Reprise de la Bibliothèque Impériale

Reprise de la Bibliothèque Impériale

Post by Maegor Recaedre - December 11, 2010 at 6:54 AM

Au crépuscule, alors que le soleil achevait son règne pour céder place à sa blanche cousine, une cinquantaine de légionnaires, rapidement rejoints par quelques confrères de la Recherche envoyés par la Magistère Vespari, quittèrent l'imposante tour de la Légion Arcannique. Guidés par leurs Commandant, ils se dirigèrent vers la Bibliothèque Impériale, occupée et fermée par l'Association des Commerçants depuis bientôt deux jours. C'est exactement vingt-quatre heures après l'avertissement du Commandant à l'Association, parce qu'un mage n'est jamais ni en retard, ni en avance, que la Légion stoppa sa marche devant l'imposant bâtiment patrimoniale; lieux de savoir et d'histoire et propriété légitime de la Confrérie Pourpre. L'Armée des Mercenaires, répondant de la sécurité de la Moyenne-Ville, restait passive et se contentait de maintenir un périmètre de sécurité et ce non sans raisons; la Confrérie ayant préalablement prit soins de faire appel au Concorde pour s'assurer que rien ne gênerait sa manœuvre.

Bien qu'une seule compagnie de la Légion fut déployée pour déloger les avares marchands, le Commandant Recaedre, fort de la confiance que lui inspiraient ses légionnaires, déclara d'une voix forte et magiquement amplifiée, un peu à la manière de son maître et ami Galgarad Glâneduc...

« Association des Commerçants, en foi de l'article onze du Codex selon lequel et je cite la Confrérie possède la gestion des établissements liés au savoir et à la recherche, nous sommes ici aujourd'hui pour appliquer ce droit et reprendre ce bâtiment qui est encore la Bibliothèque Impériale et qui le restera. Nous vous sommons de quitter l'établissement dans l'imminence, sans quoi nous allons devoir vous y contraindre.

Ceci n'est pas un avertissement ni un appel aux négociations. »

Puis, les affiches placardées aux portes principales de la bibliothèque furent, par télékinésie, retirées par deux Adeptes. Une porte magique fut invoquée par un Légionnaire, puis les deux affiches y furent projetées, terminant leurs course contre les portes du Manoir d'Orbrillant. La porte fut ensuite révoquée et la Légion patienta quelques minutes. Si il devait s'avérer que le bâtiment soit vide et non-surveillé, ils y entreraient.

[Voilà, c'est ouvert à tous. Si un membre de l'AdC pouvait décrire la situation de son parti, je pourrais rédiger l'entrée dans la bâtiment en conséquences.]


Post by Koenzell Pandora, Cp - December 11, 2010 at 9:38 AM

Pendant que les légionnaire attendaient les ordres du commandant ou plutôt que le commandant attendait une réponse de l'Association, Le sage Pandora, fit son apparition derrière le commandant. Il fit le tour des lieux en quelques coup de regard pour enfin s'arrêter sur le sommet des tours.

« Il fallait bien que ce soit pour des commerçants. C'est déplorable non? » Laissa-t-il entendre au commandant.

Puis, il se pencha pour chuchoter quelques mots à l'oreille de son confrère en glissant quelques petites choses dans son sac pour enfin s'écarter de quelques pas. Il ne restait plus qu'a attendre la réponse de l'Association pour la suite des événements.


Post by Solodar Varlaethus, Ind - December 11, 2010 at 7:49 PM

Alors que la confrérie lançait leur ultimatum, le Caporal Faranur se tenait en retrait avec un bon nombre de mercenaires armes rangées. Ils étaient là pour maintenir l'ordre et c'est ce qu'il feront. Il fit disposé quelques soldats et recrues à quelques points stratégiques affin d'intervenir rapidement en cas de conflit. Son regard dur scrutait parfois la bibliothèque, parfois les membres de la Légion. Il gardait une posture droite et fière. Le tout, c'était d'attendre.


Post by Thomas Bolton, Emp - December 11, 2010 at 7:58 PM

Non loin de là, dans la tour du palais située au-dessus de son bureau et qui surplombait la cité, le Surintendant observait la scène à l’aide de sa longue-vue, seul. Dans un premier temps, il suivit sans trop de difficultés les déplacements de la Légion Arcanique jusqu’à la Bibliothèque Impériale, à travers le centre-ville. Régulièrement, il braquait son regard sur les petits groupes de mercenaires qui patrouillaient sans réagir devant la masse pourpre des mages de Systeria. Extrêmement sérieux, parfaitement concentré, son visage stoïque n’esquissait aucune bribe d’émotion ou d’expression quelconque. Le seigneur Bolton observait, c’était tout.

