au-delà de la mer, l'envol des Hérons.

au-delà de la mer, l'envol des Hérons.

Post by Shigeru Maeda, Adm - October 14, 2010 at 6:45 AM

Alors qu'ailleurs, un bateau de commerce portait en son coeur une descendante des Yu, à Systéria c'est un bateau plutot banal qui prit la mer avec comme passagers un Guerrier et une Magicienne, T'sen tout deux. Les quelques marins loyaux à la bannière du Maeda chargeaient quelques malles et caisses de vivres en plus des effets de leur deux passagers.

Si ce n'est cette habituelle indifférence faciale, le guerrier portait une tenue particulièrement riche, élégante. Un long kimono azur dont les manches particulièrement longues étaient décorées de gravures en or et argent représentant des ailes d'Héron couvrait une tenue claire aux motifs d'oiseaux et de fleurs. Ses cheveux noués en une coiffure complexe affirmait d'une certaine élégance et une couronne de trois piques s'insinuait dans ses mèches, plongée dans son chignon. Le katana bien à découvert à sa ceinture laissait toutefois présumer qu'il n'irait pas par quatre chemin si la vie d'un passager était mise en péril.

Contre lui, une silhouette féminine, bien que la pudeur était de mise, un observateur moyen pourrait bien vite se rendre compte que les sentiments unissaient les deux êtres. Silencieux toutefois, Shigeru se permit un regard vers elle et pour une rare fois un sourire, assuré celui-ci comme pour conforter sa compagne, la rassurer.

Quelques heures plus tard, le bateau se mit en branle, la silhouette du vieux guerrier pointait sur la proue et le vent manquait à chaque soufflée de le décoiffer. Des regards assassins accueillaient les hommes d'équipage à chaque remarque déplacée ou interrogation concernant le but de ce voyage, la seule délivrance pour eux fût l'annonce de la destination, dictée sur ce ton froid, lointain et sans humanité qu'on lui connaissait.

"Port d'Aioki."

Il ne tarda pas à retrouver ses appartements à la nuit tombée, endroit de débauche idéale pour les amants qui enfin purent s'échanger, loin des regards curieux les marques d'affection tant attendue au cours de la journée...
Quant au bateau... il vogua et c'était bien là la seule chose qu'on pouvait lui demander, à l'écart des dangers, à l'écart des problèmes.


Post by Miyuki Maeda, Ind. - October 14, 2010 at 7:47 PM

Leur escapade s’apparentait presque à une fuite, ainsi préparée à l’improviste. Peu de préparatifs pour en venir à fouler le pont du navire massif de leurs pas et quitter pour une terre qui leur était plus familière et bien plus paisible.

La brise était impitoyable lors du voyage; à en glacer le sang des matelots et même celui des passagers si mystérieux. Que peu de mots ne s’extirpèrent des lèvres de la jeune femme qui se trouvait à bord. Elle demeurait muette et inexpressive; seul le regard rempli d’anxiété et d’excitation. Doux paradoxe qu’elle exprimait si bien…

Encagée chastement dans les bras de son compagnon, elle semblait si frêle; mais tellement rassurée. Un confort plutôt rare pour une âme aussi solitaire que la sienne, laissée égarée dans la Basse. Une tendre protection si ardue à quérir et à mériter.

À mesure que la coque frappait la houle avec puissance; la toute frêle laissait ses paupières chuter. Bien que son passé l’avait forcée à faire ce voyage tumultueux maintes et maintes fois, elle n’en demeurait pas moins inconfortable sur ce sol instable. Fatigue persistante et progressive; pour finalement en arriver à ces Landes tant méditées; tant rêvées.

...

Qu’était cette destination si lointaine? Un mystère qu’ils chérissaient tant et qu’ils semblaient hâter, autant l’un que l’autre. Un souhait commun qui leur semblait vital.. Encore une longue route les attendait, cette fois sur une terre plus ferme et moins mobile.

