Il y a quelques années...

Il y a quelques années...

Post by David Dwiight, Ods - August 13, 2011 at 3:07 PM

Sanctum Viatas...

Ou voyageurs saint dans le langage commun. Condamné à errer d’un corps à un autre et ce à travers les siècles, on dit que Thaar les choisissait lui-même. Naissant chaque fois de bonne famille Thaarienne, le juste plaçait soigneusement l’âme des voyageurs à l’intérieur du premier fils de la famille. Ceux-ci étaient alors destiner à vénéré Thaar ainsi qu’à le servir au prix de leur vie. Ils étaient toutefois également condamnés à une crise existentielle qui durait tout au long de leur éternité sur Enrya. Ces enfants apprenait très rapidement, on remarquait souvent le développement de talent relier au pouvoir divins dès leur tout jeune âge. Entre autres, ils étaient capable de calmer l’instinct des animaux les plus féroce, d’autre arrivait à guérir partiellement quelques plaies mineurs et certains arrivait même à calmer l’effet de plusieurs poisons…

Leur caractère changeant d’un voyageur à un autre, il n’était pas facile de les reconnaitre. Ignorant eu même leur existences et leur vrai nature, ils ne pourront jamais avoir la conscience tranquille, ils seront sans cesse à la recherche de réponses au fond d’eux même. Car ils sont déchiré par l’envie d’être comme tout le commun des mortels, mais leur nature profonde les pousses à l’isolement et à se retirer du reste du monde afin de mieux veiller sur celui-ci. Ne penser qu’à Thaar, tout ce que l’on fait, chaque gestes, chaque respirations, chaque battements de cœur, on le fait pour lui et simplement parce que lui en décide ainsi. Ils vouent leur vie entière et toutes leurs existences au Juste. C’est sur cela qu’est basé leur survie, restant loin de tout attachement émotionnel, allant parfois jusqu’en n’oublier leur nom et leur vie pour ne devenir que le serviteur de Thaar, restant à l’écart de tout distraction et ne pensant qu’à mourir pour cette cause. Thaar mettait ensuite de nombreuses et périlleuses épreuves sur leur routes et ce tout au long de leur vie afin qu’ils deviennent fort et expérimenté. Jamais ils ne trouveront le repos éternel, lorsque qu’ils meurent leur âme quittent le corps pour que Thaar puisse à nouveau la replacer vers un autre disciple. On dit qu’en aucun cas on ne doit tenter d’interrompre ce processus, sous peine de s’attirer les foudres du puissant Thaar. À ce qu’on dit ça colère ne s’arrête que lorsque le fautif est châtié.

Certain les appelle les disciple maudit de Thaar, d’autre les voyageurs Saints, mais quoi qu’il en soit Sanctum Viatas est un terme qui les définit depuis des siècles à travers les livres d’histoire et les écrits saints…. Mais bien entendu les enfants, tout cette histoire est un mythe. Tout ça n’a jamais été prouvé et l’église Thaarienne n’a jamais reconnu leur existence. Comme quoi il ne faut pas croire tout ce qu’on écrit dans les livres.

Ce seras tout pour moi les enfants, je vous souhaite donc une bonne journée et j’espère que le métier de bibliothécaire vous as intéressé !

Les enfants veuillez applaudir chaleureusement le père de Nicolas je vous prie.

Dit alors l’assistant du professeur qui venait de se redresser pour s’adresser à toute la classe, alors que prêt de la porte le professeur lui-même et un jeune homme portant un long manteau brun discutaient ensemble. À voix basse…

Merci beaucoup d’être venu, j’apprécie beaucoup. Charli était trop occupé au travail… Comme d’habitude.

Je sais, on est déborder c’est temps-ci, mais je suis sur qu’il aurait aimé être ici…

Toi pourtant tu as trouvé le moyen de te libérer, ne le défend je t’en prie. Ça n’en vaut pas la peine.

