Démence...
Post by Feng - July 6, 2011 at 8:35 AM
Parfois, vaut mieux être inconscient mais rester heureux
http://www.youtube.com/watch?v=MVW-X-HH ... re=related.Une journée calme, trop calme peut-être... Animée d'un je ne sais quoi de troublant, un ciel rougeoyant, une catin qui me fait les yeux doux... Toujours ce goût amer et désagréable, un sentiment d'impuissance face à ce mal qui rongeait mes citoyens.
Je suis l'ombre... je suis la nuit... Je suis Brehan de Nogar et j'ai maintenant atteind le point de non-retour...
La silhouette trapue et dodue de Régis s'engouffra dans la ruelle, dégainant une lame en bois, lissant sa si délicate moustache d'une tendre attention de la main. Arborant un costume ô combien élégant, consitué de vieux morceaux de ferraille trouvés au sol et cousu tant bien que mal sur un sac en toile de jute. Une longue cape de tissu brodé de fleurs si délicatement réhaussée de violet. Le regard dans l'absolu chargé d'une rare intensité, presque de la dévotion.
Il n'est pas né celui qui détrônera l'infernal Brehan de Nogar, agile comme l'épicentre carcéral du Paradis. Agissant dans l'ombre, il approche sa proie, à pas de félin, silencieux et vif comme un chamois. Intrépide... il s'enfonce plus profondément encore dans les hâfres du courage et d'invincibilité divine. Qui est-il réellement, a-t-il des sentiments... connait-il seulement autre chose que la guerre?
Montre-toi Chien sans hardesse! Qu'il m'appartienne le droit de te trancher en deux au nom du tout puissant! Bats-toi en homme et meurt en hérétique!
Régis hurla ses mots au centre d'une ruelle étrangement vide... Agitant son épée de bois, le regard toujours aussi rude et solide que l'acier, ses cheveux ondulés allant au vent dans un reluisement délicat et parfumé. Après son exclamation, il brandit son épée, patientant l'arrivée de son ennemi, le claquement de sa cape se faisant entendre.
Vif et intrépide, voilà les seuls mots pouvant caractériser le Nogar, l'implacable. Attentif, il scrutait les lieux en quête du mal, déterminé et brave, courageux et brusque. Dans la noirceur de la nuit... une forme se découpa de l'ombre... délaissant derrière elle une aura maléfique et blême, mais le puissant paladin l'avait depuis longtemps sondé.
Post by Francis, ind - July 6, 2011 at 9:26 AM
Parfois vaux mieux être inconscient et rester heureux
Une ombre dans la nuit, un chien qui abois, des traces de pas dans la boue et des gouttes de sueur qui perle mon front… J’ai une irrésistible envie d’uriner mais je dois me retenir et tenter de trouver une façon de me sortir de ce merdier… Un claquement métallique dans la ruelle, le signe d’un faux pas, tu es agile et rapide mon Veil ennemi, mais je t’ai trouvé. Oh! Depuis longtemps que je t’ai senti venir ! Cette odeur de chasteté que tu dégage empeste toute la Basse-Ville. Je te rejoins ne t’inquiète pas, mes jambes cours le plus vite qu’elles le peuvent. Prépare-toi, car dans quelque seconde je serai nez à nez avec toi et je te trancherai la Tête !!! Oh oui ! Aujourd’hui est le jour où tu cesseras de faire de ma vie un enfer!
Ca y est! Je te vois! J’empoigne ma dague de bois et je tend le bras droit devant moi en la pointant dans ta direction. Je vais te trouer comme un fromage demi-orque ! Mais voilà que ca me prend… Brehan de Nogar est un malin, un génie! Je sais qu’il est vif d’esprit et qu’il ne serait jamais venu se jeter ainsi dans la gueule du loup…. Le résonnement d’une centaine de pas au loin me fait alors comprendre dans quel merdier je me suis fourré… Dans quelques minutes je serai complètement encerclé et à cet instant les portes conduisant à l’extérieur de la basse sont sans doute tous garder par des barrages de mercenaires…. Et en plus les mercenaires me déteste depuis que j’ai couché avec la femme du Général…
Quatre minutes, c’est tout ce qu’il me reste pour anéantir le monde en tuant De Nogar. Je peux y arriver… Je porte plusieurs coups devant moi tout en fermant les yeux pour me protéger. Mais voilà que les dieux se retournent contre moi, Ma dague croise les flammes d’une torche située sur notre air de combat et voilà qu’elle s’enflamme aussitôt! D’un réflexe de vieux soldat d’expérience, je la lance au hasard d’un geste rapide comme le tigre et souple comme la taupe. Me voilà complétement désarmé… Je n’ai plus aucune alternative… j’ai atteint le point de non-retour… Je me met donc à genoux devant Brehan De Nogar, laissant ma gorge être caressé par sa froide lame. Je me console en me disant qu’au moins je mourrai heureux en sachant que ce vieux salaud est condamner… Bientôt, tout le monde découvrira qu’il est une femme… j’ai accroché un de ses sous-vêtement féminin devant le bureau de l’archevêque…. Ce n’est qu’une question de temps avant que l’on ne découvre la vérité…. Voilà… je ne sans presque rien, c’est froid… je meurs….
Post by Feng - July 6, 2011 at 9:46 AM
La fin justifie.
*TU NE BADINERAS PAS AVEC LE SEIGNEUR!!! MEURS DEMONISTE! AGONISE MONSTRE!!! CONNAIS LES MILLE SOUFFRANCES DES ACOLYTES PURULANTS DES STEPPES! *
Je jette alors une chaise violemment contre un mur. Je suis en colère, une fois de plus, je ne suis qu'une boule d'énergie sointante de colère et de foi. Mon corps hurle la furie des braves, je ne suis à présent qu'un puissant élémentaire de rage compulsive et attendrie par la joie d'une mort certaine pour l'ignoble créature à mes genoux.
Ah! je frappe et je cogne, puissant tel un hyppocampe hargneux et apâtit par la peine qu'exprime mon ennemi lorsque je lui montre, avant son dernier souffle mon sous-vêtement, reprit de justesse à l'Archevêque.
J'ai vaincu, oui... encore une fois, Brehan de Nogar gagne...
LIELOS
Dis-je en pivotant, laissant le cadavre de mon ennemi. J'ai agit comme mon maître me l'a enseigné, avec fierté et orgueil. Le crime met du pain sur ma table, mais ne déborde jamais de la coupe à moitier pleine, comme le dit le vieil adage.
Un regard au loin, je fais virevolter ma cape, louvoyant dans les rues, me fondant dans le rupestre.. Cette nuit, l'infâme Kruk l'égorgeur de pucelles est mort... et j'ai été son bourreau.
Ainsi, Régis quitte sa ruelle, laissant à l'agonie, alors que déjà en train de se relever, son comparse. Passant une main sur sa moustache, le regard assuré d'une victoire et d'un amusement clair. Il a été l'espace d'un instant celui qu'il aimerait être, celui qu'il devrait être... Systéria est au moins assurée d'une chose... la Basse-ville contient bien des imbéciles.