Lorsque le Commandant Recaedre et ses hommes se placèrent en face du bâtiment culturel et commencèrent à en déloger l’Association, il ne broncha pas plus. La voix du jeune lion, amplifiée magiquement, réussit à lui parvenir. Puis les sorts fusèrent, la télékinésie, les portails dimensionnels. Tant d’effets pour la prise d’une simple bibliothèque sans défense dans laquelle se calfeutraient des commerçants apeurés. C’est du moins comme cela qu’il appréhendait la situation. Il aurait pu continuer à regarder la scène jusqu’à sa fin quand il entendit des pas derrière lui. Son secrétaire particulier, Cressen, arrivait avec précipitation. La lunette fut refermée dans un claquement sec.

Son visage exprima une certaine déception lorsqu’il constata que le duc était déjà au courant de la situation.

« Vous êtes en retard, je sais déjà ce qui arrive. », lâcha le premier ministre de son sempiternel ton monocorde.

Le fonctionnaire hocha la tête, mais prit quand même la peine de répondre.

« Je présume que monseigneur ne va rien faire en retour. »

Le Surintendant rouvrit la longue-vue et promena une nouvelle fois un œil attentif sur le théâtre des opérations.

« Vous présumez bien, Cressen. »

« Cela change des intrigues purement juridiques, monseigneur. Un peu de dynamisme… », murmura le subalterne.

Un sourire froid lui fut donné pour toute réponse.

« Une nouvelle fois, c’est le baron Recaedre mène ses troupes. Le jeune homme est plein de surprise, monseigneur. »

Le seigneur Bolton laissa échapper un rire glacial, très bref.

« Au contraire, Cressen. Il est exactement comme son père, la jeunesse en sus. »

Le fonctionnaire, qui servait le duc depuis des années, fut incapable de discriminer les propos de son maître. S’agissait-il d’un compliment ou d’un reproche ? Son propre père aurait pu lui en apprendre beaucoup, puisqu’il avait servi l’ancien Surintendant, le vieux lion comme la noblesse le surnommait à l’époque, mais il n’était plus de ce monde. Paix à son âme.

« Je suis curieux de voir comment ce conflit se terminera, monseigneur. »

Une nouvelle fois, Thomas arbora un de ces fameux sourires énigmatiques, à glacer les sangs. Il ne répondit pas et continua de braquer la lunette sur la scène qui se déroulait à quelques mètres, au cœur de la cité. La Confrérie contre l’Association… Qui aurait pu croire cela ?


Post by Ärold, AdC - December 11, 2010 at 9:53 PM

Une heure avant, deux hommes dans la bibliothèque s'étaient retrouvés, une heure avant, ils avaient décidé de l'envergure que prenait cet évènement, qui ne manquerait pas de délecter les futures rumeurs.

"Trésorier Shaytan bonjour."

La voix du géant fit échos dans la grande bibliothèque fermée, ou l'on entendait quelques araignées géantes gratter contre une des portes fermées à clés, heureusement. Finalement, cela n'avait pas été si mal, de l'avoir fermé cette bibliothèque, au vu du danger qui régnait à l'intérieur, il aurait fallu être fou ou inconscient pour autoriser quelconque citoyen à pouvoir y entrer librement. Une heure c'était écoulé, et voilà que du monde arrivait.

"Ces imbéciles de pourpres nous ont forcé à nous mettre dans de beaux draps trésorier. J'avais pourtant, imaginé que le précédent accord que j'avais eu avec eux, aurait éveillé un peu leur sens des responsabilités qui nous incombent tout à chacun... Mais la sagesse, quand on en possède la gestion, n'est pas forcément un bien que l'on a acquis pour autant. Je tâcherai d'exprimer au nom de l'association, une éventualité de négociation, mais au vu des troupes qui approchent, que je reconnais verte et pourpre, je doute de cette possibilité voyez-vous... un peuple en guerre, est un peuple qui ne peut pas réfléchir..."

Constat entre les deux hommes, bien au chaud à l'intérieur de ces murs épais, lieu de sagesse et de savoir, mais également lieu de culture, dont l'association avait la gestion, la confrérie avait certainement oublié ce fait par le passé, ce cénacle crée... enfin soit! Leur grandiose commandant approchait avec ses hommes, et, à l'intérieur, deux hommes pour combattre le tout. Je suis une légende, lorsque tout s'écroule autour de moi. Lorsque toute une action, finalement, ne servait qu'engraisser un peu plus les même personnes, l'on se permettait de ne plus se voiler la face.

"J'imagine que l'association y perd beaucoup et vous m'en voyez navré, nous allons réparer cette erreur et vite."

Toujours à l'intérieur, Ärold restait droit, les vêtements moulant son corps de berguenois à merveille, rouge et or, couleurs nobles pour un non noble qui n'aurait jamais voulu l'être, pour rien au monde. La noblesse d'esprit était une chose que l'on ne pouvait pas donner, mais que l'on avait ou non. Il tendait l'oreille, et se permis même un petit commentaire ironique.