Charli est mon supérieur, c’est normal qu’il travaille plus que moi. Enfin commençons qu’on en finissent au plus vite…

Éric t’adore, ne lui fait pas honte devant ses camarades de classe s’il te plait…

Et maintenant les enfants, monsieur Dwiight est venu vous parler de son métier de soldat. Écoutez-le attentivement.

Tant qu’à inventer elle aurait pu choisir mieux que Soldat… Bonjour les mioches...

C’est donc d’un pas calme et insouciant que l’homme s’avança vers la classe pour venir s’asseoir sur un pupitre libre situer tout à l’avant de la pièce. Le regard gris et vide de l’homme se portait sur les étudiants un à un alors qu’il leur parlait du métier de milicien. S’adressant à eu sur un ton lent et un peu sombre, l’homme créait une sorte de petite frayeur dans les yeux de certains élèves. Arborant un air las et désintéressé, il semblait toutefois bien connaitre le sujet donc il devait parler. Pour ce qui est de l’influence qu’il exerçait sur les enfants, il n’y avait absolument rien à redire, tout était parfait. Une tignasse courte, brune et en bataille, une barbe longue de trois à quatre jours, une cigarette reposant paisiblement sur son oreille impatiente d’être fumer et une gueule horrible démontrant très bien que l’école ouvrait beaucoup trop de bonheur pour lui.

Vint finalement la fin de ses explications sur le métier de soldat puis la période de question. Celle-ci fût très enrichissante pour les élèves. Non je mens, aucun n’osa même poser une seule question. Non je mens encore, il eut bien un petit courageux qui leva son gros bras potelé pour se faire remarquer. L’homme leva donc les yeux vers lui tout en ne lui lançant aucun signe pour lui dire qu’il avait son attention, puis le rondelet s’exprima avec beaucoup d’interrogation dans sa voix.

*Monsieur est-ce vrai que les soldats nous tuent si on parle contre eux ? *

Qui t’as dit ça..?

Mon père.

Et bien mon grand ton père ne rentrera pas souper se soir.

Ainsi Dwiight tourna les talons en direction de la porte tout en envoyant un clin d’œil discret mais complice vers le jeune Éric, puis quitta d’un pas lent et insouciant sous les regards terrifier et choquer des enfants…

Une fois passer la porte, il murmura quelque mots puis se dissipa en un fin faisceaux lumineux

Sanctum Viatas...


Post by David Dwiight, Ods - August 14, 2011 at 4:45 PM

Paisiblement étendu sur un magnifique canapé en cuir brun du quel dépassait ses horribles et grosses bottes brunes, l’homme au regard insouciant fumait tranquillement une petite cigarette tout en observant le plafond sans réel intérêt pour celui-ci. Le soleil était à son plus haut point dans le ciel et ses rayons venait pénétrer toute la pièce dans la quel se trouvait l’homme en question. La lumière entrant par les somptueux vitraux qui ornait ce grand bureau, ne faisait qu’ajouter à cette ambiance de détente en ce début d’après- midi. Jusqu’au moment où s’ouvrit les deux grandes portes de bois donnant accès au dis bureau, pour laisser entrer un petit homme chauve et gras vêtu d’habits élégants et portant de riches parures serti de diamant et de pierres précieuse. Le petit homme aussitôt entré vint balancer un paquet de feuilles au visage de l’individu reposant sur son canapé.

*J’espère que tu es fier de toi… Ça c’est le résultat de l’évaluation de la journée père-fils. Et tu sais quoi ? Pas un mioche ne veut devenir soldat comme métier d’avenir, t’as tué l’industrie connard… *

Se redressant lentement tout en écartant les pages du document de son visage, Dwiight souffla un long nuage de fumé blanche avant de s’adresser à l’homme avec un petit sourire discret mais amuser.

*Vois au moins le bon côté des choses, ces mioches respecterons toujours les miliciens à partir de maintenant… *

T’es cinglé, je l’ai toujours dis… Et parlant d’enfant de dix ans… Il y en a un que tu devrais aller voir. Les derniers tests auront lieux la semaine prochaine et puis… tu connais la suite...

