Boule de stress...
Post by Axel Aerigson, AdC - December 9, 2010 at 5:59 AM
Boule de Stress
Rivale directe de la Marquise à l'interminable nom
Et oui, notre joviale Axel nationale savait être autre chose que joviale. En faite, elle savait aussi être plein d'autres choses dont seule une femme connait le secret, pour pouvoir passé d'une émotion à l'autre mine de rien.
La veille avait été amusante et relaxante. La matinée, magique et coquine. Et l'après-midi, tantôt tragique, tantôt débordante de joie. Et la soirée.... aaaah tout se passe dans cette soirée.
En faite, en quittant le colosse, elle avait l'intention d'aller travaillé. Mais avant, arrêt chez sa voisine, histoire de tous lui raconter en détail et de se décharger un peu de son trop-plein d'émotion. Mais aussi, prendre de ses nouvelles, puisque celle que Malek lui avait donnée dans l'avant-midi ne lui avait pas plu. À ne pas en douter, elle était quand même une bonne amie! Alors en rentrant, comme à son habitude, elle s'annonça joyeusement.
-C'est Moi!!!!!
Et après avoir fouillé énergiquement la demeure (qui compte en faite qu'une petite pièce), elle se mit à préparer à souper. Étant donné que toutes les choses étaient à sa place, T devrait arriver dans peu de temps.
Mais le souper était maintenant froid. Une heure à le préparer. Une heure à le réchauffer. Le curry d'agneau avait maintenant plus l'air d'une pâte informe à l'aspect suspect. Inutile de le réchauffer à nouveau.
Et c'est ainsi que commença la longue attente. D'abord, du ménage, pour s'occuper les mains. Quelques heures après, tous les joints de pierre avaient été frottés à la brosse, et le plancher laver à quatre pattes. Hmm....autour des ongles. Elle rongea alors le peu qui lui restait jusqu'à ne plus sentir ses doigts. La peau, les ongles, tout y passa. L'inquiétude commençait à transparaître. Bon inutile de rester là à tourner en rond, sinon le tapis sera à remplacer plus tôt que prévue.
Cape enfilée, elle fit le tour des demeures du quartier, cognant à toutes les portes. Et comme elle n'eût aucun succès, elle fit également le tour de la moyenne-ville... puis de la basse... et du quartier de l'Ordre... pourquoi pas? La nuit était maintenant bien tombée, et il faisait froid. Peut-être que T était rentré à présent. Le cœur plein d'espoir, elle reprit sa marche vers le Cartier. Et c'est des larmes qui se mirent à couler sans crier gare qui coulèrent de ses yeux en découvrant la demeure plonger dans la noirceur.
Bon. se morigéna-t-elle elle va arrivée bientôt.
C'est une grande fille après tout.
Majeure et Vaccinée.
Elle ne doit pas être loin.
Je ne vois pas où elle pourrait être
Elle m'aurait avertie.
Si elle était partie chasser et qu'elle était blessé?
Si elle avait besoin d'aide.
Non elle doit aller bien.
C'est une grande fille.
Mais si elle avait besoin d'aide?
Elle est peut-être prise?
Ou morte?
Non elle va arriver.
*Et vous pouvez sans nul doute vous imaginez le reste, puisque durant plusieurs heures, elle se dit plus ou moins les mêmes choses sans cesse, se grattant le bras tout en se dialoguant elle-même. La nuit était entamé, et passant son temps à s'asseoir, se relever, remettre du bois dans le poêle, se gratter le bras (qui soit dit en passant, était rendu rouge, et ici et là on pouvait même apercevoir des perles de sang). Si la nuit était aussi dure que la journée, parions que notre rouquine serait bonne pour de bon calmant... son colosse peut-être...??? *
Ouvert à tous ceux qui pourrait avoir rencontrer le chemin d'Axel. Enjoy!
Post by Axel Aerigson, AdC - December 10, 2010 at 2:49 AM
Comme c'est étrange la propension d'un homme à se demander aussitôt s'il est la cause de l'humeur exécrable de la femme qu'il côtoie.