"Ni un avertissement, ni une négociation, mais ils sont venus en masse... le poids de leur mots est totalement en contradiction avec leur actions. Amusant, très amusant, allons les accueillir, comme il se doit..."

Et les pourpres n'eurent pas besoin d'attendre longtemps, avant d'entendre le cliquetis familier d'une porte qui s'ouvre, et d'un géant pour les accueillir. En d'autres termes, si Ärold n'avait pas eu de telles responsabilités, il n'aurait pas hésité une seule seconde à dégainer une masse, démolissant un ou deux mages au passage avant de se faire démolir à son tour, par simple esprit de contradiction. Mais le temps passé à Systéria avait ramollis cet esprit barbare pour celui de la diplomatie, et quel diplomate faisait il! Musclé, attentif, le regard intelligent, en plus de bien parler il pouvait s'occuper de vos enfants, de votre femme...hmm...enfin! D'ailleurs la juge Elea elle-même l'avait dit, qu'il était parfait, c'est pour dire... C'est d'un pas assuré et totalement inintimidé qu'il dirigea son imposante silhouette vers Maegor.

"Commandant Recaedre, mes salutations distingués. J'apprécierai..."

Il se mit à regarder les soldats qui le fixaient eux-même, sa voix de stentor n'ayant pas besoin d'être modifiée par la magie pour être entendue, résonnant naturellement, si rauque, trop rauque.

"...J'apprécierai de vous parler en tant que bureaucrate en gérance de la culture. Il me semble, que nous ne sommes pas partis sur de bonnes bases, mais que nous avons tout à gagner à nous parler, plutôt qu'à agir avec des hommes armés, dans un lieu propice à l'histoire et à la culture systérienne. Si vous souhaitez venir avec un de vos homme, je vous attendrai à l'intérieur de la bibliothèque avec l'émissaire Shaytan. Si, dans le cas contraire, vous réitérez votre désir de non négociation, je vous sommerai, de retirer une dernière fois vos troupes, pour la protection de ce monticule de culture abandonné depuis trop d'années à présent.

Libre est votre choix."

Et le géant se détourna, doucement, sans se soucier de grand chose, lui qui amenait à la diplomatie, il regagnait les marches de la si convoitée bibliothèque...


Post by Maegor Recaedre - December 12, 2010 at 2:35 AM

Le sorcier aux yeux d'émeraudes resta immobile lorsque le géant avança vers lui. Il l'écouta sans l'interrompre, à sa dextre ses hommes de confiance, derrière lui une compagnie de légionnaires mécontents. Sitôt le géant eut-il terminé, et alors que Maegor s'apprêtait à répondre, Aröld lui tourna le dos. Le fin sourire du Baron s'intensifia légèrement puis il haussa le ton, et s'exclama de sa voix noble et déterminée.

« Cet abandon... est le fruit d'une vaine et inefficace collaboration entre deux institutions. La Conservatoire a échoué, son destin en est la preuve. L'Association ne promet rien de meilleur, reprenant les grosses lignes d'un accord qui s'est soldé d'une déception. Je ne suis pas ici en diplomate mais en Commandant, Monsieur Lidenslavsky. J'aurai tout le temps de négocier avec vôtre institution lorsque je regagnerais le siège du Conseil, ce soir. La Bibliothèque Impériale sera occupée par la Légion Arcannique jusqu'à ce que la situation soit réglée, conformément au protocole, par le Conseil des Guildes que vous le vouliez ou pas.

Dans la mesure ou l'Association entend se retirer sans opposition, mes hommes sont disposés à invoquer une porte magique et à vous aider à rentrer au Manoir d'Orbrillant. Si vous décidez de conserver vôtre position, nous ferons appel à nos runes et nous serons dans le bâtiment avant que vous y soyez vous-même. » dit-il au Géant qui continuait sa marche vers les portes de la bibliothèque.

La Légion ne plaisantait vraisemblablement pas lorsqu'elle avait déclarée ne pas s'être déplacer pour négocier. Les marchands, au pied du mur, devait maintenant faire un choix. On dit qu'une moitié de la victoire est dans le choix du champ de bataille, et que l'autre moitié est dans le choix du moment. Et ce n'est ni ici, ni aujourd'hui, que l'Association sortirait victorieuse de ce conflit.


Post by Shigeru Maeda, Adm - December 12, 2010 at 2:46 AM

Monté sur son étalon, la chevelure nouée à la manière des siens lors des grandes guerres, laquée et tirée en une tresse stricte et sévère, le Tsen se dressait silencieux légèrement en avant de ses hommes établis en un bloc défensif autour de la Légion, leur laissant bien entendu l'accès à la bibliothèque. Une armure de Mortine sur le dos, il écoutait patiemment ce que les deux institutions avaient à se dire, donnant de temps à autre des ordres à son Caporal à mi-voix qui gérait sa partie de la mobilisation martiale dans le but d'assurer la sécurité des citoyens ou population civile.