Acquiesçant doucement d’un air un peu plus sérieux ainsi que songeur qu’a son habitude, l’homme au grand manteau brun prit un petit moment de silence et en profita pour venir éteindre sa cigarette dans un petit cendrier en terre cuite.

M’oui… j’irai le voir en partant d’ici…

Bien… maintenant je me dois de te parler d’autre chose. Tu n’es pas sans savoir que Briganne à renforcer ses règles pour ce qui est de notre division, maintenant chaque superviseur doit d’obtenir le maximum de résultat de son unité… Et là, ça ne va pas du tout pour l’unité 122, il y a des mois que vous n’avez pas rapporté un seul prisonnier pour les laboratoires…

Je me moque des laboratoires Charlie, je ne fais pas ce boulot pour capturer des gens, je le fais pour purifier Enrya.

*Je sais bien, mais nous ce n’est pas pour ça qu’on nous paye tu comprends… Vous avez eu plein d’occasion de rapporter des cibles, mais chaque fois tu préfères tourner cela en bain de sang… *

Dit ce que tu veux, parle avec les autres membres de l’unité, moi ça m’intéresse pas, je n’ai ramené qu’une seule fois une cible et toi et moi on sait ce qui en est. D’ailleurs je vais aller le voir dès maintenant…

Je suis navré de devoir te mettre la pression, mais si je ne le fait pas, Briganne va rapidement couper nos subventions… Enfin, nous en reparlerons… Passe diner à la maison demain soir, Hanna et Éric seraient content de te voir…

D’accord j’essaierai de passer… bonne soirée Charlie…

Bonne soirée David…

C’est d’un air hautement soucieux que le petit homme chauve regarda son ami quitter son bureau…

Disperso Malas

On nous demande souvent, combien de ces gens avez-vous tuer… Et nous répondons toujours que nous en avons exécuté plus d’une centaine… Mais lorsqu’on me demande combien j’en ai épargné… je réponds un seul…

Mais bientôt je devrai répondre… aucun…

Marchant paisiblement dans un long corridor de pierre éclairer par quelques torches, l’homme au long manteau brun arriva jusqu’à une lourde porte d’acier qu’il ouvrit lentement à l’aide d’une clef à son trousseau. Il entra ensuite dans la pièce qui était en fait une veille cellule pourris dans la quel la lumière passait à peine entre les barreaux d’un petit trou servant de fenêtre à cette endroit. Au fond reposait un jeune homme d’environs 12 ans assit sur son vieux lit de pailles à lire un vieux bouquin auquel il manquait visiblement plusieurs bout de pages. L’enfant redressa la tête aussitôt au moment où la porte massive s’ouvrit pour laisser entrer l’homme de brun vêtu. Aussitôt un large et doux sourire vint naitre sur le visage du gamin.

David, je suis content de te voir, comment vas-tu ?

Je vais bien, je passais dans le coin et je me suis dit qu’il y avait un moment que je n’étais pas passé te voir…

Tu es venu avant-hier David, soit tu perds la mémoire soit les nouvelles vont vites.

Et de quelle nouvelle veux-tu parler…

On me fait mes derniers tests la semaine prochaines…

Dwiight acquiesça alors d’un geste lent et calme.

Et comment tu te sens..?

J’y étais préparé David, tu ne m’apprendras rien en me disant ce qui m’attend… J’en ai vue d’autre partir… Simplement, je me demandais si au final tu n’aurais pas été mieux de m’exécuter plutôt que de me ramener ici… Je comprends ton geste mais…

Tu comprends mon geste ?

Je ne suis pas dupe, je sais bien que tu m’as épargné car tu n’as pu te résoudre à tuer un enfant.

Tu crois savoir cela toi…

*Je dis juste que malgré ma nature, je restais quand même un gamin et je te connais et je sais que malgré ton air d’homme déjà mort, tu as un cœur et il bat encore avec furie. *

Ne prétend pas connaitre des choses que tu ignores, tu es encore bien jeune.

