L'art de la rage Berserk
Post by Gardtalang, ind - December 17, 2010 at 4:11 AM
Loin de la civilisation des humains par précaution, un demi-monstre méditait assis en tailleur contre une roche faisait trois fois sa grandeur. Loin des regard trop civilisés de la société, le demi-orque allait se remémorer ce qu'était être un orque: Le rituel d'avant-guerre, la Prière à Vaerdon, la puissance du Dieu destructeur accordé au mortel, la canalisation d'une seul émotion dans son essence la plus simple... la rage Berserk! Alors que ses yeux rouges d'orque se cachait sous ses paupières, un long grognement faisait frémir les feuilles de la natures créer par Melurine.
Des images de sa gloire passé, de ses victoires, de ses ennemies vaincus, de ses misères et difficulté qui l'on toujours rendu plus fort, plus gagnant. Certain le croyait stupide, un animal sans cervelle, une simple bête. Pourtant, c'est à son côté humain qu'il devait sa survie dans la société des humains. Et si ce côté humain avait prit trop d'importance dernièrement?
À l'abri de tout les regards, sans inibitions, il sentait une frustration monté. Celle qui nous chatouille l'échine, celle qui nous donne une énergie destructrice incontrôlable. On l'appréhende mais on ne sait pas lorsqu'elle éclatera. Ses jointures vertes blanchissaient à chaque seconde et le bois du manche de sa hache de guerre étouffait dans un faible craquement. À chacune de ses expirations, le grondement devenait plus sourd, plus colérique, plus bestiale. Il contenait ce bouillon rouge et noir de magma qui chauffait à blanc chaque fil de sa raison mourrante. Sa respiration devenait un éclair en chaine jusqu'au hurlement.
Tout autant que les fervent de thaar recherche la pure sérénité, Gardtalang cherchait une émotion pure, unique, destructrice. Celle qui la guiderait jusqu'à la limite de sa chair. La rage Berserk qui avait permis au Dieu Destruction de survivre mainte fois durant ces épopée raconté par le Shaman de la tribu orque.
Alors qu'il avait chercher à la contenir comme un animal affamé à qui l'on joue avec une pièce de viande bien juteuse devant sa gueule, il lâcha prise. Dans un hurlement bestiale et de fureur incommensurable à en faire perdre son sang froid la Surintendance, les bestioles ailés les plus farouche s'envolèrent pour leur survie dans un petit nuage effrayé. La gorge déployée, la tête relevée et la gueule béante le demi-orque exprimait sa colère la plus vive et la plus recherché de Vaerdon. Une envie de destruction illimité. Plusieurs secondes passèrent alors son cri n'en finissait plus d'augmenter en décibel jusqu'à souffler tout l'air de ces poumons.
Impulsivement, le demi-orque se projetait en bas du rocher, les yeux injecté de folie meurtrière et l'écume qui moussait à la bouche. Sa monstrueuse hache d'orque usée aussi légère qu'une plume à ce moment-ci frappait la première cible en vue. Une marmotte trouvait la mort alors qu'elle avait même essayé de se cacher dans son terrier. Sous la colère berserk, la hache s'était enfoncée de plusieurs centimètres comme dans une botte de paille. Sans connaître le résultat de sa première attaque dévastatrice, le demi-orque ayant perdu toute rationalité, fonçait maintenant à la poursuite de l'arbre. Un premier coup n'était pas suffisant pour le voir tombé. La création de Melurine qui lui résistait ne faisait que l'enragé faisant couler le magma de furie encore plus dans ses veines.
WUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRGGGG!
Puis l'arbre céda devant la puissance que Vaerdon lui accordait.
Ses sens accrues, il entendit dans un mélange de buisson un petit pas craintif mais rapide s'enfuir pour sa vie. Un jeune ostard téméraire n'avait pas su comprendre le hurlement d'avertissement. Tel un réflexe instinctif, Gardtalang parti en trombe en cette direction, l'hécume blanche entre les dents qui laissait une traînée. Sans fatigue, sans douleur seule la rage aveugle le guidait vers l'objectif à détruire. L'ostard courait à toute jambe pour une question de vie ou de mort.
Le monstrueux train à vapeur bouillante qu'était le demi-monstre le chassait avec une obstination dévastatrice. Sous sa surprenante méditation berserk, l'ostad devait être surpris qu'un orque soit capable de le suivre à cette vitesse alors qu'il pouvait entendre l'agressif ronchonnement du demi-orque s'approcher. Un ostard, lui poussé par la véritable peur d'y rester, devait se dépassait lui-même pour survivre pour semer avec une difficulté relative le demi-orque.
Voyant qu'il perdait de vue sa proie, Gardtalang sentait cette colère s'amenuiser, sentait que les force de Vaerdon le quittait pour une colère plus humaines... moins pure. À l'instant qu'il s'en rendait compte, le physique tout d'abord évaporé revenait prendre ses droits. Il s'agnenouillait, ses poumons qui réclamait l'air endetter depuis la rage lui brulait. Ses jambes, ses bras, ses muscles lui déchiraient.
Il regardait le ciel qui passait du rouge au bleu peu à peu alors que son corps le clouait sur place jusqu'à sa chute.
Maudit humains... ronchonnait-il faiblement avait que le ciel soit noir. Incapable de rester conscient.
Coupé de ses racines orques depuis bientôt plusieurs mois, il réalisait que l'art Vaerdon lui fillait petit à petit entre les doigts. Les guerriers en Systéria qui pouvait prétendre maîtriser le don de Vaerdon était en voix de disparition. Un rituel qu'il devra tenter de préservé, son passé ancestrale qu'il refusera de voir disparaître après la défaite de son peuple...
Son temps de rage n'avait durer que quelques secondes alors que les histoires sur la guerre parlait d'orque soutenant la rage pendant plusieurs minutes et les plus vétérans durant une heures sans en perdre la raison...
