Ombres et Lumières
Post by William Menethil. - September 25, 2010 at 1:57 AM
Quel est la chose qui n’as aucun gouts, aucune odeur et qui ne possède aucune craintes.
Qu’est ce qui est imprévisible, sans ombre ni visage ?
Qu’elle est la seul chose certaine et inévitable en ce bas monde... ?
La mort.
C’est cette impression de fatalité qui m’a conduit jusqu’ici. J’ignore pourquoi, c’est si vide, si calme. Sous mes pied il y a cet épais tapis de neige donc le vent est chargé de changé régulièrement le relief afin que jamais on ne s’y retrouve. Au tour de moi, rien… c’est vide. Aucunes présences, pas un bruit outre que celui du vent. Le soleil brille faiblement dans le ciel, juste assez pour faire briller la neige à son tour. Mais… aucune trace de ce que j’étais venu y chercher, pas même un indice, rien. Il y à cependant cette étrange sensation dans ma tête et ce nœud dans mon estomac. Quelque chose ne va pas et ce n’est pas qu’une impression…. Une impression… Si ça en était une… Je suis donc sur la bonne vois. Mes pieds continuent de marcher sur cette vaste étendue enneigée pendant encore quelques instants et puis soudain, ça devient plus prenant. Ce sentiment d’insécurité en mon être prend tout à coup une toute autre ampleur. Je me retrouve littéralement figé sur place. Quelque chose me retient, mon cœur bat de plus en plus rapidement. Je scrute attentivement les environs le regard froncé, prêt à toute éventualité. Puis soudain je comprends. Car le problème lorsque l’on traque la mort elle-même…
C’est qu’on fini toujours par la trouver...
** Chapitre 1 : * Le Décès. *
Se tenant droit et fier au beau milieu des plaines glacé du grand nord Systérien, le jeune moine se préparait mentalement à une rencontre mouvementé entre lui et une proie qu’il traquait depuis plusieurs jours. Une profonde insécurité l’habitait et le rongeait de l’intérieur. Malgré tout, le jeune demi-elfe parvenait à garder considérablement son calme tout en maintenant ses poings solidement fermé prêt à ouvrir le crâne de quiconque en une fraction de secondes. Il pivota lentement sur lui-même pour détailler les alentours soigneusement. Puis alors se fit entendre une voie qui semblait presque provenir du souffle du vent.
* - In Sar *
William crispa alors fermement le visage sous la douleur ressentit, ses jambes plièrent d’elles même jusqu’à ce qu’il se retrouve à quatre pattes dans la neiges. Il serra les dents avec forces pour tenter de contenir la douleur qui le rongeait. Le plus inquiétant c’est qu’il ne savait pas encore qu’elle était la provenance de cette atroce souffrance en son être. Puis soudain, plus rien. De grande goute de sueur froide coulait sur son front tandis qu’il gardait la bouche entre-ouverte pour reprendre son souffle. Toujours agenouillé dans la neige, le jeune blond tourna lentement la tête vers l’arrière. Il aperçut alors la raison de sa présence ici et la cause de cette douleur illusoire. William se redressa lentement en se secouant vivement pour reprendre ses esprits, puis il se planta droit et fier devant son adversaire. Il ferma durement les poings, inclina la tête légèrement vers l’avant puis il s’élança rapidement vers l’horrible personnage qui se trouvait devant lui. Ses pieds fouettaient la neige sur son passage alors qu’il fonçait tête baissé sur le disciple des dieux sombre. Will se rapprocha le plus prêt possible de sa cibles puis élança une série de coups de pied et de poings en sa direction avec toute la furie des dieux.
* - Divinum Furis ! *
Post by Valir Menrul - September 25, 2010 at 2:48 AM
Cela faisait maintenant deux jours entiers que le vieil homme survivait dans l'ardeur des blizzards nordiques. Il demeurait immobile et économisait ses déplacements, lorsque cela était dans la mesure du possible. Puis, pour ne pas succomber à ce froid mordant qui rongeait toute trace de vie, il s'alimentait d'une quantité industrielle, voir coloniale, d'énergie vitale. En permanence, et ce depuis son arrivée dans cet enfer de glace, des lucioles verdâtres tournoyaient autour de lui, préservant la discrète et minime parcelle de vie qui pouvait encore être préservée.
