Un demi-orque au temple

Un demi-orque au temple

Post by Gardtalang, ind - October 11, 2010 at 6:51 PM

Il avait déjà fait le coup aux mercenaires. Cette fois-ci, les circonstances étaient différentes. À l'époque, le demi-orque avait combattu les mercenaires durant la guerre et voilà qu'il avait combattu avec les capes blanches pour terrasser un fils d'Enyde-mä dans les sombres pièces des catacombes du marais. Un sentiment de fierté était fort après ce combat. Bien qu'il n'avait pas la peau verte et parlait d'un dieu auquel il ne s'attachait pas, il avait l'impression de retrouver un sentiment longtemps tue. Celui d'affronter un défi plus grand, un adversaire que l'on sait terriblement plus fort que soit. Cette adrénaline de savoir que la mort au combat est très proche, palpable. Si le demi-orque devait en mourir, il ne verra pas là un déshonneur pour affronter un monstre qui terrifiait plus qu'un.

Donc, notre monstre national traversait l'entrée du temple afin de descendre lourdement et lentement les marches en direction du sous-sol alors qu'on y entendait les bruits des armes de bois qui se frappait l'une contre l'autre. Certainement, les paladins, acolytes, vigile et autre se questionnait de la présence du demi-orque. Comme à son habitude, d'un air mauvais et rude, le demi-orque ne bronchait aucunement à tout ses regards pour venir s'adosser contre le mur de pierre en face de la petite arène. Il croisait durement ses bras contre son torse et observait chacun des membres de l'Ordre. Obersavant leur stature, leur mouvement ou bien la façon dont il tenait leur armes.

Comme il l'avait ait avec les mercenaires, il tentait d'étudier le style de combat.


Post by Nikita, OdS - October 12, 2010 at 12:04 AM

Adossée de l'autre côté de l'arène se trouvait la Grande Prêtresse aux cheveux dorés et aux yeux verts prenants, tels l'émeraude, d'une pureté rariscime. Dissimulée dans son armure d'entraînement, le seul détail trahissant son identité était sa longue chevelure bouclée, qui tombait en cascade jusqu'à l'infini et dont sa capuche était incapaple de toute la contenir.

Les membres de l'Ordre le savent bien, mais peu de gens de l'extérieur se doutent naturellement qu'une femme de foi aussi douce et sereine que la Grande Prêtresse pourrait être une guerrière accomplie. Pourtant, c'était bel et bien le cas. Traditionnellement, dans son village natal, souvenir si lointain déjà, toute la marmaille était initiée à l'art du combat.

C'est donc avec les enseignements des moines du village qui l'a vu naître ainsi qu'avec le soutient et le savoir-faire exceptionnel du Grand Inquisiteur De Nogar que la jeune femme s'était avérée devenir une combattante hors-pairs au fils des années passées ici, en Systéria.

Arme d'entraînement à la main, elle observait les Acolytes et les Vigiles convoqués à l'entraînement. Il arriva donc que la tête d'affiche du Saint Clergé déclara le combat en cours terminé. Elle donna quelques commentaires aux deux adversaires et leur fit part d'une technique de jeux de pied bien reconnue pour se déplaçer derrière l'ennemi rapidement, en éliminant toute chance de représaille et en positionnant ainsi l'adversaire dans une position vulnérable. Rien de bien complexe, encore faut-il maîtriser l'art de la furtivité et de la rapidité d'exécution.

Une fois qu'elle eut demandé à deux nouveaux adversaires d'entammer un combat amical, elle eut remarqué le demi-orc. Biensûr, elle le reconnaissait. Il était des leurs lors de la première foulée qui s'eut résultée par l'anéantissement d'un fils d'Enyde-mä. Certes, elle avait été témoin de sa maîtrise de l'art du combat mais ce qui l'avait le plus impressionné, c'était le parfait contrôle de lui-même lors de la manoeuvre. Il avait suivi les instructions de son fiançé au doigt et à l'oeil et n'avait nuit en aucun cas aux personnes présentes même qu'il eut été d'une aide précieuse. Une si bonne maîtrise de ses impulsions de la part d'un demi-orc, ça, Nikita était capable de le reconnaître et de le respecter à sa juste valeur.

