. »
« Fait le, je n'en voudrais pas une autre qui me déteste si jamais elle se rendrait compte de la supercherie. »
« Tu es aussi complice que je pourrais l'être dans cette histoire de disparition de nounourse. »
« C'est pour son bien. »
Monsieur et madame sirotèrent en silence leur thé, plutôt agréable au goût finalement, à ce moment là. Sans doute leurs esprits respectifs réfléchissaient t-ils à une manière de faire en sorte que le jouet fétiche de leur enfant prenne la poudre d'escampette mystérieusement. Ce n'était pas la première fois qu'ils en discutaient mais ils avaient tous deux bien du mal à mettre leurs plans à exécution, ne se sentant pas assez cruel ni l'un ni l'autre pour le faire.
Qui oserait le premier? Bonne question...
Ils reprirent leurs conversations simplement par la suite, sans larmes, sans cris, sans bouderies. Cependant tous deux avaient encore leurs vêtements et ce malgré les rumeurs qui se dispersaient déjà dans la belle citée de Systéria. Ils n'y échapperaient pas et encore moins depuis leur passage à l'Université.
« À ce qu'on dit, Mathéo Balgor et Sarälondë Taur'Amandil se fréquenteraient toujours de manière pas très... Thaarienne si vous voyez ce que je veux dire. »
On se demande bien de qui ça pouvait venir...!
Post by Mathéo Balgor, AdC - September 22, 2010 at 9:15 PM
Des parents qui s'assument...?
Et des cochons volent.
Mathéo prit une bonne gorgé de thé, qu’il savourait d’autant mieux maintenant que son ex femme avait avoué l’aimé. Tout le secret était dans le léger parfum de vanille, et d’une bonne dose de fraise. Il savourait donc sa petite victoire éphémère puisse qu’il fallait parler de ces choses, créatures mèchées dont il avait contribué à l’existence et qu’il avait mit au monde. Oui vous direz sans doute : Mais non, c’est Bolton qui les a arrachées aux entrailles de leur mère, mais c’est qu’un détaille! Toujours est-il que Mathéo réfléchissait à un moyen d’enlever nounourse aux mains de sa chère fille. Et à voir la tête qu’il faisait ce n’étais pas de gaieté de cœur.
- Fait le, je n'en voudrais pas une autre qui me déteste si jamais elle se rendrait compte de la supercherie.
Était-elle vraiment sérieuse quand elle disait ça? Il l’observa longuement pour être sûr de ce qu’il venait d’entendre. Elle osait vraiment lui demander une tel chose? Se sacrifier pour elle? Elle lui demandait vraiment de jouer le mauvais rôle? N’avait-il pas été suffisamment comme ça le vilain papa?
-
Tu es aussi complice que je pourrais l'être dans cette histoire de disparition de nounourse.
-
C'est pour son bien.
Mathéo prit une gorgé de son thé en concert avec Sarä. Non l’idée lui plaisait de moins en moins. Il savait qu’il fallait agire pour que nounourse n’abrutisse pas sa fille déjà trop grande pour parler avec une peluche. Mais était-ce vraiment le problème?
- Serte notre fille a le droit de ne pas aimer la musique. Cependant quand on est à l’école, on fait ce que le professeur demande et c’est tout. Il n’y a pas à douter, bouder ou refuser. Souffler dans une flûte ne la tuera pas et j’ignore par quel caprice elle refuse. Pour les activités physiques par contre je peux comprendre. Elle est d’une faible constitution et souvent malade. Mais la musique ça je ne comprends pas.
Il prit une gorger de thé, sa dernière, pour se resservir.
- Trouvons des solutions maintenant. Ysen t’adore et veut devenir comme toi, un grand médecin. Pourquoi ne commencerais-tu pas à lui donner de petits cours de médecine justement, les premiers soins par exemple? Comment sauver quelqu’un qui s’étouffe, comment vérifier qui quelqu’un a un membre cassé. La base. Ajoute un peu de défit pour stimuler son intérêt comme des petites questions surprises. Tu vois ce que je veux dire?
Mathéo, devant son idée de génie se sentit fière, il sourit.
