Légende orque

Légende orque

Post by Gardtalang, ind - August 25, 2011 at 7:21 AM

L'invitation avait été plutôt discrète. Il s'agissait plutôt d'une nouvelle qui parcourait de bouche à oreille. Néanmoins, ceux et celles qui étaient attentifs, pouvait bien l'apprendre. Cet événement allait être annoncé non par par les manières civilisés de la lettre mais celui plus primitif des rumeurs et des ouï dires. On parlait qu'il se présenterai à l'ancien site de gitan lorsque le crépuscule envahira le ciel.

L'heure approximativement venue, Gardtalang se tenait debout devant le feu aménagé qui illuminait les bois éteints déjà très sombre. Une trentaine des personnes s'y étaient installé incluant quelques membres de l'Assemblée druidiques, des artistes cherchant à bonifier leur carnet de conte et légende et d'autres curieux.

Alors que les flammes dansaient de manières chaotiques et reflétaient leur pas contre la gigantesque silouhette qu'était le demi-monstre, il observait son auditoire. Deux bardes se permis de sortirent un luth ainsi qu'un tam tam. L'odeur d'une journée chaude abondait mélangée au parfin des branches et des buches calcinés du foyer improvisé. Le grondement de l'Orque leur laissait croire qu'il n'appréciait pas cette initiative, mais il n'en fit rien d'autre. Il commença directement son conte de sa voix grave et roque. Étant donné sa constitution, sa voix portait sans problème dans les bois silencieux.

Avant même que les humains mettent les pieds sur ces terres vierges. Les orques parsemaient les plaines, les montagnes et les collines de Systéria. La guerre étaient une culture, une science, une diplomatie et un mode de vie. Elle régissait nos vie et notre place. Par l'issue des victoires et des défaites, elle séparaient les faibles des forts. La destruction de la civilisation était un bien. Elle rendait la vie encore plus dur et seul les plus fort pouvait en survivre.

Tous cela changea avec la monté de l'empereur Bornak.

Le demi-orque marquait une pause pour observer son auditoire, attentif à la légende orque. Certaines réactions de surprise ou de scepticisme apparurent sur le visage des plus érudits. Un empire orque? Vraiment? Néanmoins, il n'intérompie pas le discours. L'histoire continuait alors que les musiciens commencèrent à accompagner tout doucement les propos de GArdtalang afin de colorer les images du récit.

Lui et sa tribu n'avait jamais perdu une seule bataille et récoltait mille et un butin. Parce qu'il avait apporté le plus de mort et de destruction à travers sa conquête, on raconte que Vaerdon lui-même lui avait octroyer sa force dans sa hache légendaire en guise de trophé. Aucun orque ne pouvait prétendre être plus fort que lui! La guerre était perpétuelle entre les clans et sans que les chefs de tribu pas encore sous son influence ne n'en apperçurent, le clan de Bornak transforma en une armée de plus d'un millions de guerrier. Devant une telle puissance,il envahi la totalité des territoires jusqu'à fonder un empire. Mais par la création de son empire, Vaerdon le jugera faible....

Une fois de plus, le Grand chef marquait une pause alors qu'à ce moment précis de ce discours. Il toisait une fois de plus les invités de son air sévère. Comme s'il voulait laisser le temps au inviter d'assimiler la mise en contexte et planer la dernière phrase plus sombre. Une morale de l'histoire allait sans aucun doute pointer le nez.

L'empereur brisait la traditions ancestrales. Contrairement à la volonté du dieu de la destruction, ses armées ne brulaient pas les villages conquis pour y massacrer les blessés, les femelles et les enfants. En échange de leur vie, il leur obligeait allégence et de leur fournir de futur guerrier pour remplacer ceux morts sur le champ de bataille.

Après ces conquêtes et l'ensemble du territoire sous sa force, la guerre avaient cessée pendant plusieurs années. Les tribu et les clans vivaient en paix. C'était la pire catastrophe et la pire tragédie de notre histoire. L'empereur reniait le rituel sacré et on reconnaissait plus les faibles des forts!

De véritable Fervant de Vaerdon finirent par s'insurger pour revenir aux traditions ancestrale. Pour y arriver, ils avaient besoin de la tête et la hache de Bornak. Ils formèrent une armée 10 fois moins nombreuses que celle que possédait l'Empereur. Sur les plaines, les deux armés se rencontrèrent.

À ce moment, les musiciens commençaient à rythmer leur musique, donnant quelques chose de plus tribal alors que le demi-orque racontaient en détaille la scène de la bataille épique.

...