Oui, mais je vais mourir dans moins de dix jours… J’ai le droit de connaitre la vérité tu ne crois pas ? Tu sais quoi ? Je voudrais que tu me raconte l’histoire de ce qui c’est vraiment passé le soir où tu m’as amené ici.

Je ne peux pas faire ça…

Je te le demande d’un homme mort à un autre alors… ?

Resté dans l’entrée de la cellule, Dwiight le regarda droit dans les yeux alors qu’il réfléchissait d’un air songeur. Puis après quelque secondes, il finit par acquiescer lentement.

Bien… je vais te raconter…

Il vint donc prendre place sur le lit au côté du gamin, puis de sa voix sombre et calme, il débuta son récit.

C’était en début de soirée, l’air était frais et il n’y avait presque pas un son autre que celui des cigales. Nous nous trouvions tout juste de l’autre côté des lignes de Nguelundi, notre unité avait été conduits sur les lieux par une diligence qui nous attendais par-delà les collines qui bordaient la petit maison ou ce trouvais les cibles… Il y avait une grange tout prêt de la maison et un enclos avec un ou deux chevaux, la présence de bâtiment nous à permit de progresser facilement jusqu’à la porte de la maison sans nous faire remarquer. Je me rappelle qu’au moment de passer la porte, mon cœur battait rapidement dans ma poitrine, je venais tout juste d’être recruter par le lieutenant Stinson et j’en étais à ma deuxième mission. Enfin, nous étions tous prêt à ouvrir la porte, il suffit alors d’un seul coup de pied pour l’enfoncer et celle-ci vola en éclat, l’instant d’après nous étions dans la salle à manger… Où vous étiez tous en train de manger… Ton père s’est redressé rapidement en nous voyant, il ne prit même la peine de masquer ça vrai nature, il nous a chargés avec tout ce qu’il avait. Pour les débutants qu’on était, il était plutôt coriace. Les carreaux d’arbalète se mirent à pleuvoir en sa direction. Un d’eux heurta ta mère à la poitrine lui enlevant la vie sur le coup. Je me souviens t’avoir vue te réfugier dans le coin de la cuisine, sous le comptoir. Pendant ce temps nous on tentait de maitriser ton père, il nous a tous envoyer balader au sol au moins cinq fois et on a dut lui mettre au moins quinze projectile dans le corps pour l’abattre… Et il restait toi… Tous était d’accord pour te ramener, c’était le but premier de notre mission, rapporter des créatures pour le laboratoire. C’est d’ailleurs la seule fois ou je l’ai fait… Tu avais environs sept ans…

Puis il se redressa lentement en venant lui ébouriffer les cheveux.

Je te remercie de ton honnêteté David, je partirai l’âme en paix. Ce qui m’attend en haut seras meilleur je l’espère.

Puisse Thaar purifier ton âme et te prendre à ses côtés pour ton courage et tes valeurs.

Viendras-tu ?

*Je l’ignore… *

J’aimerais beaucoup… ce serais… rassurant…

Dwiight acquiesça doucement alors en lui offrant un dernier sourire, puis passa la porte doucement pour le laisser seul. Il marcha alors sur ses pas pour quitter se long corridor de pierre et rejoindre le dortoir. Mais une fois qu’il eut monté les escaliers conduisant au dortoir, un garde vint l’interpeller.

Monsieur Dwiight, Le lieutenant Stinson souhaite vous voir maintenant dans son bureau.

Bien. Merci soldat, retourné à votre poste.

(…)

Dwiight entra alors dans le même bureau que précédemment dans la journée. Dans la pièce se trouvait alors Charlie Stinson ainsi que les trois autres membres de son unité.