-Pour Mya, je commence vraiment à croire que le Conservatoire serait un bel endroit pour lui apprendre l’art sous toutes ses formes. Je vais lui apporter de la belle argile pour voir si la sculpture lui plaît. Je pourrais l’amener voir des œuvres d’art et lui faire développer son imaginaire et sa créativité. Peut-être l’amener voir du théâtre et de l’Opéra? Quand dis-tu?
Il souriait doucement à Sarä, l’idée de passé du temps avec ses filles était pour lui plus qu’importent. Pleins d’idée lui venaient en tête, mais aucunes concernant l’amour de l’école.
- Mon père disait toujours que l’école de la vie était plus importante que l’académique. On n'apprend pas la vie dans les livres. Peut-être ne seras-tu pas d’accord avec cette théorie, cependant je trouve m’en avoir pas trop mal sortie, en sachant que lire, écrire et compter. Je ne compte pas imposer de grande étude à Mya, si ce n’est pas son destin. Je n’ai jamais aimé perdre mon temps, alors autant commencer dès l’heure à leur enseigner ce qui feront d’elle de grandes femmes. Ne crois-tu pas?
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - September 25, 2010 at 1:44 AM
Peluchenapping écarté
Et la deuxième tasse de thé
Sarälondë était restée silencieuse, si ce n’est que quelques « humm humm » de médecin, alors que son ancien époux exprimait son point de vu durant qu’elle dégustait son thé. Ha cette Myàmëlissë, la petite avait de la chance que ses parents ne puisse s’entendre sur la manière de se débarrasser de son jouet. Sarä avait bel et bien osé demander à Mathéo de jouer le mauvais rôle, celui du cruel peluchenappeur de Nournourse, mais gageons que d’ici des semaines ça ne serait pas encore fait et que Mya se marierait surement avec sa Nournourse en main un jour. Imaginez la gueule du prétendant si ce dernier devait passer la nuit de noce avec l’ourson en peluche.
Btref, dès que monsieur Balgor eu terminé de parler, la marquise prit parole calmement. Son minois elfique présentait son sérieux naturel ainsi qu’une petite moue sceptique. Maman Taur’Amandil restait plus ou moins convaincue qu’elle avait mal fait son rôle de mère mais bon à quoi bon s’obstiner dans le cas présent? Elle n’en avait pas envi…pour une fois. C’était un terrain délicat et sans doute projetait-elle de demander une autre tasse de thé et que de se disputer pourrait s’aborder ce projet abruptement.
« Bon d’accord… Passe plus de temps avec Myà et je ferai bien mon affaire avec Ysenlàlïl… Quoi que pour le théâtre ou l’opéra je crois que ça plairait également à Ysen, ne fait pas de jalouse. Sinon, tu as un peu raison dans ce que tu dis mais tu devras aussi l’aider à aimer plus l’école. Si elle aimerait plus l’école Myà n’aurait pas autant de difficultés. »
« Donc tu vas lui montrer un peu la base en médecine à Ysen? »
« Oui et diverses choses. »
« Comme…? Sarä tu es bien mystérieuse. »
« Tu verras éventuellement. »
« Ça la convaincra de mettre plus d’efforts dans ses cours de musiques? »
« Bien sur Mathéo. »
Monsieur lui sourit simplement avant de prendre une autre gorgée de thé. Sarä à ce moment là fixait le fond de sa tasse en faisant une petite moue. Mathéo ne put s’empêcher de la questionner bien qu’il le fit mentalement avant Qu’est-ce qu’il y avait encore Sarälondë?! Tout à coup tu ne l’aimais plus? Tu n’aimes pas la couleur de la tasse ou encore elle n’est pas du bon format? Il était tellement habitué d’entendre ses caprices, caprices même qu’il avait entretenus, qu’il ne pouvait que s’imaginer du négatif au vu de cette mimique de son ex épouse. Il restait toujours calme néanmoins.
« Qu’est-ce qu’il y a? »
« Ho rien. »
« Il y a quelque chose ca parait sur ton visage. »
« J’aimerais une deuxième tasse de thé. »
Quelle petite ratoureuse cette moufettée.