À travers la brume
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - July 9, 2011 at 12:18 PM
Un pas devant l'autre, en une démarche très calme. Une douce brise fraîche alors que l'aurore ne faisait que montrer le bout du nez de l'aube. Le ciel d'un bleu teinté dans le mauve, parsemé de quelques petits nuages mince mais présent. On ne pouvait pas encore apercevoir tout à fait le bout du soleil, à partir de l'archipel. Quelques gens commençaient tout juste à se lever et les activités quotidiennes habituelles allaient pouvoir débuter. Pendant ce temps, cependant, un paladin marchait doucement près de la rive. Les vagues heurtaient d'une douce violence la terre, éclaboussant l'air de façon original.
Une fois arrivé à un endroit très paisible, où les arbres au feuilles rouges et vertes virevoltait lentement dans le vent, Dranem vint s'assoir, les pieds pendant au dessus de l'eau, parfois arrosés. Son regard se souleva vers là où le soleil devait commencer à se montrer bien lentement. Le combattant de Thaar portait des vêtements relativement bien simple, son chapelet autour de sa taille. Il tenait l'objet de prières entre ses doigts, et en un chuchotement, en prononçait quelques unes. La sérénité et la paix d'esprit semblait habiter son âme simplement par le visage et le regard qu'il arborait. Il y avait cependant une certaine touche dans le regard de l'homme de foi, cette même touche qui représente la raison de sa présence en ce lieu de réflexion. Une certaine curiosité reposait en lui.
Ainsi cet homme seul venait se poser quelques questions à l'aube du jour. Après un certain temps à reposer dans un silence tant révélateur, il leva le regard au loin lorsqu'il vit passer une flotte de Systéria, marchande probablement. D'imposants navires allaient dans le sens du vent, emportant avec eux un flot de la mer. Il se leva lentement pour mieux voir les bateaux, et devant Thaar saluer leur départ et prier pour leur bonne-fortune.
Le goût d'aventure, n'est-ce pas ?
Tout en ses paroles se dessina un sourire calme lorsqu'il vit approcher son cheval, pour s'adresser à celui-ci. Laissé un peu plus loin, libre de brouter l'herbe, Lielos n'avait pas tardé à rejoindre Dranem, qui vint poser sa main sur son museau. Il passa doucement sa main sur le pelage facial de sa monture. Le cheval blanc avait ce don de deviner les émotions du paladin.
Lorsque vient le temps de vivre sa propre histoire, mieux vaut avoir une plume et un parchemin.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - July 12, 2011 at 12:00 PM
- Comptez-vous offrir des postes de Lieutenant à tout nos vigiles ? ... Car j'ai plusieurs acolytes qui feraient l'affaire.
- Si l'Ordre du Soleil n'a pas les compétences pour juger du talent d'un homme, ce n'est pas mes affaires.
Et la discussion allait ainsi entre un templier et un général à l'intérieur du coin chaud. C'était une soirée d'une température douce, le ciel était orangé d'un couché de soleil. On pouvait apercevoir la lune et les étoiles ne tarderaient pas. À l'intérieur du coin chaud, l'éternel rivalité entre l'Ordre du Soleil et l'Armée des mercenaires étaient tout de même visible. Puis, peu à peu des gens entraient de plus en plus dans le coin chaud, comme attirés, on aurait dit, par cette discussion calme, mais enflammé. Ou encore peut-être par la prestance que dégageait le général de l'Armée des mercenaires, lui qu'on ne voyait que rarement. Comme d'habitude, les mercenaires étaient bien présent dans la taverne. Seulement cette fois il y avait une différence, leur Capitaine ainsi que leur Général étaient présent. Ceux-ci les firent se mettre en rang. Puis, Maeda s'adressa à Dranem.
- Templier, nous feriez-vous l'honneur de participer à notre entrainement ?
- Bien sur, j'en serais ravi.
Ainsi, se dirigèrent les gens présent dans le coin chaud tous vers l'Arène. Les estrades étaient particulièrement rempli, eux qui avaient été laissées vide longtemps. Quelques combats s'en suivirent, visiblement c'était les soldats, chacun leur tour contre le templier, et cela donnait de beaux combats.
Je me retrouve devant le Général de l'Armée. Je dois avouer que je suis intimidé de devoir le combattre, c'est la première fois que j'ai affaire à lui et j'ignore tout de ses capacités si ce n'est la réputation qui le précède. Contrairement à mes habitudes, je suis relativement excité par ce combat et je vais y mettre tout ce que je peux.