Tien voilà Dwiight, nous pouvons commencer. Bon voilà je viens tout juste de recevoir un contrat de la part du Général Decker de l’armée de Briganne. Il tient à ce que cette tâche soit exécuter avant demain soir. L’opération se déroulera demain matin avant le lever du soleil, vous serai conduit jusqu’au point d’insertion par voix naval, de là vous aurai à progresser à travers la forêt jusqu’à une petite villa situer sur la cote qui borde la baie ou vous serai débarquer. Votre cible est simple, c’est un tiefling, reconnu et rechercher pour trafic d’armes et trafic d’esclaves. Luis Sistus, il sera également accompagner de sa femme et de son fils, votre mission est simple, vous tuer Sistus et ramener la femme et le fils. Il y aura également une surveillance présente sur le domaine de la villa, trois à quatre hommes tout au plus, éliminer les aussi. Je veux que ce soit vite fait bien fait et éviter les débordements je vous pris ces peut-être notre dernière chance de montrer notre valeur à Briganne.

Charli claqua une fois des mains avec excitation et semblant très enthousiaste, puis les hommes se dispersèrent pour aller se préparer avant l’orage…

Au matin, ils partirent tous en bateau en direction d’une baie se trouvant le long de la cote Egadorienne. Une fois arrivé au point d’insertion, les quatre hommes s’enfoncèrent rapidement entre les arbres pour grimper une colline les conduisant à la villa en question. Une fois arrivé sur la propriété, ils leur fallut peu de temps pour maitriser tous les gardes et faire leur chemin jusqu’aux portes de cette grande maison. En vitesse ils installèrent les potions explosives contre les portes, puis l’instant suivant une explosion emportait celle-ci avec elle. Répandant alors un épais nuage blanc du quel vola plusieurs morceaux de bois, dans un son violent et soudain, cette action leur fournissait alors l’occasion idéal pour pénétrer l’endroit. Couvert par l’épais nuage de fumée, les hommes entrèrent un à la suite de l’autre en position tactique, puis vinrent rapidement contrôler le hall d’entrée.

Se séparant alors en deux groupes, le premier se dirigea vers le deuxième étage, tandis que le second continua de progresser sur le premier plancher. Dwiight, faisant partit du duo resté en bas, avançait silencieusement accompagner d’un autre homme bien habile qui gardait son arbalète bien en ligne de tire, prêt à tout éventualités. Ils arrivèrent donc tout prêt d’une pièce dans la quel une petite lueur émanait. Se faisant comprendre par quelque signe, les deux hommes décidèrent donc d’y entré tranquillement sans se faire remarquer, mais alors qu’ils approchaient de la porte, une petite bouteille au contenu explosive en sortit pour venir rouler jusqu’à eux. Ils se regardèrent rapidement avant de se jeter au sol chacun de leur côté. La bouteille éclata alors en emportant avec elle plusieurs pièce du mobilier, une bonne partie d’un mur ainsi que du plafond. S’étend tout deux mit rapidement à l’abri, ils ne reçurent que quelques débris léger sur eux. Les deux hommes se redressèrent ensuite rapidement tout en se remettant en position de combat, puis ils se précipitèrent vers l’autre pièce. Leur agresseur qui se trouvait à être également leur cible, tentait de prendre la fuite par une porte se trouvant à l’autre bout de la salle. Dwiight ordonna alors à son coéquipier de l’abattre. Alors que le fugitif passait la porte pour se sauver, un carreau d’arbalète vint se figé dans son dos sans prévenir. L’homme tomba mollement au sol sans vie, mais au même moment un crie aigu se fit entendre au deuxième étage. Le duo s’y précipita donc sans perdre une seconde. Arrivé sur place, ils trouvèrent leur coéquipier accompagné du cadavre de la femme de Sistus ainsi que son fils encore bien vivant.