Le calme retrouvé dans cette partie sauvage de Systéria, le discipline de Vaerdon tombait dans un profond comas, symbole de sa déchéance...
Post by Gardtalang, ind - January 12, 2011 at 8:09 AM
Une fois de plus, le calme régnait dans la dense végétation loin de la cité. Le vent soufflait sa brise sur les vivants de la forêt et sur la peau verte du demi-monstre. Celui-ci, assis en tailleur au milieu des herbes hautes, les yeux fermés et la respiration lente et régulière. Le seul aspect physique qui se démarquait d'un demi-homme en méditation était ses sourcils froncés. La concentration si forte qu'elle était palpable, le mastodonte était assis ainsi depuis plusieurs minutes voir une heure. Il cherchait, il se concentrait et il ressentait.
Encore une fois, ses racines orques s'effaçaient et se recule dans les plaines lui rappelant là ou il a grandit était nécessaire. D'abord imperceptible, un faible roulement de gorge continu qui devenait tranquille un grognement. Sa hache déposé devant lui, les mains sur le manche, il le serrait de plus en plus.
Comme si l'on cherchait à éviter l'orage que l'on entend au loin, les quelques créatures, toute petite soient-elles, trouvaient refuge. Le grondement passait maintenant à un cri de rage puis à un hurlement d'une créature poussé par les envies de destruction. D'un bond, il agrippa férocement sa hache survolté par l'adrénaline toutes fraîches qui coulaient dans ses veines.
Cependant, à peine quelques pas qui chargeait la première chose vivantes, il lançait de toute ses forces sa hache. Dans un long vole plané, il tournoyait pour se planté à plusieurs mètres loin de lui.
**NON, NON, NON ET NON!!!!! GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR **
Ronchonnait-il visiblement très fâché de ce qu'il ressentait. Comme s'il n'avait pas réussi un défi qu'il venait tout juste de se donner.
D'un air terriblement mécontente, le demi-orque allait récupérer sa hache et prenait la direction de la ville. AU passage, on l'entendait ronchonner contre les humains.
Post by Gardtalang, ind - February 8, 2011 at 8:30 PM
Très peu de personne en Systéria pouvait prétendre connaître les enseignements de Vaerdon comme l’anti-sociable Gardtalang. Que cela plaise aux autres fervents ou non, il avait une vision de Vaerdon propre à lui et très barbare. Venant d’une tribu orque des grandes plaines des titans, Gardtalang avait subi les durs rituels barbares de son clan et ce depuis sa naissance controversée du à sa nature mi-humaine, mi-orque. Néanmoins, il s’était convaincu, avec son initiation, qu’il n’avait rien d’un homme et ce malgré son physique. Voyant cette mentalité et cet acharnement à devenir orque, le clan l’acceptait d’année en année.
La philosophie guerrière dans le clan orque était omniprésente. L’orque qui entrait dans le camp sans son arme, il était abattu sur le champ. On ne rigolait absolument pas avec ceux qui ne prenaient pas au sérieux leur métier guerrier. On leur inculquait leur suprématie sur toutes les autres races. Ils étaient les guerriers le plus féroces et le plus redoutable de toutes les plaines. L’Orque était la race guerrière ultime et cela résidait dans la force que Vaerdon leur accordait. Dans cet environnement, Gardtalang subissait et réagissait au rituel les plus durs cherchant à forger l’esprit le plus fort qu’il soit. Dans l’espoir que celui-ci puisse transcender la chair qui, elle, pouvait se montrer faible si l’on la perçait d’une simple lame.
« Ton corps doit toujours être le premier à tomber.»
« Si ton cœurs émet son dernier battement, ton esprit, lui, bat encore vivement le tambour de la guerre ».
« Vaerdon te jugera de ta force ou de ta faiblesse. Si au dernier moment de ta vie tu combat encore, il t’accordera la survie ici ou dans l’autre monde ».
Telles étaient les phrases qui résonnaient comme de lointain souvenir avant la guerre des orques dans la tête du géant-vert. C’était les passages sagement dites par le shaman de sa tribu avant de rejoindre ses frères de sang au combat contre les Systrériens.
Dans la nature reculée de la Petite Sœur, Gardtalang était assis en tailleur dans les herbes hautes des plaines ou avait eu lieu les batailles finales. Les esprits qui n’avaient pas retrouvés le royaume de leur Dieu respectif rôdaient encore silencieusement, imperceptible pour le monde des mortels. Les yeux fermés, son visage ornés de marque noirs guerrière, les sourcils froncés et son expression crispée, le demi-orque semblait médité sur les paroles des enseignements Vaerdonniennes.
Il cultivait les souvenirs de sa dernière bataille dans la guerre pendant une heure voir deux. Il cherchait ce pourquoi Vaerdon l’avait fait survivre et non pas périr comme les autres membres de son clan. L’odeur du sang, le bruit des os qui se broyaient, le cri de guerre des humains et des orques se mélangeait dans son esprit alors qu’il cherchait la clef dans toutes ses images qui défilaient à vive allure. Soudain, les dernières minutes de la bataille étaient projetées dans sa tête comme dans un cinéma muet.
Il se revoit après avoir fracassé le crâne d’un humain avec sa hache démesuré lorsqu’il aperçoit l’efle noire qui commandait l’armée des mercenaires. Sans se soucier de son titre de Duchesse, il chargeait le plus redoutable héros de Systéria, Sinriia Mel’Viir, espérant avoir le dessus. Avec sa grâce elfique et sa technique irréprochable, elle venait faire trébucher le géant dans sa charge avant de lui mettre un coup de lame dans le ventre pour continuer le combat à un autre orque. Il n’était qu’une autre des nombreuses victimes de l’efle noire dans son sillage.
