Une punaise sur une étendue de sable
Post by Saeril D. Al'Kazar, Ods - March 8, 2011 at 9:25 PM
Où était-elle donc partie, encore?
Perchée sur le haut d’une dune, évidemment. Telle une vraie solitaire dans l’âme, le soleil dorant sa peau sans pitié aucune, la petite farouche stagnait avec un air morne. Voilà déjà plus de 12 heures que le campement ne l’avait pas vue rôder tout près, comme elle avait l’habitude de le faire depuis le dernier mois. Allez savoir les quelques événements supposément troublants qui étaient survenus dans sa vie de Gardienne, mais la demoiselle s’était exilée sans trop prévenir vers ces contrées ardentes qui lui étaient tant familières.
Plusieurs hypothèses allaient probablement surgir, supposant peut-être qu’elle s’était mise à la méditation désertique, qu'elle s'était disputée avec son fiancé de paladin ou encore qu’elle pratiquait l’art de lutter contre les bourrasques de sable pour se défouler de son trop plein de hargne. Nombreuses étaient les possibilités pour un étrange personnage qui décidait de passer tant d’heures sur le haut d’une bute de sable. Néanmoins, la réponse était toute simple : la réflexion. Après tout, ce n’était en rien nouveau de la trouver en pleine divagation, l’air tout sauf présente; égarée dans ce monde complexe qu’étaient ses songes et ses souvenirs. Il fallait être bien courageux pour s'y aventurer.
Une nouvelle fois, la jeune femme avait eu un pressant besoin d’isolement, loin de cette Systéria et de toutes ses complications. Après tout, en l’espace d’une semaine, elle avait dû accepter de troublants et mystérieux départs. Bien qu’elle avait toujours été en quête de solitude, d’indépendance.. voilà qu’elle prenait bien mal cet état d’abandon. Que de péripéties dans la vie d’une obstinée!
Ce n’est que lorsque la chaleur commençait à se lever du sol qu’elle reprit le chemin vers ce campement éloigné, entouré de vastes et spacieuses dunes. Ce ne fut pas dans cet état d’esprit festif qu’elle était rentrée parmi les siens, mais bien avec une amère sensation de perdition. Pas un seul pas de danse elle exécuta lors de son séjour et pas une fois elle se laissa animer par la musique. Semblerait-il que sa muse s’était évaporée, l’on ne sait trop comment.
Son pas s’arrêta nettement devant les premiers desseins de Systéria. Longue et difficile inspiration, avant que son pas reprenne, plus lourd et moins assuré. La tignasse encore décorée de grains de sable pâle et le teint encore plus cuivré qu’on n’avait déjà eu l’habitude de voir chez elle, elle passa les grillages avec ce petit air, qui lui, était demeuré bien refermé.
Elle refoula les dalles de la cité sans celui qui avait filé en sa compagnie; sa peste de fils adoptif. Soulagement?
Visiblement pas.
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Post by Saeril D. Al'Kazar, Ods - March 22, 2011 at 5:58 PM
(http://www.youtube.com/watch?v=t0uV8x6pC6o)
Depuis son retour, tout indiquait que son petit exil ne lui avait strictement servi à rien, autrement que de se faire griller le teint. La jeune femme n’avait rien de plus apaisé ou de plus confiant. Son regard clair, encore, était accablé par ses songes insistants, ses doutes cauchemardesques et sa hargne habituelle. Sitôt elle avait un moment de répit, sitôt son esprit quittait son corps pour aller voguer ailleurs.
Il était fort intriguant de se demander ce qui pouvait bien la mettre dans tel état, et ce, continuellement. C’était à croire que la pauvre farouche ne savait pas comment régler ses problèmes ou ne savait simplement pas comment se débarrasser de vieux démons.