Et c'est alors qu'encerclé par les véritables guerriers de Vaerdon, la hache et la tête de l'empereur tomba sur le sol, ensanglenté. L'empire prit fin après 20 de sa création. Alors que le Dieu de la Destruction l'avait juger le plus fort avant l'empire, voilà qu'il le jugeait faible. Durant la "pax orqua", les faibles ne fut jamais dissocier des forts.. Il n'eut jamais de purification des éléments faibles. Lui et son armée furent affaiblir durant toutes ces années. Le nombre étaient peut-être à son avantage, mais les guerriers de Vaerdon avait avec eux les plus fort.

Afin que plus jamais un tel événement se produise, la hache de l'empereur fut détruire et chacun des chef de clan en prirent un morceau, afin de se rappeler de ce moment fatidique.

L'Orque termina ainsi son discours et la légende de l'empereur orque Bornak. La morale de l'histoire était teintés de toute la subjectivités de Gardtalang mais les quelques personnes présents bénificiait d'un fargement de l'histoire pré-systérienne. Un empire orque? Qui l'aurait cru!

Libre à tous de s'inviter dans ce porte


Post by Erkha Delile, AdM - August 25, 2011 at 8:43 AM

La journée avait été chargée, les rondes et les interventions s'enchaînant sans répit. Telle était la vie de mercenaire et aucun soldat n'échappait à la routine parfois animée qu'était la vie d'un milicien. Le sergent Erkha ne faisait pas exception, la journée avait été rude, durant les rondes au port, du moins. Arrivée dans sa minuscule chambre à l'auberge, elle se débarassa de son armure, ses bottes et sa cape. La soirée allait s'annoncer tranquille, la verte enfila des vêtements de la veille et emporta un sac contenant une barre de savon Calyopë ainsi que son parfum d'Iris, son favori. Une fois ses sandales aux pieds, elle se dirigea vers les termes, où elle prit une serviette avant de se diriger vers le bassin chaud. Retirant ses vêtements, elle s'installa dans le bassin d'eau chaude, laissant la chaleur du liquide détendre tout son corps. Elle prit sa barre de savon, qu'elle frotta dans ses mains avant de frotter sa chevelure en général propre et ordonnée, aussi étrange que cela pouvait paraître sur une demi-orc. Elle frotta ensuite le reste de son corps, avant de se rincer, après quoi elle profita d'un instant de détente avant de ressortir. Elle se vêtu de l'une des robes fendues qu'Astria lui avait offert en échange d'ingrédients, une robe d'un joli bleu pâle, elle enfila ensuite ses bas résille et ses manches en filet, complétant le tout par une ceinture verte, un collier et des boucle d'oreilles en sanguine. Finalement, elle prit sa bouteille de parfum, s'aspergeant le coup d'un petit nuage, lui offrant une senteur des plus agréable. Elle était digne d'une dame respectable et raffinée de la société humaine .... bien que sa musculature, sa peau verte et ce qui restait de ses défenses contrastaient avec l'image qu'elle voulait projeter.

Erkha ressorti des thermes avec ses vêtements sales et son petit sac, elle avait entendu dire qu'un rassemblement était organisé par Gardtalang. Était-ce pour la sécurité? La curiosité? autre chose? En tout cas, la verte se rendit à l'assemblée, elle s'attendait à ce que Gardtalang organise une chasse ou un truc du genre, elle garda donc son sabre avec elle, par précaution. Il s'avéra finalement que Gardtalang racontait une histoire bien particulière, une que tous les orcs se devaient de connaître, la légende de Bornak, un orc qui, aux yeux d'Erkha du moins, fût l'un des plus intelligents et des plus censés, alors que la majorité des peaux vertes le considéraient comme un chef faible et stupide. Bornak avait finit par créer un empire orc, une société qui, bien que dirigée d'une min de fer, tomba dans la paresse et les principes des Vaerdon en vinrent à être oubliés par le dirigeant et ses sujets. Mais bien des orcs n'étaient pas d'accord avec ce régime paresseux et faibles et c'est lors d'une guerre sanglante qu'une petite armée de fervents affrontèrent les guerriers décadents et rouillés de Bornak, bataille qui se termina par la mort de l'empereur.