Puis, son attente fut enfin récompensée. Ses visions s'étaient une fois de plus montrées véridiques. William Menethil se présentait au loin, seul, au cœur d'une tornade blanche que Valir avait eu le temps d'apprivoiser. Ses yeux de demi-elfes, épuisés par la fatigue et le voyage, regardaient sans écouter, observaient sans remarquer.
Le nécromancien s'approcha, sans attribuer d'efforts particuliers à sa discrétion.
Désormais à proximité de sa proie blonde, chaude et plus vivante que jamais, il agita la main, crachant quelques mots interdits par ses lèvres gercées et meurtries.
"In Sar"
La silhouette blonde perdit le peu d'aisance qui lui restait, déjà bien érodée par le climat arctique. Puis, en une danse ridicule et saccadée, le poing de William déchira la toile enneigée, pourtant si parfaite et immaculée jusqu'alors.
La douleur grandissait, grondait et hurlait au fin fond de l'hybride qui, sans aucun doute, croyait sa fin arrivée. Puis, dans un souffle, tout s'arrêta, laissant l'opportunité au ridiculement trop brave William de reprendre un semblant de repos.
Le vieillard s'approcha patiemment, prenant et croyant sa cible comme acquise. À cet instant, l'Acolyte de l'Ordre du Soleil bondit en s'élançant sur l'agresseur.
"Divinum Furis"
Furie divine, put traduire Valir de la langue ecclésiastique. Aussitôt cette réfléxion faite, le nécromancien n'eut guère le temps de réagir et se retrouva, avec grande imperfection et anti-grace, plaqué contre le sol poudreux. Alors que William poursuivait son assaut Thaarien, les mains nues et congelées de Valir s'imposèrent. Quant à son regard vif et orangé aux couleurs enflammées, il s'empara des prunelles bleues et azurées du demi-elfe.
À l'instant de la seconde qui suivait la précédente, William reposait mollement sur le vieil homme, tel un bambin qui réclame une caresse paternelle. Désintéressé par autant d'affection, le mentaliste rejeta l'homme endormi et se redressa avec patience et effort. Puis, une fois ses habits recouvert de nécrolithe débarrassés de la crasse mouillée et neigeuse que sa chute avait occasionné, il centra son attention sur William, paisiblement endormi.
"Les héros n'existent pas, William. Les héros semi-elfes, encore moins."
Son poing s'enflamma d'une déflagration pétillante qui arborait des teintes vertes et toxiques. Puis, avec fermeté, Valir plaqua lourdement l'homme d'un toucher empoisonné. Celui-ci, toujours endormi, se secouait dans une myriade de spasmes tout aussi incontrôlés les uns que les autres. La main libre du nécromancien se positionna au dessus du visage innocent et systérien, venant y piger les derniers héritages de Mélurine. Des tissus bleutés gagnèrent le poignet de Valir, et le souffle de vie abandonna William.
Laissant la carcasse hybride au cœur de la tempête naissante et considérablement agressive, le meurtrier se retourna et entreprit le voyage de retour.
... mais une tierce silhouette attira son attention...
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - September 25, 2010 at 3:56 AM
Un face à face.
Une fois de plus.
Depuis deux jours, il suivait de façon éloignée les déplacements du moine. Depuis deux jours, il suivait une cible pour en atteindre une autre, mais aussi car il avait fait une promesse. Il savait ce que William comptait faire, et il savait tout les dangers que cela représentait, il se devait de le protéger, puisqu'il ne pouvait pas l'empêcher. Lorsque la mort vous défi, vous pouvez rarement refuser.
Vêtu de sa fidèle armure de pyrolithe, peu affecté par le froid, il avançait lourdement dans la neige, suivant les traces de pas du moine, à l'affut des dangers imminents. Jamais il n'aurait cru que tout se ferait si vite. Dans la tempête de grêle qui recouvrait le ciel et l'air d'une nappe blanche, il put apercevoir des mouvements, un combat. Il était suffisamment loin pour ne pas très bien voir, mais il sentait que quelque chose arrivait, il devait intervenir. Un tintement métallique résonna tandis qu'il dégainait son épée et prenait son bouclier, il chargea.
