Un coeur de paille
Post by Claudius Corvus, CP - July 6, 2011 at 12:10 PM
Tout ce que l'on peut acquérir, n'est qu'une chose de plus à perdre
24 Rougis,
Par dela les frontière, les prairies et la mer...
Au dela de la matière, de la lumière et des étoiles...
De froide fin aux chauds débuts...
Ce matin je suis retourné à la demeure familiale. Ce sera bientôt la fête annoncant le début des moissons, comme à chaque année je m'y rends, afin de revoir mes parents... ou me rapeller une époque ou tout était marqué d'innoncence. Le crépuscule était tombé depuis déjà quelque heure alors que j'approchais de mon foyer d'enfance il y a bien des années que je n'ai pas reté, les gens de ce modeste hameau de pêcheur sont plutôt supersticieux. Il m'est de plus une occasion de me recueillir dans la simplicité, dans mes dons. Ainsi à chaque année à cette date je retourne festoyer parmi ma famille. C'est sous un ciel bleu marin, parsemé d'étoile que j'attache ma mule près de la demeure. Franchissant le seuil de la porte, baluchon à la main, la famille entière était attablé autour d'une bouteille de tord-boyau, le repas terminé il est coutume de s'ennivrer et discuter en famille et ami par ici.
Ma mère et son sourire radieux vint illuminer la pièce, m'accueillant chaleureusement à son habitude. C'est ensuite le tour de ma soeur ainée Claudia, mon frère cadet Lucius et le plus jeune, déjà agé de 18 ans, Caius puis en dernier, je vins serrer la main à mon paternel. Un homme bourru, un vieux pêcheur au nez gonflé par la vinasse, de son nom Antonius. Bien qu'il ne soit pas un mauvais bougre ses excès de colère mélanger à l'alcool et la peur... me rapellaient à chaque fois quelque terrible souvenir enfoui... Souvenir qui s'oubliait rapidement.C'est en secouant la tête que je présentais de la main mon camarade, Kendall. Les présentations s'en suivirent.
Il en est de ses soirée sèchent de fin d'été, la modeste paillasse livé à mes soins piquaient durement dans mon dos. Alors même que je tournais dans le lit de fortune, le sommeil me gagna. Semblabe à ses épine de foins, sans trop s'y attendre... mais doucement. Une nuit agité me gagna. De sombre présage, alors que je courrais dans un champs de blé, je me sentais traqué. Une bête me poursuivait et je n'avais plus le contrôle de mes jambes. Mes jambes fuyaient droit devant et alors que je tournais la tete pour voir ce qui me poursuivais, un corbeau croissa. Ma tête fixait droit devant le son, j'étais dans une clairiere, le blé avait été fauché, au milieu était dressé un épouvantail bourré de foin. Sur son épaule, le corbeau me fixait de son unique oeuil visible.
-AAAAAH!! criais-je en me réveillant, pris de sueur
-Allons allons, la cité te manque tant? disait ma soeur, sourire au lèvre. Allez lève toi, il fait déjà jour mais pardis, quelle manière t'es tu affublé? D'un ton toujours moqueur
-Hrmff.. soufflais-je d'un souffle. Ha oui.. hmm pardon, j'ai longuement voyagé, la route à été longue. Dis-je en étouffant un baillement
-Allons dis moi pas que tu as pas appris à faire comme dans les livres. Tu sais, voyagez avec le vent. Son sourire me marquait à ce moment
Daignant peu d'intérêt à ses propos je me relevais de la pailasse, grattant quelque bout de baille collé dans mon dos. Une grande soeur, c'est un peu comme une petite mère. Tu reste un peu toujours comme sa poupée, c'est étrange, c'est peut être la famille mais je n'en fesais pas un cas. J'aurais pu être un vaurien et déterré des tombes qu'elle aurait toujours affirmé que j'avais des contacts et que j'importais des marchandises. J'imagine que les grande soeur s'entraine sur leur frère pour devenir bonne mère. Oui ma grande soeur, un peu comme ma mère, elles n'ont jamais craint mon talent, pour ma mère c'était son affection je crois. Pour ma soeur, j'imagine que je lui rapellais quelque compte puérile que l'on raconte au enfant. Bon je me lève.
-Tu sais soeur. C'est pas tout, tu sais ici je ne reste qu'une homme comme vous tous.
-Alors bon. Sinon à quoi révais-tu, tu semblais agité? Dit elle en ouvrant très grand les rideau.
-Hmm... à la ville... comme tu dis. D'un ton las je me levais, il était inutile de tenté de rester coucher, le soleil plombait la pièce.
-Belle journée, dis je humant l'air matinal.
D'un pas lent je me dirigeais vers la fenêtre. Aucun nuage en vue, le fleuve brillait sur les bord comme un mirroir, très similaire à une lame. Bien des gens étaient déjà réuni sur la place publique. L'endroit était décoré de banderole, de fleur des champs en bouquet. Comme le voulait la tradition les femmes portaient des couronne de fleur à leur tête. Bien des hommes s'étaient réunis afin d'entamer les festivité. Quelque activité festive accompagnait l'événement, offrant aux vainqueur divers prix. L'événement qui inaugurait le festival c'est un poteau enduit de gras. A la cime du poteau il y a plusieurs branche sur lesquels sont attacher des prix. Il y a aussi ces activité ou il faut attraper un cochon ou lutter à main nu. Le fait est que je n'ai jamais participé activement à ses activités. Mais la tradition reste la tradition. Ces festivités ce terminent normalement autour d'un grand banquet ou un immense brasier est ériger, les festivité durent jusqu'au petite heure.
Ha... la voila... Maria, hmmm. Voilà tant d'anné et la voilà vétue de noire. Ooh douce Maria...que c'est il passé. Très chere si je pourrais éclipser le malheur de ton être. Aller ressaisi toi, peu importe ce qui fut, le temps a laissé cendre sur le passé. Tu n'es que soufflé de son existance...mais ce noir... Oh pardi, est elle veuve. Ces années d'exil, ce non retour. Mes pensées ce confondait. C'est peut être aussi pour cela que je reviens ici. Cette sensation illogique que je peine à décrire. Je ne saurais décrire comment mais cette sensation, ces souvenir me ramène à ce temps de l'année. À cet endroit. Je me rapelle un instant : Cette s'était autrefois emparée de moi, son seul regard suffit pour changer ma colère, ma peur. Elle m'avait en quelque sorte soufflé sa volonté ; depuis ce jour je crois que je n'ai jamais entièrement vécu de moi même. Elle avait était bonne à une époque, rassuré la bête sauvage.
Elle est si belle, c'est surment vrai. Mais ce noir... le monde a tellement de regret. Tellement de souvenir de promesse
Tournant la tête vers ma soeur. J'esquisse un sourire, un sourire faux mais je maitrise bien cet art. La souffrance apprend a ce dissimuler afin de ne pas être embéter, c'est possible.
Aller, petite. Aller je vais te montrer un petit tour que j'ai apprit. Mais tu ne dois pas en parler. Tu connais leur appréhension a ce sujet.
la grande soeur, candide, à l'excitation d'un enfant avant son second feu d'artifice, retenait son souffle.
-C'est un petit tour. * murmurant quelque parole : Vas Flam. Une boule de feu prit naissance entre ses mains. Il la tenait semblabe à une balle. Puis fermant les mains rapidement, la boule de feu disparu *
Puis me frottant les mains, mine de rien. J'esquisse un sourire vers ma soeur ainée.
-Aller. Je dois me changer, je vous rejoins sous peu.
Ainsi débutait les festivité entourant la fête de la moisson...
Post by Claudius Corvus, CP - July 11, 2011 at 5:33 AM
Les festivités allaient de bon train. Un banquet des plus arrogant tenait une place d'honneur au centre du village. L'odeur habituel du varech avait laissé place à celle de la viande rotie, de la bière et des divers fleurs en dressé en bouquet. Alors que les jeune homme compétitionnait sous le regard passioné de jeune future épouse, les anciens ce réunissaient sous une tente mise à leur bon soin. Il approchait 15 et déjà les rires avaient monté de quelque décibel, signe que la soirée finira tard, signe que l'alcool avait prise sur bien des gens.L'ambiance était chaleureuse, tous prompt a rendre ces festivité mémorable.
Alors que quittais la demeure le soleil avait depuis quelque moment quitté son zénith. Je marchais dans les rues à la recherche de je-ne-sais-trop-quoi, je n'avais jamais vraiment entrentenu de correspondance depuis longtemps. J'approche du banquet pour déposer quelque fromage exporté que j'ai acheter en ville. Chemin fesant mon regard s'arrête quelque instant aux anciens, ils discutent, certain me pointe de leur doigts osseux. Je ne suis pas parvenu au banquet que provenant de derrière moi, un impact solide à mon épaule. Alors que mon corps vascille, et que le sac de toile qui contient les fromages roulent par terre...
-Hé! Regarde ou tu marche! *L'on me rattrape le bras par en arrière.. je retrouve mon équilibre *
- Ses yeux dans un instant de lucidité*
-Ho! mais tu serais pas... Ben oui c'est bien toi... tu es le petit Corvus, Wouaaah.... on te pensait mort... woaa! dit l'homme visiblement très saoul
Pete, l'idiot du village, j'imagine que pour la journée il à troquer son rôle contre celui de l'ivrogne. Il s'agit d'un colosse, un bucheron qui coupe un arbre en 5 coups, du moins c'est ce que l'on dit. Son regard naturellement bénêt louchait, il empestait l'alcool et je suspecte une odeur rance, d'urine ou de vomi sur ses vêtements. Un homme naturellement enclin à la bêtise malgré tout une chance hors du commun semblait lui permettre de ce sortir de toute situation. Pete remportait toujours les compétitions, cet année, il semblait en route pour celle de la picolle. Ses lèvres légérement craquelé contrastait énormément à ses pomettes d'un rouge saillant. Il semblait heureux comme un sot.
-Et bien non, je suis pas encore mort. Toi, tu semble plus que vivant. * dis-je tout en ramassant le sac de fromage, quelque peu ennuyé par la présence bruyante *
-Goûte-moi cet hydromel, petit! tu m'en donneras des nouvel après.
-Hmm... me serait difficile de me défiler. * je prend une petite gorgée, puis je prend à nouveau la parole, sur un ton pressé *
-Merveilleux... oui vraiment, un délice. Tu me pardonneras je dois allé porter ces victuailles, l'on ce voit plus tard.
J'empresse le pas, livrant finalement les fromages à destination. Je remarquais les spécialités local, les fumets appétissants compétionnaient avec leurs présentations. J'appaise mon appétit de quelque plat et rejoint la foule. Je continue de fleuronné cette histoire monté de toute piece : Histoire dans laquelle je suis un marchand et que j'étais à Kar Bed'Joul afin de conclure une nouvelle route pour les épices. J'échange mon faciès stoic pour un masque souriant, je me surprend même à haussé le ton, visiblement inspiré de mes propres mensonges. Charlatan n'est pas vraiment le mot, mais c'est le premier qui me vient à l'esprit. L'on peut s'attiré aisément les faveurs de ceux qui ce méfiait de nous autrefois, aisément, simplement en leur fesant entendre ce qu'ils veulent.
Puis dans le sursis de tout ce brouhaha, immaculé sous les rayons du soleil, je l'entrevois à nouveau. Une minute après, je rouvris les yeux, car à travers mes cils je la voyais étincelante des couleurs du prisme, et dans une pénombre pourprée comme lorsqu’on regarde le soleil. Tous ces détails me sont encore aussi présents que s’ils dataient d’hier, et, quoique je fusse dans un trouble extrême, rien ne m’échappait : la plus légère nuance, le petit point noir au coin du menton, l’imperceptible duvet aux commissures des lèvres, le velouté du front, l’ombre tremblante des cils sur les joues, je saisissais tout avec une lucidité étonnante. J'étais omnibulé, la revoila, Maria. C'est décidé je lui parlerais ce soir.
Profitant du restant de la journée, je m'éloigne de la foule pour clarifier mes idées. Bien que la tourmente soit grande, je me sens irrémédiablement attiré par cette femme, une sensation qui dépasse tout autre les élans charnels.. Serait ce que, l'on apelle la folie de l'amour. C'est assis dans l'écurie que je puis enfin trouvé un endroit calme, retiré des festivités pour méditer sur ou j'en suis, quels sont les mots justes. Sur un bout de parchemin j'entremélais divers phrase, bout de mot dans un chaos indéchiffrable. Puis reconstituant le tout, un court poème vit le jour. J'ai relu le message, apporté quelque retouche puis finalement. Le voila, c'est ainsi avant de me présenter que j'alla lui livré. Contre quelque piece d'or je charge un gamin d'aller porté la lettre anonymemant. Il s'agit de ne pas provoquer un choc, si elle sait d'avance qu'elle a un prétendant.... hmmff à quel état je suis rendu, me livré à de pareil étourderie...
LES PRESENTS
Si tu me parles, quelque soir,
Du secret de mon cœur malade,
Je te dirai, pour t'émouvoir,
Une très ancienne ballade.
Si tu me parles de tourment,
D'espérance désabusée,
J'irai te cueillir, seulement,
Des roses pleines de rosée.
Si, pareille à la fleur des morts
Qui se plaît dans l'exil des tombes,
Tu veux partager mes remords...
Je t'apporterai des colombes.
(auteur : Auguste de Villiers)
C'est ainsi, dans l'incertitude du futur, le doute tailladant mes boyaux que le crépuscule annonçait la fin de la journée. Le début de la soirée qui débute par l'inauguration du feu de joie...
Post by Claudius Corvus, CP - July 13, 2011 at 6:59 AM
La soirée déclinait, au loin l'aurore ce pointait mais je ne pouvais résorber mes yeux de son regard. Nous avons longuement discuté, une certaine affinité réciproque s'était crée. Alors qu'au début elle appréhendait mon approche..
- Bribe de souvenir : C'est alors que je pris mon courage à deux mains pour aller à sa rencontre. Son minois fébrile c'était lentement transformée en tristesse alors qu'elle scrutait la foule à la recherche du prétendant. Je me suis levé et à mon approche je ne pus que percevoir un regard lourd d'appréhension. Mes jambes semblaient s'empétrer dans un sable mouvant mais j'arrivais toutefois à elle et je lui dis... *
... nous avions ravivé nombre d'heureux souvenir. Elle devait en quelque sorte suspecté le poème provenant de ma plume, puisqu'elle rappliqua rapidement un tendre sourire. Son mari est décédé suite à une maladie dans le poisson qui a ravagé la côte. Elle survivait depuis ce temps grâce au maigre testament et la revente des possession maritime de son mari. Nous avons vaguement parlé de la cité, elle ne dissimulait aucunement son envie de la visité ou d'un jour pouvoir y vivre.
- Bribe de souvenir : J'ai 14ans, je cours dans la grand rue, plusieurs enfant de mon âge me court après. Je tente de les semé mais je trébuche et ils me rattrapent. Ils rabrouent mon petit corps de leur pied, tout en se moquant et injurant. J'étais sur le sol, incapable de me sauver pris de peur et en pleur. C'est alors que mon corps entier s'immola. Tel une boule de feu par terre. Les gamins se sauvèrent en hurlant de peur. Plusieurs homme et femme déambulèrent dans la ruelle alerté par les cris des enfants, j'étais étendu nu sur le sol, les déchets à proximité flambaient encore...*
Les oiseaux commencèrent tout juste à gazouiller alors que nos lèvres se frollèrent. Un timide baiser suivit d'un long regard fixe. Le monde ne tournait plus autour de nous, interpellé par le soleil qui ce pointait. Notre regard ce quittait et tel deux amants égarés nous reprirent route vers la ville. Chemin fesant nous firent un arrêt près d'un verger, la séparation temporaire est en soi nécessaire pour ensuite nous revoir. Nos mains s'enlacent et le regard passioné...
Je lui jure que je vais revenir la cherché d'ici une semaine, elle devra m'attendre sous le seuil du grand orme qui surplombe les champs. La rune que j'ai n'étant pas très éloigné de l'endroit nous pourrons aisément nous y retrouvé. Je lui dis que tout ira bien, je lui dis qu'elle peut avoir confiance. Je la serre contre moi je l'embrasse et lui dit que je l'aime...
- Voila ce qui conclue les événements entourant le 24 Rougis. *
Post by Claudius Corvus, CP - July 28, 2011 at 11:37 PM
3 Negis
Le village est rassemblé à l'église par cette douce journée d'hiver. Quelque flocons voltigeaient paresseusement prisonnier d'une faible brise qui remontait de la côte. Le clocher résonnait dans le village, allant ce briser contre le vent qui soufflait sur la rive. Une foule convergeait sous le porche de l'église, affublé de leur plus beaux habits. Bien que de facture modeste, les habits différaient beaucoup des haillons habituel. En ces temps de festivité où les journées recommance à ce rallongé, le couple Corvus alla s'unir. Sous l'égide de Thaar, le couple a choisi de célébré à l'église de leur terre natale. Claudius ce tenait près de l'autel vêtue de parrure bien que sobre, éloquente. Il scrutait du regard la foule, son regard profond ne laissait paraitre aucune émotion, alors qu'il attendait la venue de sa promise.
La future mariée fit soudainement iruption dans la salle. Quelque flocon s'était posé posé sur son voile, Rajoutant une prestance féerique à sa démarche. Le blanc immaculé de la dentelle caressait subtilement le tapis carmin qui menait à l'autel. Alors que le temps semblait s'etre pétrifié et que les invités semblaient s'effacé en silhouette seconde, la mariée avançait d'un pas feutrée. Le regard abaissé sur un bouquet de rose blanche qu'elle tenait entre ses mains.
Les regards étaient rivés sur Maria qui montait lentement les marches vers l'autel. Les deux amants allaient ce recueillir sous l'égide du prêtre. Alors que leurs doigts s'entrelaçaient la mère de Claudius eu un élan d'attendrissement, versant une larme du coin de l'oeuil. Le prêtre ouvrait ses bras en arque, entamant lentement la cérémonie
-Si tu veux être à moi, je te ferais plus heureuse que Thaar lui même dans son paradis ; les anges te jalouseront. Déchire ce funèbre linceul où tu est enveloppé. Viens à moi nous serons l'amour. dis, je en prononcant les voeus
-Notre existance coulera comme un rêve et ne sera qu'un éternel baiser. réplique t'elle dans un sourire candide
Je sentais en moi monté la vie comme un lac intérieur qui s'enfle et déborde. Mon coeur pompait avec force le sang dans mes artères ; ma jeunesse, si longtemps comprimé, éclatait tout d'un coup comme la fleur du peyotl qui prend des centaine d'année à fleurir. Bien que nous nous soyons déjà embrassé, celui-ci scellera notre futur. Joindra nos vie.
Les anneaux, de simple anneau d'argent serti d'un modeste diamand, étaient présenté aux nouveaux mariés dans une assiete en or. Ayant prononcé en premier les voeux j'apporte a son auriculaire l'anneau. Rituel qu'elle reproduit par la suite, nos regard ce fixait longuement avant le baisé tant convoité de la foule. Alors que les jeune marié s'embrassait, mu par une passion partagé, une volée d'encouragement provenait de la foule tandis que un à un les gens ce dressaient. Une fine pluie de pétale de jasmin d'hiver étaient lancé alors que le couple défilait vers la sortie.
... L'amitié est toujours profitable, l'amour est parfois nuisible...
Sénèque
Post by Claudius Corvus, CP - August 14, 2011 at 6:54 AM
Du début à la fin
..Satus Compleo..
25 Rougis
La fête de la moisson. Les oiseaux gazouilaient à la fenêtre, depuis un moment je fixais le plafond. Le bras de ma douce étant étendu mollement sur mon bassin, réconfortant mon réveil. Il est ironique, que la moisson arrive dans les jours approchant l'accouchement de Maria. Je sentais ma respiration soulevé lentement le bras qui reposait, je la savais si près de moi. Ce n'est pas réelement le bon terme...mais c'est choses qui ne sont pas précieuse par leur matière, leur valeur ou... leur intérêt. Voilà ce qui pourrait s'approché de ce que je pense... comme cette vertue que l'on ne peut prononcé sans quoi elle n'aurait plus la même substance, cette... chose.. qui nait en nous et que l'on aime à préserver. Un certain intérêt personel que l'on dissimule bêtement par toute l'empathie possible envers la personne. Aimé...c'est le sacrifice d'une partie de soi dans l'espoir de voir à deux naitre cette...
** Hugin et Mugin Croassent en écho sur le toit de la demeure**
Je me tourne pour embrassé ma tendre. Ma gorge ce sert, ma respiration c'est étouffé au creux de mes poumons, je ne peux quitté mon regard. Son regard me fixe, un regard livide, comme des cratère fracassant le creux de ma mémoire vint s'imprégner le regard blanc, mort de Maria. Une expression dénué de sens, son corps repose paisible, ses yeux opaque fixe froidement ma personne. Elle doit être morte depuis des heures...avant que je m'endorme possiblement. Mon estomac ce serre, mon corps entier ce paralyse, ma main s'avance et je lui ferme les yeux.
Tout me revient comme un souvenir, l'instant d'un moment : Sourire, pleure, rire, timidité, colère. Une pluie de regard assailait mon esprit. Alors qu'en cet instant même la nausée me venait, je n'en sentais aucunement la force, tel de la cendre dans mon gosier. J'étais seul, à nouveau. Il m'est difficile de me rapellé quel émotion marquèrent le moment...je crois que j'ai à ce moment perdu réel connection avec une partie candide de mon être. Le voile satinée de la fauche s'était abattu, laissant quelque troué dans son sombre rayon. Puis me revint des souvenirs personnels. Ma soeur, son sourire, ses pleurs. Ma mère, ses pleurs. Mon père sa colère. Moi je suis la gisant par terre au loin et je pleure. Les souvenirs me sont arraché. Je pleurs étouffé, dans un silence.