Cherchant son souffle malgré l’hémorragie, le demi-orque se relevait faisant fit de la douleur et de l’intense serrement au ventre. Il ressaisit sa hache pour recharger l’efle noire avec un cri de rage. Sinriia se retournait vivement alors qu’un bruit barbare dérangeait ses oreilles pointues. Son expression exprimait de la curiosité à travers ses traits crispés devant le déploiement de sa force pour combattre. Elle reconnaissait le demi-orque qui avait osé la charger et voilà qu’elle trouvait curieux de voir sa volonté aucunement atteinte après s’être fait terrassé une fois. Sans être déconcerté, elle venait esquiver le puissant coup de hache avec une aisance déroutante pour lui mettre un coup aux côtes et l’autre sur le tendon de la jambe après quelques échanges d’arme. Le géant vert tomba lourdement contre le sol sur les autres cadavres orque et humain jonchant le sol. Il retournait rapidement à ses affaires pensant qu’il avait son compte.
Ses forces le quittaient rapidement alors que le guerrier avait du mal à rester conscient, mais il refusait d’être vaincu au point tel que son esprit était le dernier fil avant sa défaite. Dans un ultime effort et la rage au cœur, il agrippa une arme humaine tout près d’un autre vaincu pour la lancer en sa direction avec un grognement de colère. La hache qui tourbillonnait vint couper finement la joue de l’efle noire qui esquivait, cette-fois ci, l’attaque surprise de Gardtalang. Comme si s’en était rendu personnel, Sinriia, se débarrassait de son opposant d’une giclé de sang de la jugulaire afin de se retourner et s’approcher dangereusement du Géant vert. Gardtalang brandissait difficilement sa hache en guise de garde alors qu’il était à demi-relevé lorsqu’elle Mel’viir s’en débarrassa d’un fracassant coup de bouclier au visage. Le corps ayant ses limites et ce malgré l’esprit de Gardtalang. S’en était fini du Demi-orque jusqu’à la fin de la guerre.
Sans une expression différente, Gardtalang ouvrait les yeux alors qu’il y trouvait un indice. Les batailles se perdent ou se gagnent, mais l’issue est d’abord décidé dans l’esprit de celui qui combat. La proie qui ne croit pas en ses chances de s’en sauver, le prédateur qui n’a pas confiance en ses capacités ne méritent pas de survivre tel sera le jugement de Vaerdon. Ce jour, Gardtalang n’avait jamais reculé devant un adversaire qui lui était nettement supérieur en tout point. Jamais il n’a baissé les bras et ce jusqu’à ce que sa chair franchisse son point de rupture. Jamais, il n’avait abandonné.
Gardtalang, sans tenter cette fois-ci d’entrer inconvenablement en rage berserk concevait que les plus sage des orques empruntaient cette voie pour travailler l’art de la rage. Celle de l’esprit rageur qui multiplie la volonté et non pas une simple colère aveugle et superficielle. Ironiquement, l’art de la rage berserk demandait de la méditation et du calme, mais apportait avec elle une volonté indestructible, le pouvoir qu’accordait Vaerdon au plus sage des orques barbares selon le légende orques.
Post by Gardtalang, ind - March 11, 2011 at 6:36 PM
L’ascension au pouvoir de Vaerdon
Cela faisait longtemps que l’un des demi-orques les plus reconnus de Systéria ne s’était pas isolé dans les grandes pleines des titans. Tout aussi étrange que cela puisse paraître, l’énorme colosse qu’était Gardtalang avait besoin de solitude et de calme pour méditer tout comme n’importe quel croyant de Thaar voulant prier. Détrompez-vous, le Géant-Vert était toujours un grand croyant de Vaerdon et rien ne semblait montrer qu’il penchait pour un autre culte. Il restait bien fidèle à lui-même et ce malgré toutes les critiques à son égard.
D’un pas lourd et lent qui laissait derrière lui d’énorme trace de pied, il s’enfonçait dans les plaines alors que son ramassis de pièce de métal qui lui servait d’armure brillait plus ou moins au soleil du à la saleté. Une fois qu’il trouvait un arbre tout à son image, grand et fort, il vient jeter les chaînes qu’il transportait depuis sa sortie de Systéria. D’ailleurs, ils étaient nombreux les citoyens qui l’avait vu sortir de la ville avec ces chaines de fer destiné au prisonnier.
L’Orque s’assis au pied de l’arbre en question, s’enchaîna les poignets des deux buts de la chaine munies de menottes. Assis en tailleur et bien pris au piège, l’orque fermait les yeux afin de débuter sa transe. Ses traits faciaux étaient décontracter sans pour autant qu’il exprime de la douceur. Ces traits naturels étaient en soi grossier et rude. Par des bonnes inspirations par ses grosses narines aplaties d’orque, il cherchait dans sa mémoire encore les images de ce combat contre les humains durant la guerre. Plus précisément, la dernière bataille contre le héro de Systéria, la Mel’Viir.
Une fois de plus, il tentait d’acquérir ce que les orques le plus sage et plus vieux avait réussi. Selon leur légende et leur histoire, un orque passant en rage Berserk était celui à qui Vaerdon conférait une partie de ses pouvoirs pour ses fidèles les plus fervents. On racontait de nombreux exploits sur ces orques en rage. Nombreux ennemis ont été surpris de leurs combativités, de leur force surhumaine et de leur résistance. Néanmoins, il n’était pas invincible pour autant. Dès la rage passée, il était vulnérable. Étant des mortels, leur chair ne pouvait supporter le pouvoir de Vaerdon aussi longtemps disait les histoires orques.