Il nous en reste au moins un à rapporter…

Dwiight fixa le gamin terrorisé d’un regard neutre et insondable. Il s’approcha de lui lentement sans un mot, puis vint derrière lui pour l’entourer de ses bras et le réconforter. Les autres hommes le regardait faire d’un air un peu étonné et suspicieux. Dwiight vint ensuite poser une main doucement sur son front tout en baissant les yeux lentement sur lui. Il sembla se concentrer durant un instant, puis l’instant suivant le gamin dormait dans ses bras. Il le retenu contre sa poitrine durant quelque secondes avant de murmurer quelques mots en langage Thaarien…

Requiescat in pace…

Puis d’un coup sec, il vint briser la nuque du jeune homme et lui enleva la vie. Il laissa ensuite le corps tomber froidement sur le sol, puis lui est ses frères d’armes quittèrent l’endroit en silence et rentrèrent à la maison les mains vides, encore une fois…

(…)

Une fois arrivé à destination, le lieutenant Stinson et un autre homme attendait impatiemment le retour de l’unité. Mais quel surprise de les voir rentrer les mains vides…

Mmh messieurs, bienvenu chez vous, je suis heureux de voir que ce fût bref et que tout semble bien s’être dérouler. J’aimerais également vous présenter le Général John Decker de l’armée de Briganne. Le Général est impatient de voir les deux individus ramener pour les laboratoires.

Ils sont tous mort mon Général.

Répondit un des membres de l’unité. Aussitôt le regard du Lieutenant et du Général s’obscurcirent férocement.

Messieurs veuillez regagner vos dortoirs. Dwiight vous resté ici.

Les hommes quittèrent tous l’endroit à l’exception de Dwiight qui resta en compagnie de ses supérieurs.

*Le Général est venu directement de Briganne pour constater les excellentes compétences de notre unité d’intervention, j’aurais espéré que nous aurions mieux à lui offrir qu’un autre bain de sang. Ma patience à des limites Dwiight et tu es sur le point de les avoir atteints… Enfin, je passe car il y à une autre raison à la présence du Général parmi nous aujourd’hui. *

*En effet, j’ai décidé moi-même de devancer l’exécution du jeune homme de la cellule trois, celle-ci aura lieux demain en après-midi. Je me suis dit qu’en vidant un peu les cellules, vous auriez peut-être envie de les remplir. Ce n’est pas tout. Malgré votre échec d’aujourd’hui, je tien tout de fois à souligner votre engagement au sein de cette organisation. C’est pourquoi j’ai décidé que c’est vous qui aurai la chance de mener cette exécution. *

Dwiight garda alors un regard totalement neutre et obéissant face au propos et au demande du Général. Charli quant à lui, savait ce que cela représentait pour Dwiight et fut bien surpris d’apprendre cette nouvelle.

Ho, mais mon Général, si je puis me permettre, nous avons d’excellent bourreau ici qui feront parfaitement l’affaire pour cette tâche.

N’insisté par Stinson, je suis sur que cela sera très enrichissant pour votre homme ici présent. D’ailleurs vous pouvez dès maintenant regagner votre dortoir monsieur Dwiight, nous nous reverrons demain après l’exécution.

Sans un mot, seulement un regard voulant tout dire en direction de Charli et Dwiight quittait la pièce pour aller trouver son lit, laissant Stinson et Decker discuté ensemble.

*Demain après l’exécution… Ce sera son tour. *

Pardon ?

Visiblement il est le problème de cette unité et visiblement cela ne va pas en s’améliorant. Nous connaissons tous les deux les liens qu’il entretien avec l’enfant de la cellule trois. Une fois que celui-ci auras été exécuté, vous ne pourrez plus vous fiez à sa loyauté… Et un homme comme lui ça ne se relâche pas dans la nature comme ça… Vous le connaissez mieux que personne… Je compte sur vous pour vous occuper de lui demain à la tombée de la nuit. Vous lui direz de venir vous rejoindre à votre bureau en soirée et je l’attendrai avec vous et nous mettrons un terme à son contrat.

Le Général quitta sur ces mots en laissant Charli seul à ses nouvelles préoccupations...