Nos lames s'entre-choque, je dois réagir très vite aux assauts de l'elfe noir. Il y a quelque chose chez mon adversaire qui me tracasse, j'ai presque l'impression qu'il se retient, qu'il ne s'y met pas à fond. Je fais fi de cela, et continue de me battre, et je vois que j'ai le dessus peu à peu. Je le met au sol, finalement, après un combat qui s'est avéré bien plus long que je ne l'aurais cru.
Alors que je reprends mes esprits du combat, je ressens un froid dans mon épaule. J'ai à peine le temps de remarquer qu'une flèche s'y est planté que j'en ressens l'atroce douleur. Deux flèches ont été tirés vers moi. Qui est l'auteur de cela ?
Anar? Que..
J'ai peine à comprendre ce qui se passe. Vers moi foncent alors tout les mercenaires présents, Shigeru reste derrière et je vois facilement qu'il est celui qui a ordonné cela. Je suis en mauvaise posture, soit ils veulent ma peau... soit.. ils veulent ma peau. Je ne peux pas m'enfuir mais je dois trouvé un endroit plus stratégique pour combattre. Je fonce vers les estrades alors que les flèches passent près de moi. Je me place dans un allée mince, leur nombre fera moins la différence ainsi. Néanmoins, comme j'aurais du m'y attendre, je ne fais pas le poids. Alors que je bloque les coups, je sens une lame sur ma gorge sur le point de s'y enfoncer. Je me déplace rapidement sur la gauche, puis je reçois un coup de massue en pleine gueule.
Lorsque j'ouvre les yeux, je tente d'aller prendre mon arme. Je me rends rapidement que je suis menotté, puis que je n'ai plus mes armes. Je regarde un peu autour de moi et je vois un homme tenir mon livre de runes, de magie divine, et un autre tenir mes armes. La douleur est intense et j'ai de la difficulté à retrouver mes esprits, dans l'arène se trouvent Nathan et Lidenbrock ainsi que quelques autres entrain de protester à ce que font l'Armée en ce moment. Pour ma part, je tente encore de comprendre ce qui se passe. J'ai la forte impression que la mort m'attend de pied ferme. Visiblement les protestations n'apportent rien, leur nombre est trop important en ce moment et non-seulement ils le savent, mais ils en abusent.
- Vous n'avez.. argghh.. pas.. le droit.. de.. hrmgh.. faire ce que vous faites.
- Emmenez-le en cellule.
- Je.. peux.. savoir ce que j'ai fais.. ?
- Tu le saura une fois en prison.
- Lorsque vous pourrez me tuer bien discrètement, ou encore m'obliger à quoi que ce soit pour que je puisse sortir ?
- Avance Dranem, ne m'oblige pas.
Je sens alors la pointe d'une flèche, ou d'un carreau je ne saurais dire, derrière ma tête. Pendant une seconde je me demande comment peuvent-ils se permettre de faire cela devant la population, peu importe ce qu'ils ont à me reprocher. Néanmoins je cesse mes protestations, ils n'ont visiblement pas l'envi de me répondre ni même de m'écouter.
Dranem se retrouva en prison par la suite, escorté par cinq mercenaires. Une fois dans la cellule, Shigeru demanda au reste des mercenaires de quitter, pour qu'il puisse discuter seul avec lui. Le paladin n'avait visiblement pas son calme habituel, cette situation l'en rageait et l'adrénaline à l'idée si soudaine de mourir l'empêchait de rester calme.
- Tu sais pourquoi tu es ici ?
- Absolument pas, tout ce que je sais c'est que vous avez essayé de me tuer !
- Arrête tes mélodrames un peu.
- Bordel, si je ne bougeait pas je me faisais égorger vivant, et tout les gens présent l'ont vu ! Un de tes soldats à ouvertement tenté de me tuer, tout comme le reste !
- Et il sera puni. Maintenant écoute moi.. ... Tu es ici car, trois fois dans mes rapports, on me dit que tu vends des clés de ma caserne.
- Quoi?! Qui a dit ça ?
- Tu en aurais vendu à Daskeil Vendark, selon cette même personne.
- Attends... Tu es entrain de me dire que j'ai failli y passer parce qu'un bandit de pacotille est aller vous raconter n'importe-quoi et que vous l'avez écouter sans même m'en glisser un traitre mot ? ... Et pense-tu sincèrement que moi, qui n'a plus rien à cirer de l'Armée des mercenaires iraient vendre des clés à quelqu'un comme Daskeil ? Tu sais aussi bien que moi que si, et je dis bien si, j'avais une dent contre l'Armée, je m'en occuperais bien personnellement pour être sur que ce soit bien fait.
La discussion s'en suivit un moment, puis les autres procédures aussi. Jusqu'à ce qu'on voit Dranem sortir de la caserne des mercenaires, pour se rendre directement vers le temple... Parrions que cette histoire ferait la une des journaux, c'était quand même toute une bavure.