Quelque chose de bien précis lui était monté à la gorge, un soir, au temple. La fameuse goutte de trop ou un grain de folie, allez savoir. Une vilaine pression exercée par un vilain personnage. La toute échevelée avait sentit l’étau se resserrer sur sa gorge ce soir-là, devant les regards. Pour la première fois, ou presque, elle s’était montrée ouvertement désagréable dans le saint établissement. Piqué à vif, son petit être s’était senti trop regardé et surtout trop contrôlé. Une insistance qui paraissait venue de manière simplement aimable lui semblait, quant à elle, venue de manière totalement déplacée et surtout injustifiée. La preuve, peut-être, que les confidences n'apportaient jamais rien de bon.
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-\tJe mettrai plus de temps à m’y rendre, je vais donc partir céans et vous y rejoindre.
-\tN’oubliez pas de prendre votre attirail, Gardienne Al’Kazar…
-\tÉvidemment, Grand Inquisiteur.[/list:u:375pxa8n]
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Elle était partie de la sorte, la mâchoire serrée et la tête fulminante. Laissant en plan son supérieur et ses collègues, comprenant son pauvre fiancé. Elle paraîtrait probablement effrontée de ne pas s’être rendue au point de rendez-vous et d’autant plus irresponsable d’avoir ainsi laissé planer le doute qu’il lui était peut-être arrivé quelque chose sur cette route dangereuse. Ses pas la guidèrent bel et bien au désert, mais pas exactement au bon endroit.
La pauvre tracassée ne se sentait simplement pas capable de les rejoindre avec un air normal, sans avoir envie de démembrer tous les hérétiques sur son passage sans même écouter les ordres. C’est donc avec un air d’entêtée qu’elle se rendit plus loin, peut-être trop loin, derrière multiples dunes dorées. Les jours filèrent, évidemment, avant qu’elle ne songe simplement à rentrer pour faire preuve d’un peu de rationalité et indiquer qu’elle ne s’était point fait trucider sur le chemin.
L’égarée en devenir se défoulait contre les bestioles de cette étendue pâle et brûlante avec cette surdose de contrariété qui l’avait envahie. Sans doute prenait-elle la chose un brin trop intensément, mais après tout.. elle était d’avance incompréhensible, ou presque.
Ce n’est qu’après s’être fait administrer une raclée de trop qu’elle calma ses ardeurs au profit d’une colline de sable plus paisible. Comme si la tempête de sable venait de tomber d’un coup, elle s’allongea de tout son poids, fixant le ciel pâle sans broncher. Il n'y avait plus un bruit autre que son souffle serré, plus une odeur ni quoique ce soit autour.. Ses yeux ne voyaient que ce ciel, si clair qu'il paraissait blanc.
C’est simplement à cet instant, qu’elle pensa comprendre.
C’est aussi à cet instant, seulement, qu’elle songea qu’elle était complètement inconsciente.
C'est finalement là, également, qu'elle constata la chaire, à vif, qui souffrait sous son armure.
Saurait-elle enfin ramener son arrière-train, une fois pour toute?
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - March 23, 2011 at 3:22 AM
C'est un paladin inquiet qui retrouva sa demeure vide de toute présence, chose inhabituelle à l'heure qu'il était revenu de son expédition au désert. Il parcourra sa maison de fond en comble pour en conclure ce qui le rendait inquiet. Effectivement, les effets de Saeril n'étaient plus là, et ceux manquant étaient précisément ceux qu'elle prenait à chaque fois qu'elle partait sans donner de nouvelles; toujours au désert.
À chaque fois il la laissait faire, il n'interrompait point ses désirs et la laissait se recueillir seule aussi longtemps qu'elle le désirait. Il ne s'en plaignait pas et même qu'il comprenait tout à fait cela, il avait ce tempérament lui-même de partir ainsi à l'improviste. Néanmoins cette fois lui semblait quelque peu différente des autres: Elle avait un comportement particulièrement étrange et peu habituel lorsqu'il l'avait vu durant la journée. Elle n'avait pas pour habitude de se montrer ainsi dans le lieu saint et encore plus particulièrement devant le Haut-Inquisiteur.
