L'absence indéterminée de la marquise...

L'absence indéterminée de la marquise...

Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - December 5, 2010 at 11:15 PM

L'absence indéterminée de la marquise...
En route pour la capitale elfique

Chère Sarälondë,

C'est avec tristesse et désolation que je t'écris pour t'informer d'une nouvelle dont tu dois êtres au courant. Les mots feront mal et il n'y aura jamais d'assez bonne tournure de phrase pour exprimer ce qui arrive. Yanàlindë nous a rendu l'âme durant une expédition d'éclairage sur des terres hostiles.

Ta présence à la Galadh'Einior est nécessaire, mais je te rassure ma fille, Taräsilmë va bien. Nous t'attendons le plus rapidement possible...

Avec amour,

Nariëlindë, Erèssän et Taräsilmë

Cette lettre toute simple que Sarälondë avait reçue par erreur avec son courrier de Sainte-Élisa avait sans conteste boulversée la vie de la demi elfe à tout jamais. Une matinée qui s'annonçait tranquille à l'hôpital c'était transformée, le temps d'une lecture, en un cauchemar éveillé. La poitrine lui serra, la gorge lui noua et son regard humide devint absent, comme si sa propre vie l'avait quittée à la lecture de cette dramatique nouvelle. Yanàlindë, sa demi sœur, était donc décédée et Sarälondë avait du mal à y croire. Ce n'était pas du scepticisme, mais bien le déni d'une personne qui ne voulait pas que ce soit vrai car la douleur de la vérité était trop immense dans son cœur. La marquise n'avait-elle pas déjà assez de problèmes comme cela?

Le jour même à l'hôpital, et ce malgré la tristesse qui l'habitait et son regard fantomatique, la directrice adjointe s'appliqua à régler quelques dossiers en vu de son absence. Même le docteur Dembart s'était vu remettre des responsabilités supplémentaires, chose qu'il ne contesta pas, sans doute attendrit par la mine accablée du médecin Taur'Amandil ou encore satisfait de voir celle qu'il détestait tellement s'éloigner de ses plates bandes pour un temps. À lui le titre de directeur adjoint...! Mais uniquement dans ses rêves cependant. Rapidement tout l'établissement avait été mit au courant, les raisons du départ de l'adjointe n'étaient pas secrètes.

Les jours suivant furent excessivement chargés. Le conseil des guildes fut informé ainsi que l'Ordre du Soleil. Tant bien que mal la marquise s'obstinait à continuer ses tâches tout en devant préparer un voyage imprévu. À fleur de peau, ses réponses étaient plus sèches et ses réactions plus vives ce qui ne manqua surement pas de brusquer quelques émissaires même si la plupart n'auraient pas spécialement remarqué la différence, trouvant que Sarälondë avait de base un horrible caractère d'enfant gâté. Tous en furent libérés quand Shandri Eam'Arylth pu prendre sa relève dans la fosse aux lions. Sur la semaine de congé que Thomas Bolton avait laissé à sa subalterne depuis des années, il y avait déjà quatre jours d'écoulés et elle était toujours à Systéria. Sarälondë manquerait définitivement de temps selon les critères de Thomas. À son retour, lui ferait-elle payer en triple cette absence? Allez savoir...

Le crépuscule prenait place en cette dernière soirée à Systéria... Tout était prêt pour le départ qui aurait lieu le lendemain dans la matinée. Assise dans son jardin pour la dernière fois avant un moment, Sarälondë leva le regard jusque sur le toit du temple où se dressait le grand inquisiteur de Nogar qui fixait l'horizon, entièrement seul. C'était le temps des aurevoir pour les deux hauts gradés de l'Ordre du Soleil à la relation particulièrement ambiguë.

À suivre...


Post by Erèssän Taur'Amandil, Ods - December 6, 2010 at 2:54 AM

Pendant ce temps à Galadh’Einior...