Une légère moue au visage, bien que la tension ne soit pas réellement au rendez-vous, il tâchait de temps à autre toutefois d'observer son homologue de la Légion, s'assurant que la situation n'allait pas en dégénérant...

L'Armée avait tenu sa partie de l'engagement, à la Confrérie Pourpre maintenant de ne pas outre-passer la morale.


Post by Ärold, AdC - December 12, 2010 at 2:51 AM

Une nouvelle tirade fut envoyée, de la part du barbare, toutefois les phrases l'étaient beaucoup moins que l'apparence de son auteur.

"Sachez que la bibliothèque n'a pas attendu que le conservatoire se lève puis échoue pour tomber dans l'oubli, vous étiez simplement encore trop jeune pour être témoin de tout ceci. Vous oubliez en cet instant qu'avec la fusion du conservatoire à l'association, les droits ont fusionné également, ainsi que les accords. Mais nous pardonnerons cette indélicatesse, par votre jeune âge. Tout le monde a le droit à l'erreur, moi le premier, en croyant faire le premier pas vers vous, pour discuter de manière posée, ce que, visiblement, vous n'arrivez pas à concevoir, par les oreillères qui vous obstruent la pensée."

De nouveau un silence, puis finalement une dernière phrase fut lancée de la part du géant.

"Sachez que la haute est en reconstruction, nous n'irons donc nul part, sinon ici, ce sera parfait pour entamer une discussion. Mais tel que je le présageais, nous n'obtiendrons rien. Je m'en vais donc rejoindre mon émissaire, qui m'attend à l'intérieur, en vain."

Qui avait dit que passer une porte était moins rapide que d'entamer une incantation, puis de passer un portail magique? Il ne fallait pas non plus croire au père des neiges, car il n'était plus passé en Systéria, depuis belle lurette. Le géant referma donc la porte derrière lui, et n'eu juste le temps de dire à son cher Phydias.

"Nous sommes encerclés... Venez donc vous protéger vers moi, sait on jamais?"


Post by Phydias Shaytan, CP - December 12, 2010 at 3:04 AM

Le Trésorier attendait, presque impatient, à l'intérieur de la bibliothèque. Fierté mal placée ou folie, il ne comptait pas céder le terrain sans lutter. Le temps d'enfiler son casque il se dirigea vers l'autre porte, ignorant les dernières paroles du géant.

"Fermez les verrous, si ils les brisent, ils leurs seront facturés."

D'un geste rapide il fit glisser les lourds verrous d'un alliage de mortine et d'acier. Placé par paire en haut et en bas de chacun des battants. Puis s'appuya de tout son poids contre ces derniers.

"Monsieur Lidenslavsky, ne frappez que pour vous défendre et de préférence... sans entrainer la mort."


Post by Aelynthya, Ind - December 12, 2010 at 3:23 AM

Avec une apparente réticence, Elea avait laissé les hommes prendre l'affaire "diplomatique" en main. Mais en réalité, elle en était fort soulagée. Pour preuve le sourire qu'elle arborait en s'occupant rêveusement des fleurs à la fenêtre de son bureau.
Une question trottait cependant dans sa tête : Pourquoi les hommes voyaient constamment la nécessité de régler les conflits dans la sueur et le sang? Tout ça manquait décidément de finesse, de délicatesse et de subtilité, faisant surtout preuve d'une pauvreté affligeante d'esprit stratégique. Qui plus est, cette affaire risquait d'amener un certain discrédit non voulu en dehors des frontières. Mais au diable la réflexion, les hommes étaient en actions!

Dans tout les cas, le rouge des roses étaient splendide en cette belle journée ensoleillée!


Post by Ronald Lagerfeld, Adc - December 12, 2010 at 3:51 AM

Le délicat et léger couturier se fraya un chemin dans cette cohue, s'excusant au passage lorsque par malheur il bousculait un mercenaire ou un pourpre, leur présentant sa cape de l'Association pour excuser son passage, comme si cela lui donnait parfaitement le droit d'être présent, donnant à cette scène si sérieuse et tendue de par son conflit un petit quelque chose de particulièrement risible mais son regard vide d'expression et sa mine bourgeoise teintée d'une douleur permanente coupèrent rapidement cette impression, enjambant finalement la haie pour se glisser dans la bibliothèque par l'entrée du petit jardin, fermant derrière lui la porte qu'il verrouilla, ne fut-ce que par respect pour ses collègues si prompts à tenir le bastion de la culture inviolable, vierge de toute présence pourpre en cette matinée.