Malgré cela, Gardtalang avait préparer son corps et dernièrement tout son esprit pour espérer recevoir ce pouvoir que confère Vaerdon à très peu de ces fidèles. De son gros doigt, il vint dessiner grossièrement un pentagramme aux symboles du Dieu de la Destruction après quoi, il ferma les yeux afin de cheminer spirituellement. Dans ces souvenirs de cette guerre contre les orques, il tentait de se remémorer son sentiment lors de l’attaque. Cet état d’esprit que Vaerdon juge favorable. Ce moment ou notre corps et notre esprit nous semble indestructible. Cette impulsivité que nous avons lorsque l’on charge la première ligne ennemie. Cette conviction d’être plus fort que son adversaire et ce même s’il peut-être supérieur numériquement, plus fort ou un meilleur combattant. Dans ce combat contre Mel’Viir, Gardtalang n’avait aucune chance de victoire, mais jamais n’avait abandonné, car son esprit ne s’est jamais avoué inférieur et vaincu. C’est cette clef qu’il avait recherché depuis qu’il côtoies
Une transition relativement rapide se vit sur le physique de Gardtalang. Alors qu’il cultivait ce sentiment d’invincibilité dans sa démarche spirituel, son corps répondait en conséquence jusqu’à Vaerdon le reconnaisse comme l’un de ses fidèles. De l’écume moussaient de chaque côté de l’extrémité de sa gueule d’orque. Ses yeux étaient d’un blanc opaque et ses vaisseaux sanguins dilatés à leur maximum. Dans un grognement plus agressif et continu qu’à son habitude, les chaînes étaient sauvagement tendue lorsqu’il tentait de s’en défaire.
Il était difficile de savoir si l’orque avait perdu toute raison ou non. Mais lorsqu’il vint frapper le sol avec une tel violence car il n’était pas arrivé à se défaire de ses entraves, on pouvait conclure qu’il était maintenant sous la rage des orques. Après tant d’année de méditation au sein de son camp et de la civilisation des humaines, il avait réussi à garder ce qu’il lui était plus cher dans sa culture orque. La rage Berserk.
Toujours sous l’influence des pouvoirs de Vaerdon selon les mythes orque, Le géant vert tentait une nouvelle fois de façon d’une obstination rageuse de se défaire de ses liens en tirant de toute sa puissance et celle de Vaerdon. Dans un coup de fouet métallique, la chaîne céda et l’orque rageur était maintenant libre. Mais il était inconcevable qu’un mortel puisse contenir la puissance d’un dieu et c’est pourquoi il y’avait un fort prix à payer. Dans cet exploit, il avait sans aucun doute déchiré ses muscles et des ligaments. Néanmoins, sous la rage il ne ressentait aucune douleur et c’est ce qui faisait des Berserker toutes leur puissances.
Dans ces grognements de rage, cela avait attiré l’attention d’un cyclope. Le pas plus lourd et plus lent que celui de l’Orque était facilement audible pour le rageur. Sans jamais juger des risques d’engager ce combat, Gardtalang fonçait sur lui comme une machine à vapeur à vive allure avec hache brandit. Dans une force sur-humaine et encore augmenté par son état de transe, sa hache de guerre trouvait sa cible dans la poitrine du géant à un œil. Sous la puissance de l’impact, celui-ci fit un pas de recule sans pour autant être vaincu. Ces géants étaient tout de même très résistants. Il saisit Gardtalang d’une main en espérant pouvoir le délogé de sa blessure. Dans un vole plané, l’Orque n’en n’était pas découragé et se relevait aussitôt pour foncé obstinément sur sa cible. Pris d’une frayeur inexpliquée devant autant de détermination, le cyclope entreprit de fuir alors que son jugement n’était pas altérer par un pouvoir incontrôlable. D’une vigueur et d’une vitesse inégalé encore par l’Orque jusqu’à aujourd’hui, il vient le rattrapa pour venir lui mettre un final coup de hache dans le dos qui défonça littéralement la colonne vertébrale du géant à un œil. Dans un bruit sourd, le cyclope était tombé raide mort.
Gardtalang allait maintenant savoir combien il coutait cher d’emprunter le pouvoir de Vaerdon. Tranquillement, après sa victoire, les douleurs apparaissaient au fur et à mesure que sa rage s’estompait. Ses sens revenaient et avec eux, son système nerveux qui décriait la douleur sur tout son corps. Sa respiration qui était rapide et sauvage ralentissait et devenait difficile. La mousse n’était plus alimenté par une nouvelle écume et ses yeux revenaient visible de leur rouge habituelle. Dans une plainte toute à fait orque, Gardtalang éprouvait de terrible douleur et de plus en plus insupportable. Ses ligament déchirés, ses poumons qui lui brule, sa tête qui voulait exploser son sang qui coule dans ces vaines lui faisait mal.
Dans un bruyant gémissement orque et de douleur, à son tour, le colosse tomba sous le poids de toutes cette douleur jusqu’à en perdre connaissance. Heureusement pour lui, dans la soirée, des aventuriers l’avaient reconnu et transporté d’urgence à Saint-Élisa alors qu’il n’avait toujours pas retrouvé connaissance. Le diagnostique d’un point de vue médicale allait sans doute être catastrophique pour ce genre de pratique. Parions que les esprits scientifiques allait être beaucoup plus septiques devant ce phénomène qu’il proviendrait d’une intervention divine…
Post by Gardtalang, ind - March 16, 2011 at 7:18 AM
Une fois porté à Saint-Élisa, il aura fallu trois paladins pour le transporter dans son lit. On pouvait bien se demander ce qu'il était arrivé à ce Colosse alors qu'il n'avait pas de marque apparente de combat. Pour un guerrier de son genre on ne s'attendait à rien de moi. Le cas était intriguant pour tout ceux ayant des compétences en médecine ou pas... Peut-être que l'Orque avait succombé momentanément à un arrête cardiaque, à un manque de sang au cerveau ou tout simplement un surplus d'émotion qui faisait souvent tombé les femmes avec un corsage trop serré?