Adalard tenta tout de même de se dissuader de ce qu'il l'inquiétait, mais après deux heures à tenter de trouver le sommeil, il commença à réunir ses effets à son tour. Il allait se rendre au désert.
Il n'eut pas de difficulté à se trouver un chameau, non loin des frontières entre le désert et la terre battue. Il parcourra dans les plaines arides longuement, des jours durant à la recherche de sa fiancée. Il ignorait même si elle était déjà rentrée après quelques jours, mais il la connaissait bien; il savait que la farouche restait longtemps quand elle se rendait aux dunes ensablés. Pour sa part, il pourrait rentrer par la voie divine si les choses devaient mal tournés, il n'était inquiet que pour celle qu'il chérissait.
Il rencontra quelques créatures en cours de route, mais ce ne fut pas un grand obstacle. D'autant plus qu'il restait loin des grand regroupement des monstres, mis à part s'il croyait que sa fiancée y était entrain de s'y défouler et c'était chose facile à voir de loin. Après trois ou quatre jours, la nourriture commençait à manquer et l'eau devenait chose rare, ce qui ne le faisait pas pour autant perdre espoir. C'est alors qu'au sommet d'une dune, les sables poussés par le vent n'avait guère le même élan qu'aux autres dunes. Il empoigna sa longue vue pour voir une silhouette étendue au grand dessus de la dune...
La Gardienne put voir une main au dessus de sa tête alors, le bruit de ses pas camouflés par le vent, il lui tendait son bras pour l'aider à se relever alors qu'il se trouvait derrière elle. Son visage ne dégageait qu'une expression de soulagement, tandis que son regard ne témoignait que de tout l'amour qu'il ressentait pour elle; comme souvent lorsqu'il la regardait.
- Désirez-vous que l'on retourne à la maison.. ou vous préférez passer plus de temps en ce lieu de recueil pour vous ?
Adressa-t-il doucement à sa fiancée d'un ton calme. Il savait qu'elle pouvait être autant fragile que très vive d'émotion dans ces situations là et il ne voulait la brusquer, bien qu'il ne changeait aucunement ses manières qui le représentent tant. On pouvait tout de même sentir l'inquiétude qu'il avait ressentit dans sa voix, qu'il avait tenté pourtant de camouflé; en vain. Ses nombreuses couches de tissus; qui le protégeait du soleil, était passées du blanc au et beige et on ne pouvait seulement deviner qu'ils avaient jadis été blanc. Il n'avait pas son uniforme de la Sainte Guilde. Au pied de la dune, son chameau patientait, trainant les diverses pièces de son armure dans des sacs rattachés qui lui pendaient aux côtes, ainsi que des vivres. Sa cape battait follement au vent, tout comme ses cheveux qui lui couvraient une partie du visage.
Post by Saeril D. Al'Kazar, Ods - March 30, 2011 at 6:21 AM
Son front se plissa progressivement alors que le visage d’Adalard venait briser cette lumière dominatrice. Autour de son visage se brisait les nombreux rayons de lumière claire.. Était-ce une simple illusion?
Frêles, ses doigts avaient agrippé le bras imposant du paladin pour se relever de son lit de sable et pour finalement constater qu’il était bien réel. D’abord silencieuse et surtout troublée dans son moment d’égarement, la jeune inconsciente le sonda longuement des yeux pour finalement revenir plus durement à sa réalité. Perdue, elle trouva refuge en ses bras tendus, réconfortants. Il n’y avait rien de pire que de se réveiller en plein brouillard, sans avoir un quelconque support où s’accrocher.