Il posa sur une table au fond du grand hall une pile de dossier, puis se permit un petit regard vers Ärold et Phydias, pinçant les lèvres brièvement d'amusement à la vue du Trésorier ainsi armuré. Délaissant ensuite une sacoche bien remplie à côté des dossiers, il en sortit quelques vêtements et tissus brodés; et d'une intonation si hautaine et pourtant familière à ses collègues, il se permit :

Quelques secondes plus tard, le géant se retrouva avec en main un ensemble de la collection printanière du commerçant, une étoffe rouge comme le sang, écarlate, taillée en une tunique large, suffisamment pour le colosse et un kilt, accessoire certes barbare mais collant particulièrement bien avec la situation.

Il trouva pour sa part bien vite le chemin d'une chaise, repliant une jambe par-dessus l'autre, nonchalant, un bras appuyé sur le dossier de la chaise. Amateur de violence? possiblement... ou faisait-il simplement collecte de nouvelles croustillantes ou de sensations nouvelles pouvant égayer un peu son quotidien si peu comblé par l'aventure.


Post by Solodar Varlaethus, Ind - December 12, 2010 at 3:51 AM

Elanor regardait toujours avec attention et d'un grand silence l'action. Il n'afficha aucune expression autre que sa joie habituelle sur son visage. Cependant, son regard montrait complètement le contraire. On pouvait voir dans ses yeux une grande inquiétude: comment tout cela allait viré? Dans le sang? Comme si la guerre c'était pas assez! Fallait maintenant ce détruire de l'intérieur...


Post by Erkha Delile, AdM - December 12, 2010 at 4:09 AM

Dans sa quête de se rendre bien utile au sein des mercenaires, Erkha s'était rendue devant la bibliothèque après avoir vu des camarades s'y diriger. Elle ne comprenait pas tout à la situation, elle savait juste que si tout dégénérait, il fallait taper les fautifs pour les calmer, du moins, si le Lieutenant en donnait l'ordre. La demi-orc garda sa hache à portée de main, observant ce qui se passait en se grattant la tête, perplexe. Elle tourna la tête vers Faranur, celui qui avait proposé d'aller en basse-ville examiner la découverte que la femme verte avait faite, une maison puant la mort et le sang ...

-Pourquoi ils vont se battre pour des livres? Si y'a une bataille, il faut les assommer?

En effet, elle avait bien posé la question avant de même penser à agir, comme quoi, peau verte n'égale pas forcément quotient intellectuel limité. Le pouvoir de la motivation! Malgré l'hostilité qui montait, Erkha se forçait au moins à rester droite et à observer, attendant simplement les ordres, bien que ses mains lui démangeaient.


Post by Maegor Recaedre - December 12, 2010 at 5:43 AM

Clack !

Et la porte fut fermée. Le Commandant cligna des yeux, considérant ce qui venait de se passer en silence. Mais jusqu'à où ces deux forcenés pousseraient-ils l'audace? Résigné, le sorcier aux cheveux blonds soupira puis se retourna vers ses hommes, qui semblaient étrangement ravis du manque de coopération de l'Association; sans doutes espéraient-ils eux-même un peu de dynamisme. Attentifs aux ordres, ils patientaient pour les directives. Maegor adressa un regard à son équivalent Mercenaire, Shigeru. Le regard lourd du T'sennois ne permettait pas au Baron de pouvoir agir à la légère, ni de céder à l'impulsivité qu'on lui connaissait. Somme de tout ces facteurs, il s'exclama assez fort pour que les Mercenaires l'entendent.

« Navarque Danael, prenez la moitié de nos effectifs, ceux qui sont aptes à la métamorphose, et volez jusqu'à nos toits. Vous descendrez par les escaliers et ne ferez exclusivement appel qu'au sort de paralysie, évitons une boucherie superfétatoire. Dans le cas où l'Association oppose une défensive hostile et extrême, faites appel à vôtre jugement pour décider de la réponse offensive à employer. Établissez un lien télépathique avec l'Adepte Aube Minh Yu. Le moment venu, faites-lui appel et elle se téléportera, avec la deuxième division de nôtre compagnie, à l'intérieur du bâtiment via cette rune. Faites ce qu'il faut pour que le tout se déroule pacifiquement... dans la mesure du possible. » dit-il en extirpant de son sac la rune que le Sage Pandora y eut plus tôt glissée, la tendant à l'Adepte Minh Yu.

« Que les autres Navarque me suivent. » tonna-t-il sans donner plus de précisions, invoquant une porte magique dans laquelle pénétrèrent les autres Navarques de la Légion. Le Commandant resta devant ses hommes quelques instants, attendant de voir si il y avait des questions avant de lui-même traverser le portail.


Post by Elvanshalee Danaël, CP - December 12, 2010 at 7:19 AM

Discrète, la navarque n’avait pas été des têtes d’affiches. Son œil extérieur avait saisi les échanges, et l’esquisse d’un pas s’était dessiné, lorsque le géant avait approché le blond baron. La courte distance grignotée à son interpellation, c’est d’un geste de tête qu’elle approuvait les ordres.