L'aube était particulièrement douce et fraîche ce matin la à la capitale d'Arnad'Idhren. Les premiers rayons du jour faisaient leur percée sur la mer qui bordait la citée elfique alors que les oiseaux chantaient leurs premières notes de la journée. Un spectacle majestueux qu'il n'avait pas pour habitude de manquer. C'est donc d'un pas détendu qu'Erèssän, dernier homme de l'énigmatique famille Taür'Amandïl, fit son entrée sur le balcon principal de la demeure familiale.

Livre en main, il vint s'asseoir sur la chaise longue non loin de la bassine centrale où les oisillons faisaient leur toilette matinale. Son regard limpide et posé admira quelques instants la scène qui lui rappelait des souvenirs aussi lointains que cette habitude qu'il avait développé. Le silence planait encore à l'intérieur de la résidence mais ce n'était qu'une question de temps avant que la vie retrouve son cours naturel.

De ses longs doigts fins, il vint retrouver la page à laquelle il avait terminé sa précédente lecture. Mais c'est à peine qu'après avoir effleuré du regard les premières lignes qu'une voix à la fois sèche et arrogante déchira son état de quiétude.

« Tu comptes encore bien longtemps t'abaisser à lire ces ringardises humaines mon frère? »

L'elfe à la chevelure marron refermât le bouquin tout doucement sans bruit. Ses yeux limpides suivaient quant à eux la silhouette elfique qui faisait son entrée sur le balcon en direction de la garde. Il dévisagea son aînée de longues secondes alors que son passage éclair venait de faire fuir les quelques animaux qui se trouvaient près d'eux puis il répliqua d'un ton clame et posé...

« Je finirai par croire que ces ringardises comme tu les nommes sont à la limite de tes capacités de compréhension chère soeur. »

Rageant quelques paroles étouffées, Yanàlindë lorgna un regard noir de mépris à l'intention de son frère cadet. Il fallut peu de temps cependant pour qu'elle centralise à nouveau sa hargne et son impatience en direction de la mer non loin. Ce qui eu tôt fait d'attirer l'attention d'Erèssän...

« Cela fait plusieurs matinées que tu viens partager cet endroit en ma compagnie alors que tu avais toujours pour habitude de rester à l'intérieur. Tu es nerveuse et impatiente, du moins plus qu'à la normal. Tu me rappel Taräsilmë lorsqu'elle patientait la réalisation de l'un de ses mauvais coup chez ses parents... »

Toujours dos à lui, Yanàlindë se mordilla discrètement la lèvre inférieure sous une expression agacée puis lui cracha une réponse d'un ton aussi impitoyable.

« Ne dit pas de sottises Erèssän! J'aime savourer l'air fraîche matinale c'est tout. »

La réponse qui lui fut offert vint conclure la discussion sous un long silence de perplexité chez les deux individus... Gageons que l'elfe obtiendrait des réponses plus concluantes prochainement.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - December 6, 2010 at 6:51 AM

Les derniers regards
Et les dernières pensées

La veille du départ, après l'heure du crépuscule, dans les jardins du Temple de l'Ordre...

Ils avaient déjà beaucoup discuté, elle de la mort de sa sœur et lui des problèmes de ses terres natales qui le forçait à partir un temps. Les deux hauts gradés étaient seuls à profiter de l'endroit puisque rares étaient les curieux qui auraient osés venir troubler leur paix après les avoir vu au loin se faire une longue étreinte. Une expression pensive nimbait leur deux visages alors qu'ils se détaillaient dans l'obscurité apportée par la nuit, tous deux éclairés par les faibles lueurs chaudes des brasiers disposés dans les jardins du temple.

Sarälondë était légèrement appuyée sur l'une des poutres de pierre sur laquelle surplombait la statue d'un grand Thaarien, la tête tournée vers Brehan alors que celui-ci était assit sur un des bancs de marbre à proximité. Alors que leurs regards ne se quittaient pas, l'homme de Thaar vient se mordre légèrement la lèvre inférieure, dans un geste remplie de l'humanité qui l'habitait avait de briser le silence dans un murmure, peut-être pour chasser une pensée qu'il ne pouvait se permettre.