Dies sanguinis

Ce matin-là, David Dwiight avait ouvert les yeux au même endroit où il les avait fermé la veille, c’est-à-dire dans un vieux siège de cuir du dortoir dans lequel il c’était assis pour vider une grande bouteille de Whisky. Il était déjà tard dans la journée et l’heure fatidique approchait à grand pas. Il se redressa donc calmement dans une démarche affreusement lente et sombre, il agrippa son long manteau de cuir brun qu’il enfila dans un autre geste lent, puis il se dirigea vers la cour de la caserne ou se trouvait déjà tous les membres de l’unité et leurs supérieurs. Le jeune enfant était attacher au bout de la cours sur une installation de bois au quel on lui avait fixé les poignets au-dessus de la tête. Les hommes s’était placé un peu plus loin devant lui en rang, il ne manquait plus qu’une personne.

C’est donc dans une démarche lourde et obscure que l’homme au manteau brun fit son entrée dans la cour. Une cigarette au bec, les cheveux en bataille et une salle gueule, il s’approcha du groupe en silence. Le Général Decker s’approcha en silence également pour venir lui remettre une petite arbalète légère dans la quel avait été insérée un carreau donc la pointe était fait de Lumerca. Dwiight la pris doucement tout en fixant le Général droit dans les yeux d’un regard laissant presque voir son âme hurler à l’intérieur de lui. Il gardait toute fois une expression faciale complètement neutre et insondable au moment où il tourna les talons vers le gamin, arbalète en main. Leurs regards se croisèrent alors comme au moment de leurs adieux dans la veille cellule, deux jours avant. David vint alors tendre le bras pour pointer l’arme en direction du jeune homme. Celui-ci se buta à soutenir son regard, sans une larme, sans cligner une seul fois des yeux, sans broncher, l’enfant resta fort et fier jusqu’au bout, regardant la mort dans les yeux… Regardant David droit dans les yeux… Puis il hocha un coup de la tête dans un geste extrêmement lent… Dwiight vint en faire de même en guise d’ultimes adieux. Puis il pressa la détente. La seconde suivante, le projectile s’était fixé entre les yeux du gamin qui tomba mollement, pendu par les poignets. Deux coulisse de sang coulait lentement de chaque côté de son petit nez fin alors qu’en sortait faiblement l’air restant dans ses poumons. Dwiight baissa lâchement le bras, puis vint jeter l’arme par terre d’un geste las et désintéressé. Il tourna ensuite les talons puis vint rejoindre ses quartiers.

(…)

Un peu plus tard au souper chez les Stinson régnait une ambiance funeste, David qui était l’invité d’honneur n’avait pas encore dit un mot de la soirée. Charli quant à lui, il se gardait de tout commentaire, pensant que c’était mieux ainsi, tout comme Hanna qui se souciait grandement de David. Seul le jeune Éric osa s’adresser à lui au courant du souper.

Je voulais te dire merci David pour l’autre jour à l’école c’était bien d’avoir cloué le bec à Krokovsky, depuis il ne m’a plus jamais embêté.

David le gratifia d’un sourire amical, puis se remit à manger en silence. Puis vint la fin du souper, les deux hommes quittèrent la demeures en direction de la caserne pour prendre un dernier verre avec le Général avant que celui-ci ne retourne à Briganne. Ils se retrouvèrent tous au bureau du Lieutenant ou les attendaient déjà le Général Decker. Dwiight entra d’un pas lent alors que deux gardes refermèrent les portes derrière lui, puis qu’il se retrouve entre eux et ses supérieurs qui discutaient déjà au fond du bureau. L’homme vêtu de brun s’avançait vers eu doucement alors que Decker et Stinson se retournèrent vers lui dans un geste lent mais lourd de sens. Le regard de David fût d’abord porter sur l’arbalète que portait Charli dans sa main. Il la reconnaissait pour s’en être servit plutôt dans la journée. Puis ensuite il nota l’expression blême de son ami qui déglutit alors que leurs regards se croisèrent. Le Lieutenant vint tendre l’arme en direction de Dwiight qui lui murmura quelque chose d’inaudible en guise d’adieux. Tout en détournant un peu le regard, Charli retenu son souffle durant ce qui semblait être une éternitée, puis pressa la détente en serrant les dents…

