Enseignement de Vaerdon. Que le plus fort survie

Enseignement de Vaerdon. Que le plus fort survie

Post by Gardtalang, ind - February 16, 2011 at 5:40 PM

Les enseignements de Vaerdon. Que le plus fort survive

Les géants pieds du demi-orque laissaient derrière lui une trace bien facile à traquer. Ce que le jeune rodeur roux suivait sans difficulté. Tout aussi étonnant que cela puisse paraître, Gardtalang avait un élève. Contrairement à la culture des humains, il n’était pas du tout son protégé. Au contraire, le demi-orque, dans ses enseignements plutôt particuliés, le malmenait sans aucune gêne sans lui offrir le moindre support. Tel était la devise de Vaerdon : « Que les plus forts survivent ».

En plein milieu de l’après midi, les lourds pas du mastodonte conduisaient celui de Nathan vers les marécages. Il n’était pas nécessaire de dire que dans leur passage, les créatures osant s’opposer à eux était détruites sur le champ. Puis, une fois bien enfoncer dans ce lieu inhospitalié, le demi-orque, énorme hache de guerre contre l’épaule, se retourna vers son élève après s’être arrêté net.

D’un ton rude et naturellement agressif.

En pantalon seulement! Ton arc, tes vêtements, tes couteaux et armes, tes vivres et ton sac, tout! Tu t’en débarrasses.

Il le regardait faire un moment lorsqu’il prit tous ses effets dans sa grosse paluche verte avant d’enchaîner sur le ton toujours aussi peu courtois

Tranche-t-il avec une cruauté bien apparente comme pouvait l’être la nature elle-même entre les proies et les prédateurs. Néanmoins, il lui laissait un brin d’espoir ce qui était inhabituel de Gardtalang. Après tout, il était son tuteur dans cette affaire. Ce conseil était bien simple, la survie se passe avant tout dans la tête. Seuls les plus faibles se laissent mourir! Après quoi, le demi-monstre faisait demi-tour laissant à lui-même le rodeur à moitié nu dans les marécages boueux et sale de Systéria. L’épreuve était bien simple, la survie! Vaerdon le regardait et le jugerait durant ces 10 lunes.

Tout comme le chemin des vertues pour les Thaarien, celui de Vaerdon était tout aussi difficile.


Post by Nathan Herlaer, AD - February 16, 2011 at 10:07 PM

Les enseignements de Vaerdon; le premier jour.
Dans quoi est-ce que je me suis embarqué..?

*Les marécages, ces endroit hostile, le rôdeur y avait souvent mit les pieds. Mais, cette fois, c'était tout différent. Contrairement aux autres fois, il était la proie. Laisser à lui même. Sans arme, sans eau, sans vivre. Rien. La seule chose qu'il avait pour vivre, c'était lui. Sa volonté, sa détermination, c'est ce qui lui permettrait de passer à travers la deuxième épreuve que le géant vert lui faisait traverser. *

Sa volonté, sa seule chance de survie? Certains disaient probablement qu'il était déjà mort...

« ... l'esprit doit être le dernier à mourir, l'esprit doit être le dernier à mourir... »

Il se répétait ces mots sans cesse, alors qu'il s'enfonçait de plus en plus dans ce territoire hostile, la vase jusqu'aux genoux. Il se mouvait avec une certaine difficulté, l'oeil toujours à vif, alerte. Le moindre bruit captait son attention, le moindre mouvement le faisait pivoter sur lui même. Il était prêt à toute éventualité, ou du moins, presque prêt. Un vulgaire de bois en main comme arme, il continuait d'avancer jusqu'à ce que, partout autour de lui, il n'y ait que marais. Il était, désormais, au coeur même de ce terrain inhospitalié.

Le jeune rôdeur s'adossa doucement contre un arbre, sa poigne se resserrant légèrement sur son arme de fortune. Là, isolé de tout, il avait la curieuse impression d'être observé, son imagination lui jouait probablement des tours, à moins que ce ne soit son instinct de survie qui se fasse trop présente. Qui sait, peut-être étais-ce le regard même du Destructeur qui pesait ainsi sur lui?

« Dix lunes de pur bonheur..! Joie... »


Post by Nathan Herlaer, AD - February 17, 2011 at 2:10 AM

Les enseignements de Vaerdon; les jours se succédaient.
Je suis encore en un seul morceau..?