« Tu as raison, tôt ou tard nos divinités feront en sorte que nos routes se recroisent. »

« Je l'espère sincèrement, sinon les années de ma vie seront longues... Très longues. »

La Grande conseillère se redressa à la suite de ses mots et approcha de lui. Un énigmatique silence planait toujours alors qu'elle se pencha un peu pour déposer sur la joue de l'homme un innocent* baisé avec toute la délicatesse elfique que la moufette pouvait avoir malgré la réputation attribuée à son caractère. Brehan ne chercha pas à éviter le geste d'affection mais ne chercha pas non plus à offrir ses lèvres afin de rendre ce moment moins chaste. Était-ce par qu'il ne voulait pas ou parce qu'il ne pouvait pas? La question aurait été légitime de la bouche de sa fiancée, Nikita, si elle les avait vu. Brehan s'éloigna doucement d'elle ensuite, pour se redresser. Une mine empreinte d'un air désolé accompagna les paroles qu'il offrit à son amie de toujours.

« J'aurais préférés que tu me facilites les choses... »

« Il est possible que je n'aille plus l'occasion de le dire, comme tu as dis... »

Comment se déroula le reste de la soirée? Vous ne le saurez pas bande de curieux maladifs avides d'écritures potentiellement coquines.

* Il est possible que la fiancé de Brehan de Nogar ne qualifie pas d'innocent ce baisé.

À suivre...


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - December 6, 2010 at 8:30 AM

Les jumelfes divisées
Une moufette pour surveiller Mathéo
Quelle femme astucieuse.

Le jour du départ, tôt le matin, chez Mathéo Balgor...

Les bagages avaient été amenés à bon port au domicile de Mathéo par Brehan de Nogar, le grand inquisiteur avait... déjeuner au manoir Taur'Amandil avec la marquise et ses filles. Il n'était pas entré chez le forgeron cependant, prétextant qu'il devait aller préparer son propre départ et rencontrer des Templiers qui n'en seraient bientôt plus. Une prière plus tard et Brehan n'était plus là... Le dernier regard échangé semblait dire « Soit prudente ».

Ysenlàlïl était très fébrile puisqu'elle partait avec Sarälondë vers les terres elfiques mais Myàmëlissë était un peu plus morose puisque qu'elle ne pouvait pas se permettre de rater ses cours de rattrapages à l'université, donc elle résiderait avec son père durant l'absence de sa mère, une occasion en or de mieux connaître son paternel. Sakamae pour sa part, qui ne supportait pas les adieux, était restée au manoir Taur'Amandil à faire comme ci Sarä allait revenir demain, comme elles s'étaient dites...

Moins de deux heures avant le départ et à présent tout semblait être prêt. Le personnel de Sainte-Élisa avait reçu des directives, l'Ordre du Soleil était entre bonne main, Mathéo prendrait ses responsabilités de père et continuerait à veiller sur le manoir qu'il avait déjà partagé avec la moufette, son manoir en fait, et surtout, la demoiselle Eam'Arylth veillerait sur le jardin de la marquise durant son absence. Le dernier décret déposé par le surintendant avait également soulagée la marquise bien qu'elle ne l'avoua à personne... Le sentiment d'échec qu'elle avait ressentie depuis la sortie des nouveaux codex s'était amoindrit. Elle ne supportait pas d'échouer. Une simple note avait été envoyée ce matin là à l'intention de Thomas, au palais.

Thomas,

Je pars ce matin, je suis désolée, j'ai déjà prit quatre jours sur la semaine que vous m'offriez.

Sarälondë

Ps: Soyez sage.
Alors que Ysèn et Myà discutaient pour une dernière fois avant quelques semaine entre sœurs, Mathéo et Sarälondë étaient à l'écart à l'étage, ils discutaient seuls, loin du regard des deux adolescentes. Le blond homme de Thaar se permit de repousser délicatement la couette blanche de son ancienne femme pour venir la glisser derrière son oreille légèrement pointu. Il vient déposer sur son front un baiser avant de la serrer contre elle comme si c'était la dernière fois, il l'étreignait toujours ainsi depuis leur divorce quand elle lui en laissait la chance.