Un sentiment étrange, un sentiment qu'il ne connaissait malheureusement que trop bien. Il apercevait alors, au sol, dans la neige, un corps gisant, sans vie. Ses mouvements s'arrêtèrent, il cessa de respirer, il savait de qui il s'agissait, il ne voulait pas l'accepter. Le caporal avança en de lourds pas vers le cadavre, la respiration toujours coupée, sa main lâcha son épée et il posa un genou au sol.
- Non...
La main d'Adalard vint se poser sur le casque du moine, pour le lui retirer, dans un geste lent, trop lent. Un geste qui lui paraissait alors durer une éternité, il découvrait lentement chaque parcelle du visage éteint du jeune blond. Son menton en fine pointe, ses lèvres glacés, ses yeux sans vie, et ses cheveux trempés par la neige. Les traits de Dranem se crispèrent alors instantanément, il posa sa main sur les paupières de William pour les lui fermer.
Lentement, il se releva, prenant son épée par la même occasion. Son regard émeraude, et perçant, parcourra les alentours à la recherche du meurtrier, il trouva sa cible. Ses jambes firent les pas de courses d'elles-même uns à la suite des autres, jusqu'à ce qu'il soit à portée de voix du nécromencien.
- Toi ! Meurt !
*Dans une rage irréfléchie mais tellement intense, il avait attirer l'attention du nécromencien par son cri foudroyant, et il chargea en sa direction, ses poumons effarés. L'adrénaline lui faisait tout oublier, le fait de ne pas avoir su protéger celui à qui il l'avait promis. Il devait tuer Valir, maintenant ou jamais, il le devait. Son élan bien à cran, l'épée bien derrière lui, il allait déchaîné toute sa violence, toute sa rage, toute sa haine et sa colère, canalisées dans sa force de frappe. Il ne réfléchissait plus, aveuglé. *
Post by Valir Menrul - September 25, 2010 at 4:57 AM
Valir se redressa, puis soupira longuement, recentralisant ses énergies. Un sourire infernal s'étira sur ses lèvres décharnées. Alors que sa force énergétique ne faisait que croître, un cri humain sut ramener ses esprits sur Enrya.
"Toi ! Meurt !"
Il était là. Adalard Dranem s'approchait, lame à la main, véritable lanterne métallique dans cette morbide nuit qui débutait. De brefs instants avant l'impact, Valir s'effaça dans les larmes et la neige, désormais forme éthérique difficilement perceptible.
"Rel Xen Um"
Le spectre valsait autour d'Adalard qui bouillonnait à en faire fondre la neige, aveuglé par une rage fanatique. Le mercenaire combattait contre une créature plus ou moins concrète, et subissait l'illusion d'une folie progressive.
Le combat s'éternisa plusieurs minutes. Alors qu'Adalard ne semblait guère s'épuiser, le spectre-nécromant en profitait pour s'éloigner. L'humain poursuivait ses assauts en s'engouffrant de plus en plus dans ce brouillard nocturne grandissant, sur les talons de ce fantôme trop rapide. Il lui infligeait parfois quelques blessures, mais il était difficile d'être convaincu de leur importance.
Alors que Valir interrompit sa fuite pour s'approcher violemment du Caporal, le mercenaire put recevoir et sentir un coup précis, une coupure, son essence qui lui était enlevée, momentanément. L'attaque avait été immatérielle, située à l'intérieur de son corps, et peu douloureuse, mais tout de même réelle. Quelques gouttes de sang furent tout de même crachées sur le sol gelé.
"Kal Ort Por", murmura le vent.
La danse incompréhensible que menait le spectre finit par s'éterniser, et celui-ci s'effaça enfin pour de bon, laissant l'homme seul avec ce froid ardent, cette rage amèrement indomptable et cette blessure superficielle qui lui porterait confusion, tant elle semblait inutile mais désirée.
La forme noire et brumeuse apparut au milieu d'une chambre modeste et tout de même bien éclairée. Dehors, à quelques mètres sous la fenêtre, la population de la Basse-Ville festoyait, buvait et s'endormait, comme à tous les soirs. Aussitôt arrivé, Valir Menrul regagna sa forme conventionnelle, la main porteuse d'un bout de chair, empli du sang d'un innocent défenseur à la cape verte.