Mais à voir la tête décomposée d'Axel, ******* comprit bien vite que les choses n'allaient:
1- soit ne pas bien se passer dans l'immédiat. Avait il trop tardé? Trop en retard? Trop nuit pour être accepté dans sa maison si rose et si chaude de cette chaleur humaine qu'il avait apprécié? Aie!
2- Soit ne pas bien se passer car sa journée c'était mal passée à elle, et lui arrivait à un mauvais moment.
*Les muscles tendus et malmenés depuis plusieurs heures déjà se relâchère à peine à la vu de son am...(our? ant? anchure?). Elle trouva même le tour de le dévisagé durant une seconde ou deux, comme si elle ne le reconnaissait pas où qu'elle se demandait ce qu'il faisait là. *
"Homme à croquer" wrote: Réflexion intense de quelques secondes alors, dans tous les cas il fallait se montrer le plus agréable possible, quelques en soit les raisons, il vient alors l'embrasser, pressant sa main libre contre elle, le contact devrait suffire déjà à montrer la présence
Le baiser par contre, eût le don de lui faire oublié une fraction de seconde, tout au plus, ses angoisses présentes. Puis comme l'alcool qui nous fait oublier nos malheurs, une fois le moment d'allégresse passé, tout vous revenait en pleine figure, vous mordant la chair comme un blizzard hivernal.
Avec toutes ses émotions qui se bataillait en dedans, elle en oubliait presque les bonnes manières. Son père devait se retourner dans sa tombe.
Un mini sourire rassurant, une invitation en entrer, offrir à boire, prendre le paquet qui sentait la poire (miam!). L'intérieur sentait le citron, la pierre semblait plus que propre (elle ne l'avait laver que 4 fois à la brosse d'acier), et la maison inhabité, comme celles en démonstrations.
"Lui" wrote: -"Tu as l'air à la fois épuisée et totalement angoissée. Des mauvaises nouvelles? J'arrive à temps pour éponger ta peine?"
Et il n'en fallut pas plus à la petite chose pour s'effondrer en larme dans les bras de ********. Pauvre homme. Lui qui croyait qu'elle serait différente de son ex, peut-être pas tant que sa finalement. Pauvre petite chose.
Et c'est entre deux sanglots qu'elle tenta d'articuler :
T...t....t..nez...snif... nè...snif breuh. snif,snif A...A....a...a... adis....pare...snif snif rue.
Bon, compte tenu des reniflements, des hoquets, des larmes, de son nez bouchés, et autres spasmes, on pouvait dire que sa phrase était pratiquement incompréhensible.
À coup sûr, le spectacle qu'offrait la demi-elfe était terriblement pathétique. N'importe quel homme aurait tôt fait de prendre les jambes à son cou, où d'y penser sérieusement. Et justement, son mouchoir géant sur lequelle elle vidait toutes les larmes de son corps, celui qui quelques heures plus tôt se disait dans son bureau :
"homme pensif" wrote: "Axel ta joie me manque."
*N'aurait pas le plaisir de se rassassier. Il aurait peut-être dû continuer de travailler finalement. *
Post by Ténèbre Chanteflame - December 10, 2010 at 10:51 PM
Alors que la rouquine trouvait réconfort dans les bras de son amant...
Un luth à la main, la voix de Ténèbre Chanteflame s'éleva dans le quartier de l'Assemblée. Puissant chant douloureux, exposant ainsi son coeur à nu à qui daignait l'entendre. Elle grattait les cordes avec une émotion proche de l'obscénité. De la maison d'Axel, la mélopée s'évadait. Comme la brise qui se promène, lentement, se faufillant entre les feuillage d'un saule, qui effleure la surface d'une rivière dormante et qui caresse la fourrure de la louve.
Oh, cette voix qu'elle exploitait si peu. Si vibrante, si puissante, riche d'émotions. Du plus profond de ses rêves, Axel avait, sous son toit, le plus beau concert que son amie ait pu offrir.
Loin.
Très loin.
L'espace, et la voix. Comme un enfant blessé, chassé, proie à ses peurs, qui fuit dans un champ blond. Se fraie un chemin entre le feuillage coupant.
Encore plus loin.
Là où seulement la plus grande noirceur sait se trouver.
La voix.
Le coeur.
Les Ténèbre.