Sans le repousser elle le laissa faire, y trouvant également réconfort dans ces moments tristes de son existence. D'ailleurs, le soir où elle avait appris la terrible nouvelle, Sarälondë avait passé plusieurs heures avec son ancien mari, qui lui, toujours amoureux, avait prit le temps de la réconforter. Une bonne tasse de thé et une présence masculine, tout ce qu'il fallait pour apaiser une peine. Le statut de leur relation actuelle n'était définitivement pas clair mais gageons que si Monsieur Balgor était au courant de la dernière soirée que sa chère Sarä avait passé avec le grand inquisiteur, il ne serait pas là à espérer de la femme qu'il avait tellement aimé et qu'il aimait toujours. Que se passait-il dans la tête de Mathéo alors qu'il échangeait un long regard droit dans les yeux avec Sarälondë? Seul lui le savait... Dans un murmure il lui dit quelques mots sur un ton qu'on aurait pu qualifier de tendre.

« Soyez prudentes... Vous allez me manquer. »

« Fait bien attention à Myàmelissë et à toi. Et... »

« Et oui je vais veiller à ce que Sakamae ne manque de rien aussi au manoir. »

« Merci. »

Port de Systéria, au milieu de l'avant midi... À travers une masse de gens.

« Embarquement! Le navire en direction des terres elfiques partira dans quinze minutes! »

Le jeune matelot gueulait les mots qui rendait le départ à présent bien réel. Quelques minutes plus tard tous les bagages des deux moufettes étaient à bord, et Thaar sait qu'il y en avait plusieurs. La marquise, de part son statut social et ses moyens, avait réussit à avoir une cabine particulièrement confortable et spacieuse qu'elle partagerait avec sa fille pour les environs deux semaines à venir, jusqu'à la capitale elfique.

Les derniers aurevoirs se firent d'un geste de main, le regard triste de devoir se laisser et aussi pour les raisons de ce départ qui lui faisaient toujours aussi mal. Ce serait magnifique néanmoins quand mère et fille arriveraient à bon port et constaterait que Yanàlindë était en vie. Les larmes seraient rapidement oubliées et remplacées par d'autres sentiments un peu plus... virulents.

Quelques heures plus tard sur le bateau...

« Dit moi maman... »

« Oui Ysèn? »

« Pourquoi Brehan de Nogar était couché torse nu sur notre divan cette nuit? »

« Que dirais-tu que nous fassions la lecture de la quarantaine de missives que Lenne Vespari nous a laissé...? »

Le voyage risquait d'être long.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - January 8, 2011 at 12:41 AM

De retour à Systéria...
Songes d'un voyage peu agréable

« Pour une rare fois depuis un moment, j'ai l'impression de n'écrire qu'à moi-même dans ce journal et c'est... étrange. Je ne sais plus trop quoi faire et j'ai un mauvais pressentiment. J'ai fait un étrange rêve à propos de lui et il me tarde à présent de rentrer pour j'espère dissiper les doutes qui agace mon esprit. Ensuite....Je ne sais pas. Ce répit imprévu me laisse sur beaucoup de questions à propos de moi-même. »

C'était le calme plat sur le bateau et ce depuis près de dix jours à présent. La mer était calme et le voyage allait à bon train, à ce rythme il était même possible que nos voyageuses en provenance des contrées elfiques puissent rentrer plus tôt que prévu à bon port, ce qui ne déplairait surement pas aux deux plus jeunes moufettes accompagnatrices. Deux? Oui, c'est le bon compte puisque la tornade blonde, Taräsilmë, revenait à Systéria après une absence de plusieurs mois. C'est Mathéo Balgor qui sera content... Parce qu'aux dernières nouvelles Systérienne c'est lui qui avait la tache d'héberger la turbulente adolescente. Si Mathéo avait un soupçon de chance, chose dont nous pouvons douter, le voyage aura su calmer les esprits de la jeune Tarä.