Une route si longue, où les cerisiers les couvriraient bientôt et où leurs pas se glisseraient jusqu’à ce temple; non loin du domaine Maeda.[/list:u:9qp84nac]


Post by Shigeru Maeda, Adm - October 15, 2010 at 6:20 PM

C'est avec l'aurore qu'arrivèrent enfin les deux amoureux au Port d'Aioki. Des pas conjoints sur le plancher de bois des quais affirmèrent leur présence en territoire Maeda.

De nombreux guerriers présents reconnurent immédiatement la silhouette du Tsen qui pour l'occasion s'affirma d'une stature bien plus large que la plupart d'entre eux, les déviances de Systéria et le culte physique de ses combattants n'était pas étranger à l'Ancien Seigneur de ces terres. Plusieurs s'inclinèrent avec respect, originaires de ce fief dédié aux ancêtres de Shigeru. Il ne manqua pas de les saluer en retour, sans sourire, simplement animé d'un profond respect pour ceux qui jadis prirent les armes en son nom. Quelques pas en avant préférant sa fiancée en retrait à l’abri proche de ses hommes, le Mercenaire Systérien se dirigea vers l’un de ses anciens frères d’armes, un guerrier sans terres loyal au nom de la famille qu’il salua d’une accolade presque trop longue, respectable pour les us. Quelques paroles échangées proche de toute commodité, le soleil naissant offrant à leur discussion quelque chose de très solennel. Après un signe de tête entendu concluant leur échange, le vieux frère d’armes pivota et monta en scelle pour partir au galop.

La nouvelle ne tarda pas à faire le tour du village côtier et quelques minutes plus tard, c'est un ami proche du Héron qui fit son apparition, monté sur un cheval noble du sang de ceux qu'élève le Clan depuis des temps immémoriaux. Bardé d'une armure rouge écarlate surmontée d'une lourde veste d'automne, le cadet de Shigeru ne laissa rien paraître, digne et raisonnable dans un premier temps. Face à lui, notre Tsen de Systéria dans son Kimono azure, propre sur lui, la coiffure noble, vêtu richement d’un kimono long et large aux dorures sur les épaules, quelques grues et carpes ornant l’ensemble, lui donnant une touche très champêtre ponctuée d’une ambiance aquatique. Son regard d'acier braqué sur son hôte, digne, il ne laissa rien transparaître d'autre que le sérieux d'une pareille occasion.

Si ce n'est le bruit ambiant d'un port, le ressac et les marins déchargeant des caisses, aucun son ne quitta les lèvres des deux hommes, leurs regards assiégés par la neutralité de si joyeuses retrouvailles. Caressés par quelques fleurs de cerisiers rosées qui trouvèrent leur chemin guidées par le vent, aucun d’eux ne semblait enclin à débuter la conversation. Forme d’infériorité ou simplement d’humilité, leur iris abyssales se fondaient l’une dans l’autre jusqu’à ce que le cavalier annonce.

« Cousin… Je ne pensais plus vous voir en ces terres avant l’heure de votre mort. Dites-moi ce qui vous amène à Aioki. »

Le regard de Shigeru se fît plus froid alors, puis d’un geste délicat invita la si délicieuse Tsen l’accompagnant à le rejoindre, la présentant de ce fait.

« Ma future épouse, Eringyas Miyuki et moi-même désirons rejoindre le Temple de la Main Blanche. »

Son ton était empreint de cette neutralité habituelle, le tout dit dans leur langue d’origine, la voix grave du Mercenaire donnant au tout un aspect sombre.

« Mère sera râvie de vous revoir… Je le suis tout autant, la joie m’envahit. D’autant plus que votre venue est porteuse d’heureuses nouvelles. »

« La joie me submerge tout autant Maeda Otomo. Il est bon de vous retrouver. Pourriez-vous faire préparer un palanquin et un cheval, nous aimerions voyager le plus rapidement possible vers la maison de mon enfance pour notre première halte. »