Il s'approcha du lit, puis secoua sèchement son occupant, sans un mot. Celui-ci, véritable mangeur de chair, se redressa rapidement, attiré par cette odeur encore chaude qui l'excitait presque.
"Adalard Dranem...", prononça t-il, alors qu'on lui léchait la main avec avidité.
Il laissa au monstre l'occasion de vérifier la valeur sanguine du Caporal, puis, une fois l'échantillon consommé, Valir continua de s'exprimer.
"Tue le, et tu auras ce que tu désire."
À cet instant, la main griffue du nécromancien jeta un parchemin sur le lit délicatement préparé. Ne masquant pas sa fatigue, le nécromancien s'approcha de la fenêtre, contemplant l'action paisible qui régnait en Basse-Ville, en comparaison aux évènements récents.
Post by Le Cabot - September 25, 2010 at 5:19 AM
Un chien n'aime ni les chats ni les puces. Il aime les os ainsi que la chaire.
Morte, habité de larves, vivante, fumantes ou sanglante.
Le chien aime se sentir utile. Le chien aime inconditionnellement une personne qui, en retour, saura lui donner ce qu'il désire.
Recroquevillé sur lui-même, le cabot restait planté sur les draps miteux de son lit qui l'était tout autant. Ô bassesse, ô pauvreté, lorsque tu nous tiens. Ne nous lâche pas. Il dormait, paisible et avec l'air presque dompté. Les crocs de l'animal pinçaient parfois l'amas de chaire qu'était ses lèvres, en extirpant par moment quelques coulées de sang qu'il lichait aussitôt, assoiffé. Longues étaient les nuits. Encore plus longue étaient les jours lorsque personne ne venait quémander les services de cette bête aux allures repoussantes mais pourtant, seulement si aimante. Un peu de sang. Un peu de chaire. Un os tout ou plus. Un cœur frais, encore mieux.
Le cabot se fit réveillé brusquement, échappant dans le moment entre le sommeil et le réveil, quelques couinements étouffés mais bien audible. Ses yeux aux iris noires se posèrent sur l'homme face à lui, inconnu à ces heures, maître à d'autres. Le nez retroussé, l'odeur putride mais ô combien alléchante de la chaire sanglante et encore fraiche fit bondir la bête sur ses pieds, allant jusqu'à lécher avidement la substance liquide qui s'écoulait du morceau humain. Comme un mendiant à un riche. Comme une putain à un homme. Les mots résonnèrent calmement et de façon tant machinale dans la pièce de bas étages alors que l'échange se faisait. Sous les quatre pupilles des deux interlocuteurs seulement, dans le secret le plus absolu. Le morceau de chaire se fit réceptionner après coups dans les pattes de l'androgyne qui, aussitôt, l'engloutit dans des gloussements non-galants. Chose faites, la bête en extase face à ce repas des moins copieux dans l'ensemble mais tant excitant pour les papilles rendit l'animal toute ouïe face au nécromancien.
Le chien aime inconditionnellement une personne. Qu'elle soit laide, belle, puante, répugnante. Il l'aimera qu'importe le temps, le jour, l'heure. S'il lui donne en retour... Ce qu'il désire.
… Une partie de ce qu'il désire se retrouva contre son lit plus tôt abandonné. Tel un trésor d'une valeur inestimable, la bête se rua sur le matelas poisseux, emprisonnant le morceau de papier entre ses pattes avant de la glisser dans un trou du mur, bien camouflé derrière la base du lit.
" Hm hm'rr... " Grogna le chien avant de sauter sur le sol, glissant sa tête poilus sous la paume froide de l'homme avant de l'écarter d'un geste brusque de l'épaule, sautillant jusqu'à la fenêtre ouverte au préalable.
Puis, le Cabot s'élança, le nez retroussé, alerte.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - September 25, 2010 at 5:31 AM
Sa lame déchirant la nappe blanche à chaque coup qu'il portait dans ce qui lui semblait pourtant avoir atteint le nécromant. Mais il frappait une forme éthéré, il ne savait même plus contre quoi il combattait, mais ses bras frappaient seuls, il ne pouvait s'empêcher de combattre tant qu'il y avait une faible chance qu'il atteigne son ennemi ! Un coup après l'autre, il s'épuisait, s'essoufflait, mais il avait l'impression d'être inépuisable, inatteignable. Il savait qu'il le blessait, au moins un peu, chaque fois qu'il portait sa lame dans sa forme éthéré.