Le bras de la douce aurait tenté d'enlacé son époux avant de succomber, ou c'est du à la rigidité cadévérique. Mes pensées ce figent...si elle aurait tenté de me dire quelque chose. Mes pensée dérivent.. notre enfant...trop tard, la mort remonte à delà des heures. Mes pensées ce paralysent à nouveau je vois notre fils grandir, vieillir rapidement. Je le vois rajeunir le cadavre flétrissant de son foetus ce perd en poussière. Je ne peux pleurer de mon corps, mes larmes ont cessé. Je pleure de la cendre du fond de mon être. Je force sa main à serré la mienne entre mes deux mains. Puis le noir, le vide
*l'écho des croassement ce perd, c'est bientôt la fin
Tout c'est envolé aussi durement que l'image c'est impregné. Les sensations, mes passions, enfin l'espoir. J'ai creusé comme un chien fou pour protéger mon bonheur et voila que toute s'effondre, me voila gisant, la queue et les pattes remuante, hors d'un terrier dans laquelle ma respiration eu laissé place qu'à une seule image. Je me sens m'étouffé....tant de pression
les dernières images furent celle de son crâne comateux retomba près de sa douce
Post by Claudius Corvus, CP - August 21, 2011 at 8:01 AM
3 Feuil
Les jours suivant le décès de Maria, Claudius s'était abattu sur ses études.Il c'était reclu à un état cénobite, ne sortant pour ce pouvoir en divers composés alchimique ou consulté quelques ouvrages à la bibliothèque. Absorbé par son travail l'on ne le voyait plus que très rarement à la taverne, souvent l'espace de quelque instant.Le magicien était selon les rumeurs souffrant d'une maladie, possiblement le même fléau qui eu pris précédament son épouse. Une certaine gêne c'était installé entre le commun des gens et le thaumaturge. Il n'est guère aisé de parlé à un être endeuillé, d'autant plus si ce dernier ne démontre aucun désir de communication. Non pas qu'il avait sombré dans le mutisme, il ce contentait de réponse simple. Il ne répugnait pas à répondre sur la nature des recherches, il ne s'étendait pas non plus sur le sujet.
Depuis les jours qui ont suivi les obsèque de sa femme, il était facile de remarqué divers lueurs qui s'échappait des fenêtres du deuxième étage. Les lueurs prismatiques prenaient fin vers les petites heures du matin. De nombreuse cargaison d'eau, de charbon, de mercure, de cuivre, de souffre et d'esprit-de-vin. Des barils étaient ensuite envoyé par bateau vers d'autre continent. Quelque voisin eu tôt pris l'habitude de venir s'enquérir de divers potions. Bien qu'il suspectait la curiosité au-delà d'une réelle nécessité il offrait toujours au mieux de ses talents, l'aide nécessaire qui était demandé.
Le mois qui suivit, le magicien s'offre les services d'un majordome vieux majordome bien éduqué pour un Niguelundien. À partir de ce jour les allés et venu du magicien en ville deviennent très rare, voire nul. L'on ne le voyait plus quitté la demeure, le majordome s'occupait des courses en ville. Le serviteur de Claudius avait pour nom, Mboba, un vieux Niguelidien au cheveux blanc, frisé coupé court. Son regard débordait d'une gentillesse, d'une servitude sans égal, tandis que son accent rapellait des contrés exotiques.
...
...À ce même moment l'initié, dans sa demeure continuait ses recherches...
Le magicien était penché à l'étude d'un ancien grimoire, quelques passages étaient recopié sur du papyrus et affiché sur les murs. Au deuxième étage sifflait les alembics, puis les chuintement, les persiflements de l'homoncule qui s'occupait de controler la dissolution, distillation et autre manipulement vulgaire. Au milieu de la salle d'étude, au premier étage était tracer sur le sol un grand cercle blanc, disposé à trois extrimité non isocèle trois autre cercle plus petit. Les bibliothèques regorgeaient de divers volume alchimique de toute les contrés. D'autant plus d'étrangeté exotique, de volume dépoussiéré c'était accumulé en l'enceinte de la demeure. L'aspect de l'homme n'avait guère changé, Il préservait soigneusement son bronzage de chandelle, une certaine carence de luminosité avait cependant creusé des cernes sous ses yeux.
En ce 10ème du mois de Résu, mes recherches prennent enfin un sens concret. J'ai trouvé un passage dans un vieux ouvrage alchimique. L'alchimiste semble avoir réussit là ou les pratiques tribales ont échoués. Voila la première clé, le passage est toutefois incomplet. Mes recherches futurs ce trouveront à débusqué l'origine de ce volume. Le volume est une clé mais ne possède pas l'entiers sagesse, si je trouve le nom de l'écrivain, il me sera possible de découvrir son ancien maitre et sa correspondance. Voilà le passage annoté :
''...Les sels essentiels des animaux se peuvent préparer et conserver de telle façon qu'un homme ingénieux puisse posséder la faune entière, et faire surgir, à son gré la forme matériel d'un animal à partir de ses cendres ; et par telle méthode, appliquée aux sels essentiels de l'humaine Poussière, un philosophe peut, sans nécromancie criminelle, susciter la forme d'un de ses Ancêtres défunts à partir de la Poussière en quoi son Corps fut incinéré...''
Auctarium ad Vitam Peirescii; Vita Renati Cartesis
...
-Mboba, prépare les bagages selon les ordre que je t'ai donné.
-Moui Missieu, mwavoi cwoamandé les pwodwuit alchimiqwue. * Dit le vieu majordome, dans sa gaieté naturel, sourire au lèvre. *
-Hmm.. bien, nous l'entreposerons pour le retour. Il nous reste encore quelque temps, je vais d'abord écouler la dernière commande de fluide.
-Mbien Missieu, je pwépaw les bagages.
Les derniers jours l'on ne percevait plus de lueur au deuxiême étage, la demeure semblait s'être ralenti, tranquilisé. Certain aurait apperçu le magicien sur le port, selon les dire rapporté l'homme semblait plutôt occupé à discuté avec quelque capitaine de navire.
Post by Claudius Corvus, CP - August 28, 2011 at 11:40 AM
25 Résu
Le voyage de l'homme fut retardé par nombreuse tempête en haute mer qui rettarde les voyages. Les dernières cuves avaient été vendu jusqu'a plus sec. La réception des ingrédients premier acheminé. Ce qui n'était que lueur au second étage ce suivait par de longue discussion. La nature exacte des travaux donnaient naissance aux plus simplet à de nombreuse crainte. Les hommes raisonnés quand à eux voyaient en la maladie progressive de l'homme une façon dont il tentait de récupérer. Depuis la mort de sa femme le magicien sortait très rarement de sa demeure, le majordome qui fesait les courses de l'homme, plusieurs voyaient par cela une maladie fatale, que le temps de l'homme était compté.
Dans le laboratoire la nature des étude c'était décuplé suite à la traduction des oeuvres de Borel. Le premier étage qui était une bibliotheque avait entierement changé. L'on percevait un pentagramme sur le sol tracé de sel ou deux cranes reposaient sur un ancien grimoire. Sur le grimoire reposaient une vieille coupe en argen. Plusieurs livres avaient fait place à des jarres (à deux hanse de type grecque), l'odeur acre produite par le laboratoire s'estompait légérement depuis qu'ils n'étaient plus actif. l'homme était au centre du pentagramme, un second cercle tracé de sel autour de sa personne dans le pentagramme.
Claudius versait le contenu d'une jarre dans la coupe
-Anh Mi Sah Ko!
Un vent puissant ferme les volets de la demeure. Les lumieres s'éteind, il ne reste que les deux bougies couverte de rune allumé. Les vents siffle violament, puis une nuée volatile couleur rouille s'éleve de la coupe. À cet instant les vents semblent s'estompé et l'ambiance s'alourdir, ce qui semble être une ombre à semi tangible, derrière la vapeur des sels. des doigts désincarné déchire le voile séparant les deux plans, puis le visage abobinable d'un être qui n'aurait jamais vu le regard d'un homme depuis des siècle en surgit. L'être porte son bras, les doigts désincarné vers ma gorge, poussant un cri abobinable.
-Adonai Elohim! Adonai! La voix du thaumaturge contrastait par la gavité, son regard voilé d'un blanc opaque
-Ssshnt Sshraz Sshiss Sshrash...Une plainte d'outre tombe déchirait alors le silence de la pièce l'être semble avoir perdu sa volonté propre
Sous la gibbeuse dans la demeure d'allure honnête une horrible discussion eu alors lieu. L'homme discutait avec ce que tous pourraient dire sont serviteur. Entre l'homme et l'être contenu dans les sels, la mémoire du sujet, une longue discussion en suivit. L'être conservait dans sa mémoire le souvenir de son maître, les sels vitaux n'étaient rien de moins que ceux de Borel. La clé résidaient à retracer le conduit des travaux de l'homme afin d'y retrouver la source
-Shebeot Meth! Les paroles du mages résonnent dans un écho grave dans la pièce, la fumée ce résorbe ensuite en sel dans la coupe.
Un long silence alors sur la demeure, la conversation qui avait lieu s'était tu, quelque lueur était toujours visible au second étage. Claudius vint alors replacé le lekythoi parmi les autre amphore et jarre. Il marqua à l'aide d'une dague un profond trait sur la marque IV sous le lekythoi. C'est pris d'une quinte de toux qu'il retourna à son laboratoire au second étage, le regard pris d'une étrange inspiration.
Post by Claudius Corvus, CP - September 1, 2011 at 4:40 AM
Claudius était particulièrement agité en cette soirée. Des vents de tempêtes fesaient claqué les volets de sa demeure. Il descendait tantôt les marches pour ce rendre à la singulière bibliothèque et remontait sans objectif apparent les marches pour accéder au laboratoire dont les cuves étaient vidé. Il semblait pas y avoir une raison logique à son état hors du commun, ce qui eu pour effet de rendre son serviter, Mboba anxieux de son état. Toutefois le thaumaturge ne semblait pas d'état à écouter les palabres de son vieil ami. Il lui donna prestement congé ainsi qu'une somme considérable afin qu'il le laisse seul à son tourment. Si une raison motivait cette agitation c'est cette journée n'est pas sans lui rapeller, il y a un an, lorsqu'il à retrouver sa femme morte à ses côtés. Pas une journée c'était alors déroulé sans qu'il ne pense à elle. C'est en descendant les marches pour une enième fois, perdu dans ses souvenirs, qu'une phrase du terrible Altak Redok lui vint à l'esprit tel un suggestion.'' C'est en tuant les siens que l'on s'élève spiriturellement ''.Le regard de l'homme ce porta sur la sinistre traduction de l'oeuvre.
Alors qu'il s'approchait lentement du livre dans un intérêt second, trois bruit sourd à la porte le sortit de son état. Un gantelet ferré venait de heurté la porte, fait étrange est que je ne recois plus de visite depuis quelque mois. Alors que je tente de me faire silencieux, une quinte de toux, inévitablement me trahit à ce moment. Il est évident que l'individu m'a entendu car le bruit sourd ce fit entendre une seconde fois plus résolue. Je me surpris alors à tirer le volet. Le visage de Kendall, m'apparait par le judas Il affiche une très mauvaise mine, balayé par la pluie et le vent. La porte grince sur ses gonds rouillé alors qu'elle s'ouvre, j'invite le paladin à rentrer.
-Bonsoir Sieur Kendal. La voix enroué de Claudius rapellait les gonds quelque peu
-Claudius, il y a longtemps. Je venais vous saluez je repars pour Zanther à l'aube.
-Entrez donc, je vous offre le thé dans ce cas.
L'aspect singulier et le changement radical dans la bibliothèque marquait le paladin. Au lieu de rangé de livre, le tout était remplacé par divers poterie étiqueté. Claudius semblait de même préparé un voyage, l'endroit n'était pas chauffé, faiblement éclairé et diverse caisse, carrée, rectangulaire de taille variable était empilé un peu partout. L'alchimiste fit signe au paladin de prendre place, tout en partageant un repas accompagné d'un thé chaud nombre discussion eurent lieu. Jusqu'au retour inévitable qui fascinait tant le jeune paladin, le pouvoir. Au nombre d'entretien avec le magicien, le paladin recherchait inconditionelement la puissance, bien plus qu'un guerrier saint le devrait du moins. Je lui fis part de l'importance de mes études et qu'il m'était possible de rendre sa mémoire à jamais immortel. Le paladin bien qu'au début outré offrait subtilement un intérêt notable, si bien qu'il finit par acquiescer. L'intérêt scéda à la curiosité alors qu'il lui demandait quel était le prix de cet enchantement. Évasivement Claudius conclu que cela lui permettrait de perfectionner ses études suite à quoi il lui lança une pomme verte.
Alors que Claudius entamait d'un ton soporofique les tenant et les aboutissants du rituel, la tête de Kendall, vascillante vint s'écraser contre la table. L'effet foudroyant de la datura vint paralyser le systême nerveux du paladin, sous peu il sombrera dans une catatonie proche de la mort. Puis inévitablement elle s'emparera de son être la mort douce et délicate, la mort qui provient d'une fleur. Claudius s'empressait de placer le corps mourant du paladin sur une chaise au centre de la pièce. Un cercle d'une fine poussière bleuté crystalline entourait le paladin. Puis l'homme aspergea le paladin d'un liquide visqueux.
-Il est terrible que l'on doit mourrir consciament, je vous l'accorde, mais vous aurez tel que promit la mémoire immortalisé...
-Vas Flam !
-In Aglo Corp Yelm
L'huile sur le corps du paladin s'embrase en un éclair, le paladin alors dans un état inconscient. Claudius récita une litanie du sombre livre qu'il étudiait depuis maintenant des mois. La peau de l'homme semblait flétrir, accélérant la crémation. Le cadavre de l'homme fut rapidement réduit en cendre. Quelques heures s'écoulaient alors que ce qui semblait une conversation suivait son cour dans la demeure. Vers les petites heures du matin le paladin sortit de la demeure. Ses mouvements étaient étrangement fluide et il ne s'arrêta pas en chemin, quelque marin le virent monté à bord d'un bateau toutefois le paladin semblait avoir disparu dans le navire. Considérant que tous avaient bien rejoint le bateau et que la cargaison était bien chargé le bateau quitta le port dans l'après midi.
...Cette nuit la une odeur agréable de viande grillé s'échapait de la demeure, avait il laissé tombé le laboratoire pour des étude plus saine, la cuisine?...
*Le nécromancien vint alors recueillir les cendres éparses parmi les sels sur le sol munit d'un petit balais. Il versa le contenu des cendres et des sels dans une amphore. À l'aide d'un pinceau trempé dans l'encre noir il inscrit le chiffre XI sur la façade de la poterie. Puis minutieusement il alla ranger l'amphore parmi les autre poteries de la section ''Gardien''. *
Post by Claudius Corvus, CP - September 3, 2011 at 12:14 PM
(Theme : http://www.youtube.com/watch?v=4uZh2Vcs ... re=related )
La constante activité provenant de la moyenne ville avait poussé l'homme à aller errer loin, hors de la cité. La vallée offre un calme ostentoire, digne de Sainte Relique pour ceux sachant l'apprécié. Le bourdonnement des voix semblaient un lointain écho chaotique, il était difficile de savoir si la maladie ou un second mal le rongeait. Quelque jours s'étaient écoulé depuis son dernier véritable repas, il faut avoué lorsque la viande saignante offre un goût de cendre. Que l'éphémère souvenir des aliments sera bientôt du passé, l'envie d'un copieux repas, ce passe.
Le soleil ce couchait au loin, loin derrière l'homme son ombre était projeté comme si elle tentait de fuir en rampant. Les montagnes colossal creusaient de profond ravin ténébreux, au loin le soleil brulait comme un ange tombé du ciel, venu s'écraser parmi les montagnes dentelé. Les astres, timide spectateur muet, de la chute de l'homme, brillaient dans les ténèbres naissant derrière lui.
...L'abîme est profond pour ceux qui plongent dedans sans ce méfier...
Dans l'esprit de l'homme transitaient divers pensées troublante. Claudius fixait au loin un paysage familier, le fil de ses pensées se succédait dans un orchestre chaotique. Divers émotions transitaient et ce combattaient, seul la raison ; pillié fondateur de son esprit lui permettait de garder l'esprit clair.
Oh! Yhagshul, dont je fus partie,
Tu m'as donné en partage
La puissance et la grandeur,
La gloire et l'immortalité ;
Oh! Yhagshul, que m'as tu accordé
Le repos?
Que me sert la Puisance,
Si je ne puis accomplir
Ce que le poète réussit chaque jour.
Que me sert la Grandeur,
Si l'oublie peut d'un seul coup
La briser, comme un frêle esquif
Par la profondeur glauque de la mer.
Que me sert la Gloire,
Si nul dans les mondes épars
N'adore et ne respecte plus
L'antique culte de tes disciples.
Que me sert l'Immortalité,
Si le silence et la solitude
Parmi les espaces sans fin
Doivent être mes seuls compagnons.
Oh! Yhagshul, toi le plus grand
Dis moi ce qu'es un dieu
Qui souffre et ne peut mourrir.
Moins qu'un homme
Dont les poèmes trouvent leur fin,
Dans la mort rédemptrice de toute chose ;
Moins qu'une fleur,
Dont la fragile beauté périt
Avant de devenir la proie du temps.
Dis moi ce qu'es un dieu
Dont les souffrances ne trouvent nul écho
Chez les âmes compatissante ;
Un dieu vaincu par l'oublie
Un dieu dévoré par la légende,
Un dieu impuissant et éternel.
Mais toi-même, Oh! Yhagshul,
Possède-tu vraiment la puissance?
Es tu capable de créer autre chose.
Que des déserts de mort et d'horreur?
Peux tu créer ce qui est bon,
Ce qui est beau et harmonieux?
Peux tu susciter l'amour.
Oh! Yhagshul
Peux tu être aimer,
Ou reste-tu pour toute les créatures
L'abominable Faucheur?
Oh! Yhagshul, es-tu bien un dieu?
Shaelim, Shaelim
Toi la créatrice de toute chose,
Toi le dieu d'amour et de bonté,
Écoute dans ta clémence
Le plus triste et misérable
Des dieux du Mal.
Vois ma détresse et ma peine.
Vois mon isolement sans espoir,
Vois mon tourment et mes regrets,
Et permets-moi de mourrir.
Shaelim, Suprême Présence
Recueille mon âme égaré
Et accorde moi le Repos...
Post by Claudius Corvus, CP - September 4, 2011 at 2:33 PM
L'aube était fraiche, les timides rayons de soleils pourfendaient la brume éparse parmi les rochers. Le port grouillait d'une activité usuel. Alors que les prostitués défraichis regagnaient leur bordel respectif quelque cohorte de soldat patrouillait la cité. Ci-tôt l'entière cité afficherait un second masque. Un masque hyprocrite, un masque que chaque sont habitué à porté en fonction de la valeur de leur mensonge. Le melange culturel tentait dissimulé la nature consanguine des natifs. Le capitaine qui a permi à l'alchimiste de quitté les terres espéraient de le voir mourrir durant le voyage tant il semblait mal en point. Une profonde fièvre, une toux creuse, une odeure de crasse maladive accompagnaient les geste de l'homme. Claudius eu tot fait de graisser la patte du capitaine pour une somme faramineuse il ne posait pas de question sur les divers caisses en forme de cercueil, et les dizaine de poterie d'allure ancestrale. Le capitaine était déjà employé pour autre livraison douteuse à un certain prix. La moitié de la somme pouvait remplacer son équipage. La totalité de la somme pourrait lui assuré une grasse fortune pour une maigre livraison. Alors que Claudius et Mboba toucheront le sol en terre sauvage Niguelidienne, le navire portera les matière dans un entrepôt Zantherien.
...
L'aube était creuse et alors que je fixais la coque du Caraque nommé Sombre Foie divers jeu de mot traversait mon esprit. Sombre effroi, sombre-et-aie-froid, sombre foi... C'est une vif claquement à mon épaule qui m'arracha une familiere quinte de toux. Le capitaine tout sourire, carrié, m'offrit en qualité une éloquence fictive, si tôt il empestait le rhum de la veille. Mboba eu tôt fait de s'entretenir avec afin de discuté des détails. Pour ma part mon regard était rivé sur les toits impétueux de la haute cité. Spectacle impressionant même pour un départ. C'est une seconde fois que je quitte ces terres, cette fois j'en connais le dessein. J'ai en quantité assez de vitae pour substanté la maladie le long du voyage. Les derniers voyages, selon les dires optimiste du capitaine c'était déroulé sans colere de l'océan, autrement la saison semblait plutot calme.
...
L'homme portait son regard maquillé de cerne sur sa dernière correspondance. Il la froissa de son poing. Il murmure quelque parole et le papier s'embrase avant de retomber mollement contre le sol. Claudius empresse le pas suivit de Mboba, le pont du Sombre Foie venait de s'abaissé, l'homme alla gagné ses quartiers dans un silence sinistre. Le départ suivit peu de temps après, la cargaison étant déjà chargé. Selon les dires marchands au retour, Claudius n'eu pas quitté sa cabine du voyage, certain marin offrait rumeur de petite nature et de mal de mer. Mboba, son majordome était plutôt actif sur le navire, bien qu'il s'acquitait de ramené trois rations quotidienne dans la cabine de l'alchimiste, il vaquait son temps libre parmi l'équipage. Tantôt offrant en histoire quelque mythe, qu'il disait de sa culture, tantôt dans les cuisines. Bien que le majordome semblait très vieux, il apportait une énergie quotidienne à l'équipage.