A l’inverse de leurs paroles, rien ne transparaissait dans l’attitude des deux hommes si ce n'est un fin sourire complice, trop bref pour qu’une autre que Miyuki, très proche, ne puisse s’en apercevoir. Un geste du bras et deux serviteurs accompagnant le Seigneur de ces terres partirent en hâte vers la demeure surplombant le village. Quant au Cousin, il se permit de saluer la future Maeda avec un profond respect et une touche de charme propre aux hommes de son clan. Les présentations d’usage une fois terminée évoluèrent jusqu’à ce qu’une petite troupe d’une dizaine de guerriers et de l’équivalent en domestiques se mit en branle avant même la fin de l’heure…


Post by Miyuki Maeda, Ind. - October 18, 2010 at 10:52 PM

Ses petits pieds foulaient timidement le pont, qu'elle suivait déjà d’instinct ceux de son compagnon dans un silence toujours aussi persistant. La toute chétive était vêtue d’un long kimono aux imprimés typiques; une élégante envolée d’oiseaux colorés sur un satin indigo, souple et fin. Ses manches amples dissimulaient ses mimines délicates avec grâce et une cape épaisse reposait sur ses épaules fragiles en guise de chaleur pour un voyage aussi pénible et frigorifiant. Son visage se devinait difficilement sous une capuche large qui projetait une bordée d’ombrages sur ses traits.. seules ses petites billes ténébreuses perçaient cette barrière; n’offrant qu’un pâle aperçu de son minois.

Elle ne se dévoila qu’une fois réclamée, faisant face humblement à ce cousin qui lui était encore inconnu; tout comme les terres qu’elle visiterait sous peu, même si elles lui étaient naturellement familières. Sa capuche se glissa à ses épaules, tout juste avant qu’elle n’offre révérence à Otomo avec des manières qui laissaient deviner toute son éducation.. bien pointue. Elle ne leur laissa qu'un pâle sourire sur ses lèvres en coeur; qu'une simple marque de complicité envers celui qui l'accompagnait si fièrement.

**

Déjà avaient-ils accosté qu’elle se retrouvait en route pour cette maison, ou plutôt sa maison. Une douce sensation d’excitation dans les trippes; contre une anxiété effarante. Sentiment probablement commun à toutes celles qui bientôt, se verraient unies à jamais.

**

Ses doigts frêles traçaient distraitement des vagues contre sa peau.. son corps dénudé immergé dans un bain chaud d’où une fine fumée émanait. Une eau parfumée aux arômes tellement difficiles à déterminer, mais dont l’odeur lui était agréable et perdurerait sur sa peau; pour la soirée festive qui s’annonçait.

Une fois extirpée de son dernier instant de solitude; des ménagères vinrent s’atteler à la tâche; aiguilles et poudres de toutes sortes en mains.

Sitôt étaient-ils arrivés de Systéria… sitôt elle était pantin sur une marche; vêtue d’un tissus bien plus soyeux et bien plus richissime que celui qu’elle avait porté d’abord. Une soie blanchâtre aux reflets invitants; superposée de voiles translucides élégants. On s’affaira à ajuster chaque couture à sa silhouette tellement fine et à peaufiner presque maladivement sa coiffure, son maquillage et sa manucure. Le souci du détail était de mise et l’application des servantes T’sen n’avait rien à remettre en doute; la perfection devait être frôlée de bien près. Une tenue digne d’une future épouse et qui, probablement, donnerait envie à plus d’une femme.

Il en fut ainsi de longues heures.. jusqu’à ce qu’on la juge présentable.

Déjà, elle patientait pour qu’on l’emmène jusqu’à lui.. et bientôt, elle perdrait son nom de jeune fille.[/list:u:18i5ut91]


Post by Shigeru Maeda, Adm - October 19, 2010 at 1:08 AM

Le voyage jusqu'à la demeure qui accueillait jadis le rustre guerrier Tsen se passa sans encombre et l'on pu même lire sur le visage de l'homme une certaine satisfaction, monté sur une jument d'un noir éclatant dans une armure de la même teinte arborant plusieurs dorures représentatives du Héron familial. L'homme avait retrouvé l'armure de ses ancêtres dans la demeure de son cousin et ne pu s'empêcher de l'enfiler méticuleusement, aidé par plusieurs hommes d'armes.