En l'absence de la marquise, un autre médecin de Saint-Élisa avait prit la peine de faire un premier rapport qui allait se retrouver sur le bureau de l'honnête médecin maintenant Directrice de ce paisible hôpital... enfin jusqu'à ce que le monstre se réveille. Parions que ce rapport se trouvait dans le bordel. À en juger son atelier, on ne pouvait que penser la même chose de son bureau à Saint-Élisa!
Rapport
Sujet: Un dénommé Gardtalang
Race: Demi-orque
Age: Sans que l'on puisse connaître son âge exacte, il semble avoir les caractéristiques physiques d'un demi-orque adulte.
Contexte de son arrivé:
En fin de soirée, quatre aventurier sont arrivés à Saint-Élisa en portant le colosse. Ils disent l'avoir trouvé inconscient dans les plaines des titans. À côté de lui, gisait un cyclope. Le sujet ne semblait pas porter de blessures apparentes.
Analyse:
Une fois installé, j'ai opérer les testes de routine pour un diagnostique. Les résultats de mes analyses sont bien clair mais je dois avouer avoir du mal à diagnostiquer de quoi cet demi-orque souffre.
Musculature: En tattant ses membres, j'ai tout de suite remarqué que sujet accusait une multitude de ligament et de muscle déchiré. Ce qui laisse croire à un exercice nettement au dessus de ces capacités. À en juger sa musculature, cela semble relever de l'extraodinaire.
Rythme cardiaque: J'ai remarqué une certaine anomalie dans son rythme cardiaque. Cela semble être du à un énorme stresse couplé à une dose d'adrénaline surabondante. Le coeur aurait peut-être du mal à récupérer son rythme régulier.
Respiration: Sa respiration était irrégulière. Après analyse, on dirait que les poumons aurait connu un stresse aussi important que le cœur. Sa cage toraxique montre de légère fracture au côte. Comme si les poumons aurait été déployer à un niveau jamais vu.
Yeux: Après examen, j'ai remarqué que les yeux du sujet était complètement gorgé de sang. Ses vaisseaux sanguins en majorité éclaté. Cela ne semble montrer qu'un énorme stresse peut-être du à un blocage.
Diagnostique: Sans pouvoir préciser la nature de son malaise, le demi-orque semble avoir été victime d'un stresse physique nettement au delà de ses capacités. Si l'on en juge par l'apport important d'adrénaline, ses muscles et ligament déchirées ou encore ses yeux complètement rouge, le stresse devait être épouvantable. Un humain aurait sans douté laisser la vie.
Fin du rapport,
Médecin, Ouvreventre.
Post by Gardtalang, ind - September 26, 2011 at 11:33 PM
Ils ne m'auront pas!
Face à une statue qui représentait les allures fières et équivoques du Dieu de la destruction, Gardtalang l’observait avec une certaine irritation. Peu probable que cela puisse paraître, il contemplait la sculpture taillé dans la pierre et se penchait sur ses allures artistiques. Non, loin de lui l’idée de percer la technique de mise en œuvre de ce robuste monument. De tout manière, cela ne l’intéressait pas du tout. C’était plutôt la représentation elle-même qui l’agaçait. Trop humaine… À quoi fallait-il s’attendre dans une cité gouvernée en majorité par cette race. Un grand moment s’était écoulé depuis sa première venue dans cette cité des humains. Avec ce recul, il les admirait de plus en plus mais sa haine contre cette race n’avait également cessée de croître. Dans cette ville, il avait l’impression d’être le seul à combattre encore pour conserver les mémoires et la culture issu de son sang de monstre. Les semblables qu’il voyait, ne reflétait plus ce sens des traditions, il les croyait complètement assimilés. Le Colosse sentait à l’intérieur, insidieusement se faire corrompre par la culture humaine. Comme si on lui volait son essence d’orque.
C’était bien là, la raison pour laquelle cette statue l’énervait. Elle représentait ce à quoi il croit, mais à travers les yeux des humains. Elle représentait en quelques sorte ce sentiment de voir sa nature se corrompre aux manières, aux uses et coutumes des humains. Alors qu’il s’y refusait catégoriquement, il devait admettre que le temps faisait le de lui un peu plus humains chaque jour. D’un grognement plutôt malcommode, il rejettait cette idée de son esprit alors que les traits de son visage se crispèrent dangereusement.
Un des fervents qui se trouvaient à proximité vint jeter une œillade plutôt questionnés en sa direction. Gardtalang devant reprendre ce qu’il croyait en train de lui filer entre les mains et pour cela, personne ne devait le déconcentrer.
Toi, fou le camp d’ici! Je ferme le temple et tous ceux qui voudront y entré mettront leur vie en danger.
Ordonna-t-il à celui-ci toujours avec ses manières typiquement orque.
Gardtalang était tout de même le Grand Chef de l’Assemblée Druidique. De ce fait, cela lui donnait une autorité qui était indéniable parmi les siens. De plus, il venait de prendre la peine d’avertir que ce qui se passera sera dangereux. Le Géant-Vert n’était pas du genre à dire des choses à la légère. S’il y avait un véritable danger de mort, c’est qu’il en aura un. À ceux qui oseront s’aventurer dans le temple lorsque le Grand Chef ordonna sa fermeture savait que ce n’était pas pour rien.
Une fois seul, Gardtalang observait cette maudite statue. Elle faisait au moins deux mètres de haut et devait pesant dans les centaines de kilo assurément. Taillé dans la pierre, il présentait des formes plutôt stridentes et rude. À l’image du dieu de la destruction, elle représentait la dureté, la violence ainsi que la mort à en juger par ces traits carrée, chaotique par moment. Près qu’aussi grande que lui, Gardtalang la fixait longuement, comme s’il fixait de manière obstiné sa frustrante représentation. Néanmoins, cette admiration de l’art grotesque n’était pas du tout un exercice de contemplation pensif et de réflexion.