Claudius sortit qu'une seule fois, sa venu coincidait étrangement avant que le matelot au pigeonnier hurla : Terre en vue. Son allure était effrayante, l'homme devait avoir perdu plusieurs kilo, les cernes à ces yeux ressemblaient à de véritable cratère. Sa voix plutôt faible chuchottait par moment à son majordome. Par jamais il n'a adressé ne serait ce qu'un mot à un membre de l'équipage. Il est sortit de sa cabine et à fixer jusqu'à ce qu'une chaloupe puisse le conduire en terre ferme, racontaient certain matelot. D'aucun ne savaient ce qu'ils venaient chercher en ces terres mais tous étaient assuré qu'ils y trouveraient la mort. Pluieurs tenta de dissuadé le majordome qui affichait des airs plus communs au mortel. En seule réponse Mboba leur livra : La mort est un vieux camarade à chaque homme. Pourtant si elle est la finalité, chaque homme doit être libre de suivre sa route.
Post by Claudius Corvus, CP - September 6, 2011 at 12:22 PM
Niguelindi
- extrait d'un journal de route*
3 Embrus
Il y a maintenant 5 jours que nous progressons dans la savane. J'ai été gracié de divers spécimen exotique dont je puis examiné de loin ou de près, lorsque Mboba ramenait quelque gibier en guise de repas. Mes conaissances herboriste étaient durement éprouvé ici car la majorité des spécimens ne m'étaient connu que grâce à des livres. Nous pénétrerons la jungle demain dans la soirée selon ses dires, un parcourt d'environ une demi journée dans la fange, l'eau stagnante et les bêtes qui peuple les marais. J'ai pu noté que le cycle diurne est légérement plus court qu'en systéria, les nuits sont sensiblement plus longue. La température aride de jour laisse place à un froid glacial la nuit, le peu de végétation éparse peut être responsable de cette différence notable. À l'horizon s'étend les limites sombres de la jungle, surplombé par une montagne au neige éternel. Ceux-qui-mangent-les-nuages, d'une traduction maladroite, peuplent le sommet de la montagne, rare sont ceux qui ont escaladé la montagne, plus rare sont ceux qui sont revenus. Mboba est toutefois resté évasif quand à ces êtres considéré selon ses dires ; d'enfant-des-Dieux. Bien qu'il eu su marqué mon intérêt, il ne me serait pas sage de tenter tel périple pour l'instant.
5 Embrus
Le soleil vient de ce lever sur les steppes, Mboba se repose encore, nous allons investir la jungle aujourd'hui. Le voyage dans la savane c'est produit alors sans ennui, un félin de taille disproportionné nous eu attaqué dans les premières journées mais j'eu tôt fait de broyer son esprit primitif. Mboba a conservé la peau ainsi que le crâne de même que quelque os ; ceux-ci serviront d'offrande au cas ou nous croiserons des chasseurs. Environ une heure c'est écoulé avant que mon vieu serviteur daigna enfin ce lever. Il prépara ensuite une mixture écoeurante : Un mélange de sang putréfié, de boue, de ce qui semble être de l'urine et des herbes sécher. L'odeur empestait 10 lieu à la ronde, elle ne ressemblait en rien en ce que je conaissais.
Il m'assura ensuite que cette décoction nous assurerait de survivre aux assaults mortels des moutisque de cette région. L'odeur éloignerait n'importe quel charognard à cause de la toxine contenu dans les plantes. Il me tendit un creuset fabriqué dans un crâne animal, puis une racine semblabe à la mandragore. La toxine serait mortelle au contact de la peau sans l'anti poison contenu dans la racine. C'est à ce moment je crois que j'ai laissé près de ce petit feu, une partie de ce que je fus. Mes vêtements étaient déchiré et troué par les ronces et autre intemperie des steppes. Je laissais par terre les défroques éloquentes qui ne me servait à rien en ces terres. C'est dans mon habit de naissance que je souilais mon corps la puanteur de la mixture. Suite en quoi Mboba souffla un brandon, les cendres blanche sur mon visage. Les cendres évoquaient les couleurs de la tribut qui s'en revêtaient totalement. Nous allons maintenant investir la jungle. J'ajournerais à ma seconde halte.
6 Embrus, heure inconnu
Nous avons progressé dans une jungle pratiquement innondé. Le cri des oiseaux eu tôt fait de laissé place à un silence de plomb succédé par une série de sifflement. Le froissement parmi les branche inspirait divers nid de serpent. Mboba progressait d'une extrême précaution, une route semblait tracer parmi les arbres ancestrale. Bien qu'il nous fallut parfois progresser dans la fange, effleurant les immondices de la jungle la grande partie du trajet fut sans encombre. Les moustiques ce déplaçaient par essaim ne semblait pas s'intéresser â nos personne bien que nous les évitions avec précaution. Une odeur particulière que je ne saurais décrire émanait des sombres étendue marines, odeur que je ne saurais décrire. Il m'est impossible de concevoir en toute logique que des êtres humains puissent peuplés une partie du monde si hostile. Ma folie fut finalement réalité alors que Mboba pointa dans le direction d'un arbre moisi de taille colossal. L'arbre était à demi effondré contre les arbres accedant aux sommets feuillu. Les racines de l'arbre permettait d'accéder à son tronc, pour une raison qu'il m'est inconnu une pression incroyable s'exerçait sur mon esprit et m'empêche de m'y téléporté. Je connais divers technique de mentaliste visant à briser l'esprit d'un homme et il semble qu'une pression similaire s'exerce sur mon esprit. Ma maitrise de l'occlusion eu repoussé la pression mais je la sens maintenant constament... Mboba est constament nerveux, alors qu'il prépare quelque remêde. il ne cesse de fixer vers les sommets. J'ajournerais suite à l'escalade.
Claudius ferma alors son journal. Mboba s'agita ensuite, claqua de la langue violament dans une rythmique codé.Osa une hative oeuillade vers le protagoniste, une série de geste fut alors adressé en direction de quelque arbre. Alors que Claudius s'approcha, il perçut alors la silhouette dénudé couverte de cendre blanche et noir deux êtres. Plusieurs crâne étaient attaché à leur ceinture en ''chapelet''. Les êtres ce tenaient stoic au loin, fesant face à Mboba : Le plus grand tenait une lance taillé dans l'os d'une gigantesque créature, le plus petit avait le contour des yeux teind de noir alors que ces yeux offraient un voile blanc. Le plus grand étaient immaculé d'un blanc cendre sur tout le corps, un point de cendre noir au front. Les deux semblaient couvert de la même substance putride.
Post by Adjakyee, Ind - September 7, 2011 at 9:39 PM
Pour Claudius, l'échange entre son majordome, qui avait retrouvé son ancien lieu de vie, et ses frères de tribu, parut interminable. Leurs paroles, incompréhensibles au Systérien, paraissaient animées.
Au début, il put lire une froideur austère, sur le visage des membres du duo de chasseurs auquel il faisait face. Tout, de leurs sagaies brandies à leur corps peint aux muscles bandés, inspirait la menace. Puis, les chasseurs se détendirent, leur ton devint interloqué. Leurs prunelles, dès lors, vrillèrent Mboba, puis l'étranger qu'était Claudius.
Comment Claudius aurait-il pu savoir qu'ils avaient échangé déclinaisons de noms, d'appartenances et de titres? Mboba s'était nommé, avait nommé son père, et le père de son père, et l'homme qui l'avait précédé, jusqu'à au moins dix générations. Il était le devoir de chacun de se lier et de se remémorer le nom et la fonction de ses ancêtres, puisque cela était gage d'un certain statut, mais aussi liait les membres de la tribus entre eux au nom de telle ou telle parenté. Chacun des hommes avait fait de même. C'était au moment où Mboba s'était défini comme l'apprenti de Xassyath, le shaman du village, que les chasseurs avaient abaissé leur lance.
Il y eut quelques claquements de langue supplémentaires, que seul Mboba avait saisis :
-Il voudra des explications. Si ton absence s'explique par une fuite, tu auras à en répondre. Au moins, tu lui emportes une offrande.
Acheva-t-il, désignant le pâle étranger enduit de la mixture qu'était Claudius, d'un geste de tête.
Le chasseur qui menait le duo, le plus petit, eut un geste, ses prunelles aveugles parcouraient les environs. Il entama son chemin, qu'il semblait distinguer mieux qu'un homme qui avait don de vue.
Mboba eut quelques mots pour son maitre, en langue Systérienne. Visiblement, pour lui expliquer ce qui l'attendait. Il s'attira ainsi un regard noir du colosse qui avait don de vue, et un sifflement désapprobateur émergea des lèvres de l'homme aux yeux d'un blanc opaque. Visiblement, la discussion en langue étrangère. Ou la discussion tout court, avec un étranger à la tribu, déplaisait aux deux chasseurs.
-Missié. Il faudwa monter. Il y auwa un plateau. Puis, nous gwimpewons. Il y a un chemin de wacines et de bwanches, jusqu'aux voutes des awbres. Le village suwplombe la fowêt.
Et depuis lors, Mboba ne rompit pas le silence. Il indiqua à son maitre, d'un geste, de faire de même, un doigt sur ses lèvres. Ils avançaient, en terre hostile, et entreprenaient de toute évidence un chemin plus que difficile. Il était évident qu'en un tel parcours, les muscles du gentilhomme crieraient vite grâce.
Ou peut-être omettrait-il la douleur physique, à la vue de créatures qui lui étaient inconnues, et qui assurément semblaient toutes plus menaçantes les unes que les autres. La grande foulée des chasseurs lui donnait à peine le temps d'observer les environs, mais il lui avait semblé distinguer, au passage, des insectes géants, des dragons de diverses statures et couleurs, au cou plus ou moins long, et tous parés de griffes, de crocs, ou de cornes acérées.
Post by Claudius Corvus, CP - September 9, 2011 at 11:22 AM
8 Embrus, heure inconnue
Nous sommes finalement parvenu au village. Ici, la noirceur est éternelle, il m'est difficile de savoir si nous sommes réelement le 8 ou l'heure exact. Il y a quelques heures que nous avons franchis le seuil du village. Une procession d'enfant nous suivaient intrigué tandis que les hommes et femmes jetaient un regard inquisiteur sur ma personne. Divers fétiche macabre, de nature humaine, décorent les huttes, il m'est aisé de déduire la nature du régime de ce peuple. D'autant plus que je comprend désormais la seconde nature de ''Dévoreur'' dont surnommait, Mboba, le shaman. Chaque famille semble aussi abrité ces petits hommes aveugles, ces petits hommes bien qu'aveugle doivent voir d'une autre façon car leur façon de se déplacer est étrangement agile. La présence qui eu plus tôt tenté de pénétré mon esprit ce fesait envahissante en ces lieux.
Il me semble que quelque heures ce sont écoulés depuis que Mboba fut conduit par les deux individus dans le creux d'un arbre. Un trou qui semblait autrefois habité une créature de forte taille, l'entrée est décorée de centaine de fétiches. Au début les individus étaient fort curieux toutefois leur attitude c'est altéré vers la méfiance rapidement. Je soupçonne ces petits hommes d'être responsable des tentatives visant à percer mon esprit. Entre tout les habitants, d'aucun de ces petits hommes ne c'est non plus approché de ma personne, offrant une curiosité pratiquement nul dés lors de mon arrivé. Mboba vient de sortir de l'arbre, il est toujours accompagné des deux chasseurs. Le vieil homme portait à la tête un crâne d'une bête qui me serait impossible d'identifié, alors qu'il revenait en ma direction, les deux chasseurs le quittent. J'ajournerais la suite plus tard. Lorsque j'aurais trouvé ce que je suis venu cherché en cette terre oublié des dieux.
Claudius et Mboba discuta longuement sous le regard mitigé des habitants qui vaquaient à leur tâche. Il me remercie de lui avoir permit de rejoindre ses terres ancestrales. Il m'explique qu'il ne repartira pas avec moi lors de mon retour. Toutefois, ayant expliqué à Xassyath la raison de ma venue, le shaman ce trouve intéressé ; Qu'un homme en dépit des craintes qu'inspire ces terres vient chercher son savoir de si loin. Mboba lui explique de ne jamais fixé Xassyath dans les yeux, son regard en serait meurtrier pour la volonté d'un mortel. Alors que Claudius s'avançait sans escorte vers la tanière du shaman, un silence c'était déposé sur le village, les regards étaient tous rivés sur sa personne.
L'intérieur est faiblement éclairé par d'étrange champignon phosphorescent, plusieurs ossements humains jonchent le sol. La présence qui tentait de pénétrer son esprit était déconcertente, seul un mentaliste de talent aurait pu supporter tel pression sans perdre la puissance de son occlusion. Dans l'ombre une silhouette fantomatique, déplaçait quelque objet sur le sol. La nature exact de ses actes étant inconnu au protagoniste vu le faible éclairage. Puis une seconde violente vague vint alors percer son occlusion, la créature n'avait pas la conscience d'un homme. Il m'était possible de soutirer quelque bribe de ses souvenirs alors qu'elles ce faufilaient allégrement dans mon esprit.
Alors que la pression dans son esprit diminuait la créature sortit alors de l'ombre, s'approchant de Claudius. Derrière Xassyath, plusieurs des petits hommes avançaient dans un silence mortuaire, que le raclement de leur pied contre les os cliquetant sur le sol. Alors que la créature s'avançait dans l'esprit de l'homme tout devient limpide, si cette créature fut autrefois vivant, il y a des lustres qu'elle n'est plus de monde. Bien que l'anatomie de l'être ne souffre pas des affres du temps, les mouvements fluide, des crocs démesurées profilant hors de sa bouche. Xassyath est un vampire, une de ces créatures de la nuit qui hante les récits depuis l'aube des temps. L'horreur n'envahit pas son esprit, comme l'auraient certe ressenti plusieurs. Au contraire, seul un Immortel seraient en mesure de lui apprendre ce dont il est venu chercher.
Une courte discussion mentale suivit alors entre les 2 individus sous le regard voilé des étranges petits hommes. Puis Claudius et Xassyath disparurent dans un tunnel menant plus profondément dans l'arbre...
Post by Claudius Corvus, CP - September 10, 2011 at 6:45 AM
Au coeur de l'arbre de la mort
La descente au coeur de l'arbre par le sinueux dédale sembla interminable. Éclairé par quelque larve luminescente et des fungi phosphorescent les deux individus avançaient. La descente aboutti finalement à une pièce plus grande, l'architecture interne de l'arbre semble avoir été modelé par la télékinésie. Une monstrueuse idole reposait au fond de la pièce ; Ses yeux semblaient arraché, son corps couvert d'os difforme entrelaçait entre son torse et son doigt une longue flûte. Deux alcôves supposaient que le dédale descendait bien plus creux au coeur de l'arbre. Claudius suivit le vampire dans une alcôve dissimulant une porte. Le second escalier débouchait sur une seconde pièce sous la ''chapelle''. Il émanait de la pièce une forte odeur de putréfaction, l'endroit était faiblement éclairé mais il était possible de percevoir plusieurs corps d'enfants mutilés. Ces enfants ressemblaient en divers stade étrangement à ces petits hommes du village. Plusieurs objets de provenance Zantherienne, alembic, fiole, chaine, crochet... contrastaient fortement à un peuple primitif.
Au centre de la pièce un pentacle complexe était taillé à même le bois, devant le pentacle un grimoire,dont l'écriture semble remonté à l'aube des civilisation savantes, reposait sur un piédestal. Une alcôve creusé dans l'arbre attira l'attention de Claudius, il reconnu deux symboles taillé à même le bois. Divers calebasse y étaient entreposé, il supposait la nature des sels vitales contenu à l'intérieur bien plus ancienne que certain livre jalousement gardé dans les bibliotheque.
-Ssalutassion, Claudiuss Corvuss, homme de Ssysstéria, né pêchseur. Je vous attendais. Le vampire parlait une langue commune, non sans difficulté, ses crocs lui empêchait certain articulation.
**-Je vous obsserve depuis votre arrivé ssur la côte. une telle souffrrance n'est pas commun surr ses terres.**Enchaine t'il alors, Claudius l'écoutait étrangement immuable.
La créature de la nuit fixa un long moment le nécromancien. Ces gestes rappelaient étrangement ceux de la mante religieuse, la créature afficha un sourire sadique, savourant tel un prédateur, son emprise sur une potentielle victime
-Ssi vous êtes devant moi, ss'est ma volonté. Vous n'êtes pas le premier fol à tenter sa chance. Plussieurs en sont jamais parti, sseul leur ssang m'eu intéresssé.
-Je Ssais ce que tu sshersshe mortel et par sshance pour toi, tu posssède ausssi quelque chose que je convoite.
Un court échange eu alors lieu entre les deux nécromanciens. Claudius acquiesca inconditionelement aux désirs du vampire. Suite à quoi il lui présentait les sels vitales qui serviraient lors du rituel. Il expliquait à l'homme quelque notion du rituel. Un homme du village eu perdu son guide lors d'une chasse, ce dernier ce serait fait tuer par les choses qui rampe dans la fange. Il expliqua vaguement à Claudius que sans leur guide, les étranges petit hommes, son peuple ne serait rien de plus qu'une tribut sauvage vivant ses contrés. Ses créations sont psychiquement lié à la famille, ce qui lui permet d'etre constament informé des pensés des habitants lui évitant nombre d'ennui. Il avait par pragmatisme habitude de vidé de son sang les plus belliqueux de la tribut, calmant ainsi les possible révolte. Claudius comprit alors que les hommes le suivait par la force des choses, craignant de possible répercussion. Bien que respecté l'aspect du mauvais esprit lui était souvent attribué.
Surgit, alors dans la pièce un homme peind de blanc, un point de cendre noir au front. L'homme avançait volontairement vers l'autel au centre du pentacle. Xassyath vint alors attacher l'homme à l'autel. L'on pouvait entendre le rythme endiablé de percussion tribale résonnant dans l'arbre. L'agitation semblait atteindre son paroxysme alors que le vampire entamait une série d'ablation, d'amputation sur l'offrande. Bien qu'aucune de ces pratiques lui fut alors mortel, les cris de douleurs arrachés se marriaient aux rythmique tribale. Le sang qui s'écoulait de l'homme agonisant vint remplir les sillons du pentacle, le vampire se positionna alors derrière le grimoire. Une litanie obscure s'échappa de sa gorge, L'esprit de Maria surgit de ses sels dans une nuée blanchâtre, elle affichait un regard doux bien que vide et éloigné. Le ventre de l'homme gonflait, un cri inhumain lui fut arraché, le ventre de l'homme reprit son état normal et ses yeux affichait la mort. L'esprit de l'homme flottait au dessus du corps, maintenu par les incantations du vampire. Le nécromancien des ères oublié fit alors un signe de ses doigts, l'âme de l'homme sembla alors ce tourmenté, ce déchiré. L'esprit de Maria ce cabra violament vers l'arrière puis le devant, l'esprit s'assombrit, ce dissipant à nouveau dans les sels.
Claudius était resté en retrait tout ce temps, étrangement froids devant la tourment de son amour éternel. Il venait de vivre alors son premier sacrifice humain. La puissance du rituel pratiqué par le vampire dépassait de loin son entendement. Il ne pouvait alors comprendre à ce moment, à quel prix il l'avait arraché du royaume des morts. Xassyath, pointa l'un de ses longs doigts osseux dans le sang et laissa tomber une goute dans les sels vitales de la défunte Maria. Les sels prirent alors l'apparence d'une encre poisseuse, noirâtre.
À la suite, le vampire tatoua Claudius des cendres de sa défunte épouse. D'étrange symbole occulte d'un ère oublié des hommes couvraient son corps. Alors que l'encre était injecté dans son derme il pouvait sentir, grandir en lui la présence de Maria, déchiré, séparé son esprit. Maria avait été arraché aux mains de Yhagshul mais à quel prix, lorsque le désespoir anime un homme, il n'en voit pas toujours les tenants et aboutissants. Puis, inévitablement l'homme perdit conscience; non pas de douleur mais dû à la pression exercé sur son esprit Moment duquel, le vampire en profita pour prendre à Claudius l'objet de sa convoitise.
Post by Claudius Corvus, CP - September 11, 2011 at 11:17 AM
10 Embrus, heure inconnue
J'ai rencontré Xassyath, le shaman du village. Je comprends alors mieux la nature exacte de ces homoncules aveugle qui suivent les familles. Le shaman possède une conaissance inouie du monde des esprits. Suite au rituel je ressens l'âme de ma femme vivre en moi. La pression exercé par cet cohabitation dans ce corps difficile à soutenir, je profiterais de mon périple vers Zanther afin de réorganiser mon esprit. À ma sortie de la tannière du shaman je fus marqué par le silence, l'absence visible d'être vivant au village ; Comme si tous c'était réfugié dans leur hutte. Seuls les petits hommes étranges trahissaient la présence certaine des familles dans leur masure. Je ne revis pas Mboba, bien que je ne cherchais pas à le retrouver, de toute façon je n'attend plus rien de cet être : Il a accomplit sa tâche selon mes attentes.
Pour terminer cette entrée, autre la présence de ma femme, je ressens par bribe quelque souvenir, ressentiment qui ne sont assurément pas de Maria. Possiblement un effet secondaire lié au rituel, la fatigue peut être, pour l'instant la présence miasmique ne s'avère pas un trouble. Je ne ressens plus la nécessité d'occlusion face aux sbires du shaman, ce qui me laisse croire que ma présence est désormais toléré, voir même accepté. J'ai par chance de mémoire la recette de Mboba pour éloigner les moustiques, sans quoi il m'aurait été impossible de redescendre en toute sécurité. Voici quelque phrase traduite d'un volume qu'il m'a été donné d'étudier dans la bibliotheque de Xassyath. J'ajournerais lorsque je serais sortis de ce marais putride.