Les paysages chaleureux de son enfance refirent leur apparition tout comme la nostalgie et les vieux souvenirs. Certains des paysans qu'il avait connu naguère le saluèrent avec cette estime pour le jeune garçon qui aimait à les observer durant sa jeunesse, à les aider parfois.
L'arrivée à la demeure fut calme et particulièrement solennelle jusqu'à l'arrivée de sa tante. Femme de petite stature et pourtant inspirée par la vie tant son visage rayonnait de joie. Un nouveau sourire s'extirpa des lèvres de l'homme enlacé par sa tante et jeta un regard vers sa future épouse plus loin à peine sortie de son palanquin en cerisier nacré.

La vieille femme haussa alors les sourcils et sans un mot, invita la toute délicate à la suivre, suffisamment autoritaire par le regard pour que la plus jeune ne la suive sans un mot.

Les hommes quant à eux trouvèrent le chemin de l'aile droite de la demeure. Retirant ses chausses de paille tressée, il déambula dans les couloirs, porté par sa faim et l'envie de profiter avec les siens des derniers jours de "liberté" comme dirait certains de sa vie. Le lendemain, il serait marié à celle qui habitait maintenant son cœur.

[...]

A l'aube le lendemain, la mine encore déconfite par une soirée baignée de saké et surtout d'excès, l'opulence dans toute sa splendeur, le guerrier mit un temps avant de se rendre compte qu'on l'habillait déjà. Dans la demeure, tous s'affairaient pour l'occasion, bien que prit de cours. A la toute frêle demoiselle, la tenue portée par la mère des trois fils Maeda fût apportée et ajustée à la beauté délicate. Quant au robuste migrant de Systéria, une tenue jadis portée par son père; un hakama noir de jet et un haut de kimono aux larges épaules gris tendant vers le vert, une longue veste brune concluant l'ensemble avec cette dignité acerbe que l'on connait aux Tsen. Deux katanas, dont le sien portés à sa ceinture ainsi qu'un wakizashi court porté à l'arrière, dans son dos. Ses cheveux correctement coiffés et laqués puis poudré pour en affiné le reflet étaient décorés de divers rubans gris-vert et brun.

Après un potage de poisson brièvement dégusté, les deux êtres séparés par l'isolement du mariage et l'appel à cette pudeur trouvèrent le chemin de palanquins aux couleurs du clan pour une route d'une demi journée vers le temple tant convoité.

[...]

Quelques heures plus tard, dans la vallée des Géants, là où pourraient s'inspirer mille et un poèmes, dardée d'une vie luxuriante les deux promis commencèrent leur ascension, bénis par les vents doux menant à eux les feuilles souples de quelques arbres bordant le chemin fébrile. Un envol d'échassier rassasiés par les habitants d'un petit lac, présage favorable conforta Shigeru dans ses pensées.

La construction de pierre nichée au sommet d'un syroun représentait à merveille l'aspect grandiose de la civilisation Tsen. Esthétiquement parfait, plusieurs statues à l'effigie d'anciens sages encerclait le bâtiment alors que le visage représentatif d'Aerduyn offrait au visiteur un regard bienveillant.

A leur arrivée sur la troisième strate du syroun donnant au temple un avantage martial évident, le moine responsable accueillit le couple avec humilité. Ainsi, ils trouveraient au cœur du bâtiment le fruit de leur attente...


Post by Miyuki Maeda, Ind. - October 21, 2010 at 4:45 AM

Ses petits doigts frêles se pliaient distraitement, luttant contre ce faible tremblement qui agitait son intérieur. Douce anxiété qui lui procurait à la fois un certain bien-être et une sensation pesante. Son corps chétif se dressant tout juste devant les hautes portes de la chapelle… la laissant ainsi paraître plus petite encore qu’elle ne l’était aux côtés de son protecteur.

Il ne devait leur rester qu’un bref tour de petit sablier encore avant de devoir passer le seuil. Ils se devaient de le passer bien exactement au zénith; ni en avance, ni en retard. Il en aurait été terrible de causer une défaillance à cet événement pratiquement chronométré. Bien que leur union avait été déclaré et préparé à la dernière minute, la tradition restait très pointue et l’organisation tout autant pointilleuse.