Soudainement, quelque chose vint transpercer son corps, non.. quelque chose vint transpercer son âme. Un douleur étrange, intérieure. Le sang lui monta à la bouche, pendant un mince instant il cessa de combattre, incertain, puis il crasha le sang qui lui montait à la gorge pour continuer farouchement à asséner sa rage dans la perception de son ennemi. La douleur se propageait dans son être mais il ne s'en souciait pas, protégé par l'adrénaline en lui. Puis la forme semblable à du vent se dissipa peu à peu alors qu'il n'avait même pas entendu les mots d'incantations prononcés tellement il était aveuglé par la rage, la douleur se faisait de plus en plus intense. Ses deux genous tombèrent au sol lourdement, ses yeux en larmes, le caporal l'avait une fois de plus laisser lui échapper.. ou était-ce l'inverse ?
Ses yeux se fermaient lentement, mais il refusait, tentant de lutter contre la fatigue, puis son regard se tourna vers où gisait précédemment le corps de William. Une nouvelle adrénaline naquit en lui tandis qu'il se dirigea rapidement vers le corps de William déjà presque ensevelit par la tempête. Il enleva la neige qui le recouvrait et le prit dans ses bras. Il devait le ramener, ce jeune homme méritait des funérailles convenable, lui qui avait servit Thaar toute sa vie.
En de lourd pas, il transportait entre ses bras le corps du jeune blond, tandis que sans qu'il ne s'en aperçoive, son sang qui coulait laissait des goutes dans la neige derrière lui. Ses force le quittaient peu à peu, il ne réussirait pas.. Devait-il laisser le corps de William derrière afin de continuer seul ? Après tout ce n'était qu'un cadavre... Non, surement pas ! Il continua, luttant contre l'épuisement, contre sa douleur, contre la tempête. Toutefois, il n'était pas assez fort pour mener cette lutte seul, il succomba, et tomba dans la neige, inconscient, le cadavre de Menethil tout près de lui. Adalard Dranem allait-il mourir comme cela ?
Post by Le Cabot - September 25, 2010 at 6:10 AM
Quand le plaisir brille en tes yeux
Pleins de douceur et d'espérance,
Quand le charme de l'existence
Embellit tes traits gracieux, -
Bien souvent alors je soupire
En songeant que l'amer chagrin,
Aujourd'hui loin de toi, peut t'atteindre demain,
Et de ta bouche aimable effacer le sourire ;
Car le Temps, tu le sais, entraîne sur ses pas
Les illusions dissipées,
Et les yeux refroidis, et les amis ingrats,
Et les espérances trompées.[/list:u:3lgbhe4q]
Le cabot se rapprochait. Le cabot approche encore, toujours, marchant dans les ruelles, dans les rues, sous les arbres, sur l'herbe. Pieds nus, il ne ressemblait à rien. L'androgyne marchait, encore, un peu, assoiffé. Qui saurait si, sous ses crocs aiguisés, les deux jeunes hommes trouveraient le repos éternel.
Le Cabot se rapprochait le nez en l'air, les pattes gelées, l'échine arquée. Il avait faim, il désirait. Il serait bientôt là. Il était bientôt là.
Post by William Menethil. - September 25, 2010 at 9:42 PM
Cette scène avait-elle été prévue ou anticiper. Quoi qu’il en soit, Quelques semaines au par-avant une missive fut envoyée au tribunal Systérien ainsi qu’à une jeune templière de l’ordre.
À qui de droit,
Moi William Menethil, souhaite par précaution, avertir le tribunal Systérien des closes à respecté en cas de décès de ma personnes.
Tous mes biens Matériels, mes deux maisons et leur contenu ainsi que le contenu de ma banque devront être laissé au soin de la templière Saeril Al’Kazar.
Je vous pris de bien accepter cette dernière demande en cas de problème fatal.
William Menethil.
Puis une copie semblable à Saeril.
Saeril, ma plus grande amie.