Qui avant nous a connu le mal
Ou les secrets tyrannique du temps
Bien que nous n'égalions pas les morts qui nous ont donné naissance
Pour une chanson, un baiser ou un crime
Bien que les infidèles nous dominent et nous survivent
et nos vies et nos désirs sont ambigue
Ah pardonne-nous nos vertue, pardonne-nous
Yhagshull
Claudius après avoir préparé la mixture malodorante, s'en enduit le corps. Alors que quelques natifs sortaient, le regard épuisé, de leur masure, Claudius entama sa descente vers les marais. La coercition précédante exercé sur son esprit n'était plus, il pouvait alors ce téléporté de plate-forme en plate-forme évitant ainsi une descente risqué et une possible chute mortele. L'homme s'arrêta par moment pensif, il fixait au loin parmi la fange, des bulles remontaient à certain endroit. Tantôt des liannes qui plongeaient dans l'eau semblaient ce mouvoir fluidement d'elles même. Il ce rendit rapidement compte d'une erreur dans la confection de la mixture car elle n'était pas aussi efficace que celle de Mboba. Quelques moustiques venaient sucer son sang entre deux téléportations. Une erreur de la recette est chose fort naturel puisque l'homme ne l'a apprit que de vue, il la préparait pour la premiere fois. L'erreur pouvait être dans le temps de chaleur ou dans le dosage des ingrédients.
Les essaims ne l'attaquaient pas comme s'il serait totalement sans défense mais il n'en ressoritrait pas sans plusieurs bouton. Alors que les litanie arcannique le poussait au pied de l'arbre, alors qu'il était près de toucher le sol fangeux, une lianne vint le faire trébucher, s'enroulant à sa cheville. Une lianne qu'il crut d'abort, il s'agissait d'un tentacule de taille démesuré qui plongeait dans les profondeurs glauque du marais. La succion des ventouses créait une pression formidable sur sa jambe, nul doute que s'il aurait était saisi à l'abdomen il en aurait été broyé. Alors qu'il ce sentait vasciller sous l'horreur du prédateur surgissant du marais, Claudius vascillait légérement, que le vague souvenir d'un oeuil démesuré ce fesant transpercé de deux flèches.
-Claudius, mon amour, pourquoi m'as tu laissé... Que m'as tu fais...
Le corps souffrant Claudius se réveille à l'orée de la forêt, son premier réflexe fut de toucher sa cheville. Les ventouses avaient laissé de sombre trace, des symbole datant d'éon passant couvraient sa cheville, il n'avait pas réver. Plusieurs question tourmentèrent alors son esprit : Il est peu probable que des chasseurs l'aient suivi, du moins il croit. Ce seraient-ils approchés dans une forme hybride de ces petits hommes étranges. Que lui avait fait subir le vampire alors qu'il était inconscient lors du rituel. Il envisageait pour la première fois, effleurant l'horreur que pouvait inspiré tel rituel. Quel en était le véritable prix, il ne fut certe pas sauvé d'une mort assuré sans raison.
L'homme poursuit alors sa route, il était aisé de s'orienté pour un homme de conaissance. En attente des étoiles providencielle pour la continuité de son voyage, l'homme alla trouvé un lac ou il ce décrassa de la mixture infecte. Examinant pour la première fois l'étendu de l'oeuvre tatoué sur son corps. Les runes remontait à sa nuque, couvrait son visage, de même que l'entiereté de son corps. Il reconnut la valeur que quatre symbole tatoué à l'extérmité supérieur de ses doigts, 4 triangles différents. 2 pointa vers les ongle, 2 inversé, chacun des deux type de triangle en possédait un second barré, tronquant le triangle. Symbole primaire alchimique des quatres éléments basique. Soit le feu, l'air, la terre et l'eau. À l'intérieur de ses deux paumes étaient relié par des traits noir, jusqu'a ca paume, un tatou tribal à l'effigie d'un oeuil sans paupiere : Soit le 5eme élément, l'esprit, la conscience.
Il crut d'abord que ces symboles rehausseraient ses talents de manipulation élémentaire. Toutefois en contre attente l'homme ne vit aucune différence dans la création d'une éclair qu'il fit crépiter contre un rocher avoisinant le lac. Il assimilait que ces symboles devaient en quelque sorte, créer une barrière finale ou l'âme de sa femme reste captive. Séparant le monde des esprits dans une seconde réalité conservé en lui. Plsuieurs autre théorie naissant dans son esprit effervescent quand aux divers runes oublié tatoué à même son corps. Les braies de l'homme était vulgairement déchiré, offrant une piètre protection à sa pudeur, toutefois au contraire de son habitude, cela ne semblait guère l'incomodé. Il ce redressait alors, la survie ayant gagné possiblement ses sens, il affichait un aspect quelque plus bestial dans sa démarche.
Vers le nord, les haute contré qui mène vers Zanther. Le temps était lourd depuis des jours toutefois sans pluie, la nuit des éclairs de chaleurs éclairaient le ciel. L'homme profitait de ces conaissance de la flore pour survivre, cueillant tantôt des baie, tantôt quelque racine. Il avait certe apperçu nombreux troupeaux de chevreuil, cornu sautant (gazelle) mais il reste un rat de bibliotheque malgré tout et ne possède en rien les talents d'un chasseur. Il c'est résigné rapidement à un régime herbivore, ce concentrant sur les espece qui lui semblait connu. Une semaine au plus c'est écoulé depuis son errance vers le nord, bien qu'il ne marchait pas de nuit, il pointait à chaque minuit, une branche fléché vers sa futur direction.
** Environ le 18 Embrus, 17h**
La nature même semble fuir ma présence, je n'entend que le bruit de rapace s'abattant sur du gibier putréfacte depuis des jours. Je ne me plains point du régime, le gout étant similaire à la viande, il ne substante que mon corps vers la destination de mon esprit. Je marche seul dans la vallée de l'ombre, et à ce jour je vois ce dresser devant moi les premiers plateaux annonçant la proximité de Zanther. Adjakyee, m'eu avertit de ces terres, l'ou d'elle provient, d'ici ce dresse un périble dangereux. Par chance l'encre qui couvre mon corps est d'un noir profond et non d'un rouge sang. J'ai en ma besace quelque pierre pouvant troqué mon passage. J'ajournerais plus tard. J'entend plusieurs pas en ma direction.
Claudius, ne s'étant guère préocupé de son apparence depuis le début de son périple affichait quelque manière bestiale, autant dans sa posture que son accent brisé par le manque de communication de la langue commune. Il vint ce hisser derrière un tronc prédominant, en temps que mentaliste, il pouvait envisager la présence de dizaine d'homme. Alors dans la clairière qui l'abritait précédement il vit s'afficher une escorte de soldat Zantharien, possiblement d'Exophon selon ce qu'il conaissait des blasons. Les hommes, sous les ordres de ce qui semblait le supérieur, un homme rehaussant un chapeau outrageusement orné d'une plume démesuré hurlait quelque ordre. Claudius vit alors une opportunité d'un sauf conduit vers Zanther, les hommes civilisés ce comprennent bien entre eux après tout. Et puis, il n'est certe pas un sauvage. Claudius s'avança alors en direction du campement, de ce qu'il voulut dire : Ave, je me présente, Claudius Corvus, initié de la confrérie pourpre de Systéria. Les hommes alerté dressèrent alors leur pique en direction de l'homme qui ne ressemblait guère plus qu'a un sauvage tatoué.
L'homme gradé hurla un ordre qui paru clair à Claudius:Attrapé ce sauvage!! Il n'en fallut guère plus pour ravivé cet esprit de survit conservé Une myriade d'invocation suivit les gestes de Claudius. S'abattant sur le groupe premier un mur de feu ce dresse. Claudius fixait celui qui semblait le chef de la troupe, une malédiction terrible affligea sa peau la fesant flétrir, vieillir mommifié.In Aglo Corp Ylem! Les troupes destabilisé par l'effrondement du capitaine, par le mur de feu ce resserait dans un dernier effort de volonté, contournèrent le mur de feu. Claudius lança alors une fiole d'un blanc, bleu glacé. La fiole ce brisa dans un tourbillon enneigé, un tourbillon hurlant chaotique vint s'abattre sur le contingent les poussant en déroute. L'élemental de neige ne s'occupait du capitaine dont l'allure décadente rapellait celle d'un vieillard asséché. Claudius s'exprima à nouveau. Fol! Je ne suis pas un sauvage, je recherche un sauf conduit vers Zanther. Au oreille du capitaine l'être devant lui poussait quelque grossier grognement, claquement difficilement audible.
Le capitaine souffla quelque mot. Pris de compassion étrangement le nécromancien releva la malédiction sur le capitaine, ce dernier s'effondra inerte. Une seconde fois le nécromancien s'en trouva perplexe quand au changement. Était il devenu une sorte de bête qui ne maitrisait plus la langue commune. Combien de temps avait il passé inconscient. Que c'était il alors produit. Il fixait alors ses mains, bercés par les suggestions douce de son amour. Il n'était pas seul, malgré la cohorte dispercé, il percevait le flux mental de divers individu, plusieurs individu de l'autre coté de la clairière. Ils ne pouvaient pas les voir mais ils les sentaient. Tel un inconscient Claudius s'avançait au centre de la clairière à nouveau. Il avançait jusqu'au presque centre puis fixa dans la direction d'ou il percevait les gens. Chemin fesant l'homme repensait alors aux dires de Adjakyee. D'un dialecte cassé par claquement de langue, il dit alors :
Nahg Ar'Ang aa nga'yaa, Mba' Tsé Nam mban
Une tête surgit alors parmi les herbes haute...
Post by Adjakyee, Ind - September 11, 2011 at 6:18 PM
L'homme à la peau d'ébène accepta la présentation sommaire, hocha brièvement, le visage placide, avant de se lancer dans une logorrhée verbale. Quelques mots en sa langue avaient suffi à lui faire croire que l'étranger, qui cassait à peine quelques mots de la langue de la tribu Iylan N'angho -le fer de lance-, du clan Aa'haz'aruman -les gardiens du Mur-, parlait couramment la langue.
Claudius put détailler le guerrier, qui se parait d'ornements étonnants pour un homme de Systéria : un pagne carmin comme une cape de l'officier croisé plus tôt, un collier fait de fermoirs de capes faits d'or et de rubis, et à sa ceinture, ce qui semblait être de curieuses têtes de créatures qu'il ne pouvait pas reconnaitre, plus petites que des têtes humaines, au moins par trois fois, et à la peau brune et parcheminée, aux yeux et lèvres cousues.
L'homme esquissait toutefois bien des gestes, qui caractérisaient les gens de Nguelundi, souvent forcés au vu de leur milieu de vie hostile, à s'exprimer dans le silence le plus complet pour ne pas attirer l'attention d'ennemis. Et sa pensée était parfaitement facile à percer pour un mentaliste de talent.
Il y perçut, d'abord, le respect pour l'homme de guerre qu'il avait semblé être, alors qu'il avait terrassé la petite troupe d'Exophon. Puis, il y lut un sentiment interloqué : car le guerrier décelait sa carnation ivoire sous les tatouages noirs -était-il un paria d'Exophon? L'étonnement, aussi, de voir rôder un shaman solitaire, car la nature du tatouage ne trompait personne : les langues ont beau être disparates et incompatibles, il y a des choses qui sont universelles, dont les symboles magiques, bien que leur usage diffère d'une culture à l'autre. Puis, il put lire, ou comprendre du geste, que le guerrier l'invitait à le suivre.
Il lui confia une outre qui contenait une mixture blanche et odorante, que le guerrier l'invitait à boire après en avoir bu une lampée lui-même. S'il se risquait à y gouter, il y trouverait une potion de force conséquente. Le guerrier se chargerait de deux carcasses des hommes d'Exophon, des soldats aux capes orangées, qui restaient là au milieu de la plaine.
Puis emboita le pas, sûr, dans la savane herbeuse, se perdant parfois dans les hautes herbes. À Claudius, maintenant, de voir s'il suivrait homme et son morbide chargement.
Post by Claudius Corvus, CP - September 12, 2011 at 12:37 PM
Claudius accepta volontier la gourde, quelque peu surpris, il reconnaissait les effets de la mixture, une potion qui rehaussait la constitution d'un homme. Il tendit ensuite la gourde vers l'homme et incline la tête. Une méfiance instinctive le fait reculer, l'homme retourne dans les haute herbes. Bien qu'il ne fuit pas directement le lieu, il s'éloigne du groupe de chasseur, il garde une distance respectable. Assez près pour suivre le fil de leur pensée et d'être apte à suivre les hommes. Bien qu'une légére métamorphose de sa personne serait flagrante pour qui l'eue connut, il n'avait rien de la subtilité des chasseurs, ainsi il lui était impossible de dissimulé sa présence. Il suivait au loin depuis une journée les chasseurs, de jour comme de nuit, jusqu'au moment ou le groupe fit une halte, ils installaient un camp de fortune dans le but possible de se reposer.
Méfiant, Claudius s'avance sur la pointe de ses bottes usés par le voyage. Le vent soufflait l'odeur de la venaison grillé, succombant à la faim, à de la viande au lieu de racine ou de baie. Ses pas le portaient rapidement vers le campement de fortune établit par les Niguelidiens. Alors qu'il avait calculer 8 hommes, seuls 7 hommes s'affairaient au feu de camp, les pieds des deux soldats abattus, reposaient dans les haute herbe un peu plus loin. Le plus massif des chasseurs n'était pas visible toutefois le flux de ses pensées lui était encore audible, l'homme ne devait guère être loin. Le fil de ses impressions s'étaient toutefois altéré, comme s'il scrutait l'esprit d'une bête sauvage, un prédateur en chasse.
L'homme blanc porta alors son regard au loin parmi les steppes, puis jetta une oeuillade furtive derrière lui. Une ombre massif s'y dressait. Il fixait nonchalant à nouveau devant lui puis ce tournait, reliant possiblement le chasseur à l'ombre. Alors qu'il ce tournait totalement, un homme de stature massif ce tenait devant lui, une lance à la main. . Dans un étrange dialecte métissé entre des claquement de langue et grossière expression Systérienne Claudius adressa la parole à l'homme. Ce brisant à un stoicisme total, l'homme tenta alors de communiquer mentalement au massif chasseur. L'homme se présenta mentalement ainsi : Claudius Corvus, initié de Xassyath, moi cherché mon chemin. Il omit volontairement les attributions Systérienne qui aurait pu créer une animosité....
Post by Adjakyee, Ind - September 12, 2011 at 7:16 PM
*Il put lire, dans les songes du massif chasseur, comme la dernière fois, alors qu'il s'exprimait avec force gestes. *
-Shem'bassan te montrera la route. Il guide ceux qui sont perdus. Je te mène à lui.
Ce que c'était, il était difficile de le dire. Mais, si tôt le campement levé, la nuit achevée, si Claudius emboitait le pas de la petite troupe de chasseurs, ils marcheraient une demi-journée encore. Avant que ne profile dans le lointain un curieux agglomérat de huttes.
Au devant de lui, dans la savane, s'étendait un vaste étang, dont la vue lui laissait une curieuse impression. Malgré l'attrait apparente de l'étendue d'eau, son évidente fraicheur et pureté, une force périlleuse semblait s'en dégager et tout de ses instincts qui s'étaient rappelés à lui depuis le début de son séjour à Nguelundi lui conseillaient d'éviter les lieux.
Pourtant, c'était derrière cet étang miroitant que semblait profiler la seule entrée du camp.
Cependant, si Claudius avait suivi les silhouettes, il aurait pu les voir contourner, de loin, l'étang, et se diriger vers le rempart opaque constitué de huttes agglomérées, liées les unes aux autres.
Il les vit outrepasser un des murs opaques. Qui, peut-être, n'était qu'illusion. Pour déboucher dans le labyrinthe des huttes liées les unes aux autres.
Dedans, allaient et venaient les corps souples des guerriers. Toujours, près de lui, il apercevait une silhouette ou l'autre, parée de pagnes rouges ou orangés, de colliers de fermoirs de cape. Il sentait vriller sur sa nuque les regards méfiants. Il percevait au mur la luisance de l'os des sagaies, des pointes acérées, autant d'armes posées là et prêtes à être saisies à tout instant, par n'importe qui. Dans certains coins, des peaux tannées ou des piles de capes de soldats d'Exophon, qui devaient servir de matelas.
Aux murs, près de certaines couches, pendaient par grappe par leurs cheveux aux couleurs diverses, comme des fruits trop murs, certaines de ces têtes de petite taille et brunâtres, aveugles et muettes. Dans de petites alcôves creusées à même les murs, reposaient là des crânes humains, exacts antagonistes des petites têtes. Les orbites obscures et béantes semblaient surveiller en silence l'ombre de l'intérieur de la hutte-rempart, labyrinthique.
Par une autre porte qui était un faux-mur encore, une illusion projetée, il finit, en suivant l'un de ses guides, le chasseur colossal qui portait encore les deux carcasses, par déboucher à l'intérieur du camp.
Il put embrasser du regard les lieux. Près de ce qui apparaissait comme l'entrée visible, un enclos de créatures insectoïdes, à mi chemin entre le scarabée géant et le scorpion géant, énormes, qui s'ébattaient dans une fange rouge, parmi de nombreux os humains. Il vit près de l'enclos une claie, où les bouses des scarabées était mises à sécher. Il vit un enfant tout jeune en cueillir une, masse sèche comme un roc, pour courir la jeter au feu et ainsi l'alimenter. Et non loin de l'enclos, un liquide verdâtre emplissait des calebasses. Certains guerriers émergeaient parfois de la hutte-rempart, pour y tremper une pointe d'os, ou une lance.
Au centre du camp, un feu énorme qui ronflait. Non loin, un puits. Quelques enfants de prime jeunesse s'ébattaient, non loin. Armés de bâtons imitant des sagaies, et tentaient d'imiter déjà les guerriers et chasseurs même s'ils tenaient déjà à peine sur leurs jambes. La plupart étaient nus, mais quelques uns portaient des pagnes de peau de petites créatures dont ils auraient pu avoir raison malgré leur faibles capacités.
Ils passèrent entre ce puits, et une énorme hutte ronde au toit de chaume et aux murs de terre. Près de celle là, des femmes aux corps peints de motifs blancs divers qui surveillaient ces enfants disparates. Toutes très rondes, enflées par des grossesses répétées, ce qui marquait un contraste évident face au corps musculeux des guerriers et guerrières. Elles aussi étaient nues, sauf pour certaines qui faisaient l'exception, arboraient parfois un pagne effiloché, souvenir d'une vie et d'une fonction antérieure. Comme sur le corps des guerriers sculptés et barrés de cicatrices qui arboraient avec ostentation le souvenir de leurs victoires, leur vie à elle semblait aussi se lire sur leurs corps, sur leurs peaux lisses, sur leurs rondeurs, sur ces peintures sans doute symbole de leurs accomplissements, du nombre de guerriers qu'elles avaient mis au monde.
Puis, le chasseur qui portait les deux carcasses approcha finalement d'une hutte recluse tout au fond du campement. Son mur extérieur était peint en entier de symboles rouges sanglants, de blanc de chaux, de noir de cendre. Calant les deux corps contre ses épaules, il eut un geste hâtif afin de ne pas laisser tomber son chargement, pour désigner une entrée obscure. Claudius put lire cette pensée :
-Celui qui guide les hommes perdus est là.
*Avant de la pénétrer lui-même, sans attendre Claudius qui devrait choisir de suivre, ou d'attendre. *
Post by Claudius Corvus, CP - September 13, 2011 at 5:56 AM
Claudius fixait un long moment vers la hutte que lui suggérait le Niguelidien. L'homme reconaissait nombre de peinture qui décorait la hutte, des glyphes universels désignant certain plan attirait son attention quelque instant. Bien qu'il ce tenait devant la hutte, depuis qu'il est passé devant la marre, Claudius ne pouvait chassé de son esprit ce plan d'eau. Quelque chose semblait influencer son esprit indirectement, il se surpris à faire face une seconde fois vers la marre. Dans une distortion de son champ visuel, la réalité sembla s'altéré alors que sa vision s'approchait rapidement de la marre. La vision plongea dans la marre puis l'homme rouvrit les yeux. Il était face à la hutte. Quelque peu confus quand à l'expérience qu'il venait de connaitre, il prit en première décision d'explorer le village. Ses mauvais compagnon le portèrent à errer quelque peu dans le campement, attirant sur lui quelque regard méfiant il faut dire que son derme contrastait à la nature des habitants.
Au bout d'une heure d'errance à étudier sans scrupule les divers glyphes, symboles qui ornaient les chasseurs, femmes, huttes. Ses pas le ramenèrent devant la hutte première, celle ou il s'est vu projetter dans la marre. Profitant de ses talents de mentaliste, il scrutait l'intérieur de la hutte, percevant plusieurs être de divers âge. Étant alors conscient de l'environnement, Claudius pénétra la hutte. L'endroit lui semblait, étrangement dissocié de la réalité qu'était l'extérieur de la hutte. Il s'avançait d'un pas lent vers le shaman...
Post by Adjakyee, Ind - September 13, 2011 at 8:26 AM
Si tôt qu'il pénétra la hutte, il sentit tant de prunelles se poser sur lui.
Celles, noires, du massif chasseur tapi dans un coin d'ombre de la hutte, patientant comme un fauve aux aguets.
De deux jeunes enfants, des garçons tous deux, dont les traits similaires en tout évoquaient la gémellité. D'un adolescent souple au corps peint de rouge et de blanc. D'une jeune fille nubile, décorée de la même façon. Ces quatre enfants avaient de commun des prunelles où luisaient l'or et la braise, qui leur conféraient un regard félin, qui contrastait avec l'obscurité des regards du reste des membres de la tribu.
Les deux adolescents s'occupaient, chacun, d'un corps. Lentement ils en avaient détaché la tête du tronc. Il les vit, les mains trempées de sang, s'affairer à extirper un crâne d'une des têtes. La tâche n'était guère simple, mais leurs gestes semblaient sûrs. Le chuintement des chairs l'accompagnait désormais.
Un feu ronflait, au milieu de la hutte au toit percé. Ses flammes dansaient de manière régulière, sans jamais discontinuer. Rajoutant un peu à l'irréel du lieu déjà fort étrange. Les murs lui semblaient faits de pierres blanches et trouées. Mais, le temps venu, peut-être remarquerait-il que ces murs étaient entièrement recouverts de crânes, empilés les uns sur les autres, centaines de témoins silencieux des événements et de leur éventuel échange. Il semblait qu'autant de leurs orbites béantes le détaillaient, le vrillaient de leur regard jeté depuis l'autre monde.