Contrairement aux croyances populaires, aucune agressivité n’émana de ses gestes à la venue impromptue de son fiancé étonnement inquiet. Peut-être fut-elle consternée de remarquer ce soulagement en son regard et ces multiples ballots qui témoignaient des journées passées dans l’ardent désert.. à sa recherche. Peut-être fut-elle prise de culpabilité de voir qu’elle avait bravé les limites, qu’elle était parvenue à inquiéter celui qui ne l’était jamais.
Bref instant de faiblesse que de se faire prendre ainsi atterrée sous la brûlante canicule, allongée face à un ciel si blanc qu’il laissait croire à ses observateurs qu’il n’existait plus rien autour. Le guerrier avait ce don, d’aller lui quérir cette fibre un peu fragile bien dissimulée sous son trop-plein d’orgueil. La chose s’avérait parfois catastrophique, mais pas cette fois-ci. Peut-être avait-elle besoin d’être guidée, cette fois.
C’est ainsi qu’elle fut arrachée de son désert, de sa perdition, de son paradis solitaire.. pour revenir à cette réalité qu’elle trouvait si dure, si impitoyable. Cette chose meurtrière pour les âmes rêveuses, pour les âmes qui jamais n’en aurait assez d’une vie. Cette même réalité qui, déjà, l’aurait tuée, si tant ses rêves ne lui avaient pas donné patience, espoir et un brin d’évasion.
**
Sitôt remise de ses quelques entailles de bestioles désertiques, sitôt son nez fut ramené au-dessus de piles de dossiers, devant quelques nouvelles recrues, face à ses collègues et heurté devant ses supérieurs. Sitôt le Temple quitté, au soir, sitôt elle tombait face à ses proches, ses parents, ses connaissances.. ses questionnements. Douce, mais odieuse oppression en sa poitrine, à nouveau, renaissait dès qu’elle posait le pied dans la pluvieuse Systéria.
« Je pars .. »
« Avez-vous fixé une date? »[/list:u:294uoh95]
« Je vous aime.. »
« Si Thaar me juge digne.... »
« .. dans un mois. »
« Ce sera le plus beau jour de ta vie! »[/list:u:294uoh95]
« Méfie-toi… »
« Ils ne sont pas aussi bons que tu le crois. »
...
« Ouvre les yeux, merde… »[/list:u:294uoh95]
Brouillard.. quand tu nous tiens.
Sans doute que le marché de l’alcool faisait fureur dernièrement à Systéria. À fournir ces marquises taraudées et ces farouches aux surplus de tentations et aux manques de temps. La soirée fut arrosée, pour la pauvre progéniture d’Al’Kazar. Le liquide clair de son flasque coulait entre ses lippes inanimées, noyant tranquillement ses songes dans une sordide cuite devenue presque habituelle. L’effet n’avait certainement pas la puissance du vent sec du désert, mais il la soulageait au moins de ce nœud qui avait pris place permanente dans son buste, dernièrement. Même, son breuvage audacieux lui accorda quelques heures de sommeil.. ou plutôt quelques heures à cauchemarder.
**
C’est en sueur que la toute dépeignée s’éveilla, avant l’aube. Le cœur en panique, elle se dressa de son lit.. faisant chuter cette immonde bouteille alcoolisée au sol et ses quelques babioles qui traînaient sur sa table de chevet. Isolée dans sa vieille chaumière de la Basse, la pauvre eut un réveil pour le moins précipité et essoufflant. Les traits de lumière qui passaient au travers des quelques carreaux faisaient bouillir son cerveau encore endormi et le reste d’alcool en son sang lui monta directement aux tempes. Sueurs et migraine, le cœur gros comme une montagne.
Ce matin-là, quelque chose venait de partir.
Thaar seul devait bien savoir de quoi, ou de qui, il s’agissait, mais il semblait que la chose occupait étrangement son esprit. Telle une tache qui ne veut guère s’effacer, cette pensée persistait là, quelque part dans cet étrange monde qu’était son esprit. Mystérieux souvenirs passaient dans sa tête, énigmatiques conversations.. Près de l’obsession, ce départ la rongeait.