**

Ses paupières maquillées chutèrent avec douceur le temps de ses dernières secondes de simili calme, face à cette entrée majestueuse. Ses petits doigts craintifs, eux, lissèrent avec considération le lit blanc de cette robe familiale qu’elle portait dignement et qu’on avait ajustée à ses formes avec talent. Leur chemin se termina à l’unisson, ses mimines se joignant finalement à ses devants dans une posture droite; presque froide pour ceux qui ne partageaient pas la culture T’sen.

Et c’est dans un froissement de satin infiniment doux qu’on la vit surgir à l’intérieur; tout juste comme le soleil gagnait son apogée. Une entrée parfaitement orchestrée qui les guidèrent jusqu’à l’autel. La toute blanche accordait ses pas aux siens avec aisance, comme si leur complicité allait bien au-delà du compréhensible.

Au milieu de toute cette scène méticuleusement orchestrée, ses mires abyssales n’avaient qu’un seul et unique point de repère. Une seule bouée parmi cette mer de visages qui ne lui étaient pas encore familiers. Telle une fragile poupée de porcelaine; elle se laissait captiver par son confident, son destiné. Peut-être lui seulement, verrait-il ce sourire invisible qu’elle lui adressait.

Et sous tout ces tissus soyeux; sous toute cette tenue noble et digne; son cœur dévalait à toute vitesse dans l’attente de leur serment.[/list:u:1twf3dyb]


Post by Shigeru Maeda, Adm - October 22, 2010 at 4:12 PM

Lorsqu'enfin ils foulèrent tout deux le sol sableux de la première cour extérieure, leurs mains unies et scellées d'un tissu de soie noire, c'est un regard doux qu'ils s'échangèrent. Protégés tout deux par un soudain envol d'oiseaux migrateurs et couverts par le soleil, leur union ne faisait plus aucun doute.

Les deux êtres ne purent toutefois pas trouver l'intimité directement, guidés et menés vers la demeure familiale des Maeda, depuis si longtemps laissée à l'abandon par les dignitaires du clan mais entretenue par quelques serviteurs loyaux à la cause.
Là, la famille proche de l'ancien Seigneur légitime de ces terres organisa un repas certes traditionnel mais abondant, l'occasion pour le couple de discuter guerre et politique du pays d'Iogi maintenant sous l'égide du petit cousin de Shigeru; animé par la fête solennelle d'un pareil évènement.

Lorsqu'enfin les deux amoureux purent se retrouver, à l'abri dans la chambre la plus luxueuse et importante de la demeure, plus un son ne put perturber leur retrouvailles tant attendues. Devant le ciel et les ancêtres, ils pourraient enfin se jurer fidélité à leur manière alors que dehors, certains domestiques sanctifiaient le lieu par de petites lanternes en papier sur lesquelles furent inscrites les promesses des deux jeunes mariés.

Dans la chambre, plusieurs sourirent s'échangèrent ainsi que des paroles tendres puis pour le reste de la nuit, ce qui s'y passa ne regardait plus qu'eux.

Et sur les lanternes aux couleurs du mariés l'on put lire :

"Devant le ciel, la terre, le feu et l'eau, je fais serment de n'offrir qu'à celle que j'aime et que j'aimerai pour l'éternité mes peines, mes joies, mes pensées et mon amour. Qu'ainsi soit scellé devant les miens mon unique voeux de servitude, d'assistance et de protection envers celle qui saura être ma femme jusqu'à ma mort. Devant mes ancêtres je jure de ne jamais me défaire de cette promesse. Devant Aerduyn et ses fidèles, je scelle mon unique promesse d'amour, que mes paroles soient plongées dans l'encre et gravées à jamais dans les écrits de l'Archiviste."

[...]

Le lendemain matin, aux petites heures du jour, la silhouette du Couple tout nouvellement marié parcourut les jardins de la maison, enlacés et peut-être trop démonstratifs pour l'occasion, mais qui le leur ferait remarquer? Personne en un jour aussi joyeux...