Au fond de la pièce, un homme sans âge était assis en tailleur, à même quelques peaux de dragon posées directement sur le sol de terre damée. Ses yeux, à lui aussi, avaient cet éclat ambré, félin. Ce qui pourrait pousser Claudius à présumer, peut-être, que ces enfants qui étaient présents étaient la chair de la chair du shaman.
Le shaman tenta de percer l'esprit du mentaliste. Non point avec des velléités agressives. Mais pour accueillir l'invité de paroles entendues en son esprit, qui outrepassaient la barrière de la langue.
-Tu te dis perdu, mais c'est vers Tvam'hamseh que tu veux marcher. Nous irons, jusque là si tu souhaites. Nous nous apprétions à nous y rendre. Cela constitue une étape importante, pour sceller la destinée des hommes dont tu as fait tes proies.
Il avait désigné d'un geste les têtes des cadavres mutilés, dont les crânes étaient presque totalement extirpés. L'adolescente grattait déjà la peau de l'intérieur de la tête obtenue, vide d'os. Elle avait laissé le crâne, suintant encore, de côté.
Le shaman poursuivit sa diatribe, alors qu'autant d'attention semblait se river sur Claudius. Que les balbutiements des talents de mentalistes des enfants tentaient de s'éprouver sur lui. Ceux des jumeaux qui devaient à peine faire les cinq années, innocents, faibles et curieux. De l'adolescent, vigilant, qui tentait d'avancer sur le terrain inconnu de la psyché de l'homme blanc comme en zone de guerre. Quant à l'esprit de la jeune fille, il s'était montré d'une audace conquérante et agressive, tentant d'emblée de vriller les tréfonds de l'esprit effleuré de toute part par tant d'êtres aux yeux d'or.
**-Tu resteras ici un temps. Le temps qu'il faudra pour que le rituel s'accomplisse. Que tu repartes avec l'âme de ceux dont tu as terrassé l'enveloppe charnelle. Que tu comprennes ce que tu vois et te mystifie. Tu es, ironie, un guide qui erre et demande son chemin. Crois bien que je t'aiderai, ainsi tu pourras en guider d'autres. Ensuite, je te soufflerai le chemin pour rejoindre ta terre d'appartenance. **
Post by Claudius Corvus, CP - September 14, 2011 at 9:18 PM
Claudius, avait abaissé ses barrières mentales afin de privilégier le dialogue d'une langue qui lui est inconnu. L'homme ne déviait pas ses iris crystallin du shaman, chacun des gens présents pouvaient ressentir l'étrange impression qu'il avait son regard sur eux. Il vint alors s'assoir en tailleur par terre, ses gestes plutôt lents. Son regard dissocié entre un stoicisme habituel, une vague compassion était visible, peut-être la manifestation de sa femme devant les crânes multiple qui décoraient les murs interne. Le mentaliste, après un long moment de silence de sa part à scruter le regard félin du chef spirituel, lui adresse finalement une réponse mentalement. Une seconde présence se fesait ressentir, alors qu'il s'adressait. Une âme dont la candeur semble un anachronisme chez l'homme.
-Il est vrai, nul n'est perdu s'il suit sa destinée. Ainsi je me présente à vous : Claudius Corvus, initié de la confrérie pourpre, initié de Xassyath. La Grâce d'Adjakyee me fut offerte, sans quoi vous pouvez envisager que ce premier entretien avec les chasseurs auraient pu prendre une toute autre tournure. Je recherche votre sagesse, ainsi je me soumettrais de plein gré à votre volonté.
Claudius eu un autre court moment de silence, balayant de ses iris glaciaux la pièce. Dissimulant difficilement son intérêt quand aux divers yeux brillant d'un feu malin. D'un geste toujours si lent, il fouillait dans à sa besace, il sortit une fleur d'amarante caudatus. La fleur encore fraiche, souffrait d'une dépigmentation rare, au lieu de rouge elle était d'un blanc immaculé.
-Je vous offre l'amarante blanche des marais. Symbole d'immortalité, elle ne pousse qu'au coeur de la forêt noire. Ses propriétés bien que recherché n'ont d'égal que la rareté de cet hybride naturel.
L'homme déposa la fleur, devant lui, dans une certaine délicatesse puis il releva la tête vers le shaman.
Le shaman fit alors un signe de tête léger, à l'égard de sa progéniture. L'adolescente aux prunelles embrasées vint cueillir, d'un geste délicat, la fleur qui reposait entre les deux hommes, de ses mains encore parées de sang zanthérois. Très lentement, ensuite, elle retraita dans le coin de la hutte où elle était installée plus tôt. Alors que ses prunelles félines vrillaient les yeux de glace de Claudius, le shaman offrit une réponse mentale ;
-L'immortalité, Claudius aux maintes appartenances. La quête de tout homme. Certains... la cherchent à travers la pérennité de leurs oeuvres et accomplissements. Certains veulent la cueillir à la source et atteindre ainsi l'éternité vivante. D'autres... se la figurent à travers leur sang et leur progéniture. Mais, en vérité, l'atteinte de l'immortalité peut se décliner en nuances de toutes ses choses. Si tu y es réceptif, peut-être t'expliquerais-je. Je vois en toi, malgré tous tes liens, un homme perdu et divisé. Cet état peut se résoudre. Et alors, à ton tour, tu pourras devenir un Guide.
- Puis, alors, il fit silence, la figure grave et impassible. Le vrillant encore de ses prunelles, patientant*
-L'accomplissement de tout mortel, ayant comme objectif la sucession de sa mémoire, n'est qu'une altération de l'immortalité. Ainsi tous et chacun pourront à leur gré modifié l'héritage suite à sa fin. L'immortalité je la recherche, certe, cependant si mes accomplissement ne m'offre que la mort et la désolation. D'une éternité ou d'une courte vie, le résultat en sera similaire... L'âme n'est guère échoué hors de son enveloppe. Elle n'en est qu'enrichie à considérer ce que vaux la vie de nombre mortel. Il est un choix singulier que de s'enchainer volontairement à ce plan.
- L'homme n'avait point dévié ses mirres de l'ancestral figure siégeant devant lui, n'offrant qu'une timide oeuillade à l'adolescente alors qu'elle c'est avancée. *
-Les morts, vois-tu, sont de nombreux témoins des événements de ce monde ou de l'autre. Pourtant, à ceux qui écoutent leurs murmures, ils parlent.
- Il désigna la muraille de crânes d'un geste preste, embrassant d'un geste de main l'ensemble de ces têtes squelettiques aux orbites creuses, dont l'abime semblait donner, peut-être, sur leur regard venu d'outre-tombe. *
-Il est facile d'en connaitre sur ce monde ou l'autre en sachant les écouter. De faire vivre leur mémoire à travers soi, ainsi. Ceux qu'on ramène d'un monde à l'autre, toutefois, sont des êtres asservis. Des êtres tourmentés. Ainsi le sont, ces âmes mortes qu'on empêche de quitter ce monde, ce plan.
- Claudius put pressentir que le Shaman avait décelé cette seconde présence, vouée à jamais à l'accompagner. Les orbes félines du shaman avaient toutefois dévié vers les têtes séparées des corps, vides de leurs crânes, dont les deux adolescents grattaient désormais les chairs internes. *
-Je peux te donner, si tu le souhaites, l'opportunité de voir ce qui advient des âmes libres comme des âmes prisonnières. Si tu désires suivre mon enseignement, je t'apprendrai l'immortalité comme je la vis, loin des tourments à laquelle tu la lie.
L'ego de l'homme possiblement le coupait des tourments que vivaient l'esprit de sa femme ; tel un dictateur assuré de l'amour de son peuple, qui désire en fait sa mort. La conséquence des paroles du guide eu pour effet de déclencher cet empathie. C'est d'un gout ferreux dans la gorge qu'il s'adressa à nouveau par l'esprit.
-Je suis possiblement, sourd et aveugle. Comme un enfant qui s'amuse avec un serpent sans en connaitre l'étendu du venin qui viendra inévitablement engorgé son sang. Nous vous serrons redevable si nos âmes pouvaient retrouver une paix qui nous eurent habité. Je désire suivre votre enseignement, s'il est possible dans l'étendue de ma perception, comprendre par votre regarde au delà de l'étendue matériel.
- Ses mirres n'avaient toujours pas quitté le shaman, il avait la prestance d'une maigre statue d'ivoire décoré de peinture obscur*
-Je ne suis pas de nature à dédaigner la conaissance, si différente puisse t'elle ce présenter selon les enseingments. J'accepte votre offre, je m'y soumettrais.
- L'homme sans âge, ce shaman, eut un hochement lent et grave, sans que l'expression neutre de son visage ne s'altère. Il désigna d'abord le mur des crânes, et eut ces paroles*
-Voilà nos pères, les pères de nos pères, et leurs pères avant eux. Ils reposent ici près de nous, prêts à nous prodiguer leurs enseignements, à nous relater leurs histoires, pour qui sait écouter. Jamais ils ne meurent car, par le lien qui perdure d'un monde à l'autre, ils restent ainsi tout près de nous. Je t'apprendrai à les écouter, mais ce sera long.
*Puis il désigna d'un autre geste les carcasse sans têtes. *
-Vois, ceux qui sont nos ennemis, en l'occurence les tiens aussi. Leur âme, bientôt, sera captive. Leurs crânes serviront de sacrifice à Tvam'hamseh, le fléau des âmes, qui les dévorera jusqu'à la lie, et les empêchera de revenir par ce portail. Les têtes seront apprétées, afin de servir de réceptacles à ces âmes ennemies, à jamais prisonnières, asservies, dont le vaincoeur -toi, en l'occurence- pourra s'abreuver de la force.
Et en un dernier geste englobant, il désigna ces enfants qui habitaient la hutte, qui vrillaient Claudius des premiers balbutiements de leur force psychique.
-Et je t'apprendrai comment se fera ma pérennité. Car une part de moi reviendra naturellement en ce monde, au vu du sort scellé. Ma propre mort scellera ton apprentissage, tu devras veiller et participer aux obsèques. Ce jour-là, tu comprendras.
L'homme ne semblait en rien se troubler de l'idée, serein. Il poursuivit, dans l'esprit du mage, d'une phrase simple.
-Tu connaitras ainsi notre peuple, leurs us, et les lieux qu'ils foulent car tu vivras comme nous, parmi nous. Alors dis, ce que tu veux savoir en premier.
L'idée de la mort physique ne semblait pas outremesure créer quelque ressentiment chez Claudius. Il restait passif, tel il l'était depuis le début, il déviait la tête par deux fois, alors que l'ancestral vieillard désignait la mosaique de crâne puis les deux corps. La vue des corps qu'il avait abattu plus tôt eu pour effet de naître en lui une certaine compassion, la sensation ne restait guère longtemps. La seconde présence en lui ce manifestait sous la forme d'une larme qui glissa le long de son faciès immuable. Puis la présence ce fit à nouveau envahir par le stoicisme.
Ce qui semblait un court moment pour Claudius, était en réalité un long moment, ou il semblait lutter mentalement. L'occlusion ne le prémunissait point pendant cette durée contre les tentatives de l'adolescente, si elle se risquait, elle aurait pu ressentir un tourment immense pour une si petite enveloppe. Reprennant la totalité de ses sens, il communiquait alors au shaman. Sa question alla directement au but, nombre de question fourmillaient dans son crâne mais celle-ci se manifestait plus fortement
-Est-il possible de nous préserver éternellement, hors de se corps qui ne nous contient que difficilement?
- Plusieurs questions : Quand à certain endroit à proximité, coutume, symbole aussi nombreuse étaient elles ne fesaient que se heurter dans un symposium chaotique*
-Les âmes ne se dissolvent pas dans le néant. Leur présence auprès des entités et des Dieux n'empêche pas leurs regards de se poser sur nous, qui sommes liées à elle, pour peu que nous sachions écouter. Quant à la conservation de notre mémoire en totalité, d'une part de soi même éternellement, cela est possible oui. Au moment de ma mort, tu verras comment cela est possible. Je te reparlerai à ce moment, et tu comprendras, au moment de mes obsèques. Après celles-là, tu resteras encore quelques temps dans la tribu. Tu sauras alors comment procéder si tu veux la même pérennité, et tu seras libre de choisir ou non d'emprunter la voie que je t'aurai indiquée.
*Il fit une pause légère, laissant un instant son esprit se reposer, laissant celui de Claudius au tourment de sa symbiose, et à l'emprise de l'inquisition spirituelle de ses enfants. *
-Nous partons, pour le lieu de vie de Tzam'hamseh, toi et moi. Prends les crânes de tes proies.
*Acquiescant, simplement de la tête en silence suite au dire du shaman. Il leva son bras droit bien en évidence, de sa main droite fit un signe ancien. Usant de télékinésie l'un orbite évidé des crânes vint ce choir contre deux des doigts qui pointait. Il referme alors la main sous le cliqueti assourdi des crânes. L'homme ce releva et pointa vers la sortie afin de trouver une lianne ou attacher les crânes à ses braies. Il évitait volontairement le regard des habitants, ayant la prestance d'une âme en peine, il s'affairait à attacher les crânes en attente de l'expédition. *
hrp : Claudius/Adjakyee
Post by Adjakyee, Ind - September 16, 2011 at 3:17 AM
Le vieil homme guida Claudius vers la porte béante de la hutte rempart, la seule entrée qui fusse réellement visible. Ils traversèrent le village. Les regards, d'abord méfiants, s'épanchaient en curiosité en voyant l'homme pâle et tatoué comme un composant de la suite du shaman.
Le vieil homme, la démarche souple et leste encore, avançait hâtivement, d'un pas étonnant pour son âge indéfinissable. Sa crinière grise et crépue lui donnait des allures de vieux lion.
Ils passèrent devant l'armée d'enfants qui s'ébattaient. Approchèrent de l'enclos des insectes géants. Le shaman laissa filtrer une phrase compréhensible dans l'esprit de l'homme de Systéria.
-Les G'wam. Au gré de ton séjour, tu connaitras la raison de la symbiose des nôtres avec eux.
Si tôt qu'une présence humaine se fit sentir, ils s'emportèrent, foncèrent contre la paroi de terre vitrifiée de leur enclos, en poussant des stridulations énervées. D'un geste, le shaman les avait calmées. Peut-être sous l'influx de sa force psychique. Il lui était désormais possible de constater qu'il était impensable de pénétrer le village par son entrée visible, sans approcher de l'enclos, et sans provoquer une réaction d'énervement chez les insectes géants. Susciter leurs stridulations, signal d'alarme infaillible pour qui avait encore le sens de l'ouïe. Si ce n'était l'attaque de ces bêtes, qui auraient vite franchi la faible barrière qui les retenait sans force psychique les incitant à l'apaisement.
Pourtant, il avait bien vu des natifs approcher de l'enclos sans que les bêtes énormes ne réagissent davantage que des vaches dans leur pré. Sur l'instant, Claudius s'expliquerait peut-être mal cette différence de traitement et de réaction.
Un autre obstacle les attendait en dehors des remparts. Cette mare curieuse, si attrayante, et si inquiétante, tout à la fois.
Le shaman mena Claudius et ses deux crânes auprès des eaux claires, mais pourtant désertées de vie animale. Les berges, toutefois, étaient florissantes et le botaniste en Claudius pourrait s'émerveiller de la variété des espèces végétales et de leur vgueur, tandis que son aspect plus tendre -ou bien serait-ce son aimée qu'il portait en lui- pourrait s'extasier de la beauté de l'endroit, des couleurs des floraisons diverses, énormes et fantasmagoriques.
Le shaman fit signe à Claudius de patienter, à distance respectable des eaux cristallines. Nul doute, fuseraient bientôt dans l'esprit ouvert du shaman, quelque interrogation de l'homme blanc. Il l'attendait.
Post by Adjakyee, Ind - September 19, 2011 at 4:51 AM
Claudius suivait le shaman depuis le village. La réaction violente des insectes eut pour effet de le surprendre. Il fit un pas arrière, puis instinctivement il invoqua un sortilège. Dans sa paume crépitait l'énergie statique ambiante, quelque éclair comme des veines traversaient son poing. Le shaman vint alors calmé les insectes chitineux puis communiqua à Claudius : ce qui eu pour effet d'apaisé de même l'homme. Le thaumaturge serra fortement son poing puis les dernières volutes électrifié s'évanouirent.
Alors qu'il suivait le sage vieillard, son regard ce posait sur les diverses plantes. Il y avait différentes espèces qui échappaient totalement aux connaissances de Claudius. Des hybrides naturels qui ressemblaient à certaines dont la nature lui était connue mais certaines affichaient des particularités inconnues des recensements systériens. Le silence semblait apposer son égide sur ce lieu mystique.
L'homme s'arrêta lorsque le shaman lui fit signe. Une sensation candide le parcourait tel un frisson, jusqu'au bout de ses doigts. Il vint s'assoir par terre, tâtant d'abord le sol de sa main droite. Il fixait tantôt vers le ciel, vers l'horizon mais surtout vers le lac. La candeur de son faciès contrastait aux crânes qu'il avait détaché et qu'il tenait maintenant entre ses mains. L'homme sifflotait de mémoire, tel un réflexe lié à un souvenir, un air commun de provenance Systérienne.
Ce furent les paroles du shaman qui rompirent le silence qui demeurait établi comme le maitre des lieux. Paroles intelligibles, puisque tonnantes aux oreilles de Claudius, mais pas pour autant compréhensibles puisqu'il s'agissait d'un énoncé dans la langue mi-chantante, mi-gutturale, de la tribu dont il était l'invité.
Il n'en retint sans doute rien. Mais il devinait en elles la force pressante d'un appel de conjuration, où il reconnut le nom de Tzam'hamseh. Celui que le shaman avait désigné comme le Fléau des Âmes. Mais dans l’intonation, Claudius reconnut et ressentit la prudence des formules guindées, sut que peut-être en l'appel se mêlait louange, reconnaissance, demande de protection et, évidemment, proposition d'offrande.
Les lieux semblèrent se muer. De l'égérie de la nature, il ne restait plus grand chose. Les plantes mirifiques semblaient se flétrir à vue d'oeil, ne laissant que certaines d'entre elles qui se présentaient sous un jour plus menaçant. Des coroles dentelées. Des plantes exhudant des sucs à l'odeur âcre ou putride. Des flagelles tendues, rappelant les jeunes pousses d'un Étrangleur prêt à frapper.
L'eau jusqu'alors calme et cristalline se troubla. L'esprit du sorcier Systérien en ferait peut-être autant.
Ce qui avait de prime abord envouté la partenaire de Claudius ce transformait en une peur démesurée. La sensation vint s'entrecroiser, ce qui n'était que simple intérêt pris l'ampleur d'une fascination morbide, la peur que ressentait la seconde présence s’effaçait, se mélangeait. L'homme, toujours assis par terre, vint cueillir l'une de ces plantes dont la modification morphologique ressemblait à une phale impudique.
Puis alors que la transformation surnaturelle ce produisait, l'homme vint se lever, imbu d'une sensation étrange. Le regard rivé sur le lac d'abord placide. Qu'espérait il voir surgir? Il en imaginait émerger autant de formes blasphématoires que son imaginaire lui permettait. La sensation mua, grandit, fourmillait dans ses viscères comme une centaine d'asticots. Aussi troublante qu'était précédemment la beauté des lieux, elle recelait, ce qui lui semblait une horreur indicible au regard commun.
Puis le souvenir revint, alors qu'il se tenait devant la tente, de cette puissance qui avait projeté son esprit dans la mare. L'esprit de l'homme gravitait entre la fascination et la crainte d'une horreur qu'il ne serait incapable d'assimiler à sa perception.
La silhouette qui profila au dessus de la surface mouvante des eaux ne semblait en rien disjointe de ses perceptions et espoirs. Le corps de la créature, entre le bleu et le gris perlé, de taille conséquente bien que proche de celle d'un humain colossal, aux ailes membraneuses distendues, au faciès serpentin, au crâne cornu, lui rappela de loin une autre créature de même nature devant laquelle la cité natale du Systérien tremblait.
Un démon supérieur, reconnaitrait-il, s'il s'y connaissait. Un démon qui évidemment le dardait de ses prunelles glacées. Dont le derme se confondait avec les eaux, qui semblaient être, au fond, une part de son essence, une part de lui-même. Une créature androgyne, entre horreur et séduction.
Le shaman et lui échangèrent quelques paroles que Claudius ne comprit pas. Puis, le démon s'avança de son pas lourd, vers le Sorcier de Systéria.
Le sorcier n’eut d'autre, non pas par réflexe mais par autorité suprême, acte de poser un genou sur le sol, il fixait non point le visage dont il ne pouvait soutenir le regard sans sombré dans une folie certaine. Il fixait indirectement l’être, haussant par moment quelque oeillade vers les ailes agités de l''être, l'aberration, le cauchemar de tout Systérien saint. L'être comme un papyrus froissé entre les mains d'un savant dément. L’être épandait les sédiments de son être hors du contrôle du mortel à sa suite. Comme une sporée, elle, doucement s'apposait sur son être, l'étouffant en son propre sein.
Le shaman fit entendre une parole, dans l'esprit glacé du mage Systérien. Le ramenant hors de sa fascination, le rappelant à l'action.
**-Les crânes. Fais-lui l'offrande. **
Auteurs : Claudius/Adjakyee
Post by Claudius Corvus, CP - September 24, 2011 at 8:52 AM
Dans un effort de volonté il leva en direction de la créature, les deux crânes écorchés de ses victimes. La tête basse afin d'éviter tout potentiel contact avec le regard de l'être, il présenta en offrande les deux crânes bien en évidence au creux de ses mains. Puis instruit par une force invisible il lance les crânes vers le lac. Les crânes flottent un moment à la surface, l'eau vint s'infiltrer par les conduits auditifs et les orbites, remplissant la boîte crannienne. Les crânes sombraient lentement au coeur du lac, il n'en restait bientôt que les ondulations qui se brisaient contre la rive.