Au contraire, Gardtalang semblait fulminer. On avait l’impression que la statue l’insultait de vive voix et que celui-ci accumulait la colère. Tranquillement, un pouvait l’entendre grogner. D’abord faiblement et au fur a mesure que les minutes passaient, le grondement se faisait plus audible dans le grand espace creusé à même la montagne. Personne encore ne pouvait comprendre ce que Gardtalang tentait de faire réellement. Si par malheur un intrus aurait silencieusement placé pour regarder la scène, il assisterait alors à une de plus ancienne tradition orque qui existe.
Alors qu’il n’était qu’une jeune demi-orque dans sa tribu orque, les Shamans valorisaient les pouvoirs destructeurs de Vaerdon. Les légendes voulaient qu’une poignée d’élu aurait eu droit à sa plus grande bénédiction. On raconte que Vaerdon lui-même accordait à certain mortel. Ceux qui possédait ce don devenaient de véritable mur indestructible qui ravageait et semaient le chaos et la destruction sur leur passage. Ils pouvaient terrasser à eux seul des dizaines orques et ce même avec les blessures les plus graves. Comme ce pouvoir n’était pas destiné à la chair des mortels, la plupart succombaient peu de temps après de leur blessure.
Malgré ses airs très agressif devant cette statue, étrangement, on avait une drôle d’impression que le Colosse cherchait à se recueillir lorsqu’il abaissa la tête. Après quelques secondes, ses muscles se gonflèrent et ses vaisseaux sanguin grossissaient presqu’un coup. Son grondement d’abord habituel prit une sonorité beaucoup plus bestiale. Son corps commençait à bouger de quelques spasmes incontrôlés, comme si un brin de conscience retenait encore ses mouvements. De chaque côté de sa grande bouche, de la salive moussait comme du savon alors que ses yeux rougeâtre était maintenant d’un blanc opaque.
Sa respiration chaotique mélangée de grondement, de rugissement et de ronchonnement, il fonce littéralement pour mettre en échec la statue semblable à un véritable joueur de hockey. Ses muscles d’une grosseurs démesurée par l’adrénaline d’un état d’âme sauvage et primaire, il tente de faire basculer la très massive sculpture de pierre. Alors qu’on la croyait immuable ainsi taillé dans la pierre, on attendait d’abord des craquement à travers toutes les expressions de forces du demi-orque berserk. Obstiné et aveuglé par une volonté pure de destruction, Gardtalang poussait encore à s’en déchirer les ligaments et les muscles. C’était presque du domaine du divin de voir une telle force brute déployée. Les craquements se fit plus net et audible.
Non pas la statue, mais le Colosse bascula sur le côté sans avertissement alors que son grognement se coupa net. Sa respiration qui était bruyante et agressive l’était encore sauf qu’elle lui semblait pénible. Il gémissait de douleur ce qui ne se voyait pas que trop rarement. L’Orque qui avait comme principe de ne jamais se montrer faible ne pouvait la cacher étendu comme cela sur le sol à ne plus bouger. Son corps tout entier lui faisait mal. Sa rage fut aussi courte que 28 secondes. Paralysé par la douleur et un épuisement majeur, son corps réclamait.
Il sentait un nuage noir voiler sa vue et c’est pourquoi il rassembla ses dernières forces pour regarder en direction de la statue. Au grand jamais personne ne vu l’orque sourire. C’est ce qu’il fit en remarquant la grande craque qui bordait le pourtour de la statue. D’un épuisement majeur, mais satisfait, il sombra dans l’inconscience et son bref sourire mourrait aussi. S’il avait réussi à faire cette entaille à cette statue, il savait maintenant que les humains ne lui avait pas tout prit. Il lui restait encore quelque chose d’Orque capable de faire sa marque!
Il lui fallu une journée et quelques heures encore pour reprendre conscience. Cette puissance divin, à ses yeux et ses croyances, coutait extrêmement cher. Il lui faudra des mois avant de récupérer sa pleine forme. Sans doutes les membres de l’Assemblée le verront ou pas. Têtu comme il l’est, il ne voudra pas que cela paraisse. Ce qui n’avait pas été dit… c’est que ce genre de pratique peut-être mortel… Vaerdon en avait jugé différemment.
Post by Norah Aubryel, CP - September 27, 2011 at 1:56 AM
Elle était assise à la table, accompagnée de la présence du Caporal, lorsqu'il pénétra dans la taverne. La Bête verte harnachée complètement d'un métal rouge prit place, adossée au mur de la taverne. Impulsivement, Norah tourna la tête vers lui, cherchant le regard de la Bête, sous son heaume aux allures sanguinaires. Gardtalang émit une longue expiration suivit d'un râlement sonore.
La jeune femme plissa les yeux avec force, prise d'un mal de tête soudain. Elle passa ses mains sur son visage, par fatigue peut-être, puis elle finit par lisser sa tignasse vers l'arrière. Elle accorda une oeillade vers le Caporal puis revint sur Gardtalang, abaissant la tête un peu, comme le ferait une louve face au mâle alpha. Ses yeux dorés inspectaient silencieusement et difficilement la larhe silhouette du Colosse, comme pour y déceler quelconque problème. Magnétisée par une diverse force, elle ne remarqua même pas que le Caporal avait quitté la pièce depuis quelques moments. Les épaules de Gardtalang se soulevaient avec faiblesse à chaque respiration. Aux yeux de tous, il était impossible de remarquer cette attitude plutôt anodine mais pour la jeune tiefling, c'était tout le contraire. Elle dérouta son regard de lui, cherchant son air. Dans une profonde inspiration, elle pu presque goûter la rouille, effluve qu'il émanait fortement en ce jour. Elle hûma une arôme étrange à ses narines puis balaya l'air de sa main gauche, soufflant. Il ne sentait pas comme d'habitude. Lorsque Norah finit par l'inspecter de nouveau, elle fût prise par une lourdeur démesurée, comme si la pièce se refermait sur elle. La jeune femme supporta son regard quelques secondes de plus, poursuivant son analyse. Il expirait beaucoup plus longtemps et profondemment qu'à l'habitude. Était-il fatigué ? Lui, fatigué ? Mais de quoi.. ?