Un pilier s’était effondré, puis s’était simplement envolé.
Comment s'éclairer, maintenant?
Post by Saevan Al Kazar, AdM - March 31, 2011 at 8:16 AM
Mais les périples n'étaient pas terminer et bientot c'est le père et la fille qui devraient s'aventurer sur les dunes qui avaient vu naitre leurs ancêtres, a fouler le sable de l'Ignufus, celui la même qui coulait dans leurs veines.
Après une soirée remplis de confidences de la pars des deux êtres, ils s'étaient mis d'accord pour atteindre ce but commun.
Saevan attendais donc a la porte de la ville, pres a partir, sachant pertinament qu'un Al Kazar mourrais surement durant se voyage, la question était : lequel?
Post by Saeril D. Al'Kazar, Ods - March 31, 2011 at 5:40 PM
Ses pas tracèrent le chemin jusqu’à l’entrée de Systéria, ce matin-là. Sans un mot, sa marche rejoignit celle de son paternel jusqu’aux abords du désert. Elle avait encore sa mine amère de la veille, qui était née autour de la table familiale, après une discussion drôlement épineuse avec son père. Peut-être lui avait-elle trop confié de détails au sujet de ses tracas, peut-être lui avait-elle avoué une nouvelle trop inattendue, allez savoir… Néanmoins, le ton s'était nettement haussé la veille, suite aux aveux de sa fille.
La demoiselle fut toutefois bien soulagée d’avoir une nouvelle raison pour aller fouler le sable brûlant du désert jusqu’à son campement natal. Ses pensées s’égarèrent moins, lors de cette expédition. Peut-être était-ce grâce à la présence réconfortante de Saevan ou peut-être était-ce simplement que la raison avait enfin trouvé une place dans ses songes.. enfin.
Son souffle parvenait enfin à traverser entièrement ses poumons, de manière bien plus grisante. Comme soulagée d’un poids, de pouvoir confier ses troubles à un proche, même avec la crise qui s’en était suivie, la petite farouche vivait mieux dans son état mitigé.
Elle ouvrit ses lèvres après une petite heure au désert.. alors que sa rancune s’était finalement effacée.
« Merci de m’emmener… »
Ignorante, toutefois.. la pauvre ignorait encore qu’un deuil s’imposerait.
Post by Saevan Al Kazar, AdM - April 2, 2011 at 2:30 AM
Le voyage allait bon train, les deux savaient très bien ou ils allaient et comment voyager dans un tel climat, en fait Saevan semblait plus a l'aise la bas qu'en ville. Sauf pendant les quelques rare moment ou il semblait ralentir sa marche pour une raison inconnue, la plus pars du temps il le fesait discretement.
Environs a mi-chemin, alors qu'ils fesaient escale près d'une oasis, Saevan fit savoir a sa fille les plans pour la fin du voyage. Plans qu'elle ne savaient pas jusqu'a maintenant.
- Nous n'allons pas au camp, les dernieres nouvelles que j'ai reçu me dise qu'il est a l'Allabran, surement avec le reste de son entourage. Ce sera ta première fois la bas j'imagine, je suis sure que tu aimeras.
Peut-être qu'il aurait du le dire au début? La vie est remplis de surprise.
Post by Saevan Al Kazar, AdM - April 8, 2011 at 5:24 AM
Et un grand vide dans l'histoire c'était formé, une brume que les deux protagoniste cachaient de leurs sentiments.
Ils étaient revenu a Systéria, tout les deux. Mais un Al Kazar était bel et bien mort pendant ce voyage.
Saevan ne pouvais pas témoigner de l'état de sa fille, mais quelque chose chez lui avai changer depuis, comme si il gardait le plus grand des secrêts au fond de lui.
Parfois il donnait l'impression d'être un vieux loup couché sur son rocher, attendant ses derniers jours..