La créature, sitôt, s'y intéressa. Elle fondit sur les reliefs osseux. Les cueillit de ses mains, qui semblaient les broyer. Les esquilles d'os s'intégraient à son corps même, sombrant dans ce corps comme si elles sombraient dans l'eau, y disparaissant. Les crânes, ainsi, étaient dévorés.
La créature démoniaque semblait apaisée alors. Sa présence, rémanente, se dissipa, alors que le shaman laissait filtrer quelques paroles rituelles.
L'homme resta ainsi pantois, avait il réver où était-ce bien la réalité. L'environement c'était transformé pour revenir a l'étrange calme, avait-il été transposé dans un plan alternatif un court instant. Étrangement aucune onde particulière pouvait lui laisser croire à la pleine réalité de l'événement précédent.
Il détourna son regard du lac pour le poser sur le shaman. Ce dernier semblait alors concentrer, aucun geste particulier ne retient son attention. D'une curiosité maladive il s'avança alors vers le lac, la pointe de ses bottes effleurant les nodules de limon et d'algue. Il détache une calebasse de sa gourde et vint tremper le goulot dans le lac.
L'eau, ondulante, semblait se mouvoir de sa volonté propre. Était-elle rémanence de cette créature? Part d'elle-même? Ou même, un élément illusoire voilant aux hommes la vraie nature recelée dans ce paysage idylllique?
Étrangement, le shaman le laissa faire, avec un sourire entendu. Presque goguenard. Dans la tribu, il semblait, les individus apprenaient par l'épreuve. Le shaman eut un mot, alors qu'un malaise que le mage Systérien ne s'expliquait pas, s'insinuait en lui.
-Le sacrifice est fait. Mais rien n'est fini. Il faut rentrer. Les âmes doivent être emprisonnées. Le rituel est long. Et fastidieux.
Interpellé mentalement par le vieil homme, Claudius retint inconsciemment son geste. Il fixait une seconde fois vers la glauque étendue, ses doigts pianotèrent quelque coups sur la callebasse puis il la rangea à sa ceinture dans une légére grimace. Alors qu'il ce détournait le malaise ce fit étouffer par une curiosité inassouvie, portant par moment quelque oeuillade vers le lac.
Le thaumaturge s'avançait d'un pas las, l'épreuve eu possiblement éprouvé grandement les limites concevable d'un homme. Il ouvrit la marche en direction du village, son esprit trouble reliait divers théorie, un mélange suréel d'émotion était mélée aux pensée de ce qui inspirait homme de savoir. Dans un effort, réflexe possible de convenance acquise durant sa vie il lui communique alors :
** -Allons-y...le chemin est encore long...étrange chuchottement**
Le shaman, toujours d'une forme inexplicable malgré le rituel, malgré son âge, lui emboita le pas. Ils se dirigèrent d'emblée vers l'enclos. Le shaman calma les créatures d'un geste, qui s'étaient à nouveau affolées à la vue de l'étranger. Il récupéra une demi-calebasse évidée. Une de ces créatures approcha. Il l'accola aux mandibules, récupérant un liquide verdâtre, poisseux et épais. Puis, il invita le sorcier à le suivre.
Ils se dirigèrent vers la hutte du shaman. Ils y retrouvèrent les prunelles ardentes. Et les deux têtes évidées, que les deux adolescents semblaient avoir vidé de leur chair. Le shaman, toujours goguenard, présenta le bol à Claudius, dériva son regard vers les têtes.
** -Ce sont tes proies, ces âmes te nourriront. Il faut que ce soit toi qui les apprête. **
Claudius, vint s'assoir au sol près d'un autel circulaire ou était disposé de grossier outil : Aiguille en solide arrète, fil à la base de nerf sécher, quelque calebasse contenant divers mixture prismatique entouraient l'autel. Il disposa délicatement du premier buste écorché sur le sol puis ce mit à coudre les paupières, la bouche. Le mentalisme répéta le rituel ensuite avec le second buste
Au centre de l'autel, creusé dans ce qui semblait être un tronc ancestral, il vint déposer les masques. Il prit alors le demi-calebasse présenté par le shaman. Ne s'étant guère soucié de la calebasse avant, il l'a prit sur le sol et versa le contenu dans la cave creusé dans le tronc d'arbre pétrifié. les masque flottaient empli du fluide, l'homme travaillaient d'une manière singulière les cuirs faciaux de facon à ce que la chevelure ne baigne pas au début dans la mixture. Environ une heure plus tard il pointa son index sur chacun des masques pour les immergé totalement.
Par le sortilège de feu, In Flam, Claudius vint nettoyer ses mains de la mixture qui lui suggérait une forme de corrosion ou une toxine indésirable.
Profitant de l'attente, le shaman reprit la parole dans le crâne du mage Systérien.
-Je crois qu'au gré de ton séjour, tu pourras comprendre un peu de nous-mêmes. Par nos rites. Nos magies. Nos méthodes. Certes. Tu ne deviendras pas du jour au lendemain l'un des notres, mais tu apprendras, si tu en es capable, à guider les vivants et à partager avec les morts sans en faire tes objets, ou tes captifs.
Le mentaliste réfléchit quelque peu aux dires du vieil homme. Son regard restait fixe, plongé dans la mixture il s'assurait que la mixture ne s'attaque trop gravement au cuir chevelu. Puis il en extrait par les cheeux, les bustes écorchés qui avaient désormais une texture plus épaisse, plus cuiré. La taille approximative avait diminué de pratiquement le triple de sa taille originel. À l'aide d'une des aiguille il vint recoudre la base arrière de la nuque allant minutieusement renoué la chair déchiré.
Instruit mentalement par le shaman, Claudius, se rapprocha du foyer sous le regard fauve de la progéniture. Il répéta alors un fastidieux rituel d'une minutie reliable au doigté d'un alchimiste. La seconde partie consistait à entrer par le cou, des pierres chauffé : Pierre qu'il fallait constament déplacer afin que le cuir interne ne soit pas brûler. Ensuite l'homme devait verser du sable chaud ainsi par le procédé le derme sera renforcé. Les différentes calebasses au contenu prismatique alla lui servir afin de peinturé le visage durant le processus. Cette partie s'étala sur plusieurs jours durant lesquels il écoutait le shaman.
Les jours s'étaient écoulés sans que l'homme puisse se reposer, le procédé de remplissage de pierre chaude demandait un éveil constant. Au 5ème jours alors qu'il vint attacher les têtes réduites au dessus du feu, la fatigue avait laissé place à un état second, un état quelque plus vaporeux. Sa vision, son ouie sembla au début souffrir de trouble lié à un manque de sommeil. L'état c'était prononcé, l'impression d'être observé par la mosaïque de crâne n'égalait en réalisme que les chuchottements qu'il lui semblait provenir d'au delà des crânes.
Par une seconde fois la réalité sembla s'altéré, les plans d'existance se substitué. À toute apparence le thaumaturge Systérien venait de sombré dans un profond sommeil ou une forme de méditation transcendante.
Projeté par des visions fantasmagorique, la hutte laissait place à une vallée morte. Au centre de la vallée une rivière aux eaux d'un noir d'encre se brisaient contre des rochers d'onyx. Les montagnes au loin crachaient une éternel cendre blanche sur le paysage. Claudius se voyait hors de son corps, la main fusionné à celle de sa douce, les deux sous forme éthéré. Les étoiles tombèrent ensuite du ciel, elles s'enfonçaient dans le sol comme une pluie silencieuse. De chaque graine lumineuse en surgit la forme spectrale d'ancien guerrier, nombreux en âge, nombreux en parrure différente.
Les esprits à l'instar de Claudius/Maria intangible, n'offrait qu'un pâle souvenir de leur apparence passé. Des échos infimes, compris d'un esprit à un autre, se laissaient entendre, émergés d'on ne savait où, de ce flot de guerriers innombrables qui apparaissaient.
**-Tu n'es pas des notres. Tu n'entretiens pas notre mémoire. Tu ne nous portes pas en toi. Vous ne nous portez pas en vous. Pourtant, vous êtes des initiés. Qui entrevoient désormais une parcelle des possibles des âmes immortelles. Portée ici par le souffle de ceux qui portent encore en eux notre mémoire et une parcelle de nous-même, créature duale et bicéphale, nous te ferons la grâce d'assouvir ta soif de savoir. Si tu apprends à entretenir les esprits qui te sont proches... autrement. **
-S'il est vrai que je ne suis point des vôtres, s'il est vrai que ma route m'eu conduit par des chemins de travers... Il n'en reste pas moins une réalité que me voici à l'extrême limite qui relie nos plans d'existance. Le voyage ne fut non pas sans difficulté pour un initié, je viens solicité votre sagesse. Vous, âme préservé bien que prisonnière.
**-Prisonnière... si tu le crois... c'est que tu n'as pas compris. Non. Ta perception est biaisée, être bicéphale, à la fois prisonnier et geolier toi-même. Nous sommes des êtres libres, mais nous pouvons, grâce à nos rites, nous croiser au carrefour des plans. Échanger sans t'emporter avec nous. Et sans que tu ne nous emportes avec toi. **
**-Ma condition est volontaire, nous apprendrons à cohabiter. Nul ne saurait défaire ce qui fut unie. **
**-Vrai **
- Trancha une des nombreuses choses de la communauté, abrupte. Mais après un pâle silence la voix se poursuivit, douceureuse*
**-Toutefois... il faudra apprendre à vous lier comme des égaux. Une part de toi, être bicéphale, est assujetti. L'autre domine. **
-Puisse t'il réelement exister un tel équilibre qui nous permettrait d'exister en partage une existance sobre. Une partie de moi est sensiblement lié à ce plan, tandis qu'en contre partie je suis toujours voyageur du plan physique.
- Une plainte s'arracha de Claudius, elle provenait de Maria mais sortie de par sa bouche. La sensation le fit faiblir quelque instant. Son fluide devint un court moment intangible. *
-Pourquoi tant de trouble mon amour.
Claudius, ou plutôt l'être conjoint qu'étaient en ce plan Claudius et sa dulcinée, éprouveraent à la fois étrange sensation. Nul doute, cela provenait de ces âmes éthérées, agglutinées, curieuses peut-être de ce phénomène, cet étranger de plan et de culture. L'âme prisonnière, féminine, semblait accroitre en force, en influence. Prenant le pas, peut-être, sur le pouvoir conjoint qu'exerçait le mage sur leur commune entité. Un équilibre, instillé par les créatures informes, semblait s'engendrer, influer sur l'union des deux âmes, la vivante et la morte, pour le meilleur et le pire.
L'homme ce sentit étouffer en lui même comme si ses propre sens l'envahissait et devenait prisonnier, spectateur impuissant d'une réalité qu'il ne savait définir. Il griffait, frappait, bousculait de toute sa rage face à l'impuissance qui lui était réservé alors que sa douce, sans doute interpellée en ce plan prenait un contrôle au delà de son hôte. Bien que le plan ne s'était modifié, la perception qu'il avait de ce dernier était singulièrement différente. Là ou tantôt la cendre couvrait le sol, un tapis floral semblait ce dresser. Des fleurs blanche, sans odeur. La rivière au centre de la vallée exerceçait sur l'être un puissant appel. Alors que Claudius de toute son impuissance tentait en vain de freiner la marche de son fluide vers la rivière, il comprit, il entreprit de comprendre ce que pouvait constament ressentir l'être qu'il avait asservi.
Les créatures, de fait, conservaient sous leur contrôle, cet équilibre entre l'époux et l'épouse. La digue entre le dominant et la dominée était dès lors rompue, laissant le mage s'imprégner d'une réalité neuve.
Plus le mentaliste s'efforçait de reprendre le contrôle de ses sens, plus son corps se projetait rapidement vers la rivière. Viscéralement la rivière lui rongeait les fluides, il y percevait la mort total de son esprit. La séparation de son corps à celle de son esprit. L'orgueil qui maintenait tant de mortel en vie étant ici son pire ennemi. Il n'entrevit qu'une certaine paix alors qu'il sentait les pierres d'onyx traversé son fluide comme des poignards en sa chaire.
L'homme ce tenait devant l'abîme de toute vie. Alors que ce manifesta en lui un violent souvenir. Le souvenir ne lui appertenait pas, ce n'était pas son enfance, ce n'était ni la demeure familiale qu'il conaissait. Les visages étaient tous si différent bien qu'affreusement familié, ils auraient pu tous les renommer, si ce n'auraient été que quelque détail qui différait de ses souvenirs :
Il était maintenant au centre de la place du marché, il y reconaissait les oriflammes festifs propre à la cité qui l'eu vu naitre. Étrangement, le vert était remplacé par une affreuse teinte brunatre, grisâtre. Tout lui semblait, légérement plus fade, ayant souvenir d'un gazon plus verdoyant, de yeux plus vif. Puis il vit un spectacle rare offert au mortel. Celui de ce voir, il ce voyait au travers les yeux de Maria, le souvenir lui revenait au travers les bribes de ses souvenirs
Le souvenir remontait possiblement à la dernière saison avant qu'il eu quitté très jeune pour joindre la confrérie. Le jeune homme était assi sur un tonneau, la passion du souvenir ce rehaussa alors, lui procurant certaine nausée ou impression de bouffée de chaleur. Alors qu'il ce vit haussé un timide regard en direction de Maria, celle ci détourna vivement le regard... elle s'enfuit. Le souvenir sembla alors s'aménuisé, le laissant pantois d'une myriade d'émotion qui lui était alors inconnu.
Il reprennait conscience, et dévia la tête alors du reflet noir dans l'eau qu'il fixait le temps du souvenir. Il ne saurait expliqué en totale sagesse la valeure de la vision. Tout comme son corps astral semblait lui obéir à nouveau. D'un sursis il recula de quelque pas, des lambeaux éthéral s'étant déchiré sur les parois acéré en onyx.
Les souffles récurrents des créatures éthérées et tribales qui l'entouraient se laissaient entendre, parfois. Présentes, attentives, placides voire créatrices du tourment que Claudius venait de vivre.
**-Prends garde, toi qui tient les rènes. Au carrefour du monde des morts et des vivants, l'équilibre peut se faire. Si ton pouvoir dans le monde terrestre est absolu, le sien sera similaire en l'au-delà. Simplement, initié, sorcier, souviens toi. De ceci. Et d'elle. **
**-Puisque je ne peux vivre totalement en paix d'ou je viens. Puisque je me suis lié indirectement à ce plan. Je reviendrais afin de préserver sa mémoire. Sa présence ne nécessite pas la mienne en ce plan, il s'agit de sa volonté si je ne suis pas encore entièrement assimilé. Je sens mon corps rapellé mon esprit ce dissipé. Nous nous re...... **
Les paupières du magicien s'ouvrirent, il ce sentait étrangement épuisé bien que plus léger qu'il ce sentait normalement, reposé. Combien de temps s'était il reposé.. quelques minute, heures, une journée?
L'homme vint alors levé le regard et entrevit les deux tête réduite suspendu au dessus du foyer. Elles avaient rétréci au point ou elle pouvait tenir aisément au creux d'une main d'enfant. La fumée venant caresser les têtes eu laissé dans son sillon un maquillage naturel d'un noir profond.
Auteurs : Claudius/Adjakyee
Post by Claudius Corvus, CP - September 28, 2011 at 9:48 PM
Claudius avançait dans la plaine, son regard crystallin se portait au loin, une brise fraiche caressait sa chair alors que le soleil se levait. Ses braies n'offraient guère plus aucune autre protection qu'un souvenir qui lui semblait si loin. Attachés à la ceinture de l'homme, les Tsantsa étaient accrochés. Plusieurs Aurochs fuyaient au loin, de la fumée s'élevait derrière un plateau. Une cohorte, potentiel gibier convoité s'avançait sur la route, leurs armures lourdes pesant sur leurs bottes, qui écrasaient le sol.
Il était entouré de chasseurs. Autant d'ombres qui se dissumlaient sous les hautes herbes. Inutile d'être si bas, considérait le sorcier. Il n'avait pas le même engouement de la chasse que ses compagnons présents. Il n'eut jamais trouvé le sens sacré dans une matière si primaire qu'est le sang. Mais chacun de ces soldats devenait par ce qu'il représentait au regard du shaman, une possibilité nouvelle d'ouvrir sa perception sur l'étendue des plans seconds.
La plume fringante refletait sous la puissance du lieutenant la cohorte. Au décompte, une colonne de 4 hommes sur une rangée de 10 hommes formaient la marche. Les esprits s'agitent parmis les chasseurs, chacun semble prompt à massacrer le plus frigant de ces hommes. Claudius ne comprend peut être point la culture de ce peuple, il en comprend par contre l'importance d'une forme d'honneur. Après tout... mourrir des mains du plus puissant de ces soldats en serait une fin grande. Le détruire serait asservir son pouvoir et le damner à jamais... Quelle que soit leur motivation, elle lui semblait d'autant plus honnête.
La troupe avance lentement parmi les hautes herbes, la région est parsemé de plateaux, l'embuscade est imminente. Les chasseurs semblent plutôt pragmatiques, sur les hauteurs des plateaux sont disposés, par le biais d'une stratégie incroyable, quelques pièges. Étant en sous nombre, une dizaine de guerriesr contre une patrouille d'une 40 aine d'homme, il serait ridicule de se lancer à corps perdu dans une mélée. Ils devaient l'avoir compris, la stratégie l'emporte sur le fer.
Si tôt l'embuscade débutée, de nombreuses pierres s'écrasaient au fond de la vallée. Je fus d'abord impressionné par la rapidité avec laquelle la cohorte se reforme. Les hommes sous les ordres du supérieur s'étant sitôt dépéchés à sortir rapidement de l'étroite vallée. La pluie de flèches des chasseurs eurent raison de nombre de soldats, un nombre plutôt infime car sur la quarantaine, une vingtaine se tenait plus loin, remontant le plateau.
Le combat est imminent, ceux plus habiles à l'arc se dissimulent en hauteur dans les arbres épars. Les chasseurs, ceux qui tuent à la lance restent tapis à plat ventre sur le sol. Pour ma part, je bois une décoction, celle ci me rend pratiquement invisible à leur regard, tel un reflet du soleil sur une lame.
La course de l'astre solaire approchait son paroxysme alors que le conflit vint secouer chaque nerf. Claudius sentait la chaleur cuire son derme trop pâle dans cette région hostile. La troupe progressait dans le cliqueti métalique du silence stoique des soldats. Confiant en leur destin ils n'auraient pu voir venir la pluie de flèche fatidique qui s'abatait sur eux. Alors que les soldats par l'instinct de l'instruction levaient leur bouclier les chasseurs tapis parmi les hautes herbes projetaient puissament leur lance ; creusant un long sillon ensanglanté dans la chair.
De la cohorte une litanie ce fit entendre, rehaussé de courage les hommes reprenaient leur position. Le thaumaturge entrevit alors son véritable ennemie parmi cette masse guerrière, un sorcier. En réponse Claudius invoqua un sortilège à l'intention du sorcier.
-Wis An Ben! Le sortilège vint heurter de plein fouet l'esprit du sorcier. Quatre long filament noir vinrent pénétré sa boîte cranienne : Deux par les oreilles tandis que les deux autres par ses yeux.
Un duel prismatique éclate alors entre les deux mages tandis que sur les flancs la mélée fesait rage parmi les chasseurs et les soldats. Au bout d'une heure, les cris acharnés laissent place aux cris d'agonis. Le sorcier vascille suite à une puissante frappe mental de la part du Systérien. Froidement il vint s'écraser sur le sol, quelque spasmes couvraient son corps. Sur le plateau les chasseurs avaient fait prisonnier quelques hommes, Claudius y reconnu là le lieutenant à la plume et deux des sous-chef de patrouille qui n'avaient pas été tué durant l'éboulement. Les captifs étaient paralysé, seul leur globes occulaire s'agitaient alors qu'ils étaient attacher comme du gibier.
Le Systérien s'approche de sa proie. Le sorcier gis, face première contre le sol. Ses doigts traçent de profond sillon dans le sol, il était encore vivant. L'homme saisit alors sa proie par les cheveux et plonge son regard crystallin dans ses yeux injecté de sang.
-Démon Blanc! Vociféra le sorcier puis il cracha un filet ensanglanté au visage du mentaliste.
Un solide coup de botte au visage vint l'assomer pour de bon. Le sorcier fut transporté avec les autres prisonnier vers le village.
Post by Adjakyee, Ind - September 29, 2011 at 8:31 AM
Le crépuscule gagnait les landes alors que les chasseurs rapportaient leurs captifs vers le campement. Les proies étaient attachés à des branches, un peu à la manière de cerfs. Les pertes furent minimes du côté des chasseurs, le massacre fut en soi glorieux et cela se pressentait dans l'esprit des guerriers. Une agitation palpable, même sans les talents de mentaliste, était perceptible. Le camp s'agitait au retour des guerriers et guerrières. Tandis que les enfants suivaient le macabre cortège, les femmes-mères, véritable ''Vénus'' surveillaient le défilé, un sourire aux lèvres.
Claudius se dirigeait d'un pas leste vers la hutte du shaman. Les chasseurs s'occupaient des captifs, les préparaient dans un but singulier qui échappait alors au mentaliste.