Ses iris carmines s’étaient glissés à celle de l’Adepte Minh Yu. Le temps d’une seconde pour qu’un imperceptible sourire ne frôle les lèvres sombres. Et la silhouette s’était détournée, avec les effectifs qui s’étaient sitôt déployés.

Et une colombe, suivit de quelques autres oiseaux s’étaient fait voir, pointant vers le ciel pour prendre d’assaut les toits qui furent bien vite atteind. Les portes closes – si closes elles étaient – ne purent retenir bien longtemps les troupes pourpres. Les métamorphes eurent tôt fait de s’y infiltrer. Et comme prévu, c’est de leurs chausses que les pourpres martellait l’escalier.


Post by Lenne Vespari, CP - December 12, 2010 at 9:49 AM

*Au sein de l'Académie, véritable forteresse entourée de douves, surplombant la cité de sa hauteur, des pourpres qui ne prenaient pas part à la manœuvre dans les rues participaient à la mission de leurs confrères. Aussi, tôt ce jour-là, des chercheurs s'affairèrent à déplacer dans la cour intérieure du bâtiment de larges artefacts permettant de canaliser les flux arcaniques. À présent, une cinquantaine d'entre eux concentraient la magie par le biais de ces mécanismes afin de permettre aux légionnaires en action d'avoir une réserve magique à porté d'usage.

Au sommet des nombreuses tours du fortin pourpre, les apprentis et les magiciens plus aguerris s'entassaient pour voir, au loin, le mouvement devant la bibliothèque. La plupart observaient dans un silence fébrile, d'autres commentaient ou critiquaient le choix des leurs et les actions posées.

Le Conseil Pourpre, quelques personnalités notables et plusieurs professeurs étaient derrières de lourdes portes. Un globe de cristal au centre de la pièce, maintenu à tour de rôle par des mentalistes pourpres, permettait de suivre à peu près la situation. La magistère, pourtant rarement présente avec les autres dirigeants - et encore moins de façon aussi conforme - défiait son habitude. Les longues mèches éparses tombèrent de chaque côté de son visage lorsqu'elle se pencha sur le globe afin d'observer l'évolution des évènements. Elle fut troublée par la voix d'un confrère qui, dérangé par l'ombre couvrant le cristal, pris ce moment pour faire part de ses songes.*

« Nous aurions dû négocier. Il y avait d'autres options... comment pourrons-nous prôner pouvoir contrôler la magie si nous l'utilisons dans un hécatombe public ? », s'énonça celui-ci. Alors qu'un pourpre aveuglément fidèle à ses supérieurs allait le corriger, la magistère lui répondit.

« -- Vous avez raison. Il y avait d'autres options, mais nous ne les avons pas choisies. Le système féodal de la citée et de sa nouvelle Impératrice demandaient implicitement à ce que les guildes testent leurs limites et imposent leur pouvoir aux autres. Messire Shaytan a joué audacieusement, et nous avons relever sa mise.

Quoi que cela leur ferait gagner cette escarmouche, les commerçants ne se sacrifierons pas pour une bibliothèque. Perdre sa vie dans de telles conditions se justifie mal à l'esprit humain. »

*Le pourpre serait certainement dissident devant les mots qu'elle venait de prononcer, et celui-ci aurait assurément plusieurs arguments valables, peut-être plus valables que les siens. Le choix des pourpres, quoi que solide et résolu, était un pari aussi risqué que celui-ci des commerçants, et à la limite des lois de Systéria. Alors que les colombes pénétraient le lieu disputé et que l'image du cristal se brouillait parce que le mentaliste la maintenant perdait sa concentration et devait être remplacé, l'étrange magistère observa en direction du Palais, par l'une des fenêtres percée dans la pierre.

Un instant seulement, les desseins de l'Empire, machinés pour le bien et l'essor de Systéria, lui semblèrent bien nébuleux.*


Post by Phydias Shaytan, CP - December 12, 2010 at 3:15 PM

Détail amusant, un barde et un huissier se tenaient côte à côte sur l'esplanade des thermes. Le premier, à moitié ébahis, dévorait la scène des yeux assimilant chaque fait et geste. Convaincu qu'il en sortirait la plus grande geste qui le rendrait célèbre. Le second, légèrement blasé, consignait chaque fait et geste par écrit dans un carnet à l'allure quelconque. Ce second personnage, à vrai dire, était des pieds à la tête le parfait monsieur tout le monde. Leur présence était-elle fortuite ?

A l'intérieur de la bibliothèque, les compères entendirent les incantations à l'unisson et en canon des mages qui se métamorphosaient. Bien qu'ils ignoraient la teneur du sort, cela leur était suffisant à comprendre que les Pourpres passaient à l'action.

"Lagerfeld, vous pouvez encore filer. Ou au moins, faites vous discret."