C'est donc d'un pas feutré mais respirant la bienveillance qu'elle s'approcha de l'imposant demi-orc. Sur un ton de voix invitant mais surtout convivial, elle s'exclama...

- Soyez la bienvenue guerrier. Ce que vous voyez vous plait-il?

*Et donc, sans attendre de réponse immédiate, elle vient se plaçer aux côtés du demi-orc, toisant tout comme lui, le nouveau combat qui venait de s'entammer. *


Post by Gardtalang, ind - October 12, 2010 at 3:10 PM

Autrefois soldat durant la guerre contre les mercenaires, on le croyait à tord une grosse brute aimant que la violence. Le combat faisait sans aucun doute de sa vie, mais il était plutôt d'honorer ce en quoi il croit. Tout comme les fervents de thaar prier, le géant vert combat espérant trouver la mort dans un combat digne de ses capacités guerrières.

Il avait évidement remarqué la grande prêtresse à la chevelure bouclé. Non pas qu'il en était attiré physiquement par celle-ci, mais bien parce qu'il cherchait à connaître son potentiel de guerrière en l'observant former les plus inexpérimentés. Quelques blessures étaient encore bien apparentes de son précédent combat dans les sombres catacombes. Malgré cela, il ne semblait montrer aucun expression de douleur ou de faiblesse maintenant. Sa constitution exceptionnel faisait de lui une véritable machine de guerre récupérant plus rapidement que les humains.

Alors que Nikita s'approchait de lui, le demi-orque ne dérogeait pas son regard mauvais d'orque du combat qui débutait. C'est à croire qu'il ignorait maintenant la haute membre de l'ordre.

- Soyez la bienvenue guerrier. Ce que vous voyez vous plait-il?

À cette salutation et cette question, un faible rictus d'agacement paru sur son visage faisant en sorte qu'il montrait un peu plus ses canines d'orques jaunies dépassant légèrement de sa bouche comme si on le déconcentrait. Ses bras croisés se démêlait faisant signe à la prêtresse de le laisser tranquille. Le mouvement de pied qu'avait appris précédemment la Prêtresse semblait l'intrigué. Mouvement peut-être basique, il était typiquement humain. Dans sa culture de combat orque, Gardtalang ne se préocuppait aucunement de la finesse. La force brute, celle qui assome, celle qui terrasse, celle qui lève les pieds de son adversaire après un foudroyant coup était préconisé et valorisé. Plus fort l'on frappait, plus on était respecté.

Les sourcils qui se fronçait afin de ne pas manquer un mouvement de pieds du vigile et l'acolyte lui donnait un air encore plus naturellement menaçant. Une fois le jeu de pied effectuer, il en observait le résultat et voilà que l'acolyte se trouvait à être dans une position vulnérable. Pendant ce temps, Gardtalang avait volontairement ignoré la Grande Prêtresse.

Néanmoins, une fois la manoeuvre effectué, il conservait son attention sur le combat qui continuait alors que miraculeusement, l'Acolyte se dégageait de sa position pour se trouver nettement sur la défensive dans le coin de la petite arène. La réputation du demi-orque était faite en terme de diplomacie. IL n'allait pas faire exception envers la Grande Prêtresse. C'était en quelque sorte une équité. Il traitait tout le monde de la même manière peu importe leur grade.

De son ton grave et rude habituel orque il répliqua après un long moment à l'humaine.

Je suis pas ici pour parler, mais observer.

Lui lançait-il plutôt rudement, à la limite de la politesse. Soulignons qu'il ne lui avait pas remis les marques de politesse. Il avait peut-être semblé un bon soldat durant la bataille, mais il restait un barbare malgré tout. La Prêtresse en sera-t-elle offusqué comme plusieurs citadins de Systéria?