- MmmGgRrr... arrête de me regarder comme ça, ne te cherche pas d'ennuis.. fit Gardtalang, lourdement. Humain ! Apporte moi à manger, j'ai faim.
Nicolas s'empressa d'apporter une large côte de boeuf vers la Brute, tout chancelant face à lui.
- T'as un problème ou quoi ? lança-t-il vers Norah qui le dévisageait depuis plusieurs secondes. Il prit un morceaux de viande entre ses crocs et il tirra fermement, de sa gueule et de ses mains, pour en déchirer un lambeau.
- Oui, j'ai un problème.. et c'est toi... ! Tu m'énerve.. Et cesses de manger, ça n'apaisera rien ! fit la rousselée, l'index et le pouce coincé sur l'arrête de son nez, manifestement accablée par quelque chose d'imperceptible.
- Mêle-toi de ce qui te regarde, l'humaine ! grogna Gardtalang en se poussant du mur pour passer les portes de bois qui avaient presque l'air à des panneaux de fenêtre selon sa taille.
Elle se releva pour le suivre mais à une distance respectable, une distance qui ne lui procurait pas de mal de tête. Il semblait chancelant, amollit par un je-ne-sais-quoi qui était intangible. Elle s'approcha à nouveau de lui tandis qu'il prit un nouvelle croquée de viande puis elle fût prise d'un malaise. Un malaise qui engourdissait son corps et qui opprimait ses sens. Norah recula prestement, tentant de sortir de ce hâlo malsain qu'il traînait partout avec lui.
- Cesses de manger... je t'aurai prévenu ! sur un ton gutural, presque inhumain.
Le Colosse, dans un dernier effort, lança le large morceaux de viande en sa direction. Norah releva l'avant-bras pour parer l'arrivée du morceaux de viande crue. En effet, la course de la chair s'arrêta sur son bras et tomba mollement au sol. Elle plissa les yeux, fixant Gardtalang de ses mires dorées, feulant de mécontentement.
Post by Gardtalang, ind - September 29, 2011 at 9:05 PM
Énervé et impulsivement, le demi-orque lançait avec ses forces restantes la pièce de viande. Bien que sa puissance était amoindrie pour payer le prix d’un don divin selon les légendes orques, il n’en restait pas moins que sa vigueur restait non négligeable. Le morceau de chair de bœuf fonçait à vive allure sur la jeune femme. Lorsqu’il fit un ricochet sur la main de Norah, un faible haussement de sourcils inhabituelle paraissait sur l’expression naturellement massacrante du demi-monstre. Il s’attendait à ce que son projectile touche sa cible ou sinon la fasse reculer d’au moins un pas. Non, elle l’avait balayé comme si ce n’était qu’un mouchoir lancé en sa direction.
Gardtalang n’avait peut-être pas l’intelligence développée par son sang. Il fondait plutôt ses réflexion davantage ses instincts, sur ses ressentiments au lieu d’une réflexion rationnelle, logique et stratégique. Par son expression de surprise qui dura que l’ombre d’un moment, très vite ses sourcils se rabattue pour afficher un air colérique et irrité. Se sachant faible, il ne valait pas mieux de chercher les hostilités maintenant. Même affaibli, il pourrait encore faire beaucoup de tord à des humains de force moyenne comme cette jeune femme. Il se retourna simplement pour quitter les lieux en grommelant des jurons orques. Ce n’était pas le moment.
Bien qu’il ne puisse en saisir le fond, son instinct lui dictait d’attendre. Un doute était semé… Cette humaine ne montrait pas sa véritable solidité. La force avec laquelle la pièce de viande avait rebondit contre sa main avait éveiller des soupçons dans l’esprit du demi-orque. Gardtalang ne cherchait nullement à savoir qu’est-ce qui était à l’origine, mais combien se mesurait cette force. Allait-elle être supérieur à la sienne? Depuis son arrivée à Systéria, il avait bien découvert que la force se présente sous différente forme chez les humains. Qu’ils arrivaient à la masquer pour mieux tromper leur ennemi. Attitude que Gardtalang détestait au plus point.
Lorsqu’il aura reprit sa vigueur habituelle. le Colosse aura affaire à cette humaine…
Post by Gardtalang, ind - February 20, 2012 at 7:51 PM
Cela faisait longtemps, si longtemps qu'il ne s'était pas remis à pratiquer l'essence même d'être un orque et un guerrier de Vaerdon. Avec tous ces humains, la vie de cité ainsi que les péripécies aux campements des sauvages, il n'avait jamais eu l'occasion de s'arrêté et de retrouver ses racines qui se désoudaient le lui à cause de la corrosion du temps.
Shamane! Tu t'occuperas de la tribu pendant mon absence.
Il n'en dit pas plus et cela était un ordre de toute évidance à en juger le ton autoritaire. Elle pu remarquer que le demi-monstre apportait avec lui son arme, comme d'habitude, mais aussi quelques rations de viandes séchées. On pouvait deviner qu'il partait pour quelques jours certainement. Elle n'eut pas le temps de répliquer que déjà le Colosse faisait volte face en direction de la sortir du petit campement primitif.
Ensuite, il prit la direction des montagnes et c'était la dernière fois que l'on vit le Chef de la tribu pour quelques jours. Personne devait le suivre, sinon, le ou les curieux mettaient leur vie en péril.