Le rouquin avait sût se débrouiller pour survivre durant les premiers jours. Ce ne fut pas chose facile, le territoire était d'une hostilité hors normes, surtout dans les conditions auquel il avait été laissé les jours précédents. Sa « massue » à la main, le rôdeur se mouvait avec un peu plus de facilité à travers le marais; il avait sut observé. Certains endroits étaient beaucoup plus propices aux déplacements que d'autres, s'il pouvait bouger sans se faire remarquer, peut-être réussirait-il à survivre? Malheureusement, ce n'était pas chose facile. L'endroit offrait bien peu de couvert au rôdeur, et à plusieurs reprises il avait été remarqué.

La première fois, la fuite était facile. Il était encore au « sommet » de sa forme, si l'on peut dire. Mais, les autres fois qui suivaient étaient beaucoup plus demandantes... La fatigue commençait à se faire voir, mais il gardait toujours le même acharnement.

« … c'est éreintant. Mon corps est poussé jusqu'à ses limites pour ma survie. Je ne dois abandonner en aucun cas, je dois lui montrer que je suis fort.. Je suis sous son regard, désormais, et je lui montrerai ce dont je suis capable.. Si j'abandonne, je ne suis pas mieux que mort..»

Il se concentrait sur les mots que le demi-orque lui avait dit, plus tôt. Le plus fort survie, le faible meurt. Il ne savait pas dans laquelle de ces catégories il était, actuellement. Il n'était pas mort, mais il n'était pas encore sortit de cette épreuve.

« … je réussirai, je réussirai, je réussirai. Tout est dans la tête, tout est dans la tête... L'esprit est plus fort que le corps.. »
Le marais était toujours aussi hostile, mais sa volonté l'aidait à tenir sur ses pieds. Sa volonté le poussait jusqu'au bout de lui même. Il en ressortirait victorieux, alors que le regard de Vaerdon était rivé sur lui.

« Encore quelques jours.. Et je serai sortit de ce bourbier.. »


Post by Nathan Herlaer, AD - February 18, 2011 at 2:00 AM

Les enseignements de Vaerdon; le.. Quelque part vers la huitième lune?
L'esprit doit être plus fort que le corps.. J'ai mal aux deux...

Il avait réussi à trouver une cachette qui l'aiderait à s'en sortir pour le reste des jours qu'il devait passer sous le regard de Vaerdon. Une petite fosse masquée par quelques fougères. Rien de bien spacieux, ni de bien confortable, mais la chance de ne pas être poursuivit par l'une de ces créatures boueuses gagnait amplement sur le confort. Mais, même si le confort n'était pas de mise dans cet espace clos, il avait l'avantage d'avoir un petit cours d'eau qui passait à travers, il n'aurait pas à fouiller trop loin pour pouvoir s'abreuver, au moins.

Les jours qui avaient précédés avaient su se montrer de plus en plus difficiles. Les dangers n'avaient pas cesser de s'accroître, comme si toutes les bestioles des environs s'étaient passé le mot.

« Une proie facile dans les marais, réunissez-vous pour un festin ! »

C'est probablement ce que toutes les créatures pensaient, lorsqu'elles l'avaient croisés.

Il s'était laissé tomber contre la paroi rocheuse de son « chez lui » temporaire, à bout de forces, un vague soupire de soulagement, le premier, qui s'échappait de ses lèvres. La nuit commençait peu à peu à faire son apparition, alors que le rôdeur, lui, prendrait sa première vraie nuit de repos depuis des lustres. Du moins..

Une sensation bizarre avait tirée le rouquin, épuisé, de son court sommeil. Un bruit, une silhouette dans sa cachette, pis une pointe au niveau du thorax. Il restait là, immobile, à observé l'individu masqué qui le pointait du bout d'une lance hétéroclite. Un peu plus petit qu'un être humain moyen, probablement l'un des êtres tribaux qui occupaient les marais, l'humanoïde gardait son arme pointée vers son « prisonnier ». Il avait trouvé une cachette pour s'éloigner du danger, et voilà qu'on venait le tirer de son trou. Il aurait dût s'en douter, cette cachette devait être connue de tous, dans ces lieux.

« Suivre jusqu'à village ou mourir, choisis ! Choisis ! »

Suivre ou mourir? Une question qui mènerait vers le deuxième choix à coup sûr, peu importe ce qu'il répondrait. Au moins, ici, il avait la chance de s'en sortir. Pas dans leur village, c'était certain. Il serait probablement frappé, torturé et ensuite sacrifié pour leur Dieu. Devait-il courir le risque, très grand risque, de peut-être s'en sortir une fois amené à leur village ou... La survie avant tout.