Leur caractère changeant d’un voyageur à un autre, il n’était pas facile de les reconnaitre. Ignorant eu même leur existences et leur vrai nature, ils ne pourront jamais avoir la conscience tranquille, ils seront sans cesse à la recherche de réponses au fond d’eux même. Car ils sont déchiré par l’envie d’être comme tout le commun des mortels, mais leur nature profonde les pousses à l’isolement et à se retirer du reste du monde afin de mieux veiller sur celui-ci. Ne penser qu’à Thaar, tout ce que l’on fait, chaque gestes, chaque respirations, chaque battements de cœur, on le fait pour lui et simplement parce que lui en décide ainsi. Ils vouent leur vie entière et toutes leurs existences au Juste. C’est sur cela qu’est basé leur survie, restant loin de tout attachement émotionnel, allant parfois jusqu’en n’oublier leur nom et leur vie pour ne devenir que le serviteur de Thaar, restant à l’écart de tout distraction et ne pensant qu’à mourir pour cette cause. Thaar mettait ensuite de nombreuses et périlleuses épreuves sur leur routes et ce tout au long de leur vie afin qu’ils deviennent fort et expérimenté. Jamais ils ne trouveront le repos éternel, Certain les appelle les disciples maudit de Thaar, d’autre les voyageurs Saints, mais quoi qu’il en soit Sanctum Viatas est un terme qui les définit depuis des siècles à travers les livres d’histoire et les écrits saints…

Le projectile quittait déjà l’arbalète en direction de l’homme au manteau brun. Il était déjà trop tard, le point de non-retour venait d’être atteint et il ne pouvait plus faire marche arrière. Tout ce déroula si vite, du moment où il pointa l’arme sur lui jusqu’à l’instant où il fit feu. Tout ce déroula si vite que Charli n’eut pas le temps de comprendre que ce que lui avait murmuré Dwiight n’était pas des adieux…

Sanctum Viatas.

Puis le projectile se figeait dans la portes de bois ayant à peine effleuré sa cible qui s’était évaporer de justesse en un fin faisceau lumineux. Complètement désarmer, le Général ainsi que le Lieutenant restèrent figé durant quelques secondes, puis se regardèrent ensuite.

Vous saviez pour ses dons divins n’est-ce pas ?

En effet, j’étais au courant et j’avais espéré que cela se produise ainsi. Mais voyez-vous, j’ai fait mes petites recherches, puis j’ai découvert quelque détailles plus intimes vous concernant et vous reliant à la dernière opération donc vous m’avez chargé. Alors à moins que vous teniez à ce que le conseille et le ministère soit informer de ces détails, je vous conseille de bien écouter mes directives. En ce qui concerne vos supérieurs, David Dwiight a été exécuté et vous avez vu son corps bruler. Puis en ce qui vous concerne, plus jamais vous ne prononcerai le nom de David Dwiight et plus jamais vous ne penserai à lui. Si vous vous mettez à sa recherche, je vous promets de réduire votre carrière en cendre. Maintenant fichez le camp de mon bureau!

Dit le petit homme chauve hors de lui alors qu’il vint renverser une chaise d’un coup de pied. L’instant suivant le Général pliait bagage et retournait à Briganne. Il ne repensa plus jamais à cet incident puis continua son bon travail. Quant à Charli, il retourna au prêt de sa famille pour la quel il tente maintenant e s’investir d’avantage et d’être plus présent. L’unité 122 existe toujours et continu de traquer les serviteurs des forces occultes au quatre coin d’Enrya.

Pour ce qui est de Dwiight, il ne retourna jamais dans la ville de Tarmius. Depuis cette nuit, on ne le revit plus jamais.

À ce qu’on dit, il aurait quitté L’Égador…