Comme s'il s'agissait d'un pélérinage religieux, l'Orque grimpa la montagne sans aucun matériel de sécurité. S'il devait échoué, c'est la mort qui l'attendait. Vaerdon l'aura décidé ainsi. Encore très robuste et endurant à son âge d'orque adulte avancée, il y parvint pour se trouver un haut flanc de la montagne dans laquel on y voyait une grotte. Il regardait en bas la distance parcourue et il fit un signe de tête satisfait. La première épreuve était accompli et il en était encore capable. Maintenant, la deuxième.
Il fit son modeste campement là, c'est-à-dire un feu avec ce qu'il trouvait sur place. Le souffle du vent était continu à cette hauteur et laissait un brin frisquait l'air. Plus l'environnement était hostile, mieux c'était. Il s'assit, rare chose qu'il faisait, car cette position lui inculquait la faiblesse. Mais pour ce genre d'exercice, il en avait besoin.
L'Orque ferma les yeux et se remémorait les enseignements de son shaman à l'époque à laquelle il vivait encore chez les orques avant la guerre contre les mercenaires. Les enseignements lui montraient la voie. Celle de canaliser cette pulsion de destruction, combiner la colère, la rage, la frustration, ses peurs, en une seule et unique expression. Faire un avec l'instint animal qui sommeil tous en nous lorsque nous sommes confronter à une situation critique.
Tranquillement, il se mit à grogner et ses sourcils se froncèrent alors qu'il sent à peine effleuré ce sentiment. Il tente de le cultiver de le cultiver pour le faire grandir. Il caresse maintenant cette envie, les frissons et une sensation de chatouillement vient lui bourdonné les oreilles au fur et à mesure qu'il s'emplie de rage. Il marque un rictus qui s'aggrandi, il sent venir cette colère qui lui sera la clef afin d'entrer en trance. Tous et chacun pouvait facilement engendrer de la rage et de la colère en soi mais une poigné d'individu pouvait s'en servir pour être en trance.
Une pense bien spécifique lui vient en tête alors qu'il grognait de plus belle devant. Cette image était le déclique pour passer de l'autre côté. Quelle était? Ça c'était le secret du Gros-Vert qu'aucun humain ne pourra mettre la main dessus!
Mouaaaaagrrrrrrrrrrrrrrrr!
Pendant ce temps, dans la grotte, une ours s'était approché, car d'instint, elle sentait qu'un être indésirable se tenait sur son territoire. À la réaction de Gardtalang maintenant en trance, elle interprétait cela comme une véritable provocation.
L'Orque se leva d'un coup. Ses mires s'ouvrient de nouveau mais d'un blanc opaque. À chacune des extémités de sa gueule d'Orque coulait une longue chute moussante de salive et de mucuse. Son corps en surplus d'adrénaline, il réagissait au moindre stimulait environnant comme une bête sauvage et sanguinaire. Sans la moindre hésitation et totalement par inconscience, il se leva en trombe pour charger l'ours qui se préparait également à défendre sa tanière.
Le Mastodone tout aussi imposant que l'ours le plaqua contre le mur dans un nuage de poussière. Sous sa trance, véritable guerrier de Vaerdon, l'ours gueula de douleur sans pour autant être hors de combat. De ses crocs, il vint les plantés dans l'épaule du Colosse.
En réplique, Gardtalang complètement berserker attrapa la gorge de l'ours pour le serrer d'une poigné de fer et même plus. Immédiatement, l'animal (autre que Gardtalang) tenta de se débattre de ses griffes pour se défaire de sa facheuse position alors que l'air à ses poumons lui manquait. Plusieurs coups atteint le demi-orque mais il ne bronchait pas sous la trance Vaerdonienne, comme s'il ne ressentait aucune douleur.
Son torse, ses jambes ainsi que ses bras devient rapidement lassérés par les griffes de l'ours. Mais au bout du compte, ce feu Gardtalang qui eux le dessus et Vaerdon fit son choix. Instinctivement, le sentant faiblir, l'Orque attrapa la tête de l'ours pour lui casser le cou dans un craquement bien distint. À la mort du la femelle, on pouvait entendre les jeunes oursons criés dans la grotte. Toujours sous l'emprise de sa rage dédier au dieu de la destruction, le Monstre continua son chemin pour anéantir la progéniture en les broyants littéralement les os.
Lorqu'il sorti de la grotte pour regarder le carnage et en avoir un tantinet conscience, c'était banale. Un simple chatouillement d'abord. Ensuite, un pincement, puis une douleur agaçante, douloureuse, brulante, souffrantes agonisante à chacun de ses pas. L'Orque gémissait par la suite alors qu'elle était insupportable. Il tentait de résister, il n'allait pas flanché devant la faiblesse de son corps. Malgré sa volonté de fer, sa chair flancha et il perdit conscience après s'être écroulé en gémissant et grognant de souffrance.
Le soir venu, il senti la brise sur sa peau vert. Ses poumons, ses bras, jambes, sa poitrine. Tout lui brulait. Il se resaisie. S'il restait ici, il allait mourrir. Il ne devait pas abandonner! Lentement et en grimaçant, il prit tranquillement le chemin du retour.
Il parvint jusqu'à la tribu après être disparu pendant près d'une semaine. Tous pu le voir faible, blessé, le dos courbé. Le poid de son arme qui semblait un véritable calvère. Certains s'approchèrent de lui pour lui venir en aide. Orgeuilleux et humilié et les repoussaient d'un geste faible de la main en grognant d'amertume. Il se dirigeait vers sa tente.
Une fois à l'intérieur, il s'affaissa et se maudissait. Le temps faisait son oeuvre. Son corps vieillissait et devenait de plus en plus faible chaque jour. Tôt ou tard, Vaerdon jugera cette enveloppe trop faible pour survrir. S'il devait honorer le dieu de la destruction dans son ultime rituel, ce sera sans doute pour la dernière fois. Il le présentait. S'il devait exploité une fois de plus cette rage berserk, unique au véritable guerrier de Vaerdon, il trépasserait...