Du vert en ville!
Post by Erkha Delile, AdM - December 10, 2010 at 12:57 PM
Depuis quelque temps, une nouvelle présence se faisait remarquée en ville, une nouvelle âme sur une quête personnelle qui aboutirait au sein de Systéria. C'était Erkha, demi-orc du clan de l'Oeil Pourrissant, peu civilisée et peu raffinée, mais pas méchante pour autant, malgré qu'elle faisait parti d'un des clans qui s'étaient opposés aux mercenaires, lors de la guerre. Elle n'avais pas mit de temps à se faire une amie, car elle rencontra Amaihel, qui invita la demoiselle verte chez elle afin de goûter ses alcools, après qu'Erkha se soit plaint du faible pourcentage d'alcool dans les boissons du rouquin, au Coin Chaud. Elle récoltait maintenant des ressources pour la douce elfe, en échange de ses meilleurs alcools.
Maintenant, Erkha arborait déjà fièrement la cape verte de l'Armée des Mercenaires. Pourquoi une barbare demi-orc dans l'Armée? Après la défaite des clans orcs, la peau verte voulait comprendre pourquoi les mercenaires étaient aussi forts et devenir tout aussi puissante qu'eux. Cependant, c'était à double tranchant, car si la demi-orc allait effectivement s'améliorer au sein de l'Armée, elle devait adopter certaines habitudes compliquées et peu plaisante, tel que remplacer de simples "oui" ou "non" par des "Affirmatif" et "Négatif", en plus de devoir vouvoyer tout le monde. Et elle devait apprendre à écrire convenablement. Oh, la demoiselle verte pouvait écrire ... si ces traits distordus formant des lettres grossières pouvaient être considérées comme de l'écriture. Enfin, Erkha ferait de son mieux pour pouvoir atteindre le grade de soldat et elle demanderait à Amaihel de lui donner un petit cours d'écriture et enrichir son vocabulaire manquant de finesse.
Post by Erkha Delile, AdM - December 11, 2010 at 12:19 AM
Les pas de la demi-orc la menèrent sur les rues de la ville, en direction de la jolie maison de la non-moins jolie Amaihel. La raison de cette visite? L'alc ... non, apprendre à écrire! Enfin, elle allait améliorer ses compétences limitées en écriture, simplement parce que c'était demandé par les verts et que si elle voulait devenir forte comme une verte, elle devrait obéir, aussi ridicule et inutile la tâche fût-elle. Et donc, Erkha frappa à la porte de l'elfe. Son parlé avait quelque peu changer, une sorte de tentative de parler fin et courtois, courtoisie des consignes du lieutenant Maeda.
-Salut, Ama! Vous peut m'apprendre à écrire? Le lieutenant dit que j'écris pas assez bien.
La demoiselle verte avait même pensé à se procurer du papier et du matériel d'écriture, il restait en voir en quel état le tout finirait après un peu de pratique.
Post by Erkha Delile, AdM - December 17, 2010 at 4:24 AM
Erkha s'intégrait au mieux au sein de la société Systérienne. Elle avait une bonne volonté et cherchait parfois des occasions de mieux s'instruire. C'était une chose difficile à croire, une demi-orc barbare qui cherchait à s'instruire ... et c'était pourtant vrai. La perspective d'être aussi forte que les mercenaires la motivait beaucoup mais elle sentait qu'il y avait d'autres motivations dans la vie, même si elle ne comprenait pas tout à fait. Pour le moment, gagner son salaire et s'entraîner lui suffisait. Parmi ses tâches, elle prenait du temps pour rencontrer Amaihel pour apprendre à mieux formuler ses phrases et écrire de façon un peu plus correcte. Elle savait maintenant comment vouvoyer convenablement, même si ça avait demandé des heures d'apprentissage ardus. Erkha était maintenant une preuve que tous les demi-orcs n'étaient pas comme Gardtalang, au moins.
Post by Gardtalang, ind - December 17, 2010 at 8:03 AM
Les échos de l'arrivé de la demi-orques barbares arrivaient jusqu'au dit Gardtalang. Son but n'était clairement pas de se faire des amis et ses gestes en concluait ainsi depuis son arrivé. Il avait appris à écrire et comprendre la langue des humains. C'était pour lui suffisant pour évoluer dans la société. Quant aux bonne manières et aux code d'éthique, ils laissaient cela aux humains. Peu importe ce que l'on disait lui, il n'allait pas abandonner ses idéaux et son passé orque aussi facilement. Pour le plus fervent de Vaerdon, la réputation qu'on lui faisait porter ne lui faisait aucun pli.