Il commençait à se faire tard à présent, Ysènlalïl et Taräsilmë dormait déjà, plus ou moins bien installées sur leur lit à deux étages. D'ailleurs, on ne sait trop comment, la plus jeune avait réussit à négocier comme une diplomate professionnelle le lit du haut. Pour sa part, les yeux mi-clos, Sarälondë fixait le plafond de sa cabine en réfléchissant... Des bribes de ce qui s'était passé à la capitale lui revenaient constamment en tête, c'était comme cela chaque fois qu'elle y allait d'ailleurs. Un moment en particulier travaillait son esprit... Et ce n'était même pas cette poursuite effrénée dans les bois qui s'était solder en plusieurs égratignures et un poignet cassé.

[…]

Alors que le crépuscule prenait place dans un le ciel, une discussion houleuse commençait sur le balcon principal de la demeure Taur'Amandil. Bien sur, ce n'était pas celle de Systéria mais bien celle de la capitale elfique, Galadh’Einior. Il s'agissait de deux silhouettes féminines, plus ou moins grande car être grand était loin d'être une des caractéristiques de la famille et elles se tenaient à distance, comme si chacune avait eu une bulle d'espace personnelle immense. Dans le timbre de leurs voix respectives la tension était tangible du moins quand on daignait se répondre... Cette tendance au silence et à la bouderie, ça c'était une caractéristique familiale.

« Donc tu pars demain et je vois que tu ne considéreras jamais l'offre que je te fais. »

« ... »

« C'est toujours pareil avec toi Sarälondë. Le silence est tellement plus facile. »

« ... »

« Tu comptes réellement tenir ta promesse de ne plus jamais m'adresser la parole? Je sais que tu es en colère en raison de la manière dont je t'ai fait venir ici mais tu sais très bien que c'était la seule manière de te convaincre et... »

« Si seulement tu cessais de me prendre pour une imbécile inférieure à toi Yanàlindë... Comme si c'était la seule manière de me convaincre, tu es incapable de réaliser que je ne méritais pas cela... Mais ce n'est pas grave, je suis une demi elfe n'est-ce pas Yanà? Tu as tous les droits dans ta tête. »

« Tu es vraiment têtue. Je me suis excuser et j'ai même admis l'indélicatesse de mon idée... Tout le monde m'en veut et tous les autres sont heureux de te voir. Tu ne me crois pas mais j'ai vraiment voulu faire cela pour ton bien. »

« Tu vois l'horizon là-bas? Va t'y faire voir. »

« … »

« Je ne veux plus te parler à présent.»

« Tu m'en veux pour ton poignet. Mais je te signale que c'est toi qui a commencé. »

« ... »

[…]

C'est à la tombée de la nuit que le bateau accosta au port de Systéria... Ramenant ainsi à bon port la troupe Taur'Amandil. La demi elfe et ses quarts d'elfes étaient exténuées après ces deux semaines de voyage dans un confort limité offrant une intimité restreinte. Elles n'avaient qu'une idée en tête et c'était de rentrer au confortable manoir du quartier de l'Ordre du Soleil, histoire de prendre un bon bain chaud et de dormir dans un lit douillet. Il ne restait plus qu'à espérer que les nouvelles Systérienne ne soient pas trop mauvaises... Et ça, ce n'était pas gagné d'avance.

Ho et juste avant que Sarälondë ne puisse monter à l'étage pour aller se reposer, une petite voix l'interpella. Il y a toujours des questions qui persistent voyez-vous..!

« Maman? »

« Oui Ysènlalïl? »

« Tu ne m'as toujours pas répondu. »

« Il se fait un tard et demain est une longue journée de retrouvailles. »*

* Synonyme de : Tu n'auras jamais de réponse.