« Le renard n'est qu'un animal sans défense. Vivant en bordure des forêts, cet animal se trouvera un terrier haut et profond pour s'y cacher, terrier qu'il tentera par tout les moyens de cacher. S'il sent qu'il est repéré, il changera d'habitation sans la moindre hésitation. Animal rusé, il tentera ce qu'il peut pour s'échapper du moindre danger.
Tous les animaux ont des prédateurs, mais les prédateurs sont aussi des proies.»


Post by Nathan Herlaer, AD - February 19, 2011 at 11:36 PM

Les enseignements de Vaerdon; dixième jour.
Tuer ou être tué...

La cachette était complètement vide. Du moins, vidé de toute la vie pouvant se trouver à l'intérieur. La seule chose qui y restait : une carcasse. La carcasse d'un humanoïde jonchait le sol, dans une marre de sang. Tout était arrivé si rapidement : un prédateur, des menaces, l'instinct de survie et une lutte.

*Il continuait d'errer à travers les marais, rongé par l'épuisement, complètement à bout de forces. Il se laissa glisser contre un arbre alors que son regard se dirigeait vers la voûte céleste. Bien que la douleur persistait à travers les blessures qu'il accumulait, il ne pouvait s'empêcher un sourire à ce qui arrivait : la lune, la dixième lune débutait sa descente, alors que les rayons du soleil commençait à se faire voir. *

Il devait survivre le peu de temps qu'il restait, débuter sa longue et pénible marche pour mettre les pieds hors de cet infâme endroit et revenir, victorieux, au Quartier de l'Assemblée. Il se redressa, habité par une force nouvelle, une toute autre motivation. Il réussirait.

Les créatures le traquait. Il courrait maladroitement à travers la boue, les branchages, trébuchant à l'occasion sur une racine qui désirait mettre fin à sa course, mais il se redressait toujours. À plusieurs reprises il avait faillit être attrapé par l'une de ces « choses » des marais, mais les assauts résultaient en de simples frôlements ou égratignures. Le rôdeur continuait sa course folle, celle qui le menait toujours plus près de l'épuisement, alors que le soleil montait toujours de plus en plus, jusqu'à finalement se montré en entier, ce qui marquait la fin de l'épreuve du rouquin.

Aussitôt les pieds mis hors du marais...

« J'ai.. J'ai réussis.. ! »

Avait lâché le rôdeur, alors qu'il s'écroulait à genoux dans l'herbe, la respiration haletante. Il était finalement sortit de cet enfer, mais la route vers Systéria était encore longue...


Plus tard, cette journée là, c'est un rôdeur crasseux, blessés, épuisé, qui fit son apparition dans le Quartier de l'Assemblée Druidique. Les membres tremblant, il avait peine à tenir debout. Il rassemblait ses dernières forces pour se rendre jusqu'au Parc de la Trinité, dans la partie représentant Vaerdon, là où il se laissa tomber à genoux, quand ses forces décidèrent finalement qu'il avait besoin de repos.

Le regard levé vers le ciel, il esquissa un sourire forcé. Il avait accompli cette épreuve, il ne restait plus qu'à trouver le géant vert...


Post by Gardtalang, ind - February 22, 2011 at 9:49 PM

La rumeur courait rapidement au sein de camp que le disparu était maintenant de retour. Contrairement à celle-ci, le demi-orque marchait de son pas lourd et pesant habituel en direction du parc de la Trinité. D’une expression hermétique et sévère, le géant-vert s’approcha de son « élève » pour venir planter d’un geste sec et rude le pique du manche de sa hache d’orque de guerre. Il l’examina avec concentration, comme s’il jugeait de son expérience, seul dans les marécages de Systéria. Après ce long silence

Vaerdon t’as jugé fort et voilà que tu es de retour en vie. J’aurai pensé qu’il t’aurait jugé différemment. Tranche-t-il crument de sa voix roque et grave d’orque. Pendant un bref instant, on voyait un brin d’agacement sur son expression, comme si voir un disciple de Vaerdon à genoux l’énervait. Un fin rictus apparu avant qu’il continu.

Debout! Vaerdon te juge encore.

Il expira par son gros nez plat d’orque pour calmer ses ardeurs et poursuivre ses enseignements si le jeune rouquin ne l’avait pas remarqué.

Tu n’as pas terminé le rituel. Un dernier s’impose. Laissait-il savoir cruellement à voir l’état du l’humain complètement vidé de corps mais pas d’esprit. Celui-ci, si le demi-orque avait réussi, devait se montrer plus fort depuis ces dix lunes.

Qu’à tu appris? répliquait-il une fois de plus en observant l’humain, toute sa concentration portée vers lui alors qu’il se tenait bien droit et fermement, hache de guerre en main planté dans le sol