Le shaman s'extirpa de sa hutte, suivi de son cortège infantile et adolescent. Ils arboraient, autant l'homme sans âge que les quatre êtres qui emboitaient ses pas, les mêmes parures rituelles. Leurs corps étaient peints de différents schèmes runiques et tribaux. Tout bon alchimiste saurait reconnaitre sur eux les pigments cendreux, noirs et blancs, et l'extrait bourgogne d'un sang aux attributs démoniaque. Ils arboraient une déclinaison de colliers et de parures. On y relevait des ossements humains, draconiques et démoniaques. Des fermoirs de cape d'officiers, de rubis et d'or. De gemmes arcaniques et de pouvoir grossièrement taillées, qui pendaient ça et là sur leurs corps, près des Tsansas. D'outre ces parures, leurs corps ne se paraient pas de grand chose : la notion de pudeur du Systérien s'en trouverait peut-être lésée, mais depuis le temps où il partageait son quotidien avec les gens de la tribu, peut-être ne s'en étonnerait-il plus.
Peut-être, alors, Claudius prendrait-il conscience de son accoutrement désuet. Les pigments étaient là. Le rituel, imminent. C'était intrigué que le shaman fit dévier son regard de Claudius aux pigments, avant de souffler en son esprit.
**-Si tu le souhaites, tu peux participer au sacrifice à nos côtés. Comme instigateur. Nous t'apprendrons à te parer du nécessaire. **
L'accoutrement du Systérien c'était depuis les mois altéré sous forme de loque. Il ne portait plus de chemise depuis des lunes et les braies n'offraient plus guère de protection à sa pudeur. Il affichait à la ceinture les Tsantsa des soldats qu'il avait tué lors du premier contact. Ses bijoux enchantés ne formaient qu'une maigre protection en vue de l'accoutrement du cortège, ainsi il accepta l'offre, d'un simple hochement de tête.
Il enchainait quelque geste maladroit dont il tentait d'apprendre le dialecte depuis son arrivé tout en communiquant plus concisement au shaman. L'esprit de l'homme cachait difficilement un certain engouement, une excitation fébrile en vue de pouvoir participer à un de leur rituel.
-Votre offre est acceptée. Je n'ai pas eu autant de mort à mon compte, cependant je m'approprie la mort du sorcier. Expliqué moi, je vous prie, l'importance de ses parrures.
L'adolescente vint cueillir la main de Claudius, l'allure toujours aussi austère, et revêche. Les deux jumeaux trottinaient sur leurs pas, alors qu'elle menait le Systérien aux calebasses qui contenaient les pigments. Elle tenta de percer son esprit, son talent ne valait pas celui des deux mages plus matures, mais Claudius en percevait l'agressivité, la détermination.
Ses prunelles dorées se rivèrent sur le bassin sanglant, d'abord, elle s'empara de l'index de Claudius, et l'y trempa, comme elle l'avait tracté jusqu'aux bassins, sans s'interroger sur son aval. Puis, de sa propre main, elle indiqua une première série de symboles sur son propre corps, qu'il devait calquer sur lui même. Il y reconnaitrait, assurément, certaines runes se rapportant aux démons et au domaine connexe à la transcendance des plans.
L'homme vint tracer alors les glyphes à même son corps. Il reproduit les symbole d'une minutie quoique d'une lenteur, n'étant pas habitué, exemplaire. L'adolescente fixait l'homme sans scrupule, il ressentait la maladresse immature de son esprit, imbue d'une force qu'il ne reconnait chez aucun de ses apprentis. De prime la curiosité vint gagner son esprit, que perdrait il à scruter l'esprit de l'adolescente, sinon de lui permettre tel privilège de fait même.
Claudius conclue le dernier trait, les symbole d'une ressemblance frappante à ceux de la jeune mentaliste. Il vint alors la fixé, supportant son regard fauve, les nués de son esprit vinrent lentement scruter l'esprit de la niguelidienne. Elle pouvait ressentir la dualité émotive et intelectuelle de l'homme, une sensation qui pourrait s'avérer troublante pour un néophyte.
Elle persista à le fixer, un long moment, sonder les nuances de son esprit, dénuée de crainte, inquisitrice, aussi avide que son frère de même âge avait semblé farouche. Elle semblait désirer décortiquer chaque parcelle de l'esprit qu'elle pouvait parcourir, agissant toutefois sans parcimonie, ni délicatesse.
Le mentaliste s'employa à trouver la source, le ressentiment de puissance qui animait la jeune. Son esprit n'offrait visiblement aucune forme d'occlusion, décortiqué les parcelle de son esprit offrait d'abord divers souvenir vide de sens premier. Des souvenirs récurent, des sons, image, odeurs qu'il chérissait ou appréhendait. L'expérience lui avait appris à classer son esprit méthodiquement.
Elle puisa dans la cendre, les jumeaux firent de même. Le lien entre les deux esprits perduraient, mais le trio achevait de peindre Claudius alors que l'adolescente fouissait dans ses souvenirs, créant une double intrusion en son intimité. La force de l'adolescente rappelait celle du Shaman, mais indomptée, entachée de la fougue juvénile. Bientôt, au gré de cette inquisition forcée, Claudius se trouva peint comme ses pairs. Dans sa tête, l'écho de quelques paroles.
**-Si tu as des emblêmes qui ont de la valeur, des symboles de tes victoires passées. Comme tes âmes prisonnières. Ou les parures de celui que tu as tué, pare t'en. Tu n'auras besoin de rien d'autre. **
L'homme ne considérait de valeur, que le contenu d'un lekythos qu'il avait préservé au début de son périple dans une calebasse. Il attache la calebasse à la ceinture, à proximité des Tsantsas. Étrangement à son habitude il ne pratique pas l'occlusion et laisse et venir l'esprit chercher à sa guise.
L'homme ce tourne, la peinture et ses tatouages n'offraient guère la vue d'un derme pâle. Il emboite alors le pas en direction du shaman puis offre de concert aux voix
-Me voilà fin prêt. Vous pouvez débutez le rituel.
L'adolescente prit à nouveau à sa charge de récupérer la main de Claudius pour le trimballer vers l'assemblée, envers qui le Shaman s'adressait en leur langue maternelle, dont Claudius n'avait sans doute pas encore saisi toutes les subtilités. Ils arrivèrent juste à temps, avec les deux jumeaux, pour se joindre au cortège qui s'ébranlait. Le Shaman, Claudius, sa progéniture, certains guerriers prestigieux, qui avaient participé aux captures et qui transportaient les captifs.
Ils avancèrent, près de l'enclos des insectes, et passèrent outre. C'est vers l'étang mystique qu'ils se dirigeaient. La végétation dense et mirifique, de même que la lourdeur de l'atmosphère des lieux, les rattrapa bien vite. Dans le regard des Zanthérois qui recouvraient leurs capacités, se lisait la panique, leurs muscles qui se déliaient esquissaient des mouvements disparates pour se débattre. En vain.
Le Shaman, suivi de sa progéniture, et invitant Claudius à faire de même, s'avança dans les eaux. Malgré le soleil ardent et l'atmosphère chaude, elles étaient glaciales. Il semblait qu'au sein des eaux parfaitement claires, se mouvaient des choses qu'ils ne pouvaient pas déceler, comme autant de poissons invisibles qui effleuraient leurs membres immergés. Le Shaman débuta une litanie, en sa langue chantante et gutturale. Répétée par les membres de la tribus. Un appel, peut-être, dont Claudius ne connaissait le secret. Un des guerriers s'avança sur la berge, présenta un coutelas rituel en onirine, un métal extraplanaire lié à l'esprit même. Il prit la lame, entamma les chairs de l'officier pour faire ruisseler un peu de sang dans les eaux. Il invoqua d'un geste la venue de sa progéniture. L'adolescente fébrile fut la plus preste. Elle s'empara du poignard, mutila un second homme d'un geste agressif, qui fit jaillir une gerbe de sang. L'adolescent, ensuite, reprit d'un geste prudent la lame des mains de sa semblable. Pour entamer la chair d'un officier, d'un geste posé, mais mesuré en tout. Les prunelles du Shaman dérivèrent vers Claudius. L'adolescent lui présenta le poignard, garde vers lui. Le sorcier, qui se débattait vertement, demeurait intact, pour l'instant.
Dès la réception des premières gouttelettes de sang, les eaux avaient semblé s'agiter un peu, se brumer davantage.
Le sorcier s'avançait dans les eaux, les choses lui offraient l'illusion de traverser son âme tant l'eau était glacial. Il empoigne d'un geste lent la lame et la considère un court moment. La lame semblait chanter en son esprit moult souvenir oublié, un mélange considérable de souvenir qui n'était pas pour autant les siens. Il détourne ensuite son regard, scrutant l'esprit du sorcier tout en avançant d'un pas lent. D'un geste vif il vint trancher la gorge. Les chairs restaient intact un instant puis inévitablement sous la pression les fluides vitale s'en écoulent. D'abord un jet puissant puis une marée noire surgit de sa gueule alors qu'il s’étouffe dans un bruit mou puis s'écroule de tout son poids. Les dernières gouttelettes ruisselaient de la lame alors les eaux achevaient de s'assombrir.
Les eaux, de plus en plus bouillonnantes et agitées, faisaient sentir autour de lui des filaments, ou leur illusion. Des éléments tentaculaires semblaient émerger des eaux. Préférant, visiblement, les proies qui vivaient encore, en sacrifice. Qui se débattaient plus ou moins habilement, qu'il broyait, déchiquetait. Un avatar, à n'en point douter, de ce que Claudius avait déjà aperçu une fois. Son offrande ne fut pas la plus prisée, déjà morte, engloutie dans les eaux sanglantes en dernier ou presque. La petite troupe était nappée de sang, alors, et de ces étranges fluides qui ne provenaient d'une chose qui n'était ni connue, ni nommable, aux yeux du Systérien. Les eaux sanglantes s'apaisèrent, si tôt que disparu l'entité tentaculaire avec ses proies, les emportant on ne savait où dans cette mare qui, au premier abord, n'avait pas l'air si profonde.
Ils s'extirpèrent alors des eaux. Claudius pouvait sentir courir en lui, qui n'était pourtant pas mystique, une sensation curieuse qui le dépassait, un mélange de puissance ressentie à l'état brut, qui pourrait créer en lui tant l'effroi que l'euphorie. Était-ce la présence du Shaman qui l'avait gardé du pire? Les Symboles? L'offrande? Ou la créature l'avait-elle prise sous sa protection, sans qu'il ne puisse s'expliquer ce dont il lui serait tributaire, en retour.
Auteurs : Claudius/Adjakyee
Post by Claudius Corvus, CP - October 2, 2011 at 6:44 PM
Quel sont les limites de l'esprit. De quel conaissance primaire ce compose les perceptions commune. Claudius était gagné d'une forte fièvre depuis des jours : La vue du soleil l'agressait dans sa moindre subtilité, les discussion des habitants prenait l'ampleur d'un vrombissement diabolique. Le mal qui habitait l'homme n'était pas de nature physique, il est possible qu'il s'agit la d'une des limite de l'esprit. Qu'en est-il de ceux qui en transcende, les événements récents auraient rendu dément le plus simple des hommes. Bien que ses conaissances de la matière, des lois de ce monde aurait pu le préparer à bien des horreurs ceux-ci n'avait aucune place en ce monde.
Il releva la tête pour appercevoir les doigts osseux du shaman qui lui tendait un bol contenant un liquide de couleur brunâtre à l'odeur épicé. Il en prit une gorgée, le liquide avait un goût amer puis la sensation d'une nausée grandissante le gagnait.
Recrovillé au creux de la hutte du shaman, il semblait se murmurer par moment. Quelques spasmes confus l'agitaient, comme s'il chassait des mouches par autre moment. Puis vint les périodes de silence, où il ne bougeait plus, sa respiration très lente et sa sudation était alors les majeurs signes de vie qu'il offrait. Ce pourrait-il que seule la malédiction qu'il porte soit le pont qui lui permet de supporter tant de vision honnie du commun de son peuple. Une ligne ne peut être simple que si elle est tracé entre deux point bien précis. Il serait impossible d'expliquer de façon cartésienne la teneur des événements qui avaient précédé.
L'homme reste ainsi, dans un état semi catatonique, transitant à la fois entre le plan éthéré et le plan matériel. Une terrible métamorphose vint alors modifier l'esprit de l'homme. De tout son être il ressentit un profond inconfort dans ce plan. Son esprit s'y dissocia, cette fois sans les conseils du vieil homme. Physiquement l'homme semblait mort, une respiration à peine perceptible, seul sous ses paupières restaient très active.
Le vide étouffant puis un crie déchire le silence. Aussi loin que ce porte le cri, un paysage chaotique ce tisse, la matière inconsistante offrait un perpétuel changement. Au loin des montagnes ce forment, parmi les montagnes deux immenses main de la même matière ce forme. En surgit alors le visage amorphe, la gueule ouverte d'un immense golem. La gueule engloutie Claudius qui est alors projeté bien au delà. Il flotte dans le vide, suspendu parmi un concert lumineux de ce qui pourrait être des corps astrals. Des sensation aussi nombreuse que complexe en subtilité envahit son esprit et puis il entrevit des bribes de Systéria. Non pas la glorieuse cité, il voyait au travers d'une marre. Il savait pertinament qu'il s'agissait de l'archipel, ce savoir il ne pouvait le relier à aucun de ses sens ou souvenir mais cela semblait si fluide. Une onde vint briser la vision il est à nouveau projeté dans ce vide. Il visualise alors l'endroit premier où le shaman l'eu projeter. Rapidement, sans véritable notion temporelle, Les longues montagnes crachaient éternellement la cendre sur la vallée, une lueur bleuté au loin cueillait des fleurs sans couleur. Maria, Systéria, Claudius... L'homme comprit alors la complexité de la multitude des plans. Il ne put la comprendre entièrement en considérant son bagage intelectuel qui ce détachait d'une pensée cartésienne. Il en comprit assez pour permettre à son esprit de ne pas être déchiré irrémédiablement.
L'homme ce réveille en sursaut, premier geste depuis quelque jours, il vomit un fiel noir devant lui. La mydriase à son regard est encore forte mais inexplicablement guérit il se relève. Ses pas le portaient loin hors du camp où il alla se ressourcé, il ne revint que quelque semaine plus tard. Claudius semblait avoir regagner de sa vigueur bien qu'elle n'égalait pas celle des plus maigres chasseur. Son regard avait quelque chose d'altéré, certain diraient de la puissance, d'autre de la folie. Son attitude ne laissait pas percevoir outre cela un dérangement notable.
Post by Claudius Corvus, CP - October 10, 2011 at 11:00 PM
** 2 Résu **
La cité qui se dresse devant moi est ma dernière halte. Je rejoindrais ici mon maître, il fut la raison première de mon voyage et l'ironie des derniers jours me laissent perplexe quand à l'éducation que pourra me prodiguer le Zantherois. La cité ce dresse sur une île au creux d'un vallons, il s'agit d'une merveille architecturale qui ferait palir de jalousie les nobles de Systéria. Le seigneur des lieux m'attendait depuis quelque mois de retard, j'espère que la livraison des Lekythoï furent conduite sans encombre. Le magocrate, Herman Geoff, dirigeait la cité depuis sa fondation. Il aurait réussit à repousser la mort par un savant mélange alchimique, sa nature humaine en était préservé selon le mythe. Nous avons la première fois pris contact alors d'un échange professionel quand à nos recherche respective. Je suis le premier qui lui ai écrit ses travaux sur la cryptographie des pentacles, sur la multiplicité des plans m'ayant grandement intrigué.
Il y a plusieurs mois que j'ai laissé derrière moi les convenance atypique à Systéria qui pourrait sans encombre facilité mon déplacement dans la cité. Je me rapelle bien de la dernière rencontre sanglante avec les soldats Zantherois et je préfére éviter tout conflit à proximité de leur cité. Ce qui joue en ma faveur : Les dômes sont plutôt rare, ils offriraient une protection aux non-pratiquants ce qui serait problématique puisque rare sont les natifs à ne pas maitriser quelque sortilège, autant basique puissent t'ils être. Le pont qui conduit à l'enceinte devra être éviter, les patrouilles doivent être nombreuse de jours comme de nuit. Au fil de mes observation j'ai remarqué une crique au niveau de la mer qui pourrait conduire dans un dédale sous terrain, la possibilité qu'il débouche dans les égouts me semblent envisageable.
Le thaumaturge invoque un mur paralysant à l'embouchure de la crique puis il allume une torche et l'agite devant le mur. Une nuée de chauve-souris s'envolent vers la sortie, ce heurtant au mur de paralysie. Invvoquant quelque projectile magique contre les chiroptères paralysé, ces dernieres meurent rapidement. Le mur eu tôt fait de se dissiper contre les hordes de chauve-souris qui s'y brise, les cadavres de quelque dizaine de ses créatures s'écra mollement contre les rochers. Muni d'une dague, il découpe les ailes afin de produire quelque potions qui pourraient lui être utile alors qu'il débouchera dans la rue. C'est en suivant la piste des rats que Claudius finit par déboucher dans un tunnel dont les parois suggéraient l'oeuvre humaine. Les parois couvertent d'un limon acide ainsi que de formation immonde de tubifex lui suggérait qu'il venait finalement de déboucher dans les égouts.
Il est plutôt difficile de se retrouver dans les égouts sans carte approprié. Par hypothèse l'homme conclut que le système, devait suivre un conduit principal en forme circulaire. Cependant, la cour supérieur qui conduit au château n'est possiblement pas relié au système. Il lui faudra déboucher par une bouche d'égout dans un endroit peu fréquenté. Claudius ce guidait en fonction des pensées qu'il percevait en provenance de la rue. Profitant d'un sortilège de lumière pour ne pas trébucher parmi les immondices il surprit finalement un endroit désoler par les pensées. Seul quelque bribe de songe y flottait, s'il y avait des gens ils devraient dormir.
La nuit était calme, Claudius avait surgit des égouts par une petite ruelle, entre deux édificie. La ruelle donnait vue sur ce qui devait être le marché public, l'activité y était plutôt réduite vue l'heure tardive. Quelque soldat patrouillait au loin, il avait beau fixé devant, il ne voyait pas les remparts qui protégeaient le château. Il reculait de quelque pas, alors qu'une patrouille s'approchait de la ruelle, ce heurtant contre une surface froide et solide. Les remparts ce situaient juste derrière lui, grâce à un sortilège de téléportation il passa la muraille avant que la patrouille ne put s'appercevoir de l'intru. L'homme ce tenait dans la court du château sans véritable abri lui permettant d'échapper aux regards des deux vigiles sous le porche d'une des entrées. L'apparition d'un homme tatoué, peu vêtue eurent par réflexe de les alertés, les vigiles alertaient par cri les soldats. Claudius ne resta pas assez longtemps pour constater mais derrière lui grandissait le bruit d'une foule équipé d'armure métallique. Une réserve donnant accès aux second quartier était ouverte, dans un des barils vide Claudius se glissa puis il but une potion préparé précédement. Alors que les soldats brandissaient des torches dans la réserve, plusieurs visage grimaçant examinèrent le contenu du baril dont il c'était glissé sans réussir à le voir. L'effet de la potion d'invisiblité lui offrit une sécurité temporaire pour échapper aux regards. Bientôt les soldats alertés par un bruit à l'extérieur continuèrent leur recherche sur une fausse piste.
La réserve alla lui procurer la planque idéal afin de scruter l'endroit sous forme astral. Il devait contacter le magocrate responsable de ses lieux, soit Herman Geoff, son maître. Le seigneur devait trouver ses quartiers dans la haute tour qui surplombait la ville. Le mentaliste brisa la barrière matériel qui séparait son esprit du plan éthéré, traversant les murs et les portes en direction du haut sanctuaire. L'endroit était décoré de tapisserie, de boiserie et de sculpture tous plus arrogante les une que les autres. Chacune des pierres étaient soigneusement brossé afin de préservé une certaine étiquette. L'âme résiduel du mentaliste ce hissa jusqu'à la chambre ou se reposait le maître des lieux. Il eut le temps de créer un lien mental puis il sentit le lien éthéral s'évanouir lentement.
Il ouvrit alors les yeux dans la réserve, il avait réussit de contacter le seigneur des lieux...
Post by Claudius Corvus, CP - October 10, 2011 at 11:02 PM
Le soleil se levait lentement. L'aurore timide, affichait une parure rose d'or. Au propre d'une certaine convenance, Claudius eu attendu le levé du jour afin de contacté le seigneur, Geoff. Il contact alors le seigneur des lieux sous la forme de la pensée.
-Bon matin, maître Geoff, veuillez pardonné mon retard, j'ai été retardé dans les terres Niguelidienne. J'ai pris refuge dans la réserve, si vous daignez venir me retrouver, mon apparence et mes manières ce sont quelque peu altéré depuis le début de mon voyage.
-Claudius? C'est vous? Je vous eu cru mort, tué par ces sauvages. Entré, j'avertirais les vigiles de vous laissez passé sans encombre.
Le Systérien attend quelque instant avant de sortir de sa cachette. Puis il se risque dans la cour du palais. Deux vigiles gardaient les portes qui conduit au sanctuaire interne. Claudius s'avance d'un pas d'abord méfiant hors de la réserve puis rapidement il emboite le pas, les gardes n'offrent à peine un regard vers l'homme pourchassé précédament. Quelque peu étonné de recevoir de la part d'individu ''civilisé'' une forme de politesse, les deux vigiles ouvrent les lourdes porte alors qu'il grimpe les marches.
La confusion pouvait se lire dans le visage du seigneur. Était-ce la l'homme avec qui il partageait une correspondance depuis Systéria. Certe ce devait être lui, sinon pourquoi aurait il nommé Claudius et les Niguelidien offrent un derme plus foncé. Pourtant.. rare sont les Systérien à parrer leur corps d'étrange symbole occulte, qu'avait il pu découvrir durant le retard qu'il accusait. Il avait visualisé le mage de Systéria comme un jeune écolier maniéré aux modeste conaissance. Il avait l'impression que ce tenait devant lui un voyageur égaré, aux allures qui lui sont si répugnante de sauvage.