Erkha se rappelait bien de cette légende, racontée maintes fois avec plus ou moins de précision par les guerriers les plus fanatiques de Vaerdon. C'était là une leçon pour les orcs qui se laissaient tenter par la paix prônée des humains, comme Erkha: Vaerdon récompenserait les forts par la victoire tandis que les faibles allaient être balayés de ce monde, ultime prix pour cette paix qu'ils avaient cherché. Cela fît réfléchir la milicienne, elle avait adopté le mode de vie de Bornak, une vie de civilisation et de paix ... cela faisait-elle d'Erkha une faible pour autant? Elle n'était pas d'accord. Elle avait été endurcie tout d'abord par la vie primitive et sauvage des tribus, ainsi que la guerre qui avait éclatée entre les mercenaires et les orcs, ensuite elle s'était perfectionnée avec ces mêmes mercenaires. Elle restit convaincue malgré tout que la puissance destructrice de Vaerdon ne voulait rien dire si l'on ne réfléchissait pas. Après tout, que se passerait-il si elle affrontait les orcs bestiaux et indisciplinés qu'elle avait connu au sein des clans? Elle restait convaincue que les tactiques apprises au sein de l'Armée lui donnerait l'avantage, quand bien même fusse-t-elle confrontée à 5 barbares de Vaerdon. Elle se rappelait de son unique duel face à Gardtalang, la force du monstre avait été supérieure ... mais le combat avait été serré. Erkha restait confiante qu'elle n'avait pas besoin de la bénédiction de Vaerdon pour vaincre, sa vie lui appartenait et Vaerdon ne lui enlèverais pas tant qu'elle ne serait pas prête à partir, quoiqu'en pense des fanatiques dans le genre de Gardtalang.

Erkha admit intérieurement tout de même que Gardtalang était fort de rester accroché à des principes aussi chaotiques alors qu'il était au sein d'une civilisation humaine où l'ordre régnait. La verte resta debout, les bras croisés, adossée à un arbre, comme elle l'était depuis le début de l'histoire, ses yeux marrons ne quittant pas Gardtalang. Si le monstre avait été plus comme Bornak, Erkha aurait sans doute appris à l'apprécier, c'était bien dommage pour elle, Gardtalang étant le seul demi-orc à s'être démarqué depuis Orth Usk. Elle trouvait bien dommage que les humains soient aussi fermés à la différence d'autrui et que le seul individu à peau verte à part elle fût une grosse brute qui ne serait jamais d'accord avec ses principes ... Malgré tout, la sergent se risqua tout de même à engager la conversation avec la brute, répondant en orc si jamais celui-ci s'adressait à elle dans cette langue.

-Cette histoire ne s'est jamais perdue, à ce que je vois ... J'ai beau avoir changé de vie, je ne l'ai pas oubliée.


Post by Adjakyee, Ind - September 3, 2011 at 5:57 AM

Deux verts, animés, échangeaient, chez Kaz'Burn.

Un demi-orc solide aux traits pourtant doux, humains, connu comme garçon-boucher de la Basse.
Un autre, de même race, scarifié par toutes les guerres et toutes les batailles, une créature rude qu'on aurait pu confondre avec un orc pure race.

Le garçon-boucher avait eu un mot de trop, peut-être, car déjà le guerrier lui assénait à la figure cette histoire d'Empire Orc. Persiflait sur la faiblesse de ses pairs qui se laissaient accommoder de tout, qui acceptaient, à coeur ouvert, la paix avec l'ennemi d'antan. Ceux qui rompaient les traditions, les cultes anciens, au nom de la facilité, de la paix justement.

Non loin d'eux, il y avait une noire silhouette. Elle avait obtenu, contre quelques piécettes, de pouvoir passer la viande de troll des glaces sur les braises de Kaz'burn, rapidement. Non pas pour cuire la viande, mais simplement pour le plaisir de manger chaud le fruit de sa chasse du jour.

L'odeur du sang qui exhudait des chairs avaient fait renifler les deux demi-orcs, intéressés soudain par la pitance. Contre ce récit entendu par dessus leurs épaules, la noire silhouette n'avait pas rechigné à partager. Elle n'eut qu'une parole alors qu'elle cédait une part de viande de troll à chacun, que le garçon-boucher prit en formulant des remerciements de la parole et du geste, et dont son compère s'empara, comme s'il l'estimait due.

-Il est des choses qui ne se parjurent pas. Le culte du Dieu des guerriers et des chasseurs, peu importe comment on le nomme, et sa tradition, en est une.

Le garçon-boucher demeura songeur. Le guerrier acquiesça vivement. Avant d'arborer une moue dubitative, rompue seulement par la mastication.

Que savait-elle de ces choses-là, elle qui n'était qu'une humaine.


Post by Gardtalang, ind - September 3, 2011 at 9:46 PM

Il releva ses yeux rougeâtre vers sa comparse femelle sans pour autant montrer quoi que ce soit de plus agréable du haut de ses deux mètres 40. Il l'examinait et son allure semblait lui extirper un rictus d'agacement qui dévoilait un peu plus sa dentition jaunies et ses canines prédominantes. Il lui répliquait d'une voix roque et hargneuse après plusieurs secondes à l'observer.

