Routine

Routine

Post by Elvanshalee Danaël, CP - October 1, 2010 at 6:34 AM

« Il n’en dépend que de vous, mais vous isolez ne causera que votre perte tôt ou tard. »

Les missives écrites sous la seule lueur de ses iris muées en œil de chat, l’elfe noire les avait sitôt postée. Ou peu sans faut. Déjà une réponse l’avait rattrapé, de même que le silence d’un certain. C’est dans l’ombre d’un sourire qu’elle avait aussitôt rattrapée sa plume, pour leur rendre ces bons mots. Profitant d’une désuète accalmie, la Légionnaire terminait de sangler son armure, comme à ses habitudes. Bâton en main, elle livrait sa silhouette au zénith. Perdue dans une tignasse de neige se trouvait un lys rose, qu’une main gantée ajustait dans une tendresse palpable. Et comme à son habitude, elle retournait fouler les landes, au Nord, sans l’Érudit cette fois.

Et c’est lorsque son enveloppe corporelle s’échappa au regard du soleil pour réapparaître sur les dites terres qu’elle échappait un souffle à la discrétion du vent :

« Tu viendras chercher mon âme,
En plein milieu du jour. »

Et l’exploration reprenait, simplement.

(C’est ouvert à tous, et sinon et bien closed!)


Post by Koenzell Pandora, Cp - October 1, 2010 at 10:40 AM

Sous la lueur d'une faible flamme, la fatigue prenait le dessus dans un combat l'opposant à la détermination du semi-être. Il était bien tard dans la nuit, bien que le jour était encore loin de se lever, les parchemins recouvrait son bureau laissant juste assez de place pour un petit coffre et l'encrier. Un dossier important lui prenait tout son temps encore une fois. Important, un grand mot pour signifier de grande chose qui, malheureusement, le sont que bien peu. Les temps avaient changé et il s'en était rendu compte. Depuis son premier jour en Systéria, il en avait vu des choses, mais bien peu lui sont resté. Des amis, nombreux avait croisé son chemin et très peu ont gradé la même vois que lui. Il avait passé à côté des bien des choses a resté enfermé à la lueur d'une flamme pour travailler. La brise de la mer et la température des terres froides avait peut-être su lui rende les idées claires?

« Bon… c'est assez…»

Le sons d'un claquement se fit entendre. C'était le pois d'un épais dossier qui c'était refermé. On pourrait croire que la fatigue avait sortie victorieuse de ce combat, mais c'était plutôt l'idée de se réveiller la tête sur son bureau qui fit réagir le chercheur. C'est un profond sentiment de dégout qui traversa l'esprit de l'homme à ce moment. Noyé dans une mer de questions et de remise en question qu'il débuta sa marche pour se rendre à l'étage où se trouvait sont lit qui, pour changer du reste, était lui aussi recouvert de livres et de parchemins portant sur des sujets aussi varié les un que les autres. À la vue de ce décor, dans un court moment de colère, il agrippa sa couverture et la retira d'un geste sec pour en faire tombé toute cette paperasse sur le sol. Il resta planté là à regarder le planché recouvert de papier. Son lit défait et son coeur vide de volonté, il décida continuer son chemin pour terminer sa route sur le toit de sa demeure. Il avait toujours la main posé sur la pogné de la porte après l'avoir franchi, mais il ne bougeait plus. C'était comme si le temps c'était arrêté. Son regard était plongé dans l'horizon éclairé par les première lueur du soleil. Un spectacle qu'il n'avait pas vu depuis trop longtemps.

« Depuis combien de temps… non… trop longtemps… »

Il tendit le bras à l'intérieur pour en ressortir un tableau blanc comme neige avant de refermer la porte derrière lui. En position à avoir les rayons du soleil qui arrive sur son flanc, il avait peintures d'une main et pinceau de l'autre. Son esprit était vide et débordait à la fois. Il n'avait pas ressentit un telle sensation depuis très longtemps. C'est surement ce qui le motivait pour en oublier la fatigue qui venait de perdre devant son adversaire.

« Crépuscule du matin, aube de tout les jour dégagé de tout soucis, aujourd'hui, je ne créer pas ceci pour toi ni pour personne d'autre. Je créer pour moi le chemin qui a su ouvrir mes yeux sur un monde dénué de tout sens jusqu'à maintenant! »

Le premier coup de pinceau était dès lors donné...