Si il devait m’arriver quelques choses durant ce voyage, j’apprécierais qu’en mon absence ou en cas de décès, tout mes bien matériel ainsi que le contenu de ma banque te soit remit. Fait parvenir cette missive au tribunal Systérien.
William.
Post by Saeril D. Al'Kazar, Ods - September 25, 2010 at 11:08 PM
Exquise douleur…
Qui approche tranquillement, mais sûrement…
Était-ce un pressentiment ou une simple crainte ? Elle n’en savait rien.
Ce n’était qu’une boule d’angoisse immense dans sa poitrine, alors qu’elle laissa valser le message du blondinet sur le sol de son appartement.. Elle savait qu’il ferait quelque chose de stupide.
Seule dans sa maisonnée miteuse, elle se faisait bien peu remarquer dans la Basse et toute son agitation cette soirée-là… Elle allait et venait entre ses deux étages sans trop de but, simplement avec une drôle d’impression de malheur ; une drôle d’appréhension.
La missive ne fut pas envoyée de sa main au tribunal, du moins, pas lors de cette soirée.
Entêtée sûrement ; mais aussi trop superstitieuse.
Pauvre petite orgueilleuse… si seulement elle savait ce qui se tramait là-bas.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - September 26, 2010 at 1:25 AM
*Dranem ignorait combien de temps il était resté étendu dans la neige, dans le froid. Lorsque le noir semblable au néant se changea en un mélange de forme et de couleurs embrouillés, il ouvrait lentement les yeux. D'étrange sensation dans son être, le froid n'était plus, où était-il ? Une sensation confortable de chaleur s'emparait de son corps, il ne savait pas pourquoi. Encore confus, il prenait du temps à réaliser, à comprendre. Les images embrouillés se matérialisèrent alors lentement, il y avait des tentes, un feu.. des gens.. Il regarda à côté de lui, où il croyait apercevoir le corps de William, mais il n'en était rien, ses sourcils se froncèrent. Soudainement, une voix retentit alors parmi tout les bruits qu'il ne comprenait pas encore. *
- Caporal ! Vous allez bien ?
Il ferma les yeux durant un moment, il avait un lourd mal de crâne. Suite de quoi il releva la tête pour apercevoir deux militaires, des mercenaires. Il ne comprit pas aussitôt qu'est-ce qui se passait, qu'est-ce qui s'était passé. Toutefois, il réalisa tout de même quelque chose; il était dans un campement mercenaire, encore au nord de toute évidence. Il ne répondit pas, du moins pas de vive-voix, sa seule réponse fut un faible hochement de tête avant qu'il ne se laisse choir de nouveau sur son lit improvisé. Il poussa un lourd soupir, puis passa sa main sur son visage. Il s'endormit.
Deux heures plus tard, il se releva alors, enlevant les épaisses couches de couvertures qui le recouvraient, il remit les vêtements qu'on lui avait retiré pour soigner ses blessures. Il devait savoir ce qui s'était passé, après qu'il se soit évanoui. Tout ce qu'il put savoir, c'est qu'on avait aperçu du sang et que l'on avait retrouvé son corps, lors d'une ronde. Que sans son armure de pyrolithe, il serait sans doute mort gelé ou encore on l'aurait jamais retrouvé.
**- J'étais avec un autre homme, jeune, blond, vous n'avez pas trouvé un autre corps ? **
**- Désolé mon Caporal, vous étiez seuls lorsque l'on vous a trouvé inconscient. **
*Ses yeux se plissèrent, son regard fixa un point autre, imprécis. Il réfléchissait, il appréhendait. Il hocha simplement la tête, puis alors qu'il allait s'en allez, il posa une dernière question. *
- Ça fait combien de temps que je suis ici ?
- Trois jours Caporal.
- Merci..
*Souffla-t-il finalement avant de s'en retourné, toujours submergé par ses nombreuses réflexions. Son ventre lui hurla soudainement qu'il avait faim, et il en prit lui-même conscience bien évidemment. Il mangea donc avant de rassembler ses affaires et de partir, il devait allez voir quelqu'un, peut-être deux personnes, voir trois. Il ne savait pas encore ce qu'il ferait, il suivrait probablement son instinct, seul les prochains jours sauront nous le dire. *