On n'échappe pas à notre nature. Tôt ou tard, elle te rattrapera. Et quoi que tu en penses, Vaerdon te juge même si tu ne l'estime plus. Les humains ont aussi leur faiblesse ne te méprends pas.

Le tout dans sa langue maternelle, peu de gens ou pas du tout pouvait comprendre l'échange entre les deux orques. Bien que la langue orque semblait plus agressive, Erkha pouvait remarquer qu'il ne s'agissait pas d'un reproche. En effet, contrairement à ce que l'on pouvait penser, cette langue comportait quelques nuances. Les mots choisi se comparait plus à un conseil qu'un blâme. Néanmoins, sa comparse pouvait clairement savoir que Gardtalang était toujours en fort désaccord avec son mode de vie de style humain...


Post by Erkha Delile, AdM - September 3, 2011 at 11:44 PM

La réponse de Gardtalang fût prévisible, fait étonnant, le ton du demi-orc ne semblait laisser planer aucun reproche, aucun mépris, contrairement aux autres fois où Erkha et Gardtalang avaient discutés, c'était plutôt comme une affirmation pure et simple, affirmation où la sergent pouvait bien voir que les principes des tribus tenaient à coeur au gros orc.

-Je ne crois pas. Le fait d'avoir du sang humain nous laisse un choix: Une vie civilisée ou une vie sauvage. Tu aurais pu choisir une vie civilisée, tout comme j'aurais pu être comme toi et vivre sous les préceptes de Vaerdon, mais nous avons fait chacun notre choix. Que Vaerdon me juge s'il le veux .... j'ai mes propres forces, ses fidèles ont les leur.

C'était une chose qu'avait appris Erkha, avec le temps passé parmi les humains: Que la force n'était pas qu'une chose exprimée uniquement en maniant la hache. Un mage incapable de soulever une épée mais capable de réduire quelqu'un en cendre à l'aide de quelques incantations pouvaient-il être considéré faible? Aux yeux de Vaerdon et de ses fidèles, peut-être ... force et faiblesses étaient, dans certains cas, des choses relatives.

-La force n'est pas une notion réservée aux barbares, Gardtalang, même un être civilisé peut être parmi les forts. Sinon, l'Armée n'existerait pas et je serais morte depuis longtemps.

C'était un fait, si selon les croyances de Gardtalang, Vaerdon enlevait du monde ceux qui étaient jugés trop faibles, il ne pouvait nier que les humains ne l'étaient pas tous. Il y avait une raison pourquoi les mercenaires avaient réussi à triompher des troupes orcs, qui étaient plus nombreuses. Vaerdon devait reconnaître une certaine force parmi les rangs de l'Armée, la sauvagerie ne fût jamais la meilleure arme en temps de guerre.

-Même si je ne suis pas d'accord avec toi sur bien des choses, j'admets que ta conviction est respectable, qui sait si tu n'aurais pas réuni les clans à nouveau pour affronter les mercenaires, s'il y avait eu des survivants.

Des paroles respectueuses pour Gardtalang? Cette attitude venant d'Erkha, qui pourtant n'appréciait pas trop les barbares, cachait-il quelque chose? Si les paroles d'Erkha n'étaient pas sincères, cela ne se vit pas, peut-être qu'avec le temps, l'on pouvait au moins respecter ce avec quoi l'on n'est pas forcément d'accord.


Post by Gardtalang, ind - September 4, 2011 at 3:33 AM

La véritable bête de guerre qu'était le demi-orque ne bronchait pas du tout à la suite des paroles de la mercenaires. Alors qu'il parlait dans leur langue natale, les autres invités commençaient à se désintéresser de la conversation. Était-ce l'âge? Était-ce se temps passé chez les humains? Ou bien encore la simple sagesse qui découle de l'expérience à la suite des années. Il est vrai que Gardtalang n'était pas un jeune orque maintenant. En vie humaine, il avait maintenant passé le cape des 30 ans. Quoi qu'il en soit, il terminait la conversation de cette phrase. Le ton était plus dur et ferme. Comme s'il résistait toujours comme un véritable guerrier à cette influence des humains.

Qu'ils soit civilisés ou barbare, Vaerdon jugera sa force ou sa faiblesse.

Décidément, le demi-monstre ne dérogeait pas du tout de sa ligne de penser. Comme la mercenaire l'avait soulignée. Sa conviction n'en était pas affaiblie!