Claudius avançait, le regard circonspect s'attardait au moins gestuel de celui qu'il apellait Maître. Une certaine méfiance malgré tout l'habitait, il ne percevait plus les hommes comme autrefois, de simple pantin obéissant à des ressentiment si primaire, tel la peur. Aussi noble, instruit que fut un homme il ne pouvait que difficilement se soustraire à ses craintes. Un homme qui vie par la peur n'obéit, qu'à une chose, une peur encore plus grande. Il ne voulait, toutefois pas, s'attiré par mégarde les foudre impétueuse du seigneur, ses pas s'arrêtent alors à mi-chemin. Malgré l'âge respectable et les conaissances certe de l'homme qui ce tenait devant lui, il n'offrait qu'un maigre respect,
-Vous avez reçu les Lekythos, durant le mois précédant? demande t'il, tout en ouvrant sa paume droite en guise de salutation. La paume tatoué d'un oeuil tribal au centre.
Le thaumaturge de Zanther, prit alors la parole à l'instar de Claudius qui lui communiquait par l'esprit
-Oui, j'ai pratiqué le rituel d'invocation sur les sels que contient les Lekythos, possédant la seconde clé j'ai pu projeter de l'avant vos théorie avisé, bien qu'incomplète.
-Vous pouvez me parlez en Systérien, les différences linguistique ne sont pas énormes.
-J'ai quelque peu perdu usage de la langue durant mon voyage. dit il d'un accent cassé de claquement de langue et de son guttural.
Les deux hommes discutent longuement à propos des études sur les sels vitales. Le Zantherois aborde quelque fois la question sur la multiplicité des plans, Claudius n'offrait toutefois pas la même promptitude à discuter de ce sujet. Il suspectait ses conaissances personnelles bien au delà de celle du Zantherois à ce sujet. Il ne lui offrait que quelque menu connaissance, s'assurant d'apâter celui qu'il autrefois apellait maître.
Plusieurs mois passent alors que Claudius reprend lentement ses aises, ses manières dites civilisés. Ils avaient tous deux oeuvré dans la recherche sur les sels vitales, Claudius eu poussé en solitaire bien au-delà les études, annexant sa personalité bicéphale dans certain calcul. Bien que le seigneur Geoff possédait nombre de conaissance, son savoir était très linéaire, ses théories échappaient rarement aux calculs simple que ce permet la masse mortel. Un calcul qui est inhérent à la perception d'un homme. Le seigneur ne possédait aucune expérience personnel quand à la nature des travaux, ses conaissances très limités aux nombreux ouvrage qui formaient sa bibliothèque. Las des lacunes du savoir cartésien de Herman Geoff, Claudius préparait en secret son retour iminent à Systéria.
Il avait délaissé ses apprentis depuis bientôt un an, pouvait-il encore prétendre à ce titre. Les apprentis étaient plutôt prometteur il envisageait une progression singulière bien que différente de chacun des cas. Il sortait parfois en ville, il se heurtait au début aux regards circonspects de la plèbe mais l'on n'importunait pas impunément un homme qui allait et venait du palais. Au fil des mois Claudius parvint à entretenir certaine relation avec un capitaine, il devait attendre quelque livraison retardataire mais en échange d'une somme considérable il lui promit un sauf conduit jusqu'en Systéria. Il s'employa à conclure quelque achat en ville : Divers jarre et autre poterie, en majeure partie de taille modeste.
Post by Claudius Corvus, CP - October 10, 2011 at 11:03 PM
Claudius â l'instar de Herman avait bien plus de temps à consacrer aux études. Son temps n'était pas entrecoupé de scéance administrative et législative ce qui laissait seul le magicien de Systéria dans le laboratoire. Il existe plusieurs plans qui intéragissent avec celui d'Enrya. Le plan ethérique ou les limbes. Les limbes ne sont toutefois pas un plan d'existance, il s'agit de l'espace intermittent où gravite les ''vers'' les ''portes''. Rare sont les âmes à s'éternisé dans ce plan, elles sont normalement guidé vers le plan de la divinité envers qui leur existance fut instruite. Les êtres qui peuplent ce plan pour la plupart, psychopompes existent à la fois dans plusieurs plan. Certaine âmes peuvent s'y perdre, l'on parle alors d'âme en peine. Ces dernières pour une raison particulière ne peuvent accepter leur mort, elles tentent par tout les moyens de rejoindre à nouveau le plan matériel. Ces âmes perdues sont responsable de nombreuse possession, très souvent de jeune mentaliste qui ne maitrise pas l'occlusion. Parfois à la naissance d'un mort-né ces âmes trouvent conduit et réussisse à ce loger dans les corps. Les âmes ne sont pas le souvenir exact de leur ancienne vie. L'on parle de souvenir primitif, souvent violent voire perverti. Cette théorie reprend la thèse des tueurs psychotiques, des tueurs en série et autre criminel violent.
** Note de Travail **
Le limbo laisse place à de nombreuse théorie, rare sont ceux à l'avoir visité consciement. Certain croit que les plus sombre rituel nécromantique puisent les âmes dans ce plan, la vérité est bien plus obscur cependant. Les âmes perdues de ce plan n'offre qu'un intérêt très mince dans la recherche du Grand Oeuvre, il est par contre courant que nombre de nécromancien ayant sombré dans la démence tente tant bien que mal d'en soulever une armée. L'histoire offre peu d'information à ce sujet mais je suspecte des fins les plus horrible pour ceux ayant répété cette grossière erreur. Les sels vitales représentent l'évolution dans l'art de la nécromancie, ils permettent de préserver la mémoire d'un homme. Lorsqu'une âme rejoint un plan premier, les plans divins, l'âme est alors protéger et il est pratiquement impossible de soumettre l'individu. Les sels détache totalement l'âme d'un corps physique, les souvenirs ne sont pas alors pervertis par la confusion d'un corps qui est désormais désuet à l'état de l'esprit. Le souvenir, l'âme de l'individu invoqué prend alors forme d'une nuée, les couleurs peuvent variés quand à la nature profonde de l'individu.
La vérité est cependant décevante, les âmes préservent leur souvenir et puisqu'il est pratiquement impossible de soumettre l'âme, il est difficile de soutirer des informations si le protagoniste ce refuse à toute communication. L'âme est alors violente, d'où l'importance de ne jamais invoquer quelque chose qui nous est inconnu ou qui nous surpasse en grandeur. Les esprits n'obéissent qu'à certaine formule et certain symbole pour les invoquer ou les révoquer. Il s'agit la de mes premières pratique j'estime que le collègue P. Borel, le premier à être invoquer, n'a jamais connu de son vivant le Limbo. Malgré la motivation de son vivant sur les sels vitales et la multiplicité des plans, l'homme reste néanmoins réticent à certaine question. Il est possible qu'une force supérieur garde emprise sur l'âme lors de son séjour ce qui m'empêche de connaitre certain secret.
Il serait difficile d'imaginer un calcul non euclidien pour l'ouverture d'un portail qui ne passerait pas par le Limbo. D'autant que je sache aucun être ni aucune matière possède assez d'énergie vitale pour ouvrir un portail de ce plan vers un plan divin. Une telle procédure aboutirait certainement dans la mort du protagoniste, l'oblitération totale de son existance. Par contre une puissance d'un plan divin peut, s'il en trouve l'intérêt, ouvrir une brèche et accéder au plan matériel (notre plan). Ces portails sont intimement lié à l'existance de la créature dans notre plan, ainsi souvent par sa destruction, le portail est détruit. Bien que nombre légende parle de puissant démon ayant fait déferler des légions sur notre plan ces cas sont plutôt marginal en comparé aux nombres de créatures qui viennent et repartent. Les desseins sont fort nombreux et il serait difficile de considérer la raison de ses ''visiteurs''.
Il serait maladroit d'alors concevoir l'existance des plans primaires. Pourtant certain sont intimement lié à l'homme-vivant, tout individu visitera le plan onirique lors de son sommeil : Rare sont ceux qui sachent en gardé le souvenir par contre. De par cela il m'est difficile d'accepter ce plan comme ''réel'', puisqu'il n'existe par le biais des rêves. Tout au plus un plan alternatif créer par une conscience collective, une seconde matrice de la réalité qui s'ajuste au gré de la perception du rêveur.
Il est a considéré que si une âme trouve d'abord naissance dans le plan matériel elle ne pourra accéder aux plans supérieurs qu'en ce séparant de son corps : Ce qui conduit inévitablement à la mort. Le plan matériel est soumis à l'influence des plans primaires, les mortels leurs doivent obéissance et servitude. Il vaut mieux mourrir dans la servitude de ses supérieurs que grandir hors de leur regard. Les mortels ont rapidement compris cette notion par l'institution de culte religieux. Les entités supérieurs, autant les Dieux que les serviteurs de ces derniers, ne peuvent être tuer dans notre plan, tout au plus révoqué. Leur puissance est grande ce qui explique que certain culte puissent trouver essence dans les paroles d'un serviteur d'un plan et non du Dieu directement.
Les serviteurs de ces Dieux font souvent office d'avatar, officielement ou officieusement. Il est a considéré que la perception de ces êtres est de nature inconnu à tout mortel. Je suspecte que certain plan seul conserve une interaction avec ce plan. Dans l'optique où les Dieux même seraient soumis a une plus grande puissance. Il est excessivement rare qu'une chose existe sans supérieur et sans inférieur ainsi j'envisage la possibilité d'une puissance bien au delà. J'ajournerais lorsque la construction de la salle d'invocation sera terminé.
Claudius Corvus
Post by Claudius Corvus, CP - October 10, 2011 at 11:05 PM
** Le Retour **
** 20 Rougis **
Je vois s'éloigné les côtes de Zanther, la ruse eu fonctionné. Il semble que le seigneur n'a pas encore constaté la disparition de son ''élève'' ainsi qu'une grande partie de sa collection de sel vitale. La ruse est plutôt simple, j'ai remplacé les sels vitales contre des sels d'autre nature. En majeure partie des meurtriers exhumé, des voleurs détaché de leur potence puis immolé : Tant d'être dont le seigneur ignore leur nom mais eux ce rapelle de ce dernier pour la raison de leur mort. La première règle à ne pas déroger étant de ne pas invoquer ce que l'on ne peut contrôler. Voyons de quel façon son esprit cartésien saura surmonter cet épreuve, s'il n'en meurt simplement pas.
Il semble que mes tatoos évoquent une certaine crainte supersticieuse aux plus inculte des marins ; Soit la majorité de l'équipage. Le capitaine seul semble endurer ma présence, justifié par l'or dont il fut gracié pour le voyage. Il me semble plus sage de resté reclus dans ma cabine pour la durée du voyage. Il ne me reste qu'à souhaiter qu'ils en viennent à pratiquement oublier ma présence. Les marins ivrent ont tendance à comploter comme de vieille femme et ils me sont vitale pour mon voyage en haute mer. Je ne saurais diriger seul un tel navire.
** 23 Rougis **
Les rumeurs vont de bon train. Le capitaine me raconte que le fantôme d'une jeune femme blonde hante leur cauchemard. Il est dit que c'est le fantôme de la femme d'un des marins décedé de la variole quelque année plus tôt. Toutefois je reste sceptique, la description concorde à certain fait qu'ignore l'équipage. J'ai préféré nourrir les suspicions d'où le fantôme serait lié au marin. Je doute que la supercherie dure bien longtemps. Alors que je scrute mentalement les esprits, il m'est possible de discerner un léger suspicion â mon égard. Un suspicion qui bien que latent, bien existant, me semble une menace réel.
Il me faut comprendre pourquoi l'esprit de Maria ère maintenant parmi les songes, sans quoi la vérité aura tôt fait d'éclaté...
** 25 Rougis**
Je n'arrive pas à controler son errance nocturne, les rêves eurent tôt fait d'être remplacer par des cauchemards. Bien que le capitaine ne m'ai pas avertit de la menace qui gronde quelque plus à chaque jour sur le pont, il serait difficile de dissimuler tel information à un mentaliste. Les hommes m'accusent ouvertement d'être posséder par un esprit malin, que mes tatouages tribaux signent le Malin. Je crains une insurection, une mutinerie dans un futur proche. J'ai informé le capitaine de ne plus accéder à mes quartiers, que j'y dessinerais une glyphe contre la porte. Je lui explique que la glyphe explosera contre celui qui tentera de forcer la porte.
** 27 Rougis **
Nous sommes au lendemain des événements fatidique. La porte de ma chambre a explosé hier dans tard dans la soirée. Trois hommes ont tenté de s'en prendre à ma personne alors que le capitaine fut lui aussi cible de la mutinerie. Les marins ivrent n'étaient pas de véritable menace, l'explosion de la porte et la dissémination des membres de leur camarade. La stupéfaction ce lisait dans le regard du premier alors que sous l'emprise d'une attaque mental il s'écroule sur le sol ; un sang noir d'encre s'écoulait de ses oreilles et de son nez. Les deux autre n'eurent tôt fait de s'écrouler ensuite.
Pendant ce temps le capitaine eu essuyé une tentative d'assassinat de même. Deux hommes ce sont infiltré dans sa chambre, il ne doit sa vie qu'au perroquet qui l'a alerté. Alors que je me hâtais vers les quartiers du capitaine, les cliqueti métallique cessent rapidement. Ma première vision fut celle d'un homme au regard fauve, essuyé son sabre sur les vêtement d'un des mutins avant de le ranger. Bien que tous deux blessé de la mutinerie, la menace semble écarté.
J'ai prodigué les soins magique au capitaine. J'ai prodigué un anti poison aux marins qui n'avaient pas participer à la mutinerie, certaine ration ayant été volontairement empoisonné afin de causer de violent maux de ventre. Non pas un poison mortel mais efficace lorsqu'il s'agit de briser la volonté d'homme.
** 30 Rougis **
Depuis les soins prodigués aux hommes trop lâche ou trop honorable une certaine tolérance c'était installé. D'autant plus que le voyage arrivait à terme, d'ici une semaine je serais arrivé à Systéria. J'emploie ce temps à m'occuper sur le pont, je profite de ce calme, cet oublie qu'est l'océan. J'ai aperçu les premières côtes de l'archipel ce matin. Un étrange frisson m'eu traversé l'esprit. Une présence grandissante, une présence supérieur qui étendait son égide sur le royaume. Des variations infime m'étaient transporté de la côte bien que la cause m'échappe..
Post by Claudius Corvus, CP - December 3, 2011 at 2:11 PM
C'est dans l'une des régions inhospitalières de l'archipel que le thaumaturge entamait les préparatifs qui allaient à jamais troubler son existence. Un rituel des plus complexes, il le préparait depuis déjà bien longtemps. Dissimulant ses véritables intentions derrières la bonté que ces proches attendent de lui. Non bien qu'il considérait ''Bien'' ou ''Mal'' ce rituel, une telle conception serait d'un barbare pour un érudit de son calibre. Il aspirait avant tout à ce placer bien au delà de la fatalité qui frappe assurément chaque mortel. Il aspirait à ce que certain appelle par médire une liche, ce qu'il appelle lui-même : Un Immortel.
Bien que le rituel n'était encore possible, l'homme avait depuis avant son voyage accumulé lentement divers réactifs qui seront nécessaire dans la création du rituel. Il en était à la veille, il ne lui restait plus qu'un seul objet avant de pouvoir clore à jamais son destin. Il en connaissait les risques, rare sont les mortels ayant pu réussir tel exploit. Nombre d'entre eux ce sont vu détruit par leur seul folie à aspirer à ce titre. Toutefois, la folie n'avait pas encore gagné Claudius. C'est d'un rigueur incontestable qu'il avait au fil des années su résister à moult pratique nécromantique, quand même bien qu'il étudiait cet art à l'égal valeur que toute autre pratique magique.
Le sablier n'avait cessé de tourner, à chaque année, il avait vieillit et accumuler une quantité de connaissance. Peu de Systériens pouvaient ce vanter d'avoir accumuler autant de concept liant l'ether, l'astral, les plans. Accusant ce simple fait, aucune morale autre la stricte Raison avait brimer sa soif de connaissance. Lentement il avait su regagné la confiance, annexant divers études à une certaine présence afin que la guilde ne sombre dans le laxisme le plus total. Toutefois, il s'agissait là d'un masque qui l'épuisait, le temps s'écoulait et il avait laissé de côté son réel objectif : Ne faire plus qu'un avec l'ether et l'astral. Dissocier son être du plan matériel et y revenir en temps que voyageur. Non pas une créature qui aspire à la destruction. Une créature qui ne serait plus soumise au temps matériel. Une créature qui n'aurait aucune limite face à sa capacité d'absorption des connaissances.
C'est sur l'autel de la fin de sa vie qu'il signait la fin de sa vie. La nature elle même semblait hostile à l'homme. Peut-être dans son silence macabre appréhendait t'elle ce qu'il lentement préparait. Puisse la suite le conduire à la mort ou la non-vie. L'homme ne pourrait plus longuement ce contenté de sa simple enveloppe mortelle.
Voici un extrait du journal d'étude, journal que l'homme conserve secrètement et jalousement.
Étude Phylactère
Phase 1
Note de travail
Rédaction des informations vitales.
Est il possible de guérir de la mort,
Il y a maintenant plusieurs années que je travail à la création du Grand Oeuvre. Celui que tout mortel possédant un certain talent magique concentrera tôt ou tard ces recherches. J'ai réussis au fils des années, au fil de voyage d'assemblé assez d'information pour me risquer à la création de ce que l'on apelle : Phylactère. Rare sont les mortels ayant réussi à transcender la mort : Arracher leur existance au Seigneur Noir. S'il existe différente méthode, je pourrais suivre l'une des plus ancienne. Celle-ci m'étant intimement lié aux divers tatouage qui recouvrent mon corps. Ces tatouages facilitent grandement mon lien au plan astrale. Ce plan s'avère en tout point, selon mes divers recherches, le ''Calice'' premier qui permet à la Non-Vie de ne pas être assimiler. Il y a entre les 3 plans : Le plan éthérique, Astrale et Matériel, une relation singulière. Cette relation offre qualité de subtilité pour ceux possédant la faculté de mentaliste. Bien que la maitrise lié à l'ether, la maitrise dite magique, s'avère primordiale dans la conception du phylactère. Le magicien qui ne possède pas ce talent, celui de mentaliste ne pourrait survivre dans le plan astrale. Il faut considérer ici que la liche ne vie plus dans le plan matériel, elle n'y est qu'un voyageur. Le phylactère agit comme un encre, un point de passage nécessaire qui permet à l'Immortel de revenir de l'Astrale dans le plan Matériel.
Il va de soi alors que le phylactère doit composer deux vertues premières : Sa capacité à résister à l'oxydation au fil du temps et sa capacité à conserver une forte puissance Éthérique. Il n'existe sur le plan d'Enrya aucun matériel qui m'était en qualité, nécessaire pour la conception de tel artefact, ainsi j'ai dû tourner mes études sur les plans alternatifs. J'ai depuis longtemps porté mon choix sur un minerais particulier provenant du plan onirique, bien qu'il s'agit d'un plan Inférieur. Ce dernier possède de grande qualité en ce qui attrait la préservation de l'ether et il n'est pas régit par les lois Enryenne sur l'oxydation. Je parle ici de la matière de l'onirine. Le collier d'onirine est alors nécessaire dans la création toutefois il n'est pas le seul artefact qui entre dans la composition. Le collier n'est que la monture, sur laquelle reposera le pinâcle du pouvoir. C'est le prochain artefact : Un constituant, la matière, d'un plan Supérieur qui seule, pourra préserver mon âme dans ce plan sans que je ne subisse les affres de la non-vie. Mon choix c'est ainsi arrêter sur un artefact particulier, ce dernier ne sera toutefois pas mentionné par soucis du détail. N'ayant encore en ma possession ce dernier.
Afin de protéger le phylactère de toute menace extérieur j'ai sélectionné un coffret, bien banale en apparence. L'essence du bois est de l'ébène, le bois est vernit de plusieurs couche afin de protéger le bois. Ce coffret servira d'office d'ultime frontière entre le phylactère et le plan matériel. J'apposerais les malédictions instruite par mon maître, Xassyath, ces malédictions bien pire que la mort sauront châtier celui qui osera tourmenté mon existance dans la non-vie. Divers ''Gardien'' contenu dans les Lekythos seront nécessaire afin de préserver une ultime sécurité si, advenant que le coffret est ouvert. Ces derniers surgiront afin d'abattre l'inconscient. Ce coffret sera déposé à un endroit qui ne sera connu que de ma personne. À la proximité du coffret je devrais disposer plusieurs enveloppe matériel au cas ou mon corps premier serait détruit. Il serait fâcheux d'errer constament à la recherche d'une enveloppe potentiellement acceptable advenant la possibilité d'une destruction matériel.
La destruction du phylactère ne signifie pas pour autant la mort comme le sous entend mes confrères mortels. Cette mort, cette non-existance étant bien plus sombre. En fait le passage fermé, le thaumaturge ne peut ainsi plus revenir dans le plan matériel et devient alors prisonnier de l'Astrale. L'âme prisonnière devient alors dépourvu de toute protection contre ceux qui errent entre les plans. Il serait préférable de mourrir mille mort que de connaître ce funeste destin. Par soucis de préservation je n'expliquerait pas la méthode de détruire le phylactère, qui bien qu'incomplet, serait un risque inutile.
Le rituel ne pourra toutefois pas débutté sans la seconde partie du phylactère. Le risque que la première partie soit détruite, car tant bien que l'onirine reste un puissant catalysateur, je doute qu'elle puisse entièrement conserver la totalité de l'ether maintenu constament dans mon être. Le début de l'expérience pourra débuter lorsque j'aurais en ma possession cet objet tant convoité. D'ici là je concentrerais la totalité de mon existance à imbuer le collier d'onirine en méditant, en fesant pénétré ce dernier en mon esprit, en pénétrant mon esprit dans ce dernier. Cette première phase n'est en rien complexe si je compare cela aux tâches futurs. D'ici là je pose ma plume. Je dois retourner concentrer mon esprit et focaliser sur la création du lien astrale.