Discret. Le mot fit plusieurs fois le tour dans sa tête avant de s'évaporer. Non, c'était pour les lâches.

"Au fait, par où vous êtes rentré ?"

Il jeta un regard en direction d'Aröld, avant de lui jeter un sac qui fit un bruit métallique dans sa direction. Ce dernier contenait quatre cadenas adaptés aux verrous. Il en sortit un pareil et en utilisa le contenu pour sceller sa porte.

"Ca leur sera aussi facturé si ils les brisent."

Chose intrigante, il n'y avait aucune serrure sur les cadenas. L'explication était jalousement gardée derrière leurs cuirasses métalliques, ce n'était pas des cadenas, mais des scellés. Aucun mécanisme ne permettait de les ouvrir une fois fermés, du moins sans les endommager. Il en profita également pour faire rouler une potion en direction de Lidenslavsky.


Post by Ärold, AdC - December 12, 2010 at 3:50 PM

Surpris par les manières à la fois du trésorier et du couturier, notre géant trop diplomatique finit par adhérer plutôt à des manières moins formelles et plus dynamique. Car si à l'extérieur ils prirent rapidement en main les commandements à l'intérieur, les esprits étaient aux aussi en ébullition, tout devait aller très vite.

"On évitera de les tuer, mais sachez que si on me jette un sort, je risquerai de devenir très méchant..."

Il repensa un instant qu'il affronterait peut être sa petite protégée T'sen, mais qu'importe, il y aurait certainement d'autres personnes sur qui il pourrait frapper, si violence il devait y avoir bien entendu. Le géant empoigna un chandelier plutôt que sa masse habituelle, ce n'était pas l'arme qui faisait l'homme, mais l'homme qui faisait l'arme tatata! Se collant lui aussi contre une des portes, sa masse imposante n'en aurait pas finit de donner du fil à retordre, si les pourpres décidaient à les forcer. Ses yeux ne pouvaient s'empêcher de s'écarquiller en voyant Lagerfeld lui ramener un kilt tout à fait adapté à son genre d'accoutrement habituel, mais non. Ce n'était pas le moment. Pas le moment de penser aux défilés de mode!

"Sieur LAgerfeld, ils vont arriver d'une minute à l'autre, je vous promet qu'après tout ceci, nous prendrons du temps pour me trouver une nouvelle tenue, adaptée. Mais pas maintenant."

A peine eu t'il le temps de dire ceci qu'on entendait dehors les diverses incantation, son regard se braqua alors vers le sac au bruit métallique qu'avait jeté son compagnon d'arme, pour l'occasion. Abandonnant son arme de fortune, il entreprit également de sceller les portes avec ce matériel tout à fait adapter pour enquiquiner le monde, dont les pourpres auraient maintes retords pour les enlever, au vu du mécanisme plus que complexe à l'intérieur, et de l'impossibilité de le voir de l'extérieur.

Le barbare, habitué aux temps de guerre dans sa jeunesse, en jubilait presque de devoir, peut être, affronter une poignée de tapettes violettes... de navarques puissants! Sa grosse main attrapa la fiole, regardant le contenu, et Shaytan aurait pu deviner, au regard que lui lança notre cher Ärold, qu'il avait compris à quoi cela pourrait servir.

"Nous l'utiliserons dès que nous sentirons le premier pourpre arriver. Je crois que nous n'avons plus rien d'autres à faire ici. Retrouvons nous là ou se trouvent nos coffres actuels."

Un dicton dit, que la bave de crapaud n'atteint jamais la blanche colombe. Mais avec le temps, la colombe avait perdu de son éclat, et le crapaud quand à lui, avait d'autres possibilités que sa bave, pour atteindre cet oiseau de malheur...


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - December 12, 2010 at 5:32 PM

D'un oeil discret, le Général Mel'Viir surveillant le déroulement des évènements. Des hommes avaient été mobilisés, mais ils ne prenaient aucun camp. Les ordres étaient simples. Si le tout se déroulait pacifiquement, la seule tâche de l'Armée serait de rediriger les passants vers un autre endroit. Si un conflit physique émergeait, l'Armée agirait contre les instigateurs, peu importe leur parti.


Post by Maegor Recaedre - December 14, 2010 at 2:09 PM

[Désolé pour le délais, j'étais très pris, hier. J'écris la suite ce soir après le travail !]


Post by Thomas Bolton, Emp - December 14, 2010 at 10:56 PM

Le seigneur Bolton était retourné dans son bureau, puisque la situation n’évoluait pas. Il n’allait tout de même pas rester dans sa tour à observer grâce à la longue-vue des mages et des commerçants se regarder en chiens de faïence. Malgré le conflit entre la Confrérie et l’Association, l’Empire ne s’était pas arrêté de tourner pour autant. Les dossiers, les lettres, les réclamations et autres demandes diverses ne désemplissaient pas, au grand dam des fonctionnaires qui œuvraient sans cesse dans les immenses locaux mis à leur disposition dans le palais impérial.

« Je n’ai pas entendu d’explosions, Cressen. Je présume que la situation est encore stable. »

« Tout à fait, monseigneur. Rien d’un côté comme de l’autre. Aucun élémentaire n’a décoré la bibliothèque des tripes d’un huissier, monseigneur. », lâcha d’un ton impassible le secrétaire, avec une pointe d’humour.

« Alors tout va bien. », répondit le premier ministre en examinant une énième complainte d’un comptable véreux.

Le secrétaire particulier se permit un petit ricanement qui s’interrompit presqu’aussitôt. Une expression inquiète se forma alors sur son visage, chassant par là même le petit air de connivence qu’il arborait depuis le début.

« Qu’est-ce qui vous tracasse, Cressen ? », lui demanda alors son supérieur sans même le regarder.

Ah depuis le temps, il arrivait à sentir quand son subalterne cachait quelque chose ou n’osait pas parler. Dans certains cas, il le relançait pour l’obliger à cracher le morceau.

« Et bien je me demande si nous faisons bien de plaisanter à ce sujet, monseigneur. C’est tout de même délicat. », finit-il par dire, toujours aussi gêné.

Lentement, Sa Seigneurie reposa la plume qu’il utilisait pour rédiger une réponse à ce fameux comptable et leva un regard si perçant vers son interlocuteur que Cressen fit un pas en arrière.

« Je n’ai pas le souvenir d’avoir plaisanté sur le sujet, Cressen. »

Et après tout, ça n’était pas si inexact que cela. Il n’avait fait qu’exprimer sa satisfaction sur le fait qu’il n’y avait pas de morts à déplorer.

« Au temps pour moi, monseigneur. Avez-vous encore besoin de mes services aujourd’hui, monseigneur ? »

« Non, ça ira. Nous ferons mariner encore quelques jours monsieur Chiffré. C’est incroyable comme un nom peut façonner un destin, n’est-ce pas Cressen ? »

« Sans aucun doute, monseigneur. J’ai justement une anecdote à ce propos : le boulanger du palais s’appelle monsieur Levain. »

« Fascinant. Bien le bonsoir, Cressen. »

Le fonctionnaire quitta la pièce à pas feutré, comme à l’ordinaire. Une fois qu’il fut seul, le Surintendant se leva et alla se placer devant la grande baie vitrée qui illuminait son bureau en journée. Il leva la tête, fixant un point inconnu, dans le ciel et se contenta de hausser les épaules, contemplatif…


Post by Maegor Recaedre - December 16, 2010 at 4:36 AM

[En stand-by jusqu'à jeudi soir, désolé du contre-temps.]


Post by Cassandre D'Estré, Cp - January 5, 2011 at 11:22 PM

Confortablement assise dans l'un des fauteuils trônant sur sa haute terrasse, la chercheuse contemple d'un air absence l' aube pâlissant le ciel de teintes pour le moment grisâtres. Bientôt les premiers rayons d'un timide soleil hivernal viendront agrémenter d'or clair ces nuances sombres. Mais pour le moment le ciel pur et glacial semble figer le monde dans une perfection éphémère qui porte déjà en elle les germes de sa propre fin.

Du coin de l'œil, elle aperçoit les premiers acolytes se dirigeant vers l'académie. Un sourire sans joie se dessine sur ses lèvres délicatement maquillées. Son regard vairon brille brièvement d'une étrange joie anticipée. Bientôt l'ambiance s'alourdira alors que les efforts cumulés des magiciens créera une réserve de puissance éthérée à l'intention des légionnaires.
Doucement elle remonte le col de sa cape en fourrure, se cale mieux dans son siège et attend patiemment les premières effluves de cette force contre nature et offerte à ceux sachant la savourer.

Ainsi, alors qu'à l'autre bout de la cité les forces militaires Pourpre prennent d'assaut un vieux bâtiment presque oublié par la plupart des citoyens mais symbolisant pour les guildes en compétition le Graal absolu de leur futur position au sein de cet empire en pleine mutation, la jeune femme, les yeux mi-clos, se délecte de l'air à présent lourd et électrique. Il semble devenir solide ayant une étrange consistance huileuse produite par l'intensité des flux manipulés. Lentement et avec délice, elle se laisse entraîner et aspirer par ce fourmillement incessant, l'enveloppant comme une seconde peau, déformant le monde et l'étirant .... l'épuisant ... pour la plus grande gloire de la Confrérie.

Oui chaque chose se paie et un tel déchainement d'énergie laisse des marques irrémédiable dans la trame du réel. Il ne peut se faire sans déranger l'ordre naturel, sans perturber ce qui est, changer ce qui fut, modifier ce qui sera ....

Désolée pour le temps imparti à participer, mais durant les fêtes